Art. 10. Chaque tireur ne peut obtenir qu'un seul prix il devra obter s'il avait droit un prix dans chaque aérie. Art. 11. Toutes les difficultés non prévues par le présent règlement, seront décidées sans appel par In commission, laquelle s'adjoindront les commissaires de la cible où elles se seront élevées. Depuis quelques jours, on parle de plusieurs vols assez considérables qui auraient été com mis sur le territoire des communes de Wyt- sehaete et de Voormezeele. Nous n'avons pu nous procurer des renseigments certains sur les bruits en circulation, mais nous avons tout lieu de croire qu'il y a beaucoup d'exagération dans les histoires qui se débitent. TILLE B'fPRES. CovsEU coaacsAL. Se a ne* puhliqudu Mardi, a3 Août 1859. La séance est ouverte sous la présidence de M. Pierre Beke, échevin, et en présence de MM. Paul Bourgois, échevin, Théodore Vanden Bogaerde, Charles VandeBrouke, Legraverand, Edouard Cardinael, Ernest Merghelynck, Pierre- Léopold Boedt, Charles Becuwe, Augt8 Maietir, Charles Lannoy, Louis Vau Alleynnes, conseil lers. M. le secrétaire donne lecture des procès- verbaux des réunions du 30 Juillet et 16 Août 1859. La rédactiou en est approuvée sans ob servation. M. le receveur de la ville est introduit; M. le président l'invite donner lecture du compte communal de l'exercice 1858. A l'article location de la pèche des fossés de l'enceinte de la ville, un conseiller fait la pro position de mettre l'étude la question de l'établissement d'une école de natation. Le Con seil renvoie celte motion l'examen de la troi sième commission. A midi la séance est suspendue. La séance est reprise trois heures, en pré sence des mêmes conseillers l'exception de M. Vanden Bogaerde. Al. le receveur continue la lecture du compte communal. Aucune observation de quelque importance ne soulève de discussion et le comp te est arrêté en recettes la somme de fr. 227,005-42 et en dépense celle de. 193,329-54 Il y a donc un excédant de fr. 33,675-88 Plusieurs comptes accessoires sont également approuvés. Voici la situation du fonds pour la reconstruc tion des façades en bois. Il a été fait une re celte de fr. 4,934-63 et l'excédanlest de pareille somme, aucune dépense n'ayant été consignée. La caisse de réserve offre en recelte, la somme de fr. 8,669-36 en dépense, celle de 2,658-80 Il y a donc un excédant de fr. 6,010-56 La situation de la caisse de retraite en faveur de quelques employés de la ville, se présente comme suit Recettesfr. 5,668-53 Dépenses5,434-29 Il y a donc un excédant de fr. 234-24 Enfin pour la première fois un compte est présenté du fonds de secours institué pour les brouetleurs de bière et les portefaix, deux an ciennes corporations supprimées. La recelte est defr. 5,924-30 La dépense, consistant en place ment de ces fonda en renies sur l'état, de6,038-03 Il y a donc un déficit de fr. 113-73 Le Conseil, après avoir approuvé l'unani mité les comptes dont M. le receveur a donné lecture, Tote ce fonctionnaire zélé des renier- ciments pour l'exactitude et la régularité avec laquelle est tenue la comptabilité communale. L'assemblée continue son ordre du jour en prenant communication des pièces. Le compte du Bureau de bienfaisance pour l'exercice 1858 et le budget pour 1860, ainsi que deux autres mesures financières proposées, sont renvoyées l'examen de la première com mission, et en ce qui concerne la question légale, la deuxième commission Le Conseil de fabrique de l'église S' Martin soumet au Conseil l'approbation d'une fonda- lion faite par M. Joseph hveius; mais comme il est stipulé qu'une distribution de pains doit être faite aux pauvres la suite de l'anniver saire, le Conseil renvoie les pièces pour consi dération et avis au Bureau de bienfaisance. L'assemblée, appelée émettre un avis sur la composition du Conseil de prud'hommes, est d'opinion, qu'il y a lieu de prier le gouver nement de fixer le nombre de ses membres effectifs huit et des suppléants