PILULES VEGETALES mBltab FORTIFIANTE ET NUTRITIVE, EAU DE MARIE. PURGATIVES ET DÉPURATIVES Poudre du Monténégro, DÉPOTS GÉNÉRAUX. 2)3 Composé» uniquement pour rendre aux cheveux gris leur couleur naturelleen prévenir et arrêter la chute. Il eat presque inutile d'entrer dans de longs détails pour indiquer tous les inconvénients des cheveux {ris ou d'une téte dénudée eu effet, chacun apprécie telleineul ces inconvénients, que selon ses besoins on a recours la perruque ou la teinture. INCONVÉNIENTS DE LA TEINTURE. La teinture, outre le sans façon avec lequel elle étale son ton uniforme et tranchant, ne peut en aucun cas s harmoniser avec la figure de plus, on est obligé d'avoir continuellement recours elle, si au bout de quelques jours on ne veut pas voir ses cheveux blanchir la racine, trop heureux lorsqu'avec. tous ces désagréments et oelui d'être fort coûteux, elle ne cause pas leur chute. Cependant beaucoup de personnel s'exposent volontiers tous ces dangers, pour tâoher de dissimuler des cheveux gris avant l'âge ou un fiont dégarni. RÉGÉNÉRATION DE LA CHEVELURE. Il n'est qu'un seul moyen pour régéaérer la chevelure ou la faire pousser, c'est de trouver une substauce capable de rappeler la circulation capillaire dans le bulbe des cheveux, et lui fouruir ainsi la nourriture indispensable son développement. Eh bien! nous sommes parvenus réunir toutes ces conditions dans une Eau que vous pouvez employer en toute sécurité* L'Eau de Marie réunit sérieusement tous ces avantages; il n'entre dans sa composition aucune aubstauce capable d'irriter la peau; elle n'est absolument composée que de plantes dont les qualités bienfaisantes ont la propriété de dissiper la paralysie du cuir chevelu, et le rendre ensuite toutes ses fonctions en lui communiquant ses qualités nutritives. Les sels de plomb et de mercure si dangereux pour la santé en sont exclus. Ici, le doute commence, et cela n'est pas étonnant on a tellement été trompé, il y a si longtemps "i tout cela que par des preuves l'avons donnée; on a donc pu appré- H|H *tat normal le cuir chevelu frappé de paralysie. (BIRàïïIS DS Sa&RHIB* Cette pommade est le plus puissant et le plus indispensable auxiliaire de I'Eau de Marie. Elle renferme les mêmes principes que Y Eau de Marie et son action ne pourrait qu'être neutralisée par l'emploi de toute autre pommade dont les substances constitutives viendraient en opposition avec ces principes. La Crème de Marie sert également comme pommade de toilette, et rend les cheveux souples et brillants. Pour les demandes en gros, s'adresser Paris, chez M. Bernard, 18, rue Lcpellctier. (Les «cnles entièrement exemptes de substances minérales.) Ces pilules, entièrement composées de substances végétales, toutes i.noffensives, ont un avantage sérieux sur les autres purgatifs employés jusqu'à ce jour. Elles constituent un dépuratif infaillible, et les maladies les plus rebelles et les plus invétérées ont dû céder l'usage de ce médicament, qu'on peut appeler juste titre Régénérateur du sang. Leur emploi n'exige aucune préparation, ni aucun dérangement dans les habitudes ordinaires. La dose pour une grande personne est de deux pilules par jour, qu'il faut prendre en une seule fois au commencement du repas. L'effet se produit habituellement quelques heures après mais si la dose n'était pas su/lisante, il faudrait l'augmenter progressi vement d'une pilule par jour jusqu'à cinq et même six pilules. Pour les enfants de 10 ans et au-dessous, on n'en donnera qu'une ou même la moitié d'une, selon l'âge du sujet. Le repas le plus substantiel est celui qu'on doit choisir pour prendre ces pilules, afin de réparer promptement le vide produit dans l'économie par l'expulsion des humeurs. Si, la suite de l'ingestion des pilules, on éprouvait quelque