tm
SM1IIHL
1
i
i®
)}i
i
i
s
PLUS D'OPÉRATIONS AUX YEUX.
TABA.K- EN YLAKEPERSEN.
COURS PRATIQUE
Compagnie nationale
DES PROPRIÉTAIRES RÉUNIS,
D'INCENDIE.
Une jeune fille de notre ville, appartenant une
honorable famille, était sur le point de se marier.
Jamais la vie ne s'était présentée sons de plus lieu-
jeux auspices. Celte jeune filla était jolie, riche, et
elle allait épouser un jeune homme qu'elle aimait et
dont elle était aimée.
Tout ce honheur en perspective, toute une exis
tence heureuse ont été fatalement perdus. La jeune
fille prenait de l'embonpoint et avait subir les mo
queries de ses jeunes amies. Elle reçut d'abord en
riant les plaisanteries, puis son caractère subit une
transformation, sa santé s'altéra, et, il y a deux
jours, elle mourait entre les bras de ses parents
désespérés.
La cause de cette mort si prompte ne pouvait
être une tristessequin'avaitaucun motif sérieux. On
se résigna donc avec douleur, sans doute, faire
l'autopsie du cadavre.
Hélas on apprit alors ce qu'on n'avait pu soup
çonner les intestins étaient brûlés par des acides
que la jeune fille avaient bus l'insu de ses parents,
pour arrêter un embonpoint qui la désespérait. La
malheureuse jeune fille était morte victime d'une
vanité ridicule.
Nous lisons dans une correspondance particulière
de Paris
L'adhésion de l'Angleterre h la réunion d'un Con
grès est un fait aujourd'hui avéré, et j'ajoute que
l'arrivée de M. de Persigny, venu hier de Londres,
se rattache cet incident M. de Persigny apporte
rait lui-même cette confirmation de plus, quelques
personnes bien informées croient savoir qu'elle est
accompagnée d'une proposition corrélative d'un
désarmement général. L'assertion (qui ne manque
pas, vous le voyez, d'une certaine importance si elle
est fondée) est d'autant plus vraisemblable que, dans
l'entrevue qui a eu lieu entre l'Empereur et lord
Cowley, S. M. avait pris l'initiative d'une offre de
désarmement, tout au moins en ce qui concernait la
marine, et lord Cowley a rendu, m'assure-t-on, le
compte le plus favorable de cet entretien au gouver
nement anglais. 11 est remarquer que cet incident
coïnciderait naturellement avec le langage si sym
pathique pour l'Empereur Napoléon que lord John
Russell a tenu la tribune.
En dépit des nuages qui s'étaient élevés du côté de
la Manche et qui semblaient planer sur les nations
qu'elle sépare, on voit qu'un effort très-décisif est
fait pour rapprocher les deux gouvernements.
Le Salut public de Lyon raconte les anecdotes sui
vantes sur le père Crépin, un avare trois fois mil
lionnaire, récemment mort i Lyon
Dans les derniers temps de sa vie, le père Crépin
était venu loger chez les époux Favre, qui, moyen
nant 3o centimes par jour, s'étaient engagés le
nourrir et le loger, en défalquant i8centimes pour
l'acquisition de son tabac.
Avant de s'établir chez les époux Favre, le père
Crépin logeait dans une de ses maisons est-ce
bien logeait qu'il faut dire car il s'était fait fa
briquer sous l'escalier une espèce de cage ou plutôt
de toudis, et c'était dans cet antre infect, où l'air
manquait, que vivait ce vieil avare.
Le père Crépin possédait neuf maisons, situées
dan» le» divers quartiers de Lyon. Lorsqu'arrivait
l'époque des échéances des termes, on apercevait le
père Crépin, chaque soir, déchirer les affiches. C'était
sur ce papier maculé et taie que le propriétaire écri
vait ses quittances.
A- l'époque où parut l'arrêté municipal qui ren
dait obligatoire le blanchissage des maisons, le père
Crépin fut pris d'un violent désespoir. Il alla trouver
M. Te rme, alors maire de la ville, et lui demanda si
l'on ne pourrait point taire en sa laveur une infrac
tion l'arrêté en question.
M. Terme lui répondit que c'était impossible.
Dites alors que c'est ma ruine que vous voulez,
s'écria le père Crépin au comble de la douleur.
Comment
Certainement si je n'avais qu'une maison, je
me résignerais encore mais j'en ai neuf.
La raison que faisait valoir le père Crépin ne pa
rut pas convaincante i M. Terme.
