5* catégorie. Mulets et baudets. 44 con currents. maman— George, Ypres; l'oiseau n* 4, par M. Van Hove de la société S1 George, S1 Julien I oiseau n° 5, par M. Van Gilve, de la aociélé Moulin, Lille. Lundi, S Aoât. Carrousel. I* catégorie. Chevaux.58 concurrente. lr prix M. Mazureel, Ruphin, de Bavichove. 2e prix M. Dupiet, Henri, d'Yprea. 3* prix M. Louf, Liévin, de Neuve-Église. 4e prix M. Wulleman, Benjanain, d'Oost- vleleren. 1' prix M. Blanckaerl, Pierre, de Boesinghe. 2* prix M. VandebroelePierre, de Boe- ainghe. 3* prix M. Harre, Pierre, d'Yprea. 4* prix M. Leroy, Pierre, de Westoulre. 5e prix M. De Gryse, Henri, de Zanlvoorde. 6* prix M. Cauche, Isidore, d'Yprea. Prix pour la tenue la plus burlesque M. Godderis, Aimé, de Zonnebeke. Prix pour la plus belle tenue M. Boulaerl, Louis, d'Ypres. Prix supplémentaires de tenue: MM. Verbeke, Louis, de Boesinghe; Blanckaerl, Pierre, de Boesinghe; Mylle, Jean, de Zon nebeke LabytAntoine d'Ypres Harre, Pierre, d'Ypres. Le prix d'éloignement a élé décerné M. Mazureel, Ruphin, de Bavickove. Mercredi, 10 Août. Concours de jeux de cartes. 106 pelotons. MM. Ramaulel Gilleberl {Courrier de Brux elles1' prix 40 fr. MM. Salon, Adolphe, et HaenljensJean {Belle vue), 2* prix 25 fr. MM. Verleure, Alphonse, et Demey, père {Sud), 3* prix 20 fr. MM. Maertens ives et Vanleyde Henri (S* Anne) 4* prix 15 Fr. Le festival qui aura lieu demain pour clore nos fêles communales, promet d'être des plus brillants: vingt musiques y compris quatre de la ville, sont inscrites. Les musiques françaises qui d'ordinaire con tribuent si notablement donner de l'éclat i nos fêles Yproises ont cette année, montré peu d'empressement répondre l'invitation de nos autorités les événements politiques et des ap préciations erronées des sentiments de nos po pulations sont un peu cause de cette froideur momentanée. Espérons que bientôt les musi ciens belges et français comme les habitants de ces deux pays, rétabliront l'accord qui jadis ex istait enlr'eux, que l'harmonie internationale ne lardera pas exercer de nouveau sa bien faisante influence sur nos plaisirs communs et nos relations réciproques. remarquant que sa Susanne qu'il avait laissée la veille absolument cachée sous un frottis de noir, en était res- sorlie nue avec la pose la moins modeste et les formes les plut accusées Eh bicnl que dites-vous de celte peinture? lai de manda malignement Badolfo, qui prenait pour de la confusion 1 étonnement du peintre. Qui a fait cola pourquoi a-t-on fait cela? reprit vivement Robert, qui ne voyait daos Je tableau que la nudité de Susanne. Ce n est pas moi, assurément, et je ne m'attendais pas vous voir désavouer votre oeuvre. Je ne désavoue pas ce tableau, mais c'est un ennemi seul qui a pu outrager ainsi la pudeur de Seïla.... Je n'ai peint de Susanne que la téte... Et le corps?... Vous aviez là un admirable modèle! murmura Badolfo avec une jalousie contenue. Qu'on roc rende mrs pinceaux et ma palette, je vais effacer tout cela, quoique regret, car c'est vraiment fort bien peint. Vous effacerez auparavant, ou du moins vous changerez la létc d'un de vos vieillards... Qui voua ressemble autant que l'autre ressemble au P. Alexandre? Oui; je l'effacerai, je la changerai cette téte, je vous abandonnerai même mon tableau, si vous eesseï de persécuter Seïla... Vous vous moquez! re partit le grand inquisiteur en riant plus fort. Le tableau me convient tel qu'il est, pourvu toutefois que je n'y figure point; vous silex, s'il vous plait, m'êter de là où Du reste, la fête musicale du 14 aura l'avan tage de réunir presque toutes les musiques de notre arrondissement