HUIZEN
Nouvelles diverses.
EN ERVEN,
BINNEN DE STAD YPEREN,
SURDITÉ
beaucoup moins redoutable. Beaucoup la considèrent
comme une triste, mais impérieuse nécessité.
Ils désirent que cette question italienne qui depuis
trop longtemps pèse sur les destinées de l'Europe
soit enfin résolue, et l'on commence b se préoccuper
un peu moins des intéiêts matériels, depuis qu'ils
ont été si gravement compromis.
En cela a consisté toute la politique de Napoléon
III. Il a voulu faire croire la nécessité de la guerre,
comme en i85iil avait fait croire la nécessité du
coup d'État.
En Belgique la question italienne jette les esprits
dans une assez vive perplexité. L'Italie a chez noua
des sympathies très-vives et très-naturelles; nos
pères ont été les vassaux de l'Autriche et n'ont pas
gardé d'heureux souvenirs de sa domination. Le
règne réparateur de Marie-Thérèse n'a pas fait ou
blier le martyr d'Agneessens,et la haine de l'étranger
a pu seule créer un fantôme de popularité aux doc
trines réactionnaires de Van der Noot. Mais d'autre
part, nous désirons la paix du monde. Noua ne
croyons pas que la Lombardie, placée daus la posi
tion desanciens Pays-Bas autrichiens, puisse espérer
la liberté de l'intervention française. Les armées de
la convention et de l'Empire n'ont pas fait oublier
la Belgique les souffrances de la domination autri
chienne.
Notre neutralité même nous fait un devoir de ne
nous prononcer pour aucune des parties dans ce
débat, et l'instinct de conservation qui anime les
nations comme les individus, met les esprits dans
un embarras facile comprendre. Nous ne serons
pas de simples spectateurs d'une guerre européenne,
provoquée par la question d'Italie, comme nous
l'avons élé de la guerre d'Orient, dans laquelle ne se
débattait qu'un intérêt d'ambition dynastique.
Lord Palmerston a dû vendredi soir interpeller le
ministère anglais sur la situation extérieure.
M. Hudson, ministre d'Angleterre Turin, est
parti pour Londres, où il a été appelé par le gouver
nement.
P. S. On a répandu le bruit Paris que les Autri
chiens étaient entrés sur le territoire sarde.
A aucun moment de la crise, la situation n'a été
aussi sombre qu'aujourd'hui et il ne sert plus rien
de dissimuler le véritable étal des choses. IL est
constant que l'Autriche persiste faire une con
dition sine quà non du désarmement du Piémont et
de la reconnaissance des traités de i8i5, il n'est pas
moins certain qu'un ordre du jour a été adressé
aux troupes autrichiennes de la Lombardie. Le
Times a reçu de son correspondant de Vienne une
dépêche portant ces mots
Vendredi seir.
La crise attendue depuis longtemps est prochaine.
Un corps de 50,000 hommes part de cette ville de
main et les jours suivants, pour l'Italie.
Un autre corps de 60,000 hommes doit être assemblé
ici.
Un corps de réserve de 70,000 hommes sera placé
en Bohême et en Moravie.
Les réserves de l'armée d'Italie et du corps d'armée
qui doit quitter cette ville, ont élé appelées sous les dra
peaux.
Le Wandererde Vienne, déclare qu'il est aussi
ridicule de croire au succès ou la réunion du
Congrès que de croire aux revenants.
On voit qu'il serait difficile de présenter la situa
tion sous un jour riant en présence de ces faits,
qui malheureusement confirment trop tôt nos ap
préhensions.
Nous avons dit que lord Palmerston devait récla
mer vendredi soir, du cabinet britannique, des ren
seignements sur l'état des négociations. D'après M.
Disraeli, utie interpellation de ce genre serait un
danger dans le moment actuel.
Le même incident s'est produit la Chambre des
lords. Lord Malmesbury répondant lord Clanri-
carde, a déclaré «qu'il trouverait prochainement
l'occasion, avant la dissolution, de faire connaître
l'étal des relations du pays avec les puissances étran
gères, et qu'il espérait pouvoir montrer Leurs
Seigneuries que le gouvernement de S. M. a fait tout
ce qui était en son pouvoir pour conserver la paix
de l'Europe.
Nous ne savons si lord Malmesbury donnera ses
auditeurs une convention complète; toujours est-il
que depuis le début de la crise le ministère anglais
n'a cessé de promettre un dénouement pacifique, qui
jusqu'à ce jour ne paraît pas excessivement probable.
D'après le Daily Newsle cabinet aurait donné
l'Autriche une garantie solennelle de la Lombardie
et de Venise.
