FOIRE D'YPRES.
H" A[\T0\Y-YA\ BOECKXSEL
Chronique politique.
Nouvelles diverses.
VENTE
PILULES CAUVIN.
A des prix en-dessous de toute concurrence
pied; elle* y poussent, mais quand elles ont atteint
un certain degré de végétation, leurs radicules ren
contrent dans le sol des videsoù elles ne trouvent
ni nourriture ni pied et la plante souffre et périt.
Le vent et les rayons de soleil pénètrent facilement
darts ce sol et le dessèchent au point qu'il devient
aride et stérile.
On emploiera donc sur ces terres du fumier par
faitement consommé.
Voici donc, Messieurs, les conclusions tirer de
tout ce que j'ai eu l'honneur de voua exposer dans
différentes réunions
Le fumier frais possède plus de q ualités fertili
santes; on l'emploiera donc toujours laussi frais que
lt temps, l'occasion et la nature du sol le permettront.
Quand on ne peut pas l'employer il l'état frais, on
mettra tout en oeuvre pour lui conserver ses prin
cipes fertilisants eu le traitant convenablement dans
les étables, dans les fosses et sur les champs.
Si je termine mes observations sur cette matière,
Messieurs cela ne prouve pourtant pas qu'il n'y ait
plus rien dire, au contraire c'est une question qui
demande encore beaucoup d'observations et d'ex
périence; mais ce que je voua ai exposé vous servira
d'introduction l'étude de celte matière; il y a au
jourd'hui dans la Bibliothèque rurale des livres qui
la traitent avec de grands développements et qui
expliquent tout cela d'une manière plus scierttifique.
Quant moi, j'ai taché de vous indiquer dana un
langage simple et pratique les vices existants et les
moyens d'y porter remède. D'ailleura, je trouverai
dans d'autres circonstances l'occasion de revenir sur
celte question, car je me propose, si cela peut être
agréable S l'Association, de donner, dans des réu
nions ultérieures, une ou deux conférences sur la
nutrition des plantes. Ce sont deux objets entre les
quels il y a tant de connexion que l'un semble être
le coroliaii e de l'autre.
séance do 26 février 1859.
Présidence de M. Henri Carton.
La séance est publique et s'ouvre dix heures
précises plus de cent personnes y assistent.
M. Mortier annonce qu'il compte reprendre le
cours de taille et de culture d'arbres fruitiers, qu'il a
commencé l'année dernière; les deux premières le
çons seront consacrées la répétition des notions
qu'il a déjà enseignées et k leur application pratique;
dans la troisième leçon il traitera spécialement du
pincement des arbres; dans la quatrième, de leur
culture en pépinière, et dana la cinquième, de leur
culture en verger. L'honorable professeur ne croit
pas devoir revenir sur la structure ni sur la physio
logie de l'arbre; il renvoie pour cea deux points au
cours qui a été imprimé dans le Bulletin de l'Asso-
ciation agricole el s'occupe directement de la taille
du poirier cultivé en espalier. Il expose d'abord les
règles suivre pour la taille en palinette simple et
pour celle en palmelle double; il passe ensuite a la
taille en fuseau et en pyramide, et enfin il s'occupe
de tout ce qui concerne la taille du pêcher, après en
avoir préalablemeut expliqué et démontré la végé
tation naturelle el fixé la nomenclature des diffé
rentes productions de cet arbre fruitier. M. Mortier
se livre ensuite k des démonstrations pratiques dans
lesquelles il cherche surtout établir toute l'impor-
tauce qu'il y a de maintenir un parfait équilibre en
tre les différentes parties de l'arbre; il s'occupe de la
taille de plusieurs poiriers, abricotiers, pêchers, etc.
M. le Président fait remarquer que plusieurs
personnes assistent pour la première fois la leçon,
il prévoit que cela arrivera souvent et pourtant il
est impossible que M. Mortier recommence son
cours tous les ans il croit donc devoir engager les
personnes qui ont l'intention de suivre ces leçons
se procurer le résumé qui en a été publié l'année
dernière; une lecture attentive de cet opuscule suf
fira pour l'intelligence des leçons qui seront donnée*
par la suite.
