PETITES POELES HOFSTEDE, HOFSTEDE, Nouvelles diverses. Notarié VAN EECKE, quelle» on peut ajouter une certaine confiance feraient croire que l'on gagnerait n'opérer que sur une seule ligoe, sauf revenir pour le côté opposé. C'est là une affaire d'appréciation que chacun pourra vérifier. Chaque fois que l'on ajoute du liquide on ne doit pas omettre de délayer un nouveau morceau de terre glaiseuse, car on présume que cette terre contribue fixer le liquide dans les interstices ruguenx de la plante, et rend ainsi l'efficacité du remède plus durable. On a voulu donner de l'activité au remède, en y ■joutant soit de la bouse de vache, soit de l'urine de cheval, soit enfin du purin. On peut en faire l'essai; mais il importe d'agir avec prudence: car ces agents, en activant le liquide dépassent souvent le butet produisent des espèces de brûlures aux feuilles. Mieux vaut peut-être de se tenir la simple décoc tion de tabac. Il ne serait pas impossible du reste, que la présence de ces derniers agents ne fut qu'une ruse pour détourner l'attention, car le liquide que nous avons pu nous procurer pendant que l'on opé rait, n'avait qu'une odeur légère de tabac, et ne contenait que cet agent et de la terre glaiseuse en petite quantité, tandis que le liquide remis M. Carton contenaitoutre les deux mêmes ingré dients, des substances volatiles trahissant une odeur de bouse de vache ou d'urine de jument. Quoiqu'il en soitl'aide des moyens qui précè dent, on voit toujours disparaître les insectes. C'est là un premier résultat très-satisfaisant sans doute, mais il arrive que la plante momentanément débar rassée des insectes, reste néanmoins malade malgré les soins qu'on lui donne, et que l'exsudation vis queuse reparaisse suivie de la présence des insectes. Dans ce cas il faut recommencer, et ne pas déses pérer car après deux lavages et après un long marasme, on a obtenu encore une récolte passable. Il nous reste maintenant indiquer le prix de revient des moyens proposés. Nous avons dit que pour une mesure de terre de la contenance de quarante quatre ares soit mille sept cent perches ou environ de houblon, il fallait ap proximative ment cinq kilogrammes de queues ou autres déchets de tabac. Admettons un prix moyen de fr. o-4o c. par kilogramme, nous aurons fr. 2-00 pour les ingrédients. D'autre part, on estime que quatre ouvriers de ferme, travaillant pendant les plus longs jours de l'année, peuvent achever une houblonnière, de la contenance aus-indiquée dans l'espace de quatre jours. En fixant le salaire par homme, nourriture comprise, fr. i-5o c. on aurait de ce chef fr. i4*oo c. soit ensemble fr. 26-00 c. Supposons, ce qui est rare, que deux opérations deviennent nécessaires, le coût général s'élèverait fr. 5a-oo c. Comme dans ce dernier cas la récolte serait certainement perdue pour le planteur qui resterait inactif, le prix plus élevé de la denrée qui en serait le résultat, viendrait encore compenser largement ce surcroît de dépense. Si, de concert evec notre Président, il a fallu plusieurs années de persévérance et puiser toutes sources pour découvrir la nature des agents mis en œuvre pour détruire les insectes qui attaquent le houblon et connaître exactement les procédés em ployés, nous avons du moins la satisfaction d'avoir atteint ce double but. En effet, le rapport de M. Be- cuwe nous a donné la solution de la première ques tion dans les termes suivants Je n'ai pu découvrir, dit ce chimiste distingué, dans le liquide soumis mon examen, aucune substance saline toxique. J'ai isolé la matière ex- traclive. Mettez-la sur un fer chaud, l'odeur vous indiquera son origine, le tabac. Il y a encore dans s ce liquide de la bouse de vache, et une terre glai— seuse, mais en petite quantité. Quant la deuxième question, celle de la méthode pratique, nous garantissons l'exactitude de tous les détails dans lesquels nous avons cru devoir entrer, laissant chacun le soin de la perfectionner. Nous