quatre. La Chambre de commerce consultée, a émis une opinion conforme. Le Conseil, consulté sur l'établissement de marebés hebdomadaires Reninghe et Rous- brugge-Haringhe, renvoie les pièces l'examen de la première commission. Enfin la séance est terminée par l'approbation donnée aux actes de vente des terrains bâtir situés rue des Bouchers, acquis par MM. Louis Vanden Broele, Vaadermeersch-Deneckere et Vergracht-Segard. La cour d'assises de la Flandre occidentale, sous la présidence de M. le conseiller Vuylsteke, ouvrira sa 4a session de 1859 le 14 novembre prochain. Association agricole de l'arrondissement d't près. NOTICE sur une méthode employée avec succèsdepuis nombre d'aimées pour détruire les insectes qui attaquent le houblon, par Kl. le docteur Cordonnier. Il est (le notoriété publique, que dans une com mune voisine de l'arrondissement d'Ypies, un plan teur de houblon obtient une production annuelle, variable il est vrai, mais constante comme celle provenant des autres cultures. Ce fait ne pouvait échapper l'attention vigilante de l'honorable Pré sident de la Société d'agriculture de cet arrondis sement. Des démarches actives pour recueillir des renseignements positifs sur les agents mis en œuvre, et sur la méthode de le< employer, n'eurent d'au tre résultat que de donner l'éveil et d'inspirer un redoublement de précautions pour en dérober les secrets. Tout espoir de ce côté était donc perdu, lorsque dans un entretien, qui date de plus de deux années, l'auteur du présent exposé, qui, de son côté avait observé les résultats de la méthode en ques tion, et s'était livré des recherches pour en décou vrir le mystère, crut pouvoir dénoncer, au Président de la société l'agent réellement actif dont il s'agis sait, ainsi que le mode de le mettre en pratique. Néanmoins, avant toute communication officielle, il était indispensable de procéder par voie de vérifi cation rigoureuse, et ici encore M. Carton nous vint puissamment en aide. Par auite de sa position ad ministrative, notre Président put se procurer aussi de son côté, et par une source nullement suspecte, la matière qui avait été l'objet de nos investigations. Le liquide une fois obtenu M. Carton on confia une parlie au chimiste distingué que vous connaissez tous, M. Becuwe, qui s'empreisa d'en opérer la décomposition. C'est la suite de ces expériences chimiques, et après que l'analyse eut confirmé nos prévisions, le mode d'emploi d'ailleurs nous étant bien connu, que notre Président a jugé le momeut opportun pour en faire une communication la société. Cependant avant d'entrer dans laa détails minutieux que nécessite notre sujAtnous croyons devoir donner quelques brèves considérations phy siologiques sur la plante qui noua occupe. Cette étude expliquera jusqu'à un certain point et rendra plus saisissabla la méthode que nous allons pré coniser. Dans les plantas comme chez les animaux, l'équi libre entre lea diverses fonctions est la condition indispensable pour un étal de santé. Or, on sait avec quelle irrégularité s'opère la croissance du houblon. Tantôt c'est avec une vigueur et une rapidité extrê mes qu'il pousse sa marche ascendante, sauf tom ber subitement dans un état d'inertie, dans lequel il peut rester plongé; tantôt sa croissance reste long temps stationnaire, pour se réveiller tout-à-coup et réparer par une marche rapide tout le temps perdu dans cette espèce de sommeil léthargique. Il ne saurait entrer dans notre plan de chercher expliquer ici ces divers états, ni d'indiquer lea moyens curatifs leur opposer notre but, comme l'indique l'intitulé de cet exposé, devaut se borner k appeler l'attention des planteurs sur un des cas les plus graves qui puissent atteindre le houblon celui de la présence des insectes. Ceci dit en passant, reprenona notre sujet au point où nous l'avons laissé. Nous avons dit que l'état de surexcitation de la plante pouvait être suivi tout-à-coup, et sans cause