il UNIMENT MAISON MAISON INJECTION BROU EXTRAIT. Nouvelles diverses. ANNONCES. Avis aux propriétaires de chevaux. VENTE Poudre du Monténégro. SURDITE A Berne le Conseil fédéral vient de voter un demi-million de francs pour changer immédiate ment les fusils de l'infanterie suisse en armes de précision. £11 résumé partout on arnje et partout c'est con tre l'esprit conquérant de la France. Voilà en deux mots toute la situation. M. le duc de Plaisance dont la sauté était profon dément altérée depuis quelque temps, a succombé hier. 11 avait quatre-vingt-quinze ans. C'était un débris du premier empire. A Waterloo, il n'était que lieutenant-colonel. Le général Desaix, frappé mort, mourut dans ses bras. Ce fut lui qui recueillit ces dernières paroles, devenues historiques Allez dire au premier consul que je meurs avec le regret de n'avoir pas assez fait pour la patrie. Le premier consul fit celte réponse qui est moins connue que les paroles du général a II a assez fait pour la patrie puisqu'il lui a donné, comme Epami- nondas, deux fils immortels: Sediman et Marengo. Ce jour-là le duc de Plaisance fut fait colonel. Vous savez qu'il était le fils de Lebrun, second consul avec Bonaparte et plus tard archi-trésorier. Le quartier du Temple Paris, vient d'être de nouveau le théâtre d'un crime épouvantable. La dame veuve G..., rentière, boulevard Beaumar chais, 109, avait auprès d'elle une jeune fille comme servante; la dame G..., quittait son domicile, laissant sa servante seule. Au retour, elle trouva ses meubles forcés, et un grand désordre régnait dans l'appartement. On chercha la domestique que l'on trouva sur son lit dans une position qui annonçait qu'elle avait été en hutte une première tentative; elle avait le cou coupé, et lescirconslances dece meurtre rappelaient, disait-on, les circonstances de l'assassinat de la rue du Porte-Mahon, et dont la fille Meyer avait été victime. M. Tenaille, chef du service de sûreté, accom pagné de plusieurs agens, s'est transporté sur les lieux et ou annonce que par leurs soins le meur trier a bientôt été arrêté. Un de M.V1. les juges d'instruction s'est trans porté sur les lieux et l'information continue. On écrit de Hanovre la Gazette de Cologne que le gouvernement vient de proposer aux Chambres de substituer la guillotine au glaive du bourreau, dans les exécutions futures, la guillotine étant plus expédilive que le glaive, et l'administration de la justice étant menacée de manquer bientôt de bour reaux. Un savant anglais a calculé qu'un homme, terme moyen, fait trois heures de conversation par jour, au taux de cent mots la minute, ou vingt-neuf pages in 8° par heure. A ce taux, chaque individu parle la valeur de cent pages par jour ou cinquante- deux volumes par an. Inutile d'ajouter que ce calcul ne s'applique pas aux femmes. Un triste accident est arrivé vendredi, vers midi, dans l'imprimerie d'un journal de Liège. Un ouvrier ayant voulu prendre un objet qui se trouvait au- dessus de la presse mécanique pendant que celle-ci était en mouvement, sa main s'est trouvée prise dans les engrenages de la machine, et il eut le poignet et une partie du bras arrachés. Ce malheu reux ouvrier, qui devait se marier dans quelques jours, a été transporté l'hôpital de Bavière, après avoir reçu les premiers soius que sou étal exigeait. On lit dans le Moniteur de la Côte d'Or Un honnête propriétaire bourguignon, dont la femme était enterrée au cimetière Montmartre de puis environ six ans, résolut dernièrement de rap porter dans son pays la dépouille de sa pauvre moitié. Il vint donc Paris et fit procéder l'exhu mation. Celte dépense lui parut considérable. Enfin, se dit-il, il faut ce qu'il faut d'ailleurs, ce sont de ces choses qu'on ne fait qu'une foi», et ma chère défunte méritait bien cela 1 11 s'agissait ensuite de transporter ces dépouilles chéries au pays natal, c'est-à-dire près de cent lieues. 11 s'informa. Diantre les voiluriers sont exi geants le plus bas prix du chemin de fer s'élevait, d'après le tarif, îôo francs le bon homme poussa un long soupir. Encore i5o francs! fit-il, sans compter le service divin l'arrivée! i5o francs celte pauvre chère était si économe pendant sa vie elle ne me le pardonnerait jamais La conclusion du monologue se devine, le bon mari donna au cercueil la foi me d'une caisse or dinaire, présenta celle-ci au bureau des bagages, comme faisant partie de ses effets, et paya a fr. z5 seulement de supplément, en recommandant bien aux employés de ne pas bousculer son colis. Le bon homme, pendant son voyage, eut bien quelques remords, en songeant que les dépouilles de sa chère moitié gisaient dans un waggou des ba gages, pêle-mêle avec les sacs de nuit et les boîtes chapeau. Mais, enfin, pensa-t-il, ce qui est fait est fait. Je prierai M. le curé de dire une messe de plus. Vraiment, i5o francs, c'est par trop dur aussi Arrivé destination, l'économe mari chargea un simple commissionnaire de la précieuse caisse, mais cette dernière lésinerie lui