étions en possession de tous les éléments de notre notice, lorsque la librairie agricole de Paris fit parvenir notre Société d'agriculture un opuscule traduit d'un auteur allemand, traitant ex professo de la culture du houblon, de sa croissance et de ses maladies. Nous avons consulté cet ouvrage et nous n'avons pas hésité y puiser quelques-unes des considérations générales qui ont précédé notre en trée en matière. Nous avons remarqué en outre qu'en Allemagne aussi bien qu'en Angleterre, on s'occupait aussi des moyens opposer l'invasion des insectes. L'auteur, abordant ce sujet épineux, s'exprime en ces termes On connaît des moyens fort énergiques pour détruire les pucerons, mais il est difficile de les appliquer en grandon mêle a par exemple du savon noir, de la potasse, de la chaux et de l'huile de lin, on délaie avec une suffi- santé quantité d'eau pour faire un enduit que l'on étend avec un pinceau. Mais peine l'auteur a-t-il tracé ces dernières lignes qu'il ajoute Ce qui vaudra mieux, peut-être sera de sau poudrer les feuilles de houblon avec du plâtre calciné, des cendres, du tan, de la poussière des routes. On le voit, la confiance du publiciste dans l'effi cacité de ses remèdes n'est pas bien robuste, car, après avoir indiqué une première série d'agents destructeurs actifsquiselon noussont tout fait impraticables, on finit par proposer des moyens secondaires consistant saupoudrer les feuilles de la plante avec des cendres et les arroser de purin étendu d'eau, etc., moyen» employés dans ce pays pour empêcher les chenilles et autres animaux nui sibles de dévorer certains de nos légumes, moyens insuffisants dans tous les cas pour atteindre le but que nous nous proposons. L'auteur avoue d'ailleurs qu'il serait difficile d'ap pliquer en grand la première série des moyens qu'il propose. Nous nous permettrons d'ajouter, que leur adoption serait contraire au principe fondamental de toute idée économique, le prix des ingrédients et celui de la main-d'œuvre devant nécessairement dé passer la valeur de la production. Nous préférons donc jusqu'à présent le lavage et le nettoyage suivant la méthode que nous venons de décrire. Rien de plus facile que de la mettre en pra tique. Le prix des ingrédients est presque nul et celui de la main-d'œuvre est raisonnable; beaucoup de personnes ont pu constater, depuis nombre d'an nées, les succès constants qui ont été obtenus. Dans des conditions semblables, pourquoi hésiterions- nous un seul instant en proposer l'essai, en invi tant toutefois les planteurs de houblon surveiller eux-mêmes toute* les opérations dans leurs moin dres détails? L'Osl deutsche Postde Vienne, s'élève éner- (viquemenlcontre l'article de M. Granier de Cas- sajjnac au sujet des fortifications d'Anvers; elle dit entre autres La Belgique est un Etat aussi souverain que la France. De même que personne n'avait le droit de protester contre l'agrandissement des fortifications de Lille, personne n'a le droit de prescrire aux Bel ges ce qu'ils doivent faire ou omettre dans l'intérêt de leur sûreté. La Belgique est obligée la neutralité en vertu des traités qui garantissent son indépen dance mais de là découlent aussi pour elle le droit et le devoir de se procurer les moyens propres protéger celte neutralité. La neutralité serait une absurdité politique si elle imposait un peuple, et surtout un peuple aussi respectable que les Belges, le devoir de s'en re mettre, avec une confiance passive et aveugle, la bonne volonté des autres dans la question de savoir, en cas de collision, s'ils veulent respecter ou non sa neutralité. M. Granier dit, il est vrai, une absurdité en pré tendant qu'Anvers est une tête-de-pont pour l'An gleterre et lorsqu'il nomme la Belgique une province anglaise; néanmoins, il peut être assuré que l'Angle terre se croirait elle-même attaquée si la France at taquait la Belgique. L'Angleterre regarde avec raison la Belgique comme le boulevard de sa propre