MATERIAUX FOIRE D'YPRES. Nouvelles diverses. VILLE D'YPRES. OMSTriTOTOKl MESSINES. ADJUDICATION ET DEJfRAYAUX. H™ ANTONY-VAN BOECKXSEL A des prix en-dessous de toute concurrence AVIS. COURS PRATIQUE M. le comte de Cavour eit arrivé samedi k Paris et a été reçu par l'empereur et le prince Napoléon. La question de son admission au Congrès parait décidée en ce sens, qu'il y sera reçu avec voix con sultative. On ne désigne pas jusqu'ici les plénipotentiaires duCongrès,qui se réunira,dit-on, vers la fin d'avril. Ce délai parait bien long dans une situation aussi grave. Genève est écarté comme siège du Congrès. La Russie a proposé Mannheim, et l'on parait déci dément pencher pour Baden-Baden. D'après le Nord, les plénipotentiaires pourront ainsi mêler l'utile h l'agréable. Un honnête lecteur deman dera peut-être en quoi faisant. Nous n'en savons rien. A moins que M. Bénazet ne couvre de son tapis vert la table des négociateurs. Toujours est-il que l'Autriche et le Piémont consentent traiter avec une égale répugnance. Les journaux de Turin ne croient pas une solution satisfaisante, et le langage de la presse autrichienne n'a subi aucune modification. On a lancé contre nous, dit la Gazette aulri- chienth, du 24, dans la personne du peuple sarde, un limier hargneux; mais on a oublié que nous n'étions pas un gibier faible et timide. Nous saurons montrer les dents au limier et au chasseur qui l'a Isncé contre nous. Dans le même article, la Ga zette déclare que si le Congrès aboutit quelque chose, ce doit être au désarmement de la Sardaigne. La Gazette de Cologne affirme même que l'Au triche n'a accepté le Congrès que pour faire croire ses intentions conciliantes, mais les préparatifs de guerre sont poursuivis avec la même activité. On écrit de Berlin que les Etats italiens seront admis partiellement au Congrès, pour les affaires qui les concernent spécialement. La Diète germanique a accordé les crédits néces saires pour l'équipement de l'artillerie et l'arme ment des forteresses fédérales. Le prince Frédéric de Wurtemberg a été nommé commandant du huitième corps d'armée de la Con fédération. Ce ne sont pas les préoccupations du Congrès, dit le Courrier du Dimanchequi ont retardé la réu nion des conférences concernant les Principautés; ce sont les divergences d'opinions des cabinets. Nous pouvons assurer que la Porte-Ottomane se montre depuis quelques jours plus obstinée que jamais dans ■on opposition la double élection du prince Alex andre 1". Le Conseil fédéral suisse vient d'expédier aux gouvernements canlonnaux son arrêté du ai mars, ainsi conçu Le Conseil fédéral suisse en application de l'art. 90, chiffre g de la Constitution fédérale et de l'art. 34 de la loi sur 1rs péages, du 37 août i85iarrête 1. L'exportation des chevaux est frappée d'un droit de 4»o fr* Par pièce. a. Le présent arrêté entre immédiatement en vigueur. Le Conseil fédéral s'est appuyé, pour prendre cet arrêté, sur l'art, yo, chiffie g, de la Constitution fédérale, qui lui donne le droit de veiller la sû- reté extérieure de la Suisse, au maintien de son indépendance et de sa neutralité, et sur l'art, suivant de la loi du 37 août 1851 Dans les cir- constances extraordinaires, notamment aux temps de disette, lorsque le commerce de la Suisse de- viendrait l'objet de restrictions considérables de la part de l'étranger, etc., le Conseil fédéral est spécialement autorisé prendre temporairement des mesures exceptionnelles et apporter au tarif les changements qu'il jugera convenables. Toute- fois, il doit porter ces dispositions la connais- sance de l'Assemblée fédérale lors de sa première réunion