MOEURS AMÉRICAINES. Les journaux des Etals-
Unis rapportent que, dans le village de Kinderhoek,
vivait un père de famille fort estimé, nommé Syl
vestre Groat. Il eut le malheur de quitter le toit
conjugal pour aller vivre avec une autre femme
que la sienne, mais il revint bientôt et obtint son
pardon. Quelques mois se passèrent les habitants
du village n'avaient point, comme M0" Groat, par
donne l'infidèle, lis saisirent la première occasion
de le lui prou ver. Un jour que sa femme était allée
voir sa famille, Groat emmena sa maîtresse, nom
mée Evangeline, dans le domicile conjugal.
Tout le village se prépara exercer sa petite ven
geance. On enfonça les portes, et l'on saisit Groat et
Evangeline, qui furent dépouillés de tout vêtement.
Alorson inventa un suppliced'une barbarie incroya
ble on fit couler sur les membres nus des malheu
reux une couche épaisse de poix liquide, que l'on
recouvrit d'une couche de plumes. Ou les plaça en
suite sur un char, et la procession, précédée d'un
concert de casseroles, s'est mise en marche daus les
rues du village, au milieu des huées et des cris do la
multitude.
Leshériff du village est resté spectateur impassi
ble de celte scène sauvage.
Une femme demandait la justice de rompre un ma
riage qu'elle avait contracté avec un homme qu'elle avait
découvert plus tard un forçat libéré.
Nous aurions peut-être parlé de celte cause si le compte
rendu n'en avait été interdit. Le tribunal de la Seine,
fidèle sa jurisprudence, a jugé que ce n'était pas là une
erreur de personne, et qu'il n'y avait pas lieu, par consé
quent, d'appliquer l'article 180 et de dissoudre un ma
riage contracté dans ces conditions.
La cour de Colmar se montra plus susceptible en déci
dant qu'une femme catholique devsit obtenir la nullité
de son mariage lorsque, sans le savoir, elle avait épousé
un ci-devant moine profès.
Nous avouons, quant nous, que nous aurions encore
plus volontiers démarié la femme de l'ex-forçat que la
femme de l'ex-capucin.
Des baigneurs ont la mauvaise habitude de fumer
dans l'eau. Il peut en résulter de graves accidents. Il y a
quelques jours, dans la Flandre occidentale, un jeune
homme se livrait aux délices de la natation. Il se trouvait
un endroit où il y a peine 1 mètre d'eau. Tout en
fumant, il voulut faire la planche. A peine avait-il pris
la position horizontale, qu'il se mit rouler comme une
boule, en disparaissant sous l'eau.
Les personnes présentes croyaient un jeu elles fu
rent persuadées du contraire quand elles virent le nageur
ne plus revenir sur l'eau, et se cramponner aux barreaux
d'une échelle. On accourut, on le releva. Quelques cor
diaux, aussitôt administrés, le rappelèrent lui. S'il eût
été seul, il se noyait. Le liquide àere formé par le tabac
et l'eau qui s'était introduite dans la pipe, avaient failli
asphyxier l'imprudent fumeur.
Les canons rayés qui ont joué un rôle si important
dans la dernière guerre ont été inventés par le capitaine
Tamisier, ancien commandant l'école de tir de Vin-
cennes. Le capitaine Tamisier, qui était commandant en
second sous le général Oudinot, fut obligé de s'exiler h la
suite du coup-d'État. Les essais turent continués par le
capitaine Treuil, qui modifia les projets primitifs.
L'empereur, i qui on a attribué tort l'invention du
canon rayén'a eu que le mérite pratique de l'apprécier
et d'écarter les obstacles que la routine paraît y opposer.
Quant la fusée qui accompagne le projectile et qui le
complète, l'idée en revient assurément au capitaine Lu-
zanne.
Les dames du comité des blessés, Gênes, reçoivent ces
derniers la gare. La municipalité envoie des voitures
et des omnibus pour les transporter. Les dames ont pour
chaque blessé une orange, un cigare, des biscuits et de»
bouquets de fleurs.
Le Journal de l'arrondissement du HAvre raconte qu'un
cafetier de cette ville remet un jeton chaque consomma
teur se présentant son débit pour prendre un petit
verre, et lorsqu'on lui rapporte cinq de ces jetons, sert
un verre gratis. Sur ces jetons, l'industriel en question
a eu l'heureuse idée de faire graver un portrait de Gari-
baldi. Voilà où mène la popularité
État-civii. d'Vpbes, du 24 Juillet au 30 iticlus.
Naissances.Sexe masculin 5,id. féminin 8, total 13.
Mariages.Claeis, Charles, domestique, et Vervaecke,
Marie, dentellière. Ingelaere, Charles, journalier, et
De Zilter, Amélie, dentellière. Craeye, Louis, paveur,
et De Bruyne, Alexandrine, couturière.
