s Nouvelles diverses. ÉTUDE Notaire NEVEJAN, VENDITIE HERBERGS-GERIEF, TE WEKVICK. SURDITE COURS PRATIQUE paroles prononcées le i* janvier aux Tuileries. Ecoutons M. Renée, qui embouche dans le Constitu tionnel la trompette des grandes circonstances Où l'Autriche veut-elle en venir? Elle n'ignore pas que si, par impossible, un tel licenciement lui était accordé, l'insurrection se disperserait et se répandrait avec ces volontaires sur tous les points de l'Italie. On ne provoque pas impunément le pa triotisme d'un peuple. Le cabinet de Vienne, par ses agressions, ses hauteurs et ses menaces, surexcité les passions les plus légitimes comme les plus dan gereuses. De tels volontaires, sous les drapeaux, sont une force; licenciés, ils deviendront un péril; mais ce péril n'effraie pas l'Autriche, ou plutôt il entre dans ses calculs elle y voit déjà un prétexte pour ces interventions armées dont elle sait tirer si bon parti. Mais le Piémont ne cédera pas devant celte in timidation. Tant mieux encore! s'est dit l'Autriche. L'état de ses finances, elle l'avoue assez publique ment, ne lui permet plus d'attendre; il faut que la guerre éclate et apporte un dénoûment, quel qu'il soit, ses embarras d'argent. Comme ces fils de fa- milleruinés, l'Autriche a mis tout son enjeu sur une carte et demande aux hasards de la guerre une for tune qu'elle n'a point su fonder pendant la paix. Elle croit,d'ailleurs, s'être ménagé les chances voilà longtemps qu'en secret elle se prépare aux événe- nements que sa conduite en Italie devait, tôt ou tard, faire éclater.s La Patrie et les autres journaux semi-officiels tiennent un langageanalogue. Le Journal de* Débats, plus réservé se borne dire que l'Autriche a pris sur elle une responsabilité très-lourde. Personne ne le contestera et les spéculateurs atteints par la terrible débâcle financière du ai et du la avril, oublieront bieutôt le désastre des premiers jours de janvier. Le langage des journaux de Vienne explique en partie la résolution de l'Autriche. Voici ce que disait VOet -Deutsche-Post du 19 de mois La France, ne tient pas ce qu'il y ait tin Con grès; seulement, elle veut faire durer les négocia^ lions préalables assez longtemps pour que ses arme ments puissent être terminés. L'Angleterre, la Prusse et mêm la Russie s'étaient opposées l'admis sion du Piémont dans le Congrès comment ose-t-on revenir celte prétention Paris? L'honneur du "Piémont n'est-il point assez sauvegardé par le désar mement général?Ce serait assurémeut une anomalie que de vouloir enfler ce paya au point d'en faire une grande puissance. Au reste, tout cela paraît n'avoir d'autre but que de faire gagner du temps la France qui doit être convaincue que jamais l'Autriche ne siégera côté du Piémont dans un Congrès. Si donc la France insiste sur l'admission du Piémont, c'est qu'elle veut qu'il n'y ait pas de Congrès. En supposant que le journal autrichien dise vrai, certes le cabinet de Vienne aurait eu intérêt i faire, il y a un mois, ce qu'il fait aujourd'hui. S'il ne l'a pas fait, ce ne peut être que pour ménager l'opinion. Cel! e-ci, oubliant le point de départ de la crise, a voulu croire un Congrès, puis un désarmement général. Nous n'avons jamais cru au premier, parce- qu'il nous a paru impossible, qu'on délibérâtarmé jusqu'aux dents. Nous avons appelé le désarmement général une mystification et nous ne nous sommes pas trompés. Aujourd'hui que la guerre d'Italie parait inévi table, échappera-t-on la guerre générale? Telle est la grande préoccupation de chacun. Ceux qui nous traitaient d'alarmistes il y a deux mois, s'écrient déjà aujourd'hui que la guerre restera concentrée dans le nord de l'Italie. Nous ne prétendons pas qu'elle s'étendra en deçà des Alpes dès la première campagne, mais une que relle entre la France et l'Autriche, soulève tant d'intérêts d'ambition et de suprématie que la con fiance dans l'avenir ne peut être que très-précaire. Les uns se fondent