et elles ne peuvent être maintenues qu'autant que l'Assemblée les approuvera. Un correspondant de Lisbonne adresse h un jour nal anglais quelques renseignements sur la crise ministérielle qui vient de se produire en Portugal. Il rapporte l'opinion qui attribue le changement de ministère au traité pour le cheiniu de fer de Lis bonne. La nouvelle administration a été définitivement formée de la manière suivante le duc de Terceira, président du conseil, ministre de la guerre et des affaires étrangères; M. Fontes et Pereira de Mello, ministre de l'intérieur; M. Casai Ribeiro, ministre des finances; M. Serpa Pimentai, ministre des tra vaux publics; M. Nlartins Ferrao, ministre de la justice; le général Ferreri, ministre de la marine. C'est le cabinet le plus complet qu'on ait eu de puis quelques années, le portefeuille des affaires étrangères étant ordinairement joint un autre département; ainsi les ministres sont au complet, et on y trouve réunie une somme de talents qui n'est pas toujours rassemblée dans une administration portugaise. C'est un ministère de fusion mais le principal élément qui s'y trouve est celui du progrérégéné rateur, Sans aucun doute, il rencontrera une forte opposition de la part des partisans du progrès hitto- rique opposition qui aboutira une nouvelle élec tion; mais le duc fera un essai de la chambre, et les hommes qui constituent le cabinet réuniront pro bablement plusieurs fractions en leur faveur et se donneront ainsi plus de chances pour la majorité, qu'on ne l'avait d'abord cru probable. Un dea vétérans des guerres de l'Empire, M. le général-major pensionné Bouhlai, est tombé, ven dredi, Liège, frappé d'appoplexie, dans le faubourg Saint-Gilles, pendant qu'il sa rendait chez lui, après avoir, comme d'habitude, lu le matin les journaux la Société d'Émulation. Transporté chez M. le major Alvin,qui lui a vainement prodigué des secours; il était mort. Il avait éprouvé la nuit quelque malaise, cependant cette circonstance n'avait pas inspiré d'inquiétude sérieuse. Cet estimable vieillard, né Liège, la 8 juillet 1777, avait fait presque toutes les guerres d'Espagne. C'était un homme fort hono rable, plein d'aménité, et qui avait conserve la pleine jouissance de ses facultés intellectuelles. M. Bouthai était chevalier des Ordres de Léopold et de la Légion-d'honneur. Un propriétaire est-il tenu d'être muni d'un port d'arme pour tuer les lapins en qualité d'animaux nuisibles, sur ses propriétés, même en temps de chasse prohibée Non, pourvu, toutefois, qu'il soit complètement établi qu'il n'a usé de ce droit que sur ses propriétés et qu'il n'a point voulu se procurer un gibier quelconque. C'est ainsi que la cour de cas sation de France, dan9 un arrêt tout récent, vient d'interpréter la loi de i844 sur la matière. Notre place, dit le Courrier du HAvrea été doulou reusement affectée, ce matin, par la nouvelle de la perte du trois-mâts de notre port le Suint-Paulcommandé par le capitaine Pinard, appartenant la maison V. Mar- ziou et C". Le Saint-Paul, navire de 620 tenneaux, faisait, lors de sa perte, un voyage intermédiaire de Chine en Austra lie, avec des émigrants chinois. Ces malheureux ont trouvé la mort dans le naufrage, avec une partie de l'équipage. C'est sur une des nombreuses îles de l'archipel des Louisiades que s'est perdu le Saint-Paul. Les îles de cet archipel, d'une étendue assez considérable sont ha bitées par des sauvages plus dangereux encore que les bancs de roches qui avoisinent les côtes. Les infortunés dont on a déplorer la perte s'étaient retirés sains et saufs du naufrage, mais ils ont été impitoyablement massacrés par