malaise, ce qui se pré sente trcs-rarement, il faudrait prendre au lieu de tisane, des boissons fortifiantes, telles que eau-de-vie sucréevin chaud, thé, bouillon gras, café noir, etc., etc., notre système étant de fortifier le malade et non de le débiliter. En résumé, pour obtenir un résultat satisfaisant, il faut prendre la dose nécessaire pour chaque jour en une seule fois au commencement du repas le plus substantiel de la journée, en l'accompagnant de boissons fortifiantes, au lieu de tisanes débilitantes recommandées pour les autres purgatifs. On devra continuer l'usage de ces pilules tous les jours jusqu'au rétablissement com plet de la santé, en ayant soin d'en augmenter ou diminuer progressivement la dose, selon l'effet produit. Ce précieux et nouveau médicament, véritable trésor de la médecine, est le seul qui ne contient que des principes végétaux. 11 convient tous les tempéraments et tous les âges. Son heureuse découverte est due 20 années de recherches sérieuses et d'expériences multipliées faites par le docteur Paoli sur lui-même et sur des sujets de tous les âges. Les résultats obtenus par l'emploi de ce bienfaisant régénérateur sont merveilleux. Il combat avec avantage la Constipation et tous les maux qui en dépsndent. 11 fait des prodiges dans le traitement d'une foule de maladies chroniques telles que Asthmes, Catharres, Migraines, Dartres, Scrofules, Engorgements, Rhumatismespris au com mencement de l'accès, il arrête 1rs Douleurs de la goutte, et son usage rationeI»et prolongé, éloigne et finit par faire disparaître les accès. 11 faut avoir bien soin de ne pas le confondre avec une foule d'autres préparations de ce genre, annoncées comme Végétales, et dans lesquelles l'analyse a fait découvrir des Minéraux souvent très-nuisibles, tels que le Mercure, l'Antimoine, etc. I*rlx le flacon entier, 5 francs. Le demi-flacon, Tt franc» 50 cent. ati» important. Pour Éviter toute contrefaçon ou imitation qui viendrait porter atleiule aux intérêts des malades, sou nom PAOLI A Paris, est imprimé sur chaque pilule; chaque étiquette porte sa signature cicontre, chaque ilacou est garanti par sou cachet en cire rouge, et sa signature est répétée sur les deux ex trémités de l'euveloppe de chaque flacon. I oui llaçou ne portant pas ces marques et n'étant pas ai couspagné d'un prospectus ayant A sou ceutre sa marque de fabrique, devra être refusé, comme une contrefaçon nuisible. a son cabinet, n» 18, RUE LEPELLETIER, A PARIS. Infaillible pour la destruction complète des puces, punaises, mites, pucerons, cafards, moue-lies, vers, etc. Elle préserve les fourrures, le linge, la laine, etc. Prix de la boite formant un soufflet: I franc. Fabrique générale Paris, rtte Lcpellctier, 18, et dépôt central Yfres, chex Lambin, fil», rue au Beurrr, 83. POUR GUÉRIR RADICALEMENT (SOUVENT EN QUELQUES HEURES), LES NÉVRALGIES, LES RHUMATISMES, LA MIGRAINE ET LA SCIATIQUE, Affamons reconnues jusqu'ici comme presque incurables. Ce moyen (végétal) autorisé en France, breveté en Angleterre, résultat de dix années de travaux et d'expériences dans les principaux hôpitaux de Paris et de Londres, est sûr, économique et d'une application des plus simples. Son emploi (usage externe) est tout fait inoiTensif, même sur les personnes les plus délicates. OPINION DES CORPS SAVANTS. ACADÉMIE DE MÉDECINE. - COMPTE-RENDU PAR LA GAZETTE DES HOPITAUX, n Un médecin, doué du talent d'observer, lu pareillement, dans l'avant-dernière séance, uu mémoire remarquable, surtout par le nombre de faits et leur importance, sur un nouveau mode de traitement de la névralgib facial*, affection si souvent rebelle et redoutable... Une des observations nombreuses de l'auteur, montre une névralgie de la cinquième paire, datant de dix ans, ayant résisté aux