CARROUSEL D'IMMEUBLES, CHEVAUX, MULETS ET ARES. 2® prix musique de la société rqyale de Menin. Belle tenue civile lr prix partagé entre les musiques de Warnéton et de Mouscron 2* prix musique de Gheluwe. Prix du plus grand nombre lr prix partagé entre les sociétés de Merckem et de Warnéton. A la tombola la musique de Menin a gagné l'argenterie offerte aux sociétés des villes et la musique de Messines celle offerte aux sociétés des communes. Le tir de Lundi avait attiré une foule d'ar chers de toutes les sociétés de l'arrondissement judiciaire et administratif. 392 amateurs ont répondu l'appel qui leur avait été fait par M. le chefhomme Àlph. Vandenpeereboom, repré sentant d'Ypres. Voici les noms de ceux qui ont abattu des oiseaux supérieurs L'oiseau n° 1 a été abattu par M. Messiaen, de la société de Gheluvelt; le n® 2 par M. Van- dendriessche, de Moorslede le n° 3 par M. Papillon, d'Ypres; le n° 4 par M. De Coninck, d'Elverdinghe le n® 5 par M. Deleforlrie, de Becelaere; et le n° 6 par M. Liebaert, de Lan- gemarck. Le prix d'éloignement a été décerné la société de Rousbrugghe, le premier prix du plus grand nombre celle de Kemmel et le deuxième celle d'Elverdinghe. Nous tenons de source certaine, que la route de Poperinghe Reninghelsl sera adjugée dans les premiers jours du mois de Septembre pro chain. Le cahier des charges est en ce moment sous presse. Chronique politique. Nouvelles diverses. COMMUNE DE NEUVE-EGLISE. VENTE m LA VILLE BWPItËS. Chemins de fer de la Flandre occidentale. AVIS. Le public est informé qu'à dater du io Août 1859, le convoi partant de Courtrai pour Bruges, une heure de relevée, 11e s'arrêtera plus qu'aux stations d'Iugelmunster, Iseghein, Rouler», Lichtervelde et Thourout. Ce train arrivera Bruges a h. a5. Le convoi partant de Bruges pour Poperinghe,ne •'arrêtera plus Rumbeke. On 14 Août an 17 inclus. Aujourd'hui les nouvelles d'Angleterre sont plus ou moins favorables la paix. Le Time*, qui est la plus pure expression de l'opinion publique dans la Grande-Bretagne, manifeste hautement sa joie au sujet de l'exécution des promesses de désarmement faites l'Europe par Napoléon III. La mise sur le pied de commission des navires de guerre dans les ports de l'Océan et le renvoi des marins ayant cinq années de service lui paraissent des faits de nature calmer les appréhensions de l'avenir. Toutefois, le Time* ne peut se dispenser de faire remarquer l'excessive facilité qu'a la France d'équi 3 per et d'organiser sa Hotte, tandis que l'Angleterre ne peut mettre la sienne sur le pied de guerre qu'au prix d'efforts inouis et après des pertes de temps considérables. Sans doute, dit-if, des milliers de bras se lèveraient même sans appel, en cas de danger, pour défendre le pays mais cela ne lui paraît pas être une raison pour ne pas reconstituer les forces du royaume dans le plus bref délai, ce qui concorde mal avec la confiance qu'il exprime tout d'abord. Quoi que soit, ajoute-t-il, l'expédient qu'on emploie pour atteindre ce but et quelle qu'en soit la dépense, il ne faut pas hésiter l'entreprendre. Nos intérêts ne nous permettent pas de rester trois mois en arrière, en cas de guerre future. Nos voisins ont une armée permanente de marins qu'ils peuvent convoquer par télégraphe ét réunir en peu de jours pour les jeter dans des vaisseaux vides. Nous serions inexcusables si, pendant ce temps de tranquillité nous n'organisions pas quelque système semblable qui nous permit, notre tour, de passer facilement et sans effort de l'état de paix l'état de guerre. Commencer par avoir la plus grande confiance dans le désarmement de la France et finir par U, nous semble au moins illogique. II est évident que le Time* ne prend le désarmement ordonné par Napo léon III que pour une ruse de guerre contre laquelle