les naturels. L'archipel des Louisiades, découvert jadis par Bou- gainville, est au sud-est de la Nouvelle-Guinée, et s'étend au nord de la mer de Corail, entre la Nouvelle-Guinée et la Nouvelle-Calédonie. L'ADMINISTRATION COMMUNALE a l'hon neur de prévenir les personnes intéressées, qu'aux termes de l'article 7, de la loi du 3 Mars 1831, il sera procédé, du lr au 15 Avril pro chain, la révision des listes des citoyens qui réunissent les conditions requises pour être électeur. Celles qui se croiraient en droit d'être por tées sur ces listes duchefde leurs contributions payées en d'autres localités, sont invitées se présenter au Secrétariat, munies d'un extrait des rôles, d une quittance de l'année courante ou d'un avertissement du receveur des com munes où elles sont imposées. Fait Ypres, en séance du Collège, le 22 Mars 1859. les bourgmestre et échevins, Alp. vandenîpeereboom. par ordonnance LE SECRETAIRE, jt. De Codt. de AU RABAIS DE Le mardi, 5 Avril 1859, 1 dix heures du matin, il sera procédé dans la Salle des séances de l'Institution royale de Messines, ('ADJUDICATION AU RABAIS DE LA FOURNITURE DE MATÉRIAUX ET DE TRAVAUX, pour exhausser le bâ timent servant de Réfectoire des dames, office, etc., afin d'y établir des infirmeries pour les élèves et des chambres mansardées pour les servantes, ainsi que pour quelques autres changements faire au rez-de-chaus sée et l'étage de ce bâtiment. Pour le détail des 20 lots, voir aux affiches. Le cahier des charges, devis estimatif et dessins, reposent au Secrétariat de l'In stitution royale de Messines, et chez M. Lernould, architecte de l'Institution, rue au Beurre, 40, Ypres, où tout amateur sera admis en prendre connaissance tous les jours non fériés. Le Notaire ROMiMENS, Warnêton, est chargé de l'Adjudicatien. EATKAKT acliter vol- gens liet art. 501 van Burger-ivetboek en §9? van Pleitbandel- weiboek. By vonnis door de Regtbank van eersten aenlcg, zitting houdende te Ypercn, by verstek uitgesproken den 24n dezer maend Maert, is Lucie Jloos. zonder beroep, woonende te Yperen ten verzocke van d'heer Désiré Joos, winkelier te Yperen, verbeeld doorM""carpentier, zynen avoué, ontzeid geweest van het bestucr van haer persoon en goederen. Yperen, den 29® Maert 1859. (Getee kend) J. Carpentier. Enregistré Ypres, le vingt neuf Mars 1859, volume 28, folio C verso case 5, repu en principal et additionnels deux francs vingt un centimes contenant un rôle sans renvoi. Le Receveur (signé) Jonis. .V00R GELYKVOnHIG APSCHR1FT Jf. CARPENTIER. A l'honneurd'annoncerau public, qu'il vient de recevoir, des meilleures fabriques de Paris, un grand choix de PENDULES et CANDÉLABRES en tout genre, VIERGES et VASES A FLEURS, un grand choix de MONTRES EN OR pour hommes et pour dames, mouvement de Genève et garanti. Une quantité d'autres articles, Orfèvrerie, Argenterie, Objets d'éta gères, Vases en porcelaine, et toute la Quincaillerie. Il se recommande la bienveillance du public. Nous prévenons nos lecteurs qu'il est arrivé, pour notre Kermesse, une demoiselle âgée de 23 ans. fran çaise, portant une chevelure blanche comme de l'albâtre d'une longueur prodigieuse; ses yeux sontd'un rouge écarlate et les pupiles des yeux sont carrés elle est visible dans la loge suf la Grand'PIace, du 25 au 31 de ce mois. En vente au bureau de cette feuille DE LA. TAILLE ET DE LA CONDUITE DES ARBRES FRUITIERS, PAS mortier, 1NSTITUTEC» EN CHEF A L'ÉCOLE COMMUNALE D'TPEEI. Brochure in-8*, contenant 44 pages et 3 grandes planches lithograpbiées, prix fr. 1-25.

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Le Progrès (1841-1914) | 1859 | | pagina 3