traitements les plus variés, les plus énergiques, notamment trois opérations pratiquées par Blandin, et cédànt presque immédiatement l'application méthodique d« la nouvelle pommade sédative. Nous hésiterions accepter de tels faits, car l'illusion en pareil cas n'est que trop facile et trop commune mais nous avons vu. RAPPORT DE L'ACADÉMIE DE MÉDECINE DE PARIS. - (Extrait du Bulletin.) Or, ces névralgies, ces rhumatismes, ces lumbagos, ces sciatiques traités pa.r les frictions pratiquées pendant vingt minutes avec ce Uniment (baume), ont été calmés ou guéris parfois en vingt-quatre heures, ailleurs en peu de jours ou en un petit nombre de semaines. Dans deux cas, dont l'un de nous a été témoin, c'est immédiatement après l'emploi de ce Uniment et de ces frictions que votre rapporteur a vn de tels résultats être obtenus, n TRAITEMENT DE LA SCIATIQUE. Les dix oas de guérison de sciatique exposés daus ledit Mémoire, sur uue koijveile méthode ctrative externe contbe les névralgies sciatiques, sont tons remarquables par la durée antérieure de la maladie (jusqu'à quatorze ans), par l'insuccès des médications qui avaient été employées (tout ce que la médeciue a de plus rationnel), par la persistance du succès (plusieurs guérisons datant de plus de trois ans), enfin par la courte durée du traitement spécial quia été de quelques heures souvent, et jamais de plus de vingt jours. (Académie des sciences. Extrait des comptes rendus de l'iustitut de France). MANIÈRE DE S'EN SERVIR. La quantité employée pour chaque friction est d'environ un quart du petit pot, excepté dans les cas de sciatique ou de lumbago, où la moitié est nécessaire. On frictionne avec la pulpe des doigts toute la partie douloureuse, au moment où la douleur se fait sentir, légèrement, de manière nç pas irriter la peau, et assez longtemps pour que la pommade soit entièrement absorbée (vingt minutes}. Appliquer, immédiatement après, un morceau de taUetas gommé, de gulta-percha, ou bien un cataplasme de farine récente de graine de lin. Continuer les frictions toules les quatre heures jusqu'à ce que le mal cesse, ce qui a lieu ordinairement après la première, la seconde ou la troisième friction. Si la guérison n'était pas complète après ces trois premières frictions, une ou deux frictions par jour seraient guiHsantes (le soir de préférence) jusqu'à ce qu'on ait obtenu un résultat satisfaisant. Pour les rhumatismes goutteux surtout, principalement quaud le mal a été négligé sou début, et qu'il résiste plusieurs frictions, le malade, en sus du liniment, prendra 20 gouttes de teinture de colchique le matin et le soir; vêtement de flanelle, boissons éniollientes tièies avec du bicarbonate de soude, 3 grammes par litre. Pour la sciatique et la névralgie anciennes, quand elles ne cèdent pas après quelques jours de frictions, le malade, en outre de sa friction, devra prendre 5 grains d'iodure de potassium, matin et soir, dans un verre d'eau sucrée. Quand le rhumatisme est articulaire et général, c'est-à-dire quand plusieurs jointures sont attaquées en même temps, il serait bon d'opérer en deux endroits la fois, en commançaut par les plus dou loureuses. Pour la migraine, faire une ou deux frictions sur tout le front et les tempes chaque crise, ce qui U fait avorter migraine disparait généralement après la troisième crise. Avant chaque friction, il est bon de bien nettoyer la partie malade avec un peu d'eau tiède* Les frictions mal faites ue donnent aucun résultat. Tenir le ventre libre, avec de la magnésie de préférance en prendre une cuillerée bouche le soir, dans un verre d'eau suorée, ou une infusion de tilleul. Il arrive quelquefois que la douleur augmente après la friction mais cela dure peu de temps, et c'est d'ailleurs un symptôme favorable* Quelquefois