sur la neutralité de l'Angleterre pour trouver quelque sppui leurs espérances. Qui donc nous dit que l'Angleterre restera neutre? Les Anglais sont pleins de sympathies pour la cause italienne et de mauvais vouloir pour l'Autriche. Le cockney britannique en veut autant aux gendarmes autrichiens pour les vexations du régime des passe ports, que pour l'oppression de la Lombardie. Mais ces sentiments d'hostilité disparaissent devant la crainte mortelle qu'éprouvent les Anglais de voir renouveler les sanglantes tragédies du commence ment de ce siècle. La dernière discussion de la Cham bre dos lords l'a démontrée. Ils sont persuadés que la liberté italienne ne sera pas l'enjeu du combat. Ils ont prouvé celte conviction par leur attitude. Dans ce pays où l'aristocratie faisait un si touchant accueil aux proscrits napolitains, pas un meeting populaire ne s'est réuni pour témoigner ses sympathies la cause de la Sardaigne.,On plaint le Piémont bien plus qn'on ne l'admire. Quant la France, il serait difficile de dire son opinion. 11 ne faut pas la chercher dans une presse condamnée au silence ou l'expression fidèle des volontés du pouvoir. Mais si sa pensée était l'expres sion de ses intérêts, si elle songeait sa véritable gloire, son rôle civilisateur, elle gémirait aujour d'hui sur les destinées que lui prépare une ambition d'un autre âge. La France se perdra par les gens de guerre. Montesquieu l'a dit après Mon taigne et avant Voltaire, et, quoiqu'on prétende, toute la gloire de Louis XIV et de Napoléon ne le* a pas démentis. Un des journaux lea plus répandus de Munich publie une proclamation appelant toutes les popu lations de l'Allemagne aux armes contre Napoléon III. Il demande qu'une souscription nationale aoit ouverte sans retard pour l'armement des volon taires. On recevra des contributions en argent, en matériel, en chevaux de traiten effets d'habille ment, en vivres, etc. Les noms dus donateurs seront imprimés dans un album de guerre pour en perpé tuer le souvenir. P. S. La Chambre des députés sardes a été convo quée hier en séance publique, l'effet de recevoir du gouvernement une communication de la plus grande urgence. Le Time* insiste sur la neutralité absolue de l'An gleterre. Le Morning Herald dit que toute espérance de paix n'est pas anéantie, parce que l'Autriche, en en voyant son ultimatum Turin, ne connaissait pas encore l'adhésion du Piémont au désarmement. La France, dit-il, attend le résultat de la dernière dé marche de l'Angleterre, avant d'embarquer ou de faire marcher ses troupes. On assure que M. Lefuel, architecte du Louvre, vient de présenter l'Empereur un plan de recon struction du palais des Tuileries, qui menace ruine en quelques parties. Il s'agirait donc de refaire entiè rement ce vaste monument, sauf la partie du milieu élévée par Marie de Médicis. On prétend qu'il faudra 10 millions pour arriver l'accomplissement de cette oeuvre architecturale. Par arrêt du i5 avril 1809, la Cour d'appel de Bruxelles a confirmé le jugement par lequel le tribunal civil de première instance de l'arrondisse ment de Mons s'est déclaré compétent vis-à-vis du Journal de Bruxellespour connaître de l'action en calomnie par voie de la presse, intentée par M. Wincqz, bourgmestre de Soignies et sénateurcon tre le Journal de Bruxellet et contre l'Impartial de Soignies. Le 19 de ce mois, deux escrocs se disant médecins de l'armée, ont parcouru la commune de Crombeke, faisant accroire aux cultivateurs qu'ils possédaient des médicaments propres guérir toutes sortes de maladies le sieur J. Pillard s'est laissé prendre l'amorce et leur a remis une somme de 54 francs pour une bouteille de médicaments propres guérir un mal de pied de son épouse. Ces escrocs ont dis paru depuis et la police est leur recherche. du A MESSINES. MISE A PRIX, Mercredi, A Mai 1850, et ADJUDICATION, Mercredi, 18 Mal suivant, chaque fois 3 heures de relevée, la Maison commune, Dnx- noutre, de f' d 5* lots. Cinq PARCELLES DE TERRE d'une contenance suivant litre de 3 hectares 19 arcs 67 centiares, et d'8près le cadastre de 5 hectares f t ares 30 cen tiares situées en la commune de Locre, et occupées par Constantin Haluwynsucces seur de Michel Gelocn. 