La séance est levée h midi et demi.
Chemin* de fer de la Flandre occidentale.
RECETTES DU MOIS DE JANVIER.
1859. 1858.
1857.
Voyageurs
Marchandises, eto
Total,
46,427 54 36.753 29 38,947 80
619 86 541 99 642 51
36,571 39 30,887 80 35,6-38 77
83,618 79 68,183 08 75,229 08
Do tO IHar* an 23 Incln*.
Il est arrivé de toutes parts, un flot tout-k-fait
imprévu de nouvelles rassurantes. On écrit de
Paris au Times qu'à la suite de l'entrevue de lord
Cowley avec l'Empereur des Français tout danger
de guerre s'est trouvé écarté le Constitutionnel dé
clare sur la foi d'une lettre de Hanovre, que les es
prits commencent se calmer en Allemagne. Le
Morning-Herald, organe du cabinet britannique, en
reproduisant l'article du Moniteur, en date du 5
mars, s'exprime de la façon suivante La résolu
tion de l'Europe, hautement, énergiquement expri
mée, est en faveur du maintien de la paix. Partout
le peuple s'est prononcé contre la guerre, et main
tenant les souverains ne sauraient se permettre de
braver l'opinion publique. Aussi, malgré l'obsti
nation que montre dans une mauvaise cause le parti
de la guerre, nous sommes persuadés qu'une lutte
sera évitée, et que les aspirations paciques des peu
ples européens ne sont pas condamnées subir une
déception. Le Nord croit la probabilité de la
réunion d'un Congrès Londres. L'Univers enfin,
dans un article signé de M. Louis Veuillot, croit
pouvoir assurer que l'armée pontificale, forte de
17,000 hommes, bien organisée, bien équipée, in
struite par le général de Goyoo, est en mosure de
résister aux ennemis du pouvoir temporel du Pape,
si la révolution dans les Etats-Romains reste livrée
ses propres forces.
Nous accueillons tous ces symptômes avec une
satisfaction d'autant plus vive que nous étions moins
préparés les recevoir.
A Vienne, il y a quelques jours, les sentiments
de conciliation n'avaient pas encore triomphé. Il en
est de même a Turin.
Après avoir rappelé ce dicton La pipe d'un
caporal français suffirait pour mettre le feu l'Ita
lie l'Opinions ajoute A l'abri de cent quatre-
vingt mille baïonnettes, l'Autriche défie la France,
insulte le Piémont et soutient sa politique perverse.
Elle ne peut pas durer longtemps el c'est le com
mencement de la fin.
Le Siècle, si grand partisan de la cause italienne,
n'hésite pas reconnaître qu'un peu plus de calme
ne ferait pas de tort ses amis.
L'Observateur dans son bulletin politique, rédigé
d'habitude avec beaucoup de calme et de talent
rappelle que le 27 de ce mois expirent les stipula
tions pacifiques du traité conclu après la bataille de
Novare entre la Sardaigne et l'Autriche. Eipérone
que cette date et l'ordre du jour que Napoléon III
doit aujourd'hui même adresser ses troupes, ne
viendront pas jeter un nouvel élément de discorde
dans les affaires.
M. Roebuck vient de sb faire k la Chambre des
communes l'écho des sentiments exprimés ailleurs
par lord Grey. Il a engagé lord John Russell k ne
pas travailler k la chute du ministère, qui amè
nerait une dissolution dans des circonstances fâ
cheuses, ou Je retour de lord Palmerstonaux affaires.
Lord J. Russell ne s'est pas laissé séduire par lea
conseils de son collègue radical et s'est fait fort de
démontrer la Chambre qu'il avait raison de pro
poser au bill de réforme les amendements qu'il
avait annoncés.
D'après le Journal des Débats, le roi de Naples
est au plus mal. Une lettre du 9 dépeint son voyage
de Bari Portici. Il a été transporté en litière fermée
bord de la frégate Ruggiero, entre deux haies de
soldats et au milieu d'une population nombreuse
qui se mettait genoux sur son passage. Au moment
d'être embarqué, le roi a fait écarter le* rideaux de
sa litière et a salué la foule avec la main. Le bruit
s'était répanda qu'il était mort, el la foule en de
meura persuadée jusqu'au moment où le roi fit ce
salut. Une fois Portici, le roi a été directement
transporté i Caserle sans s'arrêter Naples et per
sonne n'est admis en sa présence; d'après celte lettre,
ses frère» eux-mêmes ne pourraient point le visiter.