fut fatale. En effet, le portefaix découvrit la ruse et déposa un.e plainte, furieux d'avoir rempli l'office de croque-iqort pour la modeste somme de 7S centimes. De son côté, la Compagnie du chemin de fer, avertie de l'aventure, réclama 147 Ir- 85 c., qui, ajoutés aux a fr. a5 c., formaient les i5o tr. exigés par le tarif. Le bon homme, traduit devant le juge de paix, obtint gain de cause, mais sa satisfaction fut de courte durée. En appel, le tribunal le condamne a payer les i4y fr. 65 c., plus les frais de première instance, etc., etc. Par Jugement contradictoire rendu par le Tribunal de première instance d'Ypres, province de la Flandre occidentale, siégeant en matière correctionnelle, en date du treize janvier 1800 cinquante-neuf, Henri-Fran çois DEHEM, fils de Louis et de Sophie Velghe, âgé de 29 ans, ex-négociant, né et demeurant Ypres, convaincu de banque route simple, a été condamné, en vertu des articles 575 n"' 3 et 5, 574 n" 4 et 6, 585 de la loi du 18 Avril 1851, 402 5, 52 du Code pénal et 194 du Code d'instruction criminelle, un mois d'emprisonnement et par corps, aux frais, et il a été ordonné que le présent jugement sera inséré par extraits dans les journaux d'Ypres, le Progrès et le Propagateur. pour extrait conforme délivré au ministère public, (Signé) G. VAN ALLEVNNtS. 0i\ DEMÂmiE rrsr, et avec commission, une personne capable et active pour représenter la COMPAGNIE D'ASSURANCES CONTRE L'INCENDIE LA BELGIQUE. S'adresser par lettre sous les initiales A. G. au bureau du journal. BOYER-MICHEL D'AIX (BOUCHES DU RHONE), Remplace le feu sans traces de son em ploi, sans interruption de travail et sans inconvénient possible; il gnérit tou jours et prosnptcment les boitc- ries récentes on anciennes, les entorses, foulures, écarts, molet tes, faiblesses des jambes, etc. Dépôt BRUXELLESchez MM. Renou et C'« droguistes; h Gand, chez De Bast. ph.; a Mous, chez Puisage, ph.; Cout Irai, ohez Vaudeu Berghc, dioguiste Namur, ohez Maoqney, ph.; Aoveia, chez Williams, ph.; Liège, ohez Heodricè, ph A Vorviers, chez Buchet, ph.; Tournay, chez Maton; Bruges, chez Doclos-Bogaeit, ph. Ath, chez Dubois, pli.; Ypree, chez Frysou, ph. d one avec FQINPS ET JARDIN, A PLOEGSTEERT. Le Mardi, 8 Février 1859, 3 heures de relevée, M" BUTAVE, Notaire, Warnêton, procédera la Vente publique et définitive, en une seule séance D'une MAISON avec h. 0-06-50 c. de Fonds et Jardin, situés Ploegstcert, con nus au cadastre section F, n01 110 et 111 tenant la pâture des enfants Desblcu, au j dit Ploegstcert, la haie excluse, le ruisseau nommé Warnavebeek et les pâtures MM. Hynderick-De Ghclcke et Vandcrcruissc, les haies incluses. Occupés par Sophie Maronnier. L'acquéreur entrera en jouissance dès le jour de l'adjudication. La prisée des arbres est fixée 100 francs. Les titres de propriété ainsi que les con ditions de la vente, reposent, l'inspection des intéressés, en l'étude du Notaire BUTAVE, susnommé. BIEN PATRIMONIAL. COMINES-BELG1QUE SUCCURSALE DE TEN BRIELEN. A YElfDRE PUBLIQUEMENT, d'aniès la loi du 12 juin 1816, une A DEUX DEMEURES, avec 43 ares 62 centiares 11 F02NDS ET TERRE EN DÉPENDANT, Située proximité nord-ouest de la place, section B, n01 244, 246 et 247"; aboutissant de levant au sieur Delsalle-Dcvos et aux héritiers du sieur Soelc-Parez, sentier entre deux, de midi M. Denis-Dupéage, de couchant aux Pauvres de Comincs et de nord aux mêmes Pauvres et M. Leraesre- Dupas; occupée, sans bail, par Benoit Degryse, au loyer annuel de 100 francs, outre les contributions. Prime de mise-à-prix 1/2 p. °/0. La MISE-A-PRIX aura lieu le Mardi, 15Février l859,eU'ADJUDICATION, le Mardi, lr Mars 1859, chaque fois 5 heures du soir, au cabaret le Pied de vache, Wervieq. Le Notaire FORâlEST, Wervieq est chargé de cette vente. Infaillible pour la destruction complète des puces, punaises, mites, pucerons, cafards, mouches, vers, etc. Elle préserve 1rs fourrures, le linge, la laine, etc. Prix de la boîte formant un soufflet 1 franc. Fabrique générale Paris, rue Lepel.letier, 18, et dépôt central Ypres, chez Lambin, fils, rue au Ueurrc, 83. I! higieniqgs, infaillible et preservat!ve, La seule guérksant Bans lui rien adjoindre. Se trouve dans les principales pharmacies de l'univers; Paris, l'inventeur BROU; PH6 Lclfïl jette, 33. (Exiger la brochure. )20 ans de succès. et BOURDONNEMENTS dass les OREILLES, MALADIE DES SERFS. DE LA TÈÏE ET DE L'ESPRIT. Remède anglais certain et infail lible. Infirmerie anglaise et étrangère pour la guérison de la surdité et des maux de la tète et de l'esprit, 32, Spring Gardens, Cliaring Cross LondresAngleterre. Chirurgien consultant Charles, Henri Edgell Skinner, écuyer. Secrétaire, John Powell, écuyer. Nouvelle découverteméthode certaine pour se guérir soi-même, procurant un sou lagement immédiat et magique ceux qui sont sourds depuis 40 50 ans, au moyen d'un médicament appliqué l'oreille ex terne. 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Le Progrès (1841-1914) | 1859 | | pagina 3