il veut tenir l'Angleterre solidement en garde. On parle d'une rupture diplomatique entre le gouvernement américain et celui du Hanovre, propos d'une question réelleipent importante qui pourrait devenir une source de conflit entre les Etats-Unis et les gouvernements européens. Les Etals-Unis veulent maintenir les droits de leurs citoyens naturalisés, lorsqu'ils font retour en Euro pe. Ainsi, ils n'eatendent point qu'un Allemand naturalisé citoyen des Etats-Unis, puisse encore être astreint au service militaire dans les Etats de la Confédération. Depuis que la diplomatie est en route pour Zu rich où elle espère trancher d'une manière quelcon que ce noeud gordien qu'on appelle la question italienne, la presse française ne s'occupe plus guère que de la question belge qui touche la question anglaise par une simple rivière», le Pas-de Ca lais. Hâtons-nous de le dire, part VUni vert qui se borne nous apprendre que nous aurions tort de mépriser l'avis qui nous est adressé par la voie du Constitutionnel, les organes de 1a presse française ne sont pas trop défavorables la Belgique. Ainsi la Prêtte, en signalant les principaux passages de l'ar ticle do M. Granier de Cassagnac, accuse de dénon ciation cet illustre député au Corps-Législatif, qu'un homme d'Etat autrement illustre a surnom mé le roi des drôles. La Gazette de France aussi in cline voir dans l'article du Constitutionnel une dénonciation de ce qu'elle appelle par raillerie une nouvelle intrigue britannique. Quant l'Union, elle voit poindre l'avertissement et s'écrie que c'est toujours le. même système, toujours le quot ego La Pretse s'engage constater l'effet que ne peut manquer de produire en Belgique et en Angleterre l'article de M. Granier de Cassagnac, député au Corps-Législatif. matique de Fiance. II serait question, d'après ces renseignements, tlu général Fleury pour le posto d'ambassadeur Vienne. D'après un bruit relevé par la même correspon dance, M. de Hubner, dont on avait annoncé tort le retour Paris, pourrait bien être appelé la pré sidence de la Diète de Francfort. On compte aujourd'hui au camp de Saînt-Maur et dans la prairie d'Alfort 56,000 hommes environ les derniers convois arriveront jeudi ou vendredi au plus tard. Plusieurs officiera autrichiens prisonniers, reve nant de Paria et se rendant en Allemagne, ont passé hier Strasbourg. Un accident dont les suites auraient pu être des plus funestes, vient d'arriver au vice-roi d'Egypte, écrit-t-on d'Alexandrie, le 25 juillet. Son Altesse se trouvait àTantab,à peu près égale distance d'Alex andrie et du Caire vers le milieu de la nuit dn 24, l'idée lui vint de faire une promenade en chemin de fer elle monta dans son wagon, remorqué par une locomotive, et se dirigea du côté da la capitale; mais on avait oublié de prévenir les chefs du service de celte fantaisie princière. La locomotive filait donc tranquillement, lorsqu'un train de marchandises, parti d'Alexandrie, arriva toute vapeur,et, malgré les efforts des mécaniciens, le train du Prince fut heurté assee violemment. Les diverses personnes de la suite du Vice-Roi furent toutes plus ou moins contusionnées; Son Altesse seule n'eut pas la moin dre égratignure et conserva tout son sang-froid. Une correspondance de Paris dit que quelques mouvements se préparent dans le personnel diplo Ëtat-citii. d'Ypres, du 31 Juillet au 13 Août inclus. Naissances.Sexe masculin 12, id. féminin 6, total 18. Mariages. CatteauHenri, tisserand, et Maerlem, Thérèse, cuisinière. Buseyne, Léopold, cordonnier, et Wouts, Antoinette, dentellière. Parein, Fidèle, cordonnier, et Barthier, Pélagie, dentellière. Wye- kaert, Léon, boulanger, et Budts, Hortense, boulangère. Vankraeynest, Jean, journalier, et Dcnut, Rosalie, dentellière. Mote, Jean-Baptiste, poëlier, et