Le Moniteur universel publie un article qui a
pour but de rassurer l'Allemagne sur les consé
quences qu'aurait pour elle un conflit de la France
avec l'Autriche.
Une dépêche nous apprend que l'organisation de
l'armée fédérale suisse en neuf divisions doit être
publiée aujourd'hui. C'est apparemment une consé
quence des résolutions prises par le gouvernement
helvétique pour le maintien delà neutralité de son
territoire.
Pendant que la Conférence de Paris délibère avec
une prudente lenteursur les affaires moldovalaques,
la Gazette de Cologne signale un accord conclu ou
près de se conclure contre la Turquie entre les
unionistes des principautés danubiennes, les Ser-
viens et les Monténégrins. Nous n'avons pas encore
rencontré ailleurs des renseignements satisfaisants
cet égard.
Dans la dernière séance du conseil communal de
Nivelles, M. le bourgmestre Paradis a proposé une
granda loterie en vue de reconstruire la fièchs de la
collégiale de Sainte Gertrude, détruit par un récent
incendie. Le conseil communal a adopté l'unani
mité cette proposition.
Il a été ensuite donné lecture de plusieurs lettres
émanant de la commission royale des monuments.
Dans l'une d'elles, celle-ci exprime son désir que
deux maisons détruites par la foudre et qui étaient
enclavées dans la façade principale et dans celle
latérale de l'église de ôainte-Gertrude, ne soient
plus reconstruites.
Le conseil a donné un avis favorable celte pro
position.
On écrit de Gand
Le 2 de ce mois, une étincelle échappée de la che
minée de la locomotive du train qui part de Malinee
pour Gand 7 heures du soir, a mis le feu un
waggon chargé de houblon, la hauteur de S' Gilles.
Une certaine quantité de houblon a été consumée.
La perte 6'élève la somme de 1,000 fr.
On lit dans un journal des États-Unis, the Os-
tcego Palladium, du 10 mars
Un grand malheur est arrivé hier soir dans l'é
glise catholique de Sainte-Marie. Une mission avait
été ouverte le dimanche précédent dans cette église
par les Rédemptoristes, et l'assistance avait été im
mense tous les soirs; toutes les chaises étaient occu
pées avant l'heure. Hier, la foule des auditeurs,
composée de toutes les classes de citoyens, était en
core rassemblée pour entendre un sermon sur le ju
gement dernier. Les exercices du soir venaient de
commencer, lorsque tout coup le parquet de l'église
s'est effondré dans la partie du maître autel, par
suite du poids de la foule, et est tombé dans la cha
pelle souterraine, précipitant un tiers de l'auditoire
et une masse confuse dans l'abîme inférieur.
La scène qui s'ensuivit ne peut se décrire. Les
cris d'épouvante, les sanglots, les élans de prières
du pêle-mêle d'êtres humains accumulés dans le
gouffre se mêlaient aux hurlements de ceux qui s'é
taient maintenus sur la partie du planchsr restée
intacte. Les personnes qui se trouvaient au-dessus
du monceau de victimes cherchaient s'échapper en
feulant aux pieds les êtres qui se débattaient au-
dessous d'elles.. Une panique universelle saisit aus
sitôt toute l'assistance. Chacun se précipita vers les
portes pour échapper un plus grand désastre l'a
larme fut répandue dans toute la ville par les cris
de détresse de la foule en fuite, et le tocsin venant 1
être sonné, amena aussitôt les pompiers sur le lies
du désastre.
Aussitôt que la masse du peuple eut quitté l'é
glise, quelques hommes dévoués, ayant en tête l'abbé
Guardel, le père Warn et les autres rédemptoristes,
s'élancèrent au secours des malheureux qui gisaient
mourants ou même morts. Un grand nombre de
femmes furent emportées de l'église sans connais
sance, les unes avec des membres fracturés, d'autres
mortes. Combien avaient déjà perdu la vie ou ont
succombé dans la nuit, ou combien sont blessés
grièvement, c'est ce qui est impossible encore de
savoir, un certain nombre de victimes ayant été em
portées par leurs parents et amis.
Un spéculateur vient de mettre en avant une idée
originale. Il a demandé l'autorisation d'ouvrir dans
un local spécial une exposition des œuvres d'art qui
auraient été refusées par le jury de l'exposition. Si
l'autorisation est accordée, il pourrait bien se faire
que ce salon in parlibus lût plus riche, sinon par la
qualité, du moins par la quantité des œuvrea de
toute espèce qu'au palais de l'industrie.
GELEGEN EN TE KOOPEN
et gewin van p* t00r dem
boogsten instel.
KORTE-MEERSCHSTRAET.
