Affaires d'Italie. Nouvelles diverses. Chronique politique. voulu se faire les instruments passifs du bon vouloir épiscopal. Quoi qu'il en soit, la loi est volée et le ter rain politique et électoral enfin déblayé de celte question. (Journal de Brugee.) Le Moniteur publie l'arrêté royal qui con voque, pour le 14 juin prochain, 9 heures du matinles collèges électoraux des arrondisse ments qui doivent élire'des représentants et des sénateurs. Chronique électorale. On lit dans l'Éclaireur de Namur; L'Association,ratifiant {«choix du Comité,a pré senté comme candidats aax prochaines élections, pour le sénat, MM. Piéton, ancien sénateur, et Drion Guérite, un des plus riches propriétaires do notre arrondissement pour la chambre, MM. Lelié- vre, Godin Docq Delrue et le baron Jules de Baré. L'Association a acquis hier de nouveaux titre* la confiance du libéralisme. Elle a'est acquittée de sa mission avec une intelligence parfaite. Les candidats qu'élis a choisis sont honorés de la plus grande con sidération, dévoués aux idées du progrès, capables de les servir dignement. On lit dans l'Écho du Luxembourg CANDIDATS POUR LA CH AMBRE DES REPRÉSENTANTS. Arrondieeement d'Avion. M. Victor Tesch membre sortant. Arrondieeement de Baelogne. M. Constant d'Hoffschmidt, membre sortaot. Arrondieeement de Neufchâteau. M. Édouard de Moor, membre sortant. Arrondieeement de Marche. M. Léon Orban, membre aortant. Arrondieeement de Virlon. M. Léon Pierre membre sortant. CANDIDATS POUR LE SENAT. Arrondieeement d'Arlon, Baelogne et Marche. M. deFavereau, membre sortante Arrondieeement de Neuf château et Virton. M. Bergh, membre sortant. On lit dans l'Écho du Luxembourg Deux lettres nous sont adressées, l'une de Floren- VUte, 1 autre de y irton; ellesannoncent, la prenuere, la candidature de M. Hauman pour la chambre la seconde sa candidature pour le sénat. Nous croyons que M. Hauman est poussé par quel que» fanatiques de Neufchâteau qui lui ont fait ac croire peul-on mystifier son monde ainsi que, fort de leur appui, il avait des chances pour le sénat. C'est donc en coucurrcnce avec M. Bergh qu'il entend se porter. Une autre lettre datée de Neufchâlean noua infor me que M. Bergh, le sénateur, a commencé sa lonrnée électorale et qu'il visitera la plupart des électeurs des arrondissements de Virlon et deNenf- ch teau. DÉPÈCHES TÉLÉGRAPHIQUES. Vienne, 23 mai. Le roi de Naples est mort. Le baron de Hubner est chargé d'une mission par ticulière Naples. U-_ - - veut de moi. Ce ne sont pas des voleurs puisque je n'ai pas été volé; ce ne sont pas des assassins, puisqu'ils ne m'ont fait aucun mal. Je vous conjure b genoux. Mon seigneur, de ne roc pas abandonner aux auteurs de cet enlèvemrnt inexplicable délivrez-moitirez-moi des mains de mes ennemis. Je n'ai d'espoir qu'en vous et dans le P. Alexandre, n M. Hubert Robert aurait donc été enlevé par les juifs? objecta Natoire qui achevait sa toilette la hâte. Par les juifs? répéta Fragonard, qui le souvenir de Scïla revint tout h coup comme pour accréditer ses soup çons, si c'était une vengeance Quels que soient les motifs de cette étrange aventure, dit l'ambassadeur, je veux découvrir et faire punir les auteurs de la violence exercée sur un Français, sur un digne jeune homme... Que votre Excellence accepte l'expression de notre éternelle gratitude dit Fragonard. Ayez bon espoir, M. Fragonard, répondit le comte de Noriac, vous rever rez bientôt votre ami. Je tremblerais moins sur son sort, reprit Natoire, si ce n'étaient pas des juifs... Juifs ou chrétiens, malheur qui aurait porté la main sur un sujet du roi de France Allons, monsieur le di recteur, ma voiture est b votre porte, rendons-nous en semble chez M. le gouverneur de Rome et ensuite, s'il le faut, chez le Saint-Père. Les