ADJUDICATION D'IMMEUBLES, Variétés. ÉTUDE Mise-à-prix 4,200 fr. Enchérie avec 300 fr. Et 2» Un FONDS BATÏ, COUR et Mis-à-prix 400 fr. Enchéri avec 100 fr. Mise-à-prix 5,300 fr. Enchérie avec 20 fr. Portée la somme modique de 50,600 fr. cantile de Liverpool consentit conduire le navire Baliia. Après bien des difficultés ou réunit un équi page, mais le pauvre steamer était si fragile que l'un des matelots embarqués tenta six fois de s'échapper. Enfin on mit la voile les amis du capitaine lui dirent adieu, car ils n'espéraient pas le revoir. Le capitaine, lui, était plein de confiance; il avait par couru toutes les mers, avait monté toutes sortes de navires et avait échappé.à tous les'périls. Le résultat justifia l'espoir du capitaine le petit bâtiment tra versa parfaitement le détroit, et rien qui mérite d'être signalé n'arriva jusque dans la baie de Biscaye, où l'on essuya deux forts grains. Le navire échappa miraculeusement au péril. Enfin, après quarante- neuf jours de mer, le capitaine Brenkon entra Bahia, où la vue de son navire causa une grande sensation. Un grand malheur a failli arriver dans la commu ne d'Oostcamp. Un garde chasse, de M. le baron N... en traversant le village, remua le fusil chargé qu'il portait sur l'épaule. Le coup partit, enleva un]mor- ceau de la porte d'une boutique entr'ouverte, et toute la charge alla se loger dans le comptoir un pas de l'endroit où se trouvait le boutiquier. On frémit quand on pense que quelques minutes auparavant la boutique était remplie de chalands. La Gazette de la Police de S'-Pétersbourg annon ce que le (eu a éclaté le 5, vers 4 heures du soir, au milieu de la Neva, sur une des barques qui servent la navigation du Volga et qu'il s'est étendu bientôt une dixaine de ces embarcations. On finit par s'en rendre maître 8 heures. Le dommage est évalué 84>5oo roubles. Les pièces d'or de 2o francs ont été cotées la bourse de Bruxelles du 27 août au taux de 19 franca 87 1/2 centimes. Un cultivateur du hameau de Bois-Blaudin (Ille- et - Vilaine) vient de périr dans d'étranges et cruelles circonstances. Comme beaucoup de personnes de la campagne, il se livre l'éducation des abeilles. Or, samedi dernier, une vache franchit la haie du jardin dans lequel ses ruches se trouvent placéeset renver sa l'une d'elles. Le cultivateur, s'en étant aperça aussitôt fit sortir la vache, mais il ne releva pas le panier, préférant attendre que les mouches se fus sent replacées d'elles-mêmes. Une demi heure après, rapporte le Journal de Chartre*il vint pour procéder ts cette opération, lorsqu'une nuée d'abeilles se précipita sur lui, si ar dente et si furieuse, qu'il essaya vainement de s'en débarasser en allant se jeter dans une mare qui se trouve non loin de là. Sa femme accourut ses cris et le 6t mettre immédiatement au lit. Peu après, sa figure et le haut de son corps enflèrent d'une façon considérable, et il expira, le soir même, en proie aux plus vives souffrances. On lit dans Y Indépendance Une aurore boréale, telle qu'on ne se rappelle pas en avoir vu i Bruxelles, est apparue cette nuit, se dirigeant du midi au nord, et est restée visible pen dant plus de trois heures le météore a été aperçu dès minuit et n'a disparu complètement qu'