I" koop. Een HUIS met deszelfs Grond
en Ervegrool 1 are 20 ccntiaren bekend
op cadaster scctieF, n' SOS1", staende aen
de noordzydc van gemelde slraet, getee-
kend nr 12; thans bewoond door den me-
deeigenaer Francis Woets.
SINT-JANSSTRAET.
2* koop. Een HUIS met zynen Grond
en Ervekc, acn de noordzyde van de S* Jans-
straet, goteekend n' 18, bekend op cadaster
sectie F, nr 487"; gebruikt, met regt tôt
dric maenden na den overslag, door de
weduwe Josephus De Thooraen fr. 7-50
te maendc, de impositien ten laste derei-
genaren.
3a koop. Eindeling, een HUIS met
deszelfs Grond en Erve, houdende aen den
voorgaenden koop, geteckcnd nr 20, be
kend op cadastersectie F, n" 487b; gebruikt,
00k met regt tôt drie maenden 11a de défi
nitive toewyzing, door Josephus Derolez,
aen 9 fr. te maende,vry van impositien.
De verkooping zal geschiedcn ten over-
staen van M. den Vrederegter van het 2*
canton Yperen, in twee zittingen, waervan
de eenc voor den INSTEL Woensdag,
#7* Aprll 1859, en de andere voor de
DEFINITIVE TOEWYZING Woensdag,
11n Met daerna, telkens ten 5 uren na-
middag, in de estaminet den Gouden Appel,
Janseniusstraet, te Yperen.
De veilvoorwaerden eu cigendomstitelen
berusten ten kantorc van den Notaris
LAIMBUV, te Yperen, met deze verkooping
gelast.
17*m Droenflurr parfaitement solva
UWL rtitliUMIL blc, pouvant donne,
toutes les garanties désirables, demande un
capital de 49,000 francs, l'intérêt de
4 p.
Des sommes de cinq dix mille franes
seront acceptées.
S'adresser chez I'Huissieb 1UORREN8,
rue de Thourout, n* 23, Ypres.
EEN ten vollen solvabel PERSOONj
konnende aile verzekeringen geven, vracgt
een kapitael van 40,000 francs, ten
intrestc van 4 p.
Sommen van vyf tien duizend francs
zullen acnveerd worden.
Zich te begeven by den Deurwaerder
IIORREAIS, Thouroulstraet, nr 23, tôt
Yperen.
kt
BOURDONNEMENTS dans les OREILLES,
MALADIE DES SERFS. DE Là TÊTE ET DE L'ESPRIT.
Remède anglais certain et infail
lible.
Infirmerie anglaise et étrangère pour la
guèrison de la surdité et des maux de la
tcle et de l'esprit, 52, Spriny Gardais,
Cliaring Cross, Londres, Angleterre.
Chirurgien consultant: Charles, Henri
Edgell Skinner, ècuijer. Secrétaire, John
Powell, écuyer.
Nouvelle découverte, méthode certaine
pour se guérir soi-même, procurant un sou
lagement immédiat et magique ceux qui
sont sourds depuis 40 50 ans, au moyen
d'un médicament appliqué l'oreille ex
terne. Le patient le tient pendant une
minute contre l'oreille affectée tandis que
la vapeur en sort, sa surdité passe et il est
capable maintenant d'entendre une conver
sation ordinaire. Il suffit d'employer de
eette manière le remède pendant quelques
soirées pour s'assurer de la guérison des cas
les plus invétérés de surdité .et de bour
donnements. Plus d'empirisme, plus de
dépenses exorbitantes. Par ce remède, ceux
qui sont extrêmement sourds peuvent tou
jours se guérir eux-mêmes, sans douleurs,
dans toutes les parties du monde. Des mil
liers de personnes ont parfaitement recouvré
l'ouïe et échappé pour toujours aux pièges
des charlatans dangereux et incapables.
Nous pouvons produire les témoignages et
des certificats de personnes privées et d'au
tres donnés dans les hôpitaux par les chi
rurgiens et les médecins les plus distingués
de l'Angleterre, en présence de qui nous
avons opéré des cures.Plusieurscentaines de
personnes attestent qu'elles ont été guéries.
Tout malade, n'importe dans laquelle des
quatre parties du monde, peut se guérir
maintenant, puisque cette découverte peut
lui être envoyée, toute préparée et avec les
prescriptions nécessaires pour s'en servir
lui-même. Prix des moyens de se guérir
fr. 125-50 c. envoyer au secrétaire Jobn
Powell, écuyer, 32, Spring Gardcns, Clia
ring Cross, Londres, Angleterre. On peut
envoyer le montant, soit eu billet de ban
que, payable enAnglcterre, soit en billet du
pays. Pour trois guérisons de surdité ou de
bourdonnements 251 fr.