juifs ont tué un Français! criait-oo dans tout leaCorso. Mort, mort aux juifs! (La tuile au prochain n'.) Le corps de Garibaldi s'est battu contre les forces du général Urbau. On ne connaît pas encore l'issue de ce combat. Turin, 24 mai. Bulletin officiel. Hier soir l'ennemi a poussé une reconnaissance, sans résultat, jusqu'à Borgo- Vercelli. Un officier morave du régiment Grueber, a été fait prisonnier. Garibaldi a passé le Tessin heureusement, et il a fait un grand nombre do prisonniers sur la fron tière Lombarde. Marseille, 24 mai. Les lettres de Rome du sa, parlent du conflit sur venu Cesena, entre les auisses et les volontaires allant en Piémont. On compte des morts et des blessés. Il y a eu une manifestation des paysans aux cris de Vice le pape. De Faenza, cependant, le mouvement paraît gagner les légations dans la partie voisine de la Toscane. Les nouvelles de Naples du 21 au soir, annoncent que pendant l'agonie du roi, des troupes étaient cam- péesautour de Caverte, tandis que le reste de l'armée étaiteonsignée i Naples. Les généraux couchent dans les forts. Le duc de Calabre a fait arrêter plusieurs individus accusés d'être opposés b son avènement au trône. La 3* levée soulève de grandes difficultés, un grand nombre de conscrit* se réfugient dans le montagnes. Le grand duc Constantin est arrivé le 9 mai b Beyrouth avec 6 bâtiments russes. Berne, 24 mai. Le général Garibaldi a'est dirigé vers Varèae dont la population s'est insurgée. Il a désarmé un petit corps d'autrichiens composant la garnison. Paris, 25 mai. Le Moniteur d'aujourd'hui publie la dépêche sui vante Alexandrie, 24 mai. Les blessés du combat de Montebello ont été transportés Alexandrie. Les prisonniers Autrichiens sont envoyés s Mar seille. (Moniteur.) Turin, 24 mai. Le Bulletin officiel annonce que le général Giulay a transporté son quartier-général b Garlasco. 11 a ordonné partout la remise de toutes les armes, ceux r— a uoiie injonction seront fusillés. Les Autrichiens et les Modenais ont quitté Reggio et se sont rendus Brescello où le duc prépare sa défense. Garibaldi a fait 47 antres prisonniers. Berne, 24 mai. Une dépêche de Lugano porte que les Autrichiens ont quitté Corne et Milan ils se concentrent sur l'Adda. Les Franco-Sardes avancent. Marseille, 24 m. Un premier convoi de prisonniers autrichiens, parmi lesquels se trouve un colonel, est arrivé au jourd'hui. Il a été déposé au fort Saint-Nicolas. Chemina de fer de la Flandre occidentale. RECETTES BU MOIS D'AVRIL. 1859. 1858. 1857. Voyageurs 46.103 45 44,799 56 44,181 88 Bagages1,027 66 962 58 890 74 Marchandises, ete 36,892 09 40,045 34 35,246 21 Total. 84,023 18 85,807 48 80,318 83 Recettes du 1' Janvier eu 30 Avril 331,411 84 297,957 05 299,477 75 On lit dans le Nord Les correspondances d'Italie ont toutes parlé de l'essai des nouveaux canons français fait devant Casale, essai qui a au pour résultat la destruction d'un bâtiment occupé par les Autrichiens et situé a,6oo mètres de distance. Voici quelques détails sur la portée de ces pièces, destinées, comme le disait hier notre correspondant militaire, produire un effetauquel ne s'attendaient pas les Autrichiens. Aux expériences faites en France, elles ont atteint, en plein fouet i,5oo mètres, un but dont la surface était équivalente celle du buste d'un homme, et percé des murailles que les boulets lancés par des pièces ordinaires égralignaient peine. Ajoutez b cela que ces nouveaux canons, qui sont l'artillerie actuelle ce que la carabine Delvigne est au fusil de munition, emploient des boulets-obus qui produi ront degrands ravages dans les rangs ennemis comme dans les fortifications. Le roi de Naples, Ferdinand II est mort diman che, 32, b une heure de relevée. Il était né le 12 janvier 1810 et était