6* lot. Une PATURE grande suivant titre 93 ares 78 centiares, et d'après le cadastre 88 ares 60 centiares, située Dra- routre, et occupée par le même Haluwyn. 7* lot. Un PRÉ avec une petite por tion de Labour au. bout septentrional, con tenant 44 arcs 10 centiares, situé Dra- noutre, occupé par Liévin Baelde. Ê8" lot. Une MAISON avec son Fonds, Jardin et Terre labour en semble d'une contenance de 45 ares 80 centiares, situés Dranoutrc, et occupés par Pierre Hof. 9* lot. Une partie de TERRE A LA BOUR, grande 37 arcs 20 centiares, située au plus dit Dranoutrc, et occupée par Louis Lebleu. DOOR OITSCHEIOING VAN BEDRYF, van VOERMANS- EN AKKERALLAEM, MATERIALEN, «nz., Dingsdag, 3* Mei 1858ten negen uren 's morgens, cal men verkoopen, ten huize en herberg de Magdalena, bewoond door Fidelis Nolf-Lesaffre herbergier voerman en landbouwer, te Wervick, in de Magdalcna-straet, veel Stoelen en Tafels, 2 Stoven, Qninquets, koperen Vuerpotten, koperen Spoelbak met verzyp, veel tinnen Litcrs en Stoopen, Pinteglazen, koperen Pintdcksels, Bier-, Wyn- en Liqueurglazcn, SchinkteljoorenStoors, Gordyncn, Toog en Buffet, twee koperen Bollanternens Keukengerief in koper, tin, gleyersch, yzer en aerdewerk, koperen Kandelaers, Larap idem twee Kleeikassen, Schapraei, Meelstande, groote Mat, twee yzeren Kom- foren, Printen in kaders, Lauriers in kui- pen Haverkist, Standen, Waschkuipen, Keirn Seulen en Ketels, eenen grooten VVagcn met breed beslag onlangs nieuw, en al de toebehoorten oin vlas te vervoeren, twee Zyden van eenen wagen, Lang-wagen, Civiere een Werkpeerd, 2 Gareelcn en ander Tuig, aile slach van Landshalra, als Ploegs, Zoole, Eegden, Slecphout, Lyfrol, Aelpomp, Kuipcn en Gotcn, Houwcn, Vor- ken, Rakels, Spaen, Drytnnden, Greepen, Ziftens, Vlcgcrs, Karre, Lecders, Korde- wagens, veel Stellinghout, Flaken en Per- sen, Bastiere met hoepels, Trap, Brandhout, Materialen van cene scheur en magazyn, enz. Met tyd van beUling voor de koopen boven de 5 francs. De Notahis FORREST, te Wervick, is gelast met deze venditie. et BOURDONNEMENTS dans les OREILLES, MALADIE DES NERFS, DE LA TÊTE ET DE L'ESPRIT. Remède anglais certain et infail lible. Infirmerie anglaise et étrangère pour la guérison de la surdité et des maux de la téte et de l'esprit, 32, Spring Gardais, Charing Cross Londres Angleterre. Chirurgien consultant: Charles, Henri Edgell Sxinner, écuyer. Secrétaire, John Powell, écuyer. Nouvelle découverteméthode certaine pour te guérir soi-même, procurant nn sou lagement immédiat et magique ceux qui sont sourds depuis 40 50 ans, au moyen d'un médicament appliqué l'oreille ex terne. Le patient le tient pendant une minute contre l'oreille affectée tandis que la vapeur en sort, sa surdité passe et il est capable maintenant d'entendre une conver sation ordinaire. Il suffit d'employer de eette manière le remède pendant quelques soirées pour 9'assurer de la guérison des cas les plus invétérés de surdité et de bour donnements. Plus d'empirismo, plus de dépenses exorbitantes. Par ce remède, ceux qui sont extrêmement sourds peuvent tou jours se guérir eux-mêmes, sans douleurs, dans toutes les parties du monde. Des mil liers de personnes ont parfaitement recouvré l'ouïe et échappé pour toujours aux pièges des charlatans dangereux et incapables. Nous pouvons produire les témoignages et des certificats de personnes privées et d'au tres donnés dans les hôpitaux par les chi rurgiens et les médecins les plus distingués de l'Angleterre, en présence de qui nous avons opéré des cures.Plusieurscentaines de personnes attestent qu'elles ont été guéries. 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Le Progrès (1841-1914) | 1859 | | pagina 3