Cnockaert Cathérine, dentellière. Décès. DuyckMélanie, 37 ans, sans profession, épouse d'Albert Balmakers, Marché au bois. Prôvoost, Pierre, G6 ans, journalier, époux de Scliolastique Masché- lin, rue de Menin. Salon, Jacques, 31 ans, tailleur, célibataire, rue de Thourout. Decrock, Pierre, 62 ans, journalier, époux de Marie Vermeersch, rue de Menin. Wallaerl, Marie, G4 ans, dentellière, célibataire, rue de Menin. Coffyn, Jean-Baptiste, 49 ans, journalier, époux d'Amélie indevuyst, rue de Menin. Titeka, Louis, 56 ans, époux de Cathérine Vcrbeque, rue de Menin. NuwelaerePierre, 74 ans, journalier, époux de Julienne Albrecht, rue de Menin. Enfants au-dessous de 7 ans sexe masculin 6, idem féminin 5, total H. Mouvement del'état-civil pendant le mois de Juillet 1859. Naissances. Décès. Mort-nés. Sexe masculin. 22 i idem féminin 24 Mariages. 11. Sexe masculin. 27 idem féminin 21 Sexe masculin. 2 idem féminin 2 total 46. total 48. total 4. pour Cette Fête aura lieu le Mardi de notre kermesse, 30 Août 1859. La course se fera en ligne droite et sur le côté non pavé de la place. Il est établi deux catégories auxquelles sont affectés des prix distincts, savoir i® POUR CHEVAUX. 1' Prix. Une très-belle Selle anglaise, valeurfr. 60-00 2* idem. Une Bride 20-00 3* idem. Une Cravache et une paire d'Éperons 10-00 2» POUR MULETS ET ANES. 1' Prix. Une Chabraque, valeur fr. 35-00 2» idem. Une Bride12-00 3' idem.Une Cravache et une paire d'Épérons6-00 En outre il sera donné 1® Au cavalier qui se présentera dans la tenue la plus burlesque un beau prix inconnu. 2* la société la plus nombreuse quatre cuillères café en argent. L'inscription se fera de midi 1 heure de relevée, au cabaret tenu par Mm® V" Budin, dans la Basseville. Les cavaliers se formeront en cortège 2 heures précises et parcourront les rues indiquées par la commission. Les cavaliers ne faisant pas partie du cortège, ne seront pas admis au concours Il sera loisible aux cavaliers montant des mulets, de concourir dans la première caté goric, s'ils le font connaître lors de l'in scription. 11 sera perçu une mise de 1 franc pour les cavaliers faisant partie de la première catégorie; une mise de 50 centimes sera faite par ceux de la deuxième catégorie. Tout ce qui n'est pas prévu par la pré sente, sera fait connaître par une commis sion qui prononcera sur toutes les difficultés qui pourraient surgir. Une course aura lieu immédiatement après le carrousel l'endroit et aux condi tions indiquer par la commission. Fait en séanceNeuve-Église, le 12 Août 1859. les bourgmestre et échevins, B.-Jt. VERMEERSCH. par ordonnance LE SECRÉTAIRE, Tbioem. Le Samedi, 10 Septembre 1859, 2 heures de relevée, l'hôtel I'Épéb royale, Grand'Place Ypres il sera procédé la Vente publique, en une seule séance, des Biens, immeubles suivants, savoir COMMUNE DE BRIELEN ET BOESINGHE. 1® Une TRÈS-BONNE ET BELLE FERME, de 22 hectares 49 arcs 03 centiaressituée Brielen et Boesinghe, un kilomètre et demi de la ville d'Ypres; tenant la chaus sée vers Dixmude occupée par les en fants Catteeuw. COMMUNE DE REN1NGHE. 2® Une BELLE FERME, de 14 hecta res 19 centiares située Reninghe au sud-ouest du village peu de distance de la chaussée vers Fumes; occupée par la sieur Jean-François Vandergucht. TERRITOIRE RURAL D'YPRES. Et 3® Un JARDIN POTAGER de 27 ares 19 centiares, avec Maison d'habitation et Dépendances, situé territoire rural d'Ypres, section S' Pierre occupé par la veuve Van Doorne. Nota. On donnera des facilités aux acquéreurs pour le paiement du prix. Cette Vente aura lieu par le ministère du Notaihe VANDERMEERSCH, Ypres, et l'on peut aussi obtenir tous renseigne ments, en l'étude du Notaire FORHE8T, Wervicq.

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Le Progrès (1841-1914) | 1859 | | pagina 3