et des villes voisines. Ces fêtes qui contribuent propager le goût si civi lisateur de l'art musical, ont ainsi une utilité des plus incontestables. Voici les noms des villes et communes dont les sociétés de musique prendront part au fes tival Neuve-Église, Leysele, Halluin, Gheluwe, Passchendaele, Dickebusch, Brielen.Warnéton, Merckem, Mouscron, Poperinghe (pompiers), Langemarcq, Wervicq, Becelaere, Messines, Menin Ypres (École des orphelins) Ypres (Ecole communale), Ypres (musique des pom piers), Ypres (musique du 11" de ligne). Lundi, jour de l'Assomption, un grand lira l'arc la Société royale de S' Sébastien est an noncé. M. le chefhomme Alph. Vanden Peere- boom, représentant, a convié toutes les sociétés de l'arrondissement celte fêle, il donne les prix qui seront gagnés par les archers qui a- baltront les oiseaux supérieurs. Ce sont des pièces d'argenterie d'une valeur de 278 fr. Les confréries des diverses localités de l'ar rondissement se réuniront au cabaret la Bas culehors de la porte de Menin et feront leur entrée entre neuf et dix heures, tambour bat tant et drapeau déployé. A 10 heures et quart aura lieu la formation des pelotons et le tirage pour l'ordre du tir. Immédiatement après celte opération, le jeu commencera jusqu'à midi et demi pour être repris 3 heures de relevée. Nous croyons pouvoir assurer que toutes les gildes des communes de l'arrondissement se ront représentées par la majorité des confrères qui se font une fête de venir assister au tir brillant donné par le chef-homme de la Société royale de S1 Sébastien. La distribution solennelle des prix aux élèves du Collège communal et de l'École moyenne de celte ville, aura lieu aux Halles, Mardi prochain, 16 Août, trois heures de relevée. En attendant que les églises soient fermées et'les presbytères détruits, ainsi que l'annonce le clergé l'approche de chaque élection le Moniteur de hier annonce l'allocation des sub sides suivants, en faveur de fabriques d'églises de notre arrondissement Fr. 797-33, au conseil de fabrique de l'église de Gheluwe, pour l'agrandissement et la restau ration du presbytère de celle localité Fr. 534-95, au conseil de fabrique de l'église de Ploegsteert, pour la reconstruction du pres bytère de celte localité Fr. 643-33, au conseil communal de Comi- nes, pour l'agrandissement du presbytère de la succursale de Comines-Nord Fr. 600, au conseil de fabrique de Reninghe, pour la restauration de la tour de cette église. je n'ai que faire... Je vais plutôt, pour vous contenter et pour mecenlenter également, mettre en pièces ce fatal tableau... Arrêtez! s'écria le chef du Saint-Office, qui voulut s'élancer pour sauver le tableau que Robert venait de crever d'un coup de poing. Ah monsieur le peintre, il faut que je vous paie mon portrait. En disant ces mots, Badolfo agitait avec vivacité une sonnette d'argent qui fit accourir les pénitents masqués que Robert avait laissés la porte de la bibliothèque quatre autres, qui n'avaient pas encore paru, entrèrent par une autre porte, et le pauvre peintre se vit la merci de ces huit muets confrères de l'inquisition, qui le saisi rent et l'entraînèrent devant l'inquisiteur. Celui-ci faisait entendre par intervalle son rire cruel, et semblait machiner quelque atroce vengeance que ses dociles agents étaient tout prêts exécuter. Robert ne songeait qu'à Seïla prisonnière, accusée, et, pour comble de malheur, livrée peut-être sans défense de nouveaux outrages. Je ne menace plus, je supplie, dit Robert avec humilité je vous conjure de faire grâce cette inno cente et malheureuse fille Frères, arrachez-lui ses habits, dit tranquillement