1S: II. BLÏTZ, DE JAL0EI1SCHDEID, TWEE YLIEGEN IR EEN SLAG, F. WILDE-WFLLEP1T, EBTS ET DENTIERS Nouvelles diverses. ZOXDAG, 10" APK1L1859, OM7 OREN-S avonds, A YPRES, RUE DE LILLE, N» 1, sans crochets ni ligatures, Compagnie nationale DES PROPRIETAIRES RÉUNIS, D'INCENDIE. Les événements semblent assez prochains pour qu'il soit inutile de les devancer. L'émigration pour le Piémont va toujours a'ac- croissant, suivant les journaux de Turin. L'Opi- nione dit qu'on fait Rome des souscriptions pour donner aux jeunes volontaires les moyens de se rendre sur le territoire sarde, et que trois cents déjà sont prêts partir. Cette tendance, d'après le même journal, se manifeste avec énergie Perugio et dans toute l'Ombrie. On annonce que le prince Gortscbakoff, qui re présentera la Russie au Congrès, doit arriver inces samment Paris. On lit dans le Journal officiel deDeux-Sicile*, en date de Naples, du 34 mars Aujourd'hui le Roi a présidé le conseil d'État Caserte.Nous apprenons avec joie que la très-précieuss santé du Roi (que Dieu garde!) a obtenu une amélioration sensible. S. M. en profite pour sa consacrer plus as sidûment l'expédition des affaires. La circulaire adressée par M. Disraeli ses élec teurs, résume eu quelques lignes les explications très-étendues données par lord Derby s la Chambre des lords. Le chef du cabinet a déclaré que le pays ne pouvait rester plus longtemps la merci d'une opposition parlementaire qui tentait chaque jour par ses manœuvres, de rendre le gouvernement im possible. Il a déclaré en outre qu'il faisait bon mar ché du bill de réforme, et que son appel au pays avait un but plus élevé. Dans l'esprit du noble lord il s'agit de la question extérieure. Mais lord Gran- ville lui a répondu qu'il ne reconnaissait pas aux .tories le monopole des moyens de conserver la paix l'Europe. En fin de compte, le ministère n'a pas plus un programme aujourd'hui qu'à son entrée au pouvoir. Lord Derby avoue qu'il n'a présenté un bill de réforme tel quel, que parce que le pays en réclamait un, et il considère sa lâche comme accomplie, de puis que le Parlement n'a pas voulu du sien. Cette couviction est plus spirituelle que logique. Quant ce qui concerne l'action du cabinet sur les affaires du dehorsle Time* demande quelle peut être l'in fluence d'un gouvernement qui dissout le Parlement pour prolonger de deux mois sa stérile existence et avec la certitude d'être renversé la fin de ce délai. Le grand obstacle la réunion du Congrès, paraît être aujourd'hui la persistance de l'Autriche ré clamer que le Piémont désarme. M. de Buol, dans la Note adressée au cabinet de Saint- Pétersbourg, pour annoncer son adhésion au Congrès, rejette aussi sur le Piémont toute la responsabilité des périls du inonde et va jusqu'à déclarer que l'Autriche désar mera, si la Sardaigue en fait autant. Tant qu'il n'en sera pas ainsi, les troupes autrichiennes continue ront marcher vers l'Italie. D'un autre côté, l'Empereur des Français refuse formellement de négocier sur la base des traités de i8i5. Les espérances de paix ne sont donc pas au jourd'hui fort brillantes. A laChainbredesdépulésde Prusse, M. de Vincke a demandé M. de Bonin, ministre de la guerre, s'il était vrai que le gouvernement songeât réformer la landwehr cette organisation démocratique de l'année, dont la Prusse est fière bon droit. Le mi nistre a répondu, aux applaudissements de la Cham bre, que la loi de 1813, qui organisa la landwehr, était obligatoire pour le gouvernement, et qu'en conséquence aucun changement ne pourrait être apporté cette institution sans le consentement des deux Chambres. Cette franche déclaration prouve que le régime constitutionnel n'est plus un vain mot en Prusse, et que l'arbitraire a enfin cédé la place la loi. Nous lisons dans le Journal de Charleroi d'hier Nous avons promis hier de dire quelques mots des chefs d'accusation qui pèsent sur les Trappistes dont l'ar restation a produit dans notre pays et dans tout l'Entre- Sambre-et-Mcuse une émotion facile comprendre. Les sévices dont ils sont accusés sont horribles, et remontent assez loin déjà. Peut-être l'instruction faute de témoins, ne pourra remonter leur origine ou les connaître tous, des élèves ayant pu quitter l'établissement sans dévoiler ceux dont ils ont pu être victimes. En été, par exemple, voici quel était un de leurs supplices. L'élève coupable d'une faute était attaché, nu tête, un poteau planté dans un endroit exposé au midi; un collier de fer serrait son cou et le forçait tenir la tête levée, des bracelets également en fer étranglaient ses poignets. Ses chaînes retenaient au poteau le collier et les anneaux. Lorsqu'on déliait ces malheureux suppliciés ils avaient les membres et le cou meurtri, souvent ils s'évanouissaient dans les bras des bourreaux qui venaient les délivrer. A l'école on frappait les doigts des élèves d'une lanière de cuir roulée en nœuds, jusqu'à ce qu'ils perdissent connaissance ils subissaient alors le supplice de la savate, c'est-à-dire