9 JOURNAL D'APRES ET DE L'ARRONDISSEMENT. IV 1,858. 18e Année. Dimanche, 20 Février 1850. Vires acqaint eun^o Association agricole Une nouvelle très-grave LE PROCIES ABONNEMENTS: Ypres (franco), par trimestre, 5 franes 50e. Provinces, 4 francs. INSERTIONS: Annonces, la ligne 15 centimes. Réclames, la ligne: 50 centimes. Le Progrès parait le Jeudi et le Dimanche. Tout ce qui concerne le journal doit être adressé l'éditeur, Rue au Beurre. On ne reçoit que les lettres affranchies. Ypbks, 19 Février. Qu'était-ce que tout ce bruit propos de quelques mois ou inventés méchamment, ou altérés sciemment, On commence a trouver longs et faslidtei.x d-mi profcsseur de ,>univmilé d'c Gand> sinon u ou: les discussions la Chambre sur les articles 29o, verture faite l'évéque pour juger et condamner l'en- et suivants du nouveau Code péual. Il ne faut seignement de cet établissement? C'était celte éternelle passe plaindre de ce qu'on mette du temps question de l'intervention de l'Église dans les affaires de établir les véritables principes qui circonscri- 1Eta'- vent les attributions et les prérogatives du mi nistre du culte, car c'est par des discussions semblables,qu'on a pu conquérir l'émancipation des idées et des consciences. Nous savons bien que certaine fraction du On n'avait pas parlé au Congrès des articles du Code pénal relatifs aux ministres des cultes; on n'avait pas touché celte question dans les graves délibérations de la liberté des cultes, mais on les laissait appliquer le plus rarement possible. Tout cela était prévu depuis longtemps parles hommes Il réclame i- i/.-. attentifs la marche envahissante du clergé libéralisme trouve ces disputes oiseuses et débile d,abord ,a |jl)erté> rjndépcndance, avcc |a%ro[cction dc des arguments qui sont ramasses par les ad- l'autorité civile, cependant; mais lorsqu'il s'est bien versaires de toute liberté. Helas c est une école retranché, et que toute crainte de voir son domaine en- que la jeunesse fait faire ces libéraux si géné- vahi a disparu, il se met l'œuvre pour empiéter sur reux qu'ils se laissent duper par les vieux re- cel"'de 1 autorité civile. „„d., du^cléricalisme, en joua., laur jeu. Voici comment cette belle discussion est ap- rait impossible, et il soutenait que l'un ou l'autre devait préciée par le Journal de Liège exercer la suprématie. Cette opinion était exagérée, sans La discussion qui a lien en ce moment la Chambre aJ,cu" dou[e' 7 des choses mixtes; mais il y en a des représentants formera une page intéressante de nos j d aulres> ct(cc, sont '"P1"5 essentielles, ou les deux do- annales parlementaires. Elle complète les grandes discus- m8,ne8 sont clairement séparés. r I Le grand avantage des libéraux, c est dc ne jamais sionsquiont précédemment agité la législature et le pays. ".c ^amege ucs iinciaux, cesi. oc ne jamais Le. discussions sur lu loi de charité r» 1SB7, sur l'eu-: f*0" c!"rehé erapi.ter sur le durauie de 1 tghse, de ont eu lieu su Congeè, su, le. .rtiole, 14, 1 h et I h de I, seignement primaire dwî J" religieuse, sulreutenl que pour 1rs pro- déhsis .euesU.un £*£«-£«•• «M» '"l'i Tï ^ret.ér^X'.'p. l^eré h de sem. d/ee. deJuier. p.ur eon.es,er'ics druiis de, Belge, bl.blcs discussiobs il ne (sut p.. qn.liHer de siéeile, de ™W semblables déliais. Le système que nous avons inaugure Ial',olcr allocations poui y lane lace, en 1850 devait nécessairement produire ces difficultés. De e."r cô e< la «"para ion des deux pouvoirs a ete - |respectee; ils ne se sont jamais défendus que d une Jeudi dernier, au moment de sortir de la caserne, les troupes de la garnison, rassemblées dans la cour, ont entendu un coup de fusil. C'était un soldat qui était remonté dans sa chambre et avait saisi ce moment pour se sui cider. On ignore les motifs qui ont pu porter ce militaire qui avait servi pendant cinq ans en Afrique, ce coup de désespoir. On nous annonce de Poperinghe, qu'une jeune 611e malade est sautée de son lit dans un accès de 6èvre ebaude et est allée se noyer dans un ruisseau. i France y L'Autriche l'entreprit dans le dix-huitième siècle; les Bourbons de Naples et d'Espagne entrèrent dans le même système. Si la France a persévéré, l'Autriche a élé vain- ct s'accommodent très-bien de ce régime. Mais ils savent qu'il faut veiller sans cesse voilà pourquoi, dans toutes les grandes discussions que nous avons rappelées, on les eue;au les articles du Code pénal qui les relèveront; au con traire, ils compléteront sa défaite. ijôurd'liui Naples, la Toscane et l'Espagne résistent trouv:és toujours sur la brèche, et que, dans celle qui a encore mais le Piémontqui a rompu brusquement les jeu aujourd bui, ,1s défendent avec energie les droits de liens qui le rattachaient la cour de Rome, a élé ex- M t()ujours (ourné flu profit de no|rc C°Nous'avôns voulu entrer dans une voie vraiment libé- °Pini°" 5 c.hacune d'elles a,ddUché du Parli clérical .