Décès. Verschoore Michel, 6b ans, sans profession,
veuf de Benoîte Nosdy, rue de Dixmudc. Van Tomme,
Pierre, 61 ans, boulanger, époux de Cathérine Lemahieu,
S1 Jacques-lez-Ypres. Gillioen, Mélanie, 28 ans, den
tellière, époused'Ainand Dondeyne, S4 Nicolas-lcz-Ypres.
Bouchaert, Albert, 81 ans, tailleur, veuf d'Ursule
Butaye, rue de Dixmude. Nevejans, Constance, 79
ans, dentellière, veuve de Jacques Michel, rue des Plats.
Van Hove, Charles, 22 ans, soldat au 11* rég1 d'in
fanterie, domicilié Poperinghe, rue des Bouchers.
Enfants au-dessous de. 7 ans sexe masculin 4, idem
féminin 1total 5. Mort-nés sexe masculin 1, idem
féminin 2, total 3.
Marché d'Vpbes.
ÉTAT indiquant les quantités et le prix moyen des
grains, fourrages et autres produits agricoles, vendus
le 30 Juillet 1859.'
NATURE
DE»
grains et denrées.
quantités
VENDUES.
Kilogrammes.
prix moyen
NI
cent kilogrammes.
poids moyen
DE
l'hectolitre.
Froment
22,246
fr. 24 79
78 40
6,348
18 75
73 60
900
25 00
40
Pois
H
M
Fèveroles
2,800
21 50
80
Pomme*de terre
3,000
8 00
n
220 53
i»
Mr t nr chirurgien-dentiste
«I. AL Ci A, honoraire du Roi,
place Belliard, n* 3, Bruxellesdésireux
de justifier la confiance dont sa clientèle l'a
honoré jusqu'aujourd'hui, vient d'acquérir
un appareil vapeur propre vulcaniser et
durcir le caoutchouc. L'application de cet
appareil la fabrication de dentiers base
en caoutchouc, breveté, permet M. Alex
de réaliser les plus grands progrès que l'art
dentaire ait fait de nos jours. M. Alex n'a
reculé devant aucun sacrifice pour apporter
toute la perfection possible dans la pratique
d'un art qui a fait l'objet des études de toute
sa vie. Quant au mérite des dentiers base
de caoutchouc et gutta-percha, tous les
journaux l'ont proclamé assez haut pour
qu'il soit inutile de le rappeler ici.
By M' POUPART-VIENNE, Netaris
ter residentie van Ooslvleterenis er geld
in leeaing te bekomen mits goed bezet.
administra™ der domeinen.
VERKOOPING
VAN GEVELDE
d1enst1g voor
Op Donderdag, 4" Augnsty 1859.
ten 2 uren namiddagzal er vcrkocbl
worden op het Polygone-veld, te Zonne-
bekede SPARREN afgekapt voor bel
maken van eenen cibel deze sparren dien-
stig voor Tabak- en Vlàkepersen.
De verkooping zal be'ginncn by de her-
berg het Kanon.
De prys principaol verhoogd van den
tienden pennink comptant te betalen.
de ontvanger der domeinen, te ypbren,
jouis.
L'Eau céleste du docteur Rousseau, pour
la guérison radicale de toutes les maladies
d'yeux, telles que cataractes, taies, inflam
mations, etc., fortifie les vues faibles, en
lève la goutte sereine et apaise les douleurs
les plus vives. Les personnes qui entrevoient
encore les effets d'ombres et de brouillards
peuvent être sûres de recouvrer complète
ment la vue dans l'espace de 10 15 juurs.
Prix du flacon 10 francs Paris, chez
M. Paul Bon, pharmacien, 12, rue des
SS. Pères. (Écrire franco.)
En vente au bureau de cette feuille
de la taille et de la conduite
DES ARBRES FRUITIERS,
PAR
b. mortier,
INSTITUTEUR EN CHEF A L'ÉCOLE COMMUNALE D^TPRES.
Brochure in-8°, contenant 44 pages et
3 grandes planches lithographiées, prix
fr 1-25.
ÉTABLIE A BRUXELLES,
pour assurances contre les risques
La Compagnie assure contre Vincendit et
le feu du ciel et contre les dommages occa
sionnés par la foudre, quand même celle-ci
ne ferait pas briser ou renverser, et ce aux
primes les plus modérées, toutes propriétés
mobilières et immobilières, récoltes, bes
tiaux, etc.
Les dommages sont payés immédiatement
après le règlement de la perte. Lés en
gagements de la' compagnie sont garantis
par un capital de 5,000,000 de francs.
Agent principal M' LERNOULD.à Ypres,
architecte, rue au Beurre.