indé pendance et de sa liberté. La Prusse verrait aussitôt clair dans la question belge, et reconnaîtrait, sans balancer, qu'une attaqne dirigée contre la Belgique équivaut une attaque contre toute la rive gauche du Rhin. L'Autriche, nous n'en douions pas, n'use rait certainement pas de représailles, mais rempli~ rait son devoir comme puissance allemande et comme puissance européenne. Le peuple allemand marche rait au combat avec un vif enthousiasme pour la li berté du Rhin allemand. On écrit de Lichtervelde, 20 août Vendredi dernier MM. De Ryckman, procureur du roi, Vercauleren, juge d'instruction et Bonry, greffier, accompagnés de médecins légistes, se sont transportés Coolscamp, la ferme occupée par les frère et sœurs De Meulenaere. Une mort bien mal heureuse était venue attrister cette famille. Léonard de Meulenaere en revenant de Swevezeele le dimanche 7 août, pour retourner au logis avait eu une légère altercation avec quelques personnes qui le suivaient. Un vacher nommé Amand Lanssens entendait des cris et croyant une dispute sérieuse quitta sa demeure, saisit un énorme bâton et en asséna deux coups violents sur la tête de De Meule naere. Recueilli utie ferme voisine, les plus grands soins lui ont été prodigués comme plus tard chez lui où il a pu être transporté. Mais la blessure qu'il avait reçue était mortelle; il décéda jeudi. L'autopsie faileen présence dssmagislrats instruc teurs a prouvé qu'il y avait eu fracture du crâne et qu^cette fracture avait occasionné la mort. L'au teur de ce meurtre est entre les mains de la justice. Il a avoué son crime. On nous informe que les manœuvres du camp, commandées par le Duc de Brabant en personne, commenceront vers le 25 dece mois 26 millehom- mes et 3 mille chevaux doivent y prendre part. De puis 1839, époque de la remise de l'armée, sur pied de paix,il n'y a pas encore eu au camp d'tffectifaussi considérable. Un de nos abonnés dit le Journal de Liègenous communique une recette infaillible et peu coûteuse pour se débarrasser des punaises il s'agit tout sim plement de délayer dans deux litres d'eau de pluie un demi kilog. de savon ordinaire, d'y ajouter pour cinquante centimes de térébenthine, et de passer assez abondamment ce liquide dans les joints; pas une seule punaise n'y survivra. van den te Yperen. 1NSTEL op 17* Sep tomber, en OVER- SLAG op 1' October 1859, tclkens om 2 uren namiddag, in 't Zweebd, te Yperen, van i* EENE GOEDE EN WELBEBOUWDE Groot 20 ^ectaren 69 aren 18 centiaren, bewoond door de we duwe Eugeen De Zeure, te Zil lebeke, ten zeer geringen pryze van l,300jte Ghelnvelt. francs by de jare, boven de lasten, toi t* October 1861. 2* EENE GELYRE Groot 10 hectnren 35 aren, 40 centiaren, te Wytschaete, bewoond door Louis De- meureauxten kleinen pryze van 600 fr. 's jacrs, boven de lasten, tôt 1* October 1864. 1 p. voon hoogsten instelpenn1ng te winnen. BY DENZELFDEN NOTARIS UIT ER HAND TE KOOPEN 1* Een sehoon HUIS en Erve, In atad. 2* Een HOESTEDEKEiy, groot hectare» 08 aren 56 centiaren, ARQEN1HÉES ET (BAMTAMS DU MANS DE JÉRUSALEM), De 10 15 fr. nn coq et denx poules an cbolx. S'adresser au bureau du Progris. ONKOERENDE S DE TE KOOPEN BINNEN YPRE. Een HOFSTEDEKEN, groot 1 hec tare 85 aren 19 centiaren, gelegen te Merckcm gehnclite Zevecote gcbruikt door Petrus Debaere. Maer ingesteld 2.200 francs. 2" Een perceel llOOILAND, te Pas- scbendacle, groot 32 aren 60 centiaren, cadastcr sectie C, N' 443. Maer ingesteld 420 francs. 3° Een HUIS in de Dixmudestraet, te Ypre, gcbruikt door de gezusters Ooghe. Maer ingesteld 2,650 francs En 4° Nogcen HUIS in dezelve stract; gcbruikt door de wedtiwc Vanden Bussche. Ingesteld 3,900 francs. Den ABSOLUTEN OVERSLAG zal ge- beuren binnen Ypre, in de estaminet Café de l'Union, Zaturdag, 3* Seplember 1859, om 2 uren namiddag, ingevolge de voorwaerden berustende ten kantoore van den Notabis YAKDERMEERSCH, te Ypre.

HISTORISCHE KRANTEN

Le Progrès (1841-1914) | 1859 | | pagina 3