connue, d'inertie. Faisons observer que cet arrêt dans la croissance est occasionné par un défaut d'é quilibre entre les fonctions de sécrétion et d'absorp tion, et qu'alors il se produit, sur la surface de la plante, une exsudation d'un liquide visqueux dans lequel l'analyse chimique a constaté la présence du sucre, des résines, des huiles volatiles, etc. Ce liquide attire des masses d'insectes qui se multi plient l'infini. Leur succion augmente la sécrétion de la plante, et leurs excréments, qui semblent se convertir on insectes de couleur verdâtre, obstruent le* porcs par lesquels doit s'opérer sa respiration; double cause aggravante qui d'une part entretient la maladie et d'autre part en empêche la guérison. Or, s'il était possible de faire disparaître ces puce rons la plante, il est vrai, ne serait pas sauvée par celte seule disparition, mais du moins les procédés de culture pourraient avoir alors leur libre accès pour la ramener k l'état normal. L'état de perfec tionnement où la culture du houblon est parvenue et les grandes ressources vitales dont ce végétal est doué, laissent tout espoir cet égard. Une observation importante faire ici et qui ré sulte de ce qui précède, c'est que l'on ne doit point considérer les Insectes comme la canse première de la maladie, mais comme un de ses effets, en un mot comme une circonstance extrêmement aggravante, qui vient la compliquer et souvent la rendre mor telle. Maintenant l'agent mystérieux, il faut bien le nommer, c'est le tabac. On conuaît l'antipathie de tous les insectes pour cette solanée. On ne voit guère de cousins dans la chambre de l'étudiant, encore moins dans les estaminets. Les vêtemenets des fu meurs sont bien l'abri des mites. Mille exemples de l'espèce viendraient corroborer au besoin ce que chacun sait d'ailleurs par sa propre expérience. Mais sous quelle forme dans quelles proportions faut-il l'employer, et surtout par quel moyen le fixer la plante? Enfin quel sera le coôt et de la matière et de la main-d'œuvre pour une aurface donnée, telles sont les questions qui nous restent i résoudre. Nous raisonnons dans l'hypothèse d'une houblon- nière d'une contenance de quaraute-quatre ares, soit une mesure de terre de cette contrée, plantée de mille sept cents perches ou environ. Voici comment on procède: la présence générale des insectes étant constatée, il faut se mettre l'œu vre. Dans une chaudière de ferme remplie de neuf i dix seaux d'eau, soit une quantité d'un hectolitre ou environ on met quatre cinq kilogrammes de queues ou d'autres déchets de tabac on fait bouillir cette décoction pendant quelquea minutes, puis on (a laisse infuser jusqu'à froid en retirant le feu; on prend ensuite un baquet en planches long d'un mè tre et demi ou environ, large au fond de cinquante centimètres ou environ, évasé aux deux extrémités, le tout de la forme d'un pétrin ordinaire dans lequel on prépare le pain, on le munit de quatre bouta de perches, servant de aupports, et on le transporte bras dans les lignes de la houhlonnière enfin on verse dans le bsquet la quantité de liquide nécessaire pour pouvoir y tremper la tige, et en même temps on y délaie avec la main un morceau da terre glai seuse, grand comme un œuf, ou an peu plus. Il faut encore une brottt queue de bedigeonneur. Le per sonnel se compose de quatre ouvriers, ssvoir un qui précéda pour détachar la tige, un deuxième qui la reçoit et la prend vers le sommet d'une main et un demi mètre ou environ plus bas de l'antre pour (a plonger dans le baquet; un troisième, muni de la brosse, humecte toutes les parties, et même détacha par un frottement léger une partie dea insectes ou de leurs excréments; enfin un quatrième reprend la tige lavée pour l'attacher de nouveau. On opère la fois sur deux ligneè, an agissant de chaque côté. Re lativement k ce dernier fait, des expériences, adx-

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Le Progrès (1841-1914) | 1859 | | pagina 2