le succès n'est complet qu'au bout de deux eu trois jouis, après que les frictions ont cessé. Parmi le grand nombro de cas qui ont été trailéd, le maximum des frictions a été de trente dans l'espace d'un mois. Voici quelques faits SCIATIQUE. HOPITAL DE MIDDLESEX, LONDRES. Cambridge, salle Word, numéro 7. Septembre 1852. Louis Frank, âgé de 59 an3. Douleurs très-vives dans la jambe et le pied droit, le loug du nerf sciatique; impossibilité de marcher; nuits sans sommeil, malade depuis six mois. Le 4 septembre, une friction; le lendemain, guérison complète. (Attesté par le chirurgien traitant.) RHUMATISME. WESMINSTER HOSPITAL. Octobre 1852. Georges Blackbourne, âgé de 25 ans rhumathisme depuis dix jours 1 hôpital, douleurs aiguës dans les mains et dans les doigts, s étendant au-dessus des poignets mains enflées, impossibilité de plier les doigts. Guéri complètement après deux frictions. (Signé par le chirurgien et le médecin traitant.) NÉVRALGIE DE L'ÉPINE DORSALE. - HOPITAL DE L'UNIVERSITÉ DE LONDRES. Septembre 1852. Anne-Marie Benyon, âgée de 19 ans, souffrant, depuis deux mois, d'unè névralgie de l'épine dorsale dooleurs des plus violentes toute la moitié du dos et de la poitrine. Le traiterai-nt commença le 7 septembre 1852. La première friction produisit une légère améiioi ation la seconde, une plus grande; la troisième, après une recrudescence, le soulagement fut considérable et enfin, après la quatrième, qui a été la dernière, toute douleur avait cessé, et la malade était lout-à.fait convalescente. (Signé par le chirurgien traitant NÉVRALGIE INTERCOSTALE. - Salle S'« Aune, numéro 1t. Rosalie Vanderstrailin, 28 ans, atteinte d'une névralgie intercostale 'gauche qui l'empéohe de dormir. Lorsque la malade veut respirer un peu fort ou parler, la douleur est si vive qu'elle devient insup portable. Traitée pendaut un mois très énergiquement (hôpital sans résultat. Guérison après trois frictions, (Attestée par le chef de Clinique.) MIGRAINE. M. Nublat, typographe, atteint de migraine depuis cinq ans; accès tous les huit quinze jours. Le malade garde le lit pendant la crise. Médications antérieures très-variées entie autres, 18 doses du remède Leroy, six mois d homocopathie. O après le malade, ces médications n'auraient qu'aggravé le mal. Guérison qui se maintient depuis trois ans. Nous terminerons ce travail par mentionner une guérison d'une névralgie faciale de tlauze ans, po»r laquelle la malade affirme avoir consulté pendant oe laps de temps trois cents médecins; du nombre sont MM. Andrail, Blandin, Cruveilhier, Lisfranc, Louis, Geodriu, Johcrt de Lamballc, Jules Guérin, Remusat, Roux, Trousseau et Velpeau. Amsterdam, Ulolh. Alexandrie, Perrini. Bombay, Franjce et C'*. Rucharest, Ilonig. Bruxelles, Schoofs. Buenos-Ayres, Burgos. Bahia, Santos. Cadix, Taconnct et C". Constanlinople, Della- Sudda. Québec (Canada), Brousscau. Cuba (Havane), Lerivercnd. Caracas, Sturup. Calcula, Linlz oDC'*. Canton, N«wil et C1*. Dublin, Butler. Dresde, O. Schneider. New- York (États-Unis), Gaudclct et C1". FlorencePieri. Londres, Barclay et C'*. Lisbonne, Scsqucira. Lima, Hague-Gastagnini. Madras, Barrie et G'\ MoscouForbricchcr. Milan, Amh'ca-Ravizza. Madrid, Borell frères. Verra-Crux (Mexique), Carrcdano. Matanzas (Cuba), Saulô. Montevideo, Lascaze». Naples, Senès et Bcllet. N.-Orléans, Ducongé. Paris, Mcnier et C'*. Philadelphie, Leuschcrring et Alsopp. Rio de Janeiro, Pal mer- S'Pétersbourg, Tschcrnia- guine. San-Francisco (Californie)» Chevalier. Smyrne, Giudici. S'ulney, Amie et C'*. Triestt, Zanetti. TurinDepanis. Vienne, Mali. Vulparaisn, Mongiardini. Varsovie, Sokolowski. Lambin, Fii.s, éditeur, rue an Beurre, ES.

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Le Progrès (1841-1914) | 1859 | | pagina 4