L'Union au contraire prétend que le Roi va infi
niment mieux.
Il est très-dangereux, dit la Girondede laisser k
la disposition des enfants des morceaux d'étoffe ou
de rubari en couleur violette, groseille ou rose des
Alpes. Il entre dans les matières qui servent obte
nir des couleurs, de l'acide prussique, poison violent
auquel on ne peut opposer aucun antidote.
Un chasseur qui avait erré toute la journée sana
rien tuer, arriva devant une mare où se baignaient
de magnifiques canards. Apercevant un paysan sur
le bord de cette mare, notre chasseur, qui ne voulait
pas rentrer vide, lui dit
Voulez-vous me laisser tirer un coup de fusil
ces canards, je vous donnerai 5 fr.
Je veux bien monsieur.
Aussitôt le coup part et quatre malheureux vola
tiles sont foudroyés.
Bien tiré, dit le paysan, et il reçut 5 fr.
Encore un coup de fusil pour le même prix
s'écria le chasseur.
Je veux bien, monsieur.
Second coup aussi heureux que le premier, se
conde pièce de 5 fr. au paysan.
Le chasseur, voyant celui-ci sourire, lui dit
Ça ne vous fait donc rien de me voir tuer tant
de canards
Qué qu'ça m'fait, m'sieu, c'est pas k moi?
Sur ce, le propriétaire accourut inutile de dire
que le chasseur paya ses canards plus cher qu'au
marché.
PAR AUTORITÉ
*3
On fait savoir que Dimanche, vingt
■ept Mars 1800 cinquante neuf,
une heure de relevée précise, en la com
mune de ZUYDSCHOTE, au domicile de
Marie-Thérèse Eecriioct, on procédera la
Vente de MEUBLES et EFFETS consistant
en Ustensiles de ménage, Chaises, Tables,
Batterie de cuisine, etc.
Cette vente se fera au plus offrant et der
nier enchérisseur, au comptant.
(Signé! LEUPE, huiss'.
19, PLACE DE L'ARC-DE-TRIOMPHE, 10,
A. PARIS,
*T
A YPRES, DANS LES MEILLEURES PHARMACIES
Ces Pilules, par leur efficacité et par
l'emploi facile auquel elles se prêtent, sont
le meilleur purgatif pour combattre la con
stipaliondétruire les humeurs et l'arrêté
du sanget pour ramener l'harmonie dans
les fonctions vitales. Ces Pilules, composées
de substances végétales, ont la propriété de
donner du ton aux intestins et de purger
sans fatiguer l'estomac ni affaiblir aucun
organe. Les Pilules Cauvin n'exigent ni ré
gime, ni boisson spéciale sous ce rapport,
ees pilules constituent par excellence le
plus commode et le plus efficace des purga
tifs connus aussi sont elles ordonnées avec
succès dans les maladies aiguës et chroni
ques (gastrites, engorgements, asthmes,
catarrhes, douleurs, dartres, migraines,
scrofulesetc.) Le mérite des Pilules
Cauvin peut se. résumer en ces mots réta
blir ou entretenir la santé.
By M' POEP ART-VIENNE, Notaris
ter residentie van Oostvleteren, is cr geld
in leening te bekoinen mits goed bezet
A l'honneur d'annoncer au public, qu'il vient de recevoir, des meilleures
fabriques de Paris, un fjrand choix de PENDULES et CANDÉLABRES
en tout {jenreVIERGES et VASES A FLEURS, un grand choix du
MONTRES EN OR pour hommes et pour dames, mouvement de Genève
et {raranti.
Une quantité d'autres articles, Orfèvrerie, Argenterie, Objets d'éta
gères, Vases en porcelaine, et toute la Quincaillerie.
Il se recommande la bienveillance du public.