qu'on mettait nu une partie de leur corps qu'il ne nous est pas permis de nommer et on la frappait coups redoublés d'un instrument de sup plice appelé savate. Ordinairement dans ce cas tous les élèves devaient, après le directeur, se faire tour tour bourreau ils passaient l'un après l'autre vis vis du supplicié et lui portaient un coup. Ce malheureux, on le comprendra facilement n'était jamais relevé que dans un état abominable. Les victimes étaient des jeunes délin quants qu'on envoyait l'abbaye de Forge pour qu'ils reçussent des leçons de morale capables de reformer leur cœur et leur esprit Le chef d'accusation relatif aux attentats aux mœurs serait dans son genre plus horrible encore esquisser, mais on ne peut aborder un semblable sujet dans un journal. On frémit en pensant que tous ces crimes et ignominies auraient pu rester inconnus et impunis. Il parait malgré cela bien avéré qu'en entrant en prison le père François aurait osé s'écrier Nous som mes aussi innocents que le Christ On a parlé de démarches faites en faveur des pré venus par une famille puissante. C'est inexact. Un des membres de cette famille s'est bien présenté la prison pour visiter les prévenus, mais là s'est bornée toute son intervention. Les journaux des États-Unis qui s'occupent des nouvelles inventions de canons rayés qui sont l'objet des examens des gouvernements en France et en Angleterre, fout observer que les États-Unis ne sont pas restés en arrière dans le perfectionnement des armes feu. Le canon Dabigren, disent-ils, qui est employé maintenant dans notre marine atteint, ig fois sur 20, un but ayant la dimension d'un homme, une distance de 7 1/2 kilomètre. État-civil d'Vpkks du 3 Avril au 9 inclus. Naissances. Sexe masculin 8, id. féminin 6, total f 4. Décès. BruneelAlbert, 65 ans, meunier, céliba taire, rue de la Bouche. D'Iwndt, Benoît, 08 ans, avocat, célibataire, Marché au Bétail. LehouckeAdèle, 57 ans, journalière, épouse de Jean-Louis Eckhout, rue de Menin. Boesemaere, Caroline, 72 ans, sans pro fession veuve de Louis De Vos, rue de Thourout. DemeyMarie-Thérèse, 72 ans, dentellière, veuve de Guillaume Bummelmann, rue du Corbeau. Artôt, Désiré, 18 ans, caporal au 11* de ligne, rue des Boucher». Stalpaert, Rosalie, 75 ans, sans profession, célibataire, rue de Lille. Van Ghcluwe, Rosalie, 46 ans, bou- tiquière, épouse de François Nollet, rue Courte du Marais. Stccn, Victoire, 62 ans, dentellière, veuve de Charles Fertinel, rue du Corbeau. Enfants au-dessous de 7 ans sexe masculin 3, idem féminin 2, total 5. Mouvement de Vétat-civil de la ville d'Ypres pendant le mois de Mars 1859. .T l Sexe masculin. Naissances. Décès f idem féminin Mariages. 13. Sexe masculin, idem féminin Sexe masculin. 22, 1 idem féminin 19, Les naissances ont surpassé les décès de. 8. Marché d'Ypres. ÉTAT indiquant les quantités et le prix moyen des grains, fourrages et autres produits agricoles, vendus le 9 Avril 1859. RATURE 9F.I GRAINS ET DENRÉES. QUANTITÉS VENDUES. Kilogrammes. PRIX MOYEN Fia cent kilogrammes. rOIDS MOYEN ai l'bectolitrs. Froment 42,555 fr. 20 27 78 40 11,500 15 07 75 60 400 26 25 40 Pois 728 20 19 81 20 Fèverol-s 7,600 20 OS 8» Pommes de terre 8,300 5 50 - 201 01 ifflartsrljappg non Ktjctoriko sa 23 s?aasa&aas, onder het bescuermende eervoorzitterscuap vau Z. K. H. den Cracf tau Ylaeuderen. VERTOONWG OP HET SCHOUWBLRG DER MAETSCHAPPY, in de afspanmng focun1er. MUZIEKSTUIv: DE KARAVAEN. Volksdrama in twee bedryvendoor Vandekerkdovb. PERSOONEN Pieter, timmermaDs-gast. Lena, zyne eclitgenote. Mariauna, moeder vau Pieter. Geerard, een kryssmakker van Pieter. Jean, een vriend yan Pieter en ueef van Lena. Neel, een makker van Geerard. Een commissaris van police. Bedienden der police. TUSSCIIENPOOS. Tooneelspel met zang in een bedryf, door Ch. Dumont. PERSOONEN t Moons, pagter, grootvader vau Lena. Baptiste, knegt van Moons. Daelmans, kruidenier. Willem, zyn zoou. Àdriaen Yanlaer. Lena, zyne dochter. DE ZAEL ZAL OM 6 1/2 URE GEOPEND WORDEN. Nota. Eene buitengcwoonc vertooning zal gegeven worden metmedehulp der mactschappy Fontanisten van Gend, op tweeden Pueschdag. ÏTNr DmÇANUT1 Parfa'fcme,,t solva- URti iLiluUilItL blc,pouvantdonner toutes les garanties désirables, demande un capital de 40,000 fraucs, l'intérêt de 4 p. Des sommes de cinq dix mille franes seront acceptées. S'adresser chez I'IIuissier MORRENS, rue de Thourout, n» 23, Ypres. EEN ten vollen solvabel PERSOON, konnende aile verzekeringen geven, vraegt een kapitael vau 40,000 frauca, ten iiilrestc van 4 p. Sommen van vyf tien duizend francs zullen aenveerd worden. Zich te begeven by den Deurwaerder MORREN8, Thouroutstract, n' 23, tôt Yperen. HORLOGER, PRÈS LA GRAND'PLACE, A l'honneur d'annoncer au public qu'il vient de recevoir, des meilleures fabriques de Paris, un grand choix d'ombrcillcs- marquise et d'étoffes pour recouvrir les •mbreillcs et les parasols. 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Le Progrès (1841-1914) | 1859 | | pagina 3