Badolfo ses mystérieux ser viteurs, et donnez-lui cent coups de discipline. (La suite au prochain n*.) De pareils subsides ont été alloués sur les fonds de la province. Les deux bataillons du 11e de ligne quittent la ville d'Ypres le 19 Août, pour se rendre au camp de Beverloo. Après la 2® période de ma nœuvres militaires, ils reviendront eu garnison ici, vers le 20 du mois de Septembre. Par arrêté ministériel du 3 Août, M. Louis Verfaillie, de Voormezeele, élève du Collège communal et de l'École moyenne de j'état d'Ypres, est admis en qualité d'élève l'École vétérinaire de l'état, il est classé le quatorzième sur trente-trois concurrents. VILLE D'YPRES. Covseil communal. Séance publique fixé* au Mardi, 16 Août i85g, deux heures de relevé», ORDRE DO JOUR Approuver s'il y a lieul'adjudication de la construction d'un abattoir. Après la séance, le Conseil communal assistera en corps la distribution des prix aux élèves du Collège communal et de l'École moyenne de l'état. Celte aolenuité commencera 3 heures. On écrit de Bruxelles C'est mardi prochain, 16 août, que la Cham bre se réunira pour aborder la grande question des fortifications d'Anvers, car les autres travaux publics oe sont considérés que comme acces soires. Dès le début, la droite soulèvera une question préjudicielle dans le but de provoquer un ajournementcar on connaît sa maxime tout vient point qui sait attendre et elle espère que d'ici la session ordinaire, il se présentera quelque événement qui fera abandonner le projet. Il s'agit d'une question des plus graves d'une question toute nationale, dira-t-elle. La Chambre est mutilée. Quatre représen- tants de Louvain attendent une enquête pour s'unir leurs collègues. Il convient de ne pas aborder la discussion sur Anvers avant qu'il n'ait été statué sur l'enquête ouverte. Si nous sommes bien renseignés, ta Chambre passera outre, car, en admettant les prétentions de la droite, quand un député serait malade, on devrait attendre sa guérison pour voter; or, c'est une grave maladie, une maladie originelle qui éloigne les députés en question. Si les frau des électorales signalées Louvain ont effecti vement eu lieu, les élections seront annulées, et l'on devra convoquer de nouveau le corps électoral. Faudrait-il attendre toutes ces For malités pour Iraucher une question importante? Non, sans doute, et la Chambre, j'en suis per suadé, ne s'arrêtera pas entendre en chemin les sonnettes que compère le loup, lui racontera pour arrêler sa marche et l'attarder. Vous aurez remarqué le changement qui s'est opéré dans la Patrie de Paris propos des fortifications d'Anvers au ton menaçant des premiers joursa succédé un vif intérêt pour les intérêts commerciaux d'Anvers qui, maintenant, inspirent seuls la feuille française, elle ne fait plus intervenir le Roi Léopold d'une manière très-inconvenante dans le débat, elle ne pose plus notre neutralité, ni les traités comme un obstacle. Elle ne se permet plus la plus petite allusion sur l'influence de la perfide Albion, l'intérêt des finances belges et la sé curité du commerce d'Anvers l'inspirent seuls désormais. Votre compassion, lui répond la Belgique, Part d'un bon naturel; mais quittez ce souci. Beaucoup de villes de commerce sont forti fiées, entre autres le Hâvre, Gènes, Copenhague, etc., sans que leurs relations et leurs inléiéis en souffrent. Quoiqu'il en soit vous reconnaîtrez que le changement de ton de la Patriede Paris, est d'un bon augure on reconnaît que l'on avait été trop loin, et que uous avons bien le droit

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Le Progrès (1841-1914) | 1859 | | pagina 2