nouvelles diverses. VAABEiMtOOGlERDE, peur, {aire de ce Congrès une soupape de sûreté, le transformer en un aréopage qui détruirait la sou veraineté des Etals au moyen d'une majorité in fluencée par l'intrigue, la violence et le hasard, voilà des projets qui ne doivent ni ne peuvent se réaliser. Le bruit d'un prochain voyage de l'empereur François-Joseph en Italie circule Vienne. S. M., en faisant une visite la princesse Charlotte, femme de l'archiduc gouverneur général du royaume lom- bardo-vénitien, actuellement Triesle, où elle doit faire ses couches, saisirait celte occasion pour in specter les troupes des quatre corps d'armée actuel lement en Italie. La Gazette officielle de Milan annonce que les proscrits politiques Giosué Negrini, Cesare Stefani, G ilbardi, Enrico Ritolta et Gaetano Nassonari sont autorisés rentrer en Loinbardie et réintégrés dans leurs droits civils. Le colonel sir Henri Kniglit Storks, secrétaire militaire du ministre de la guerre et commissaire adjoint dans la guerre contre les Caffres, en 1846, a été désigné pour succéder 4L Gladstone dans le gouvernement des îles Ioniennes. Les correspondances de la Chine, arrivées par la dernière malle, parlent d'une expédition entreprise par lord Elgin dans le cours supérieur du Yangtse- Kiang avec une escadrille de cinq bâtiments; mais elles ne donnent point de renseignements positifs sur le but de cette expédition, qui était l'objet de mille conjectures. L'opinion laquelle on semblait s'arrêter, c'est que celte expédition a été concertée entre le plénipotentiaire anglais et les commissaires chinois venus de Pékin Shanghaï ponr s'entendre avec lord Elgin sur la révision du tarif des douanes. La situation devient de plus en plus grave, et les journaux les plus optimistes d'ordinaire, sont obligés d'en convenir. Le Constitutionnel, dans un article hérissé de chiffres et orné de statistiques pompeuses, affirme que la France peut mettre sur pied une armée de cinq cent mille hommes sans dégarnir Paris ou Lyon et sans rien changer au fonctionnement ré gulier de ses institutions militaires. La Preste est plus explicite encore. Elle n'hésite pas supputer les profits et pertes de la guerre générale. Son article, signé de M. Guéroult, son rédacteur en chef, est l'adresse de l'Angleterre. Il y est dit d'abord que si l'Autriche a pour elle des traités respectables, ces traités ne sont pas éternels, et que l'intérêt de l'Italie doit les faire oublier. a La question étant ainsi posée, et la France ayant pris l'initiative de ce remaniement des traités, il n'est personne qui ne sente l'exli êma importance de l'attitude que va prendre le gouvernement an glais. Il dépend aujourd'hui de VAngleterre de dé- chaîiievssur l'Europe une guerre longue et ruineuse, ou de restreindre le péril qui peut résulter d'un remaniement partiel des traités, aux proportions d'une exécution militaire de quelques mois. Cela s'appelle envisager les choses de haut. La France déclare la guerre l'Autriche, et il dépend de l'Angleterre que cette guerre devienne géné rale Bien mieux que cela, l'Angleterre n'a pas même le droit de rester neutre Si l'Angleterre se renfermait dans un rôle me naçant de neutralité armée, il serait naturel que la France, justement défiante, cherchât de son côté des alliances éventuelles pour les opposer une hosti lité possible et alors, l'Angleterre neutre pourrait se voir son tour dans l'alternative ou de renoncer au bénéfice des calculs qu'elle aurait pu baser sur son attitude de neutralité ou d'entamer, pour les (aire valoir une guerre générale, outrance, et d'ouvrir un gouffre où la prospérité de l'Europe et la sienne propre viendraient peut-être s'engloutir. Ajoutons que, même sans aller ces hypothèses extiêines, la neutralité ne lui laisserait plus le droit d'intervenir autrement que par la force, auprès de la France victorieuse; que si la France, enivrée par le triomphe, venait manquer de modération, et te laisser entraîner des tentatives d'agrandisse ment, l'Angleterre ne se serait réservé, par la neu tralité, aucun moyen pacifique de peser] sur elle pour la retenir dans les voies d'une sagesse qu'elle aurait perdu le droit de lui conseiller. Si la guerre devait sortir de la question italienne, et que la France y obtînt des avantages signalés, n'ayant reçu aucun concours de l'Angleterre, elle n'aurait écouter son endroit, que les conseils généraux de la prudence et ceux de son propre intérêt. La neu tralité qui semble, au premier abord, le parti le plus sage, n'a pas, on le voit, tous les avantages qu'elle paraît avoir. Elle laisserait la France libre et dégagée de toute obligation l'égard de l'Angle terre. Cet article est certainement le plus grave qui ait paru depuis le début de la crise. Il se résume en ces quelques mots significatifs Si l'Angleterre ne se joint pas la France pour faire une guerre injuste, la France su croira dégagée de toute obligation vis-à-vis du monde et l'Angle terre sera responsable de la guerre générale. Ce sera l'Angleterre qui aura inspiré la France une ambition conquérante laquelle jamais elle n'eût songé! Heureusement que les autres puissances ne sem blent pis tropdisposées subircette logique léonine. En Angleterre les attaques de la France ont refait une sorte de popularité l'Autriche. Lo Times in sinue que si le cabinet de Vienne faisait quelques concessions libérales l'Italie elle rendrait sa cause meilleure encore. En Allemagne le patriotisme est porté son comble. Il n'y a que la Russie, aban donnée par l'Autriche dans la guerre d'Orient, qui se tienne l'écart. Mais il est impossible que jamais on voie le Tzar prêter les mains une lutte qui au rait pour prétexte la liberté constitutionnelle, et pour résultat inévitable, l'Italie proclamée vice- royauté française. Si la France est résolue préci piter le monde dans les horreurs de la guerre géné rale la coalition des puissances ne se fera pas attendre, et l'Europe commencera par où elle a fini une première fois. Les préparatifs militaires de l'Autriche ne se sont pas ralentis. Le cabinet de Vienne ne veut pas s'en tenir aux trois corps d'armée qu'il a réunis dans ce pays; l'ordre vient d'être donné deux brigades d'infanterie de se diriger vers la Haute -Italie et on suppose Vienne que ces nouveaux renforts sont destinés compléter les garnisons autrichiennes dans les Etats de l'Eglise. Dans la réponse du prince-régent de Prusse l'adresse de la Chambre des représentants, on a re marqué les paroles par lesquelles le prince a fait entendre que le roi pourrait reprendre, d'un moment l'autre, les rênes du gou ver ne ment. Ou considérait ces paroles comme un avertissement donné aux personnes qui paraîtraient disposées a demander un changement radical dans le système politique suivi par le roi Frédéric-Guillaume. Les fonctionnaires belges suivants ont reçu des décorations de S. M. l'empereur de Russie M. le baron de Vrière, ministre des affaires étrangères, le grand cordon de l'Ordre de l'Aigle-Blanc, et M. le vicomte de Jonghe d'Ardoye, envoyé extraordinaire et ministre plénipotentiaire du roi des Belges près S. M. l'empereur de Russie, le grand cordon de l'Ordre de S"-Anne; M. L. Orban, chef de la division politique au ministère des affaires étrangères l'Or dre de S'*-Anne, de seconde classe; M. Hubert Dolez, chef du cabinet du ministère des affaires étrangères, et M. le comte Borchgrave d'Altena, secrétaire de la légation de Siinl-Pétersbourg, l'Ordre de S'-Sta- nislas de 3* classe; MM. Gustave Marc et Octave Vergauvren la 3* classe de l'Oi dre de Sainte-Anne, et M. Prosper Lespirl la 3* classe de l'Ordre de Saint-Stanislas. (Nord.) Nous apprenons que le célèbre procès Nicolaï, après plusieurs remises inévitables dans une affaire de cette importance, va enfin être plaidé le ir mars devant le tribunal de Verviers. On s'attend une procédure très-longue, car on assure que vingt avo cats au moins prendront la parole dans ces débats. Le Courrier de Lyon annonçait avant-hier l'ar rivée dans cette ville d'un entrepreneur de spectacle d'un genre tout nouveau. Il ne s'agit rien moins que d'une exhibition des divers instruments de supplice connus depuis les temps les plus reculés jusqu'à nos jours. La feuille lyonnaise qui, avec juste raison, qua lifie d'excentrique cette entreprise, s'exprime en ces termes sur l'arrivée du propriétaire de celte ga lerie La foule se pressait, il y a deux jours, près du débarcadère, autour de deux gigantesques waggons appartenant M. Lues Wilson, de New York. Ces coffres, remarquables par leur hauteur prodigieuse et leur forme singulière renferment un bazar con tenant tous les instruments de supplice, tant an ciens que nouveaux, que M. Lees Wilson a pu ae procurer dans ses nombreux voyages, entre autres une guillotine parfaitement conservée, la première qui ait fonctionnée en 17^3 sur la place Maubert, i l'a ri s. Le propriétaire de cette singulière collection, qui tirait uii gain des pins lucratifs de son exhibi tion en Amérique et en Angleterre vient actuelle ment de Londres. 11 n'a obtenu jusqu'ë présent, dans aucune ville de France, l'autorisation de montrer en public son effrayante galerie. Le 11 est mort Ilsenbourg (comté de Werni- gerode), un M. Hinze, qui était âgé de g5 ans. Il avait, suivant le Correspondant de Hambourgpu blié 85 ans un écrit sur l'art de prolonger sa via par l'hygiène et les exercices du corps, comme, par exemple, la diète et la danse, et il dansait encore go ans. Depuis l'année 17g 1, le carême n'aura commencé aussi tard que la présente année, la fête de Pâques n'arrivant que le 24 avril. STUDIE ▼an den Kotams aa fpasasasïasia. Itlaendng, 7" Febrnary 1859, ten 2 uren namiddng precies, in de nfspannin '"IV-II 11(1 ill I Vi s- '1 V.V/IV O. III I Vj VII.1 mil"""» n n 1 n 1 1 j v ...o'i'rise voor de» nicuwen steenwcg van Petit Pams, te Popermghc, zal den Notaiiis 0 1Goudcn lloofd naer Hoiillicm. 2° Eene SCIIOONE IIOFSTEDE, ge- legen binnen de gemeenten Vincliein, Isen- berglic en Alveringhcin groot volgens kadaster h. 14-89-13 c., en volgens tilel u. 13-61-44 c. Gebruikt by Charles-Louis Simons, tôt 1" October 18GI, mits 1,184 franks 60 ccntimcn by jnre, hoven de lasten. 3" Eene HOFSTEDE, gelogen binnen de gemeenten Vincliem llonthcni en Ley- selc, groot volgens kadaster 11. 11-01-60 c na aftrek van 14 arcn 34 centiaren ein- lïet aikdi: denIPlSTEL van ovcrgacn tôt Gebruikt by BenedictusVamlen Broucke itot lnOclobcr 1862, acn 884 franks by jure, 1«-Eene ALLERBESTF. H0F-bûm) de lasten. STEDE, gelegen binnen de ge-| 4. Eencn CYNSGROND, waerop is inecnle I.eysclc in het geheel staende d'herberg de Doode-Mannen, groot groot volgens kadaster h. 15-13-80 c. en 20 aren 4 centiaren. lot 'l zelfde Houtliein. volgens titel h. 15-88-22 c. 5" VIE.R PARTYEN ZA El LA Ni), ge- Gebruikt by de kinderen De Somer, lot l'Iegcn le Houthein te sanicn groot volgens October 1864, aen den geringen prys van kadaster h. 2-19-26 c. en volgens titel 4,200 franks hoven de lasten. h. 2-47-38 c. Gebruikt by Charles-Louis Leroy, tôt I" October 1863, mils 185 franks by jare, boven de lasten. 6° Eene ALLERBESTE VETTEWEIDE gelegen te Stcenkerke, groot volgens ka daster n. 2-22-45 c vcrpacht 200 franks by jare. 7° Eene parlié ZAEILAND, gelegen te Stcenkerke, groot volgens kadaster 91 aren 45 centiaren. Gebruikt by Cosmas Bauden tôt I" October I8GI, mits 63 franks by jare. 8° Een U0FSTEDEK.EN, gelegen te Boitshoucke, groot volgens kadaster h. 9- 28-80 c., en volgens titel h. 9-63-10 Gebruikt by Ignatius Hosten, cigenaer der gcbnuwen, toi f October 1862, mits 660 franks by jare, boven de lasten. 9» Een GOED HOFSTËDEKEN, ge legen binnen de gemeenten Oercn en Eg- gcwacrtscappelle, groot volgens kadaster h. 7-13-95 c. Gebruikt by Pieler Loones, tôt 1" Oc tober 1867, mits 650 franks by jare, boven de lasten. GEMEENTE VECRNE, TEGEN DE STAD, BINNEN DE PALEN. 10" D'helft van twee partie» ZAEI- AI.ND, groot volgens kadaster h. t-04-22 c. Gebruikt by Emmanuel Vermeulentôt I* October 1864 mits 100 franks by jare, boven de lasten. H" D'helft van 73 aren 40 centiaren ZAEILAND. Gebruikt by d'heer Alexunder Ver- meersch, zonder regt van pacbt. 12° D'helft van h. 4-38-20 c. ZAEI LAND. Gebruikt by d'heer Moutonnier, lot October 1862. lî°D'helft van 5 aren 70 centiaren CYNSGROND. Gebruikt by d'heeren Beliaeghel, zonder regt van pacbt. l/3p.'/(voorhoog;i*te instelpremie.

HISTORISCHE KRANTEN

Le Progrès (1841-1914) | 1859 | | pagina 3