<juel- rale, rendre l'Église et l'État indépendants l'un de l'autre; ques-uns de ses appuis c est par ces arges expositions mais il y a tant de points de contacts, celte séparation de P^nc.pes que 1 esprit publie s est formé. La plus absolue Mt si difficile, que nous sommes obligés dc rester 8rande) la plus mémorable a renverse un ministère et aDsoiue est si a ni >.JJ - 1rs une majorité cléricale; ce ne sont pas les débats sur toujours sur la de ensive pour ne pas laisser usurper les J relèveront: droits de I autorité civile. Avec un adversaire ruse, pa tient, ne se livrant jamais entièrement, se ménageant toujours des issues pour sortir d'un mauvais pas, prodi guant les réserves, les réticcnses, il ne faut pas s endor mir; il ne faut pas céder sur des points en apparence indifférents, mais dont il sait bien s'armer plus tard. Nous avons fait connaître la conduite du parti clérical au Congrès, ses efforts pour faire la Constitution son avantage. Plus tard, il profile de sa présence aux affaires pour laisser désorganiser l'instruction donnée aux frais de I État il fait des publications, des discours pour contester celui- ci le droit d'enseigner. Il recule autant qu il le peut le moment de remplir cette prescription de la Constitution, et quand il ne peut plus y mettre obstacle, il s exécute, mais en donnant une part au clergé dans ce service de l'État. Pour les associations religieuses, il se prête tous les subterfuges pour éluder la loi il s'ingénie trouver des moyens de donner une existence légale des corporations qui n'y ont pas droit. Maître absolu dans son domaine, le clergé veut envahir celui de l'État. On a vu ses efforts pour une bienfaisance ecclésias tique opposée la bienfaisance laïque, et combien il s'en est fallu de peu qu'il ne recouvrit ce privilège toujours contesté de son corps. Nous apprenons avec plaisir que la troupe dramatique sous la direction de M. Fougeroux, donnera, en celle ville, une série de représen tations. Le répertoire que nous avons sous les yeux est très-varié et se compose de drames, comédies et vaudevilles d'un bon goût. Cette troupe, composée de vingt-deux personnes, a donné des représentations dans les principales villes de la Hollande où elle a remporté des succès signalés; c'est la même qui a donné, il y a trois ans, au camp de Beverloo, des repré sentations qui ont élé honorées de la présence de MM. les ministres et de plusieurs généraux. Les amateurs pourront donc maintenant sa tisfaire leur goût peu de frais, puisque M. Fougeroux offre 12 représentations pour 15 fr. aux premières, et 7 fr. aux secondes. Nous espérons que le public encouragera cette bonne troupe. Une mort pour ainsi dire subite qui a élé constatée Neuve-Église, la suite de l'inges tion de médicaments, a donné lieu une infor mation judiciaire. Plusieurs versions circulent sur cet accident, mais comme la justice s'oc cupe de celle affaire, nous croyons devoir ne pas entrer dans des détails. DE L'ARRONDISSEMENT D'YPRES. Ypres, le 18 Février 1859. Messieurs J'ai l'honneur de vous informer que le cours gratuit de taille d'arbres fruitiers, donné l'année dernière par M. Mortier, instituteur en chef l'École communale de cette ville, sera continué cette année par le même professeur. Le cours sera divisé en cinq leçons, dont les deux premières seront données les Samedis, 26 Février et 26 Mars prochain, dix heures précises du matin les trois autres seront ultérieurement 6xées. M. Mortier reprendra d'abord la démonstration pratique de ce qu'il a enseigné l'année dernière; il s'occupera ensuite successivement du pincement, de la culture des arbres fruitiers en pépinière et de la culture de ces arbres en verger. Ces leçons seront données publiquement au local de l'École communale d'Ypres. Je ne puis que vous engager, si vous êtes d'inten tion de suivre ce cours, relire le résumé qui en a élé publié l'année dernière cette lecture facilitera l'intelligence des leçons que M. Mortier se propose de donner par la suite. LE COMMISSAIRE D'ARRONDISSEMENT, 11e* m CARTON. Le Propagateur, dans son n° du 12 Février dr, fait connaître ses lecteurs que le tribunal de Ie instance siégeant en notre ville, vient d'infliger l'éditeur du journal le Progrès d'Ypres, une amende de 16 francs, POUR INSERTION DE L'ANNONCE D'UNE LOTERIE ÉTRANGÈRE!! Le Propagateur sait très-bièn que plus de quarante éditeurs belges se sont trouvés dans le même cas, mais ce qu'il y a de plus curieux, c'est que le plus grand nombre sont des éditeurs de journaux cléricaux. Subir une condamnation de 16 fr. par un éditeur libéral, pou» un tait aussi grave, c'est l'abomination de la désolation. Nous voyons que notre gentil confrère est un catholique sanctifié, car il paraît que les mésaventures d autrui réjouissent son âme pieuse et chari table.

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Le Progrès (1841-1914) | 1859 | | pagina 1