par conséquent âgé de 49 ans et quatre mois. Il avait succédé, le 8 novembre 183o, son père François I", il a donc régné 29 ans. Il était marié l'archiduchesse d'Autriche, Marie-Thérèse- Isabelle, fille de l'archiduc Charles, née le 3i juillet 1816. Il laisse de son mariage avec Marie-Christine, fille de feu Victor-Emmanuel roi de Sardaigne le duc de Calabre, François-Marie-Léopoldprince royal; et du second, cinq fils et quatre filles. De plus, il laisse quatre frères le prince de Capoue, les com tes de Syracuse, d'Aquila et de Trapani. Le duc de Calabre, qui monte sur le trône sous le nom de François II, est né le 16 janvier i836. Il a donc a3 ans et quatre mois. On écrit de Houffalize M. Alié, brigadier forestier aux Tailles, vient de rendre un immense service au gibier du canton. Il a découvert, dans la forêt de Cédrogne, un tiid de vautours, «t en a abattu la iemelle. Ce carnassier ne mesure pas moins de 1 mètre 80 centimètres d'en vergure, «t l'unique œuf que conlenail le nid a 27 centimètres de circonférence. Le nid, grand comme la roue d'un chariot, avait ses bords littéralement couvert* de toutes sortes de débris de lièvres, de jeunes chevreuils, d'éperviers, etc. s Sous le titre Progrèe alarmante du cigare, l'U nion médicale publie ce qui suit Le docteur Sezmourst signale l'abus croissant, en Angleterre, del'habitude de fumer chez les jeunes gens et chez les adolescents. Des enfants de dix ans consomment jusqu'à quarante et cinquante cigares par jour. Quelques jeunes gens de haute condition lui ont déclaré que, lorsqu'ils étaient au collège, ils fumaient depuis cinq heures de l'après-tnidi jusqu'à trois ou quatre heures du malin. Cet excès, dit le docteur, est parmi nous un nouveau vice. Combien voyait-on de fumeurs dsns les écoles ou lea collèges, il y a cinquante ans?... A peine une demi-douzaine. Et combien aujourd'hui A celte question, la réponse serait légion un bel exemple. M. William Henry Adams, de Boston, qui vientd'être récemment nomroéaltor* ney-général pour la colonie de Hong-Kong, a monté ainsi qu'il suit les degrés de l'échelle sociale I com positeur, correcteur, sténographe, rédacteur, rédac teur en chef, propriétaire de journaux, avocat, membre du parlement et attorney-général daus les colonies. C'est un exemple sous nos yeux de ce qu'un homme de talent ordinaire, mais d'une intel ligence vive et d'une énergie remarquable, peut accomplir dans notre aristocratique Angleterre tant décriée. (Morning-Poet.) En 1735, la France était l'alliée du Piémont et soutenait, comme aujourd'hui, une guerre contre l'Autriche, comme aujourd'hui aussi, les puissances européenes hésitaient dans l'attitude qu'elle devaient prendre. Un pamphlet courait Paris et résumait la situation respective des gouvernements; il était intitulé le Jeu de l'Europe; toutes les puissances étaient représentées par leurs souverains assis au tour d'une table et faisant une partie de piquet. La France. Pardon, c'est moi de jouer. Le Piémont. J'ai quinte et quatorze; mais il ma manque le point. L Autriche. Mauvais jeu Je crains le repique. L Angleterre. Ce n'est pas mon tour de jouer. L'Allemagne. Je voudrais savoir ce qu'il y a au talon.- La Pruee». Je regarde jouer. La Ruetie. Moi aussi. L'Italie. Je demande une carte. L'Eepagne. Ma dame est bien gardée j je veux voir venir. Le Portugal. Je ne joue point. La Turquie. J'ai assez joué. La Suieee. Je joue tous les jeux, pourvu que l'on paie les cartes. Du 36 Mat an 28 Inclus. Une dépêche nous annonçait hier un échec éprouvé par les troupes franco-sardes près de Verceil. Cetto nouvelle, avouée Turin, puisqu'elle est arrivée de cette source, est donnée par les journaux

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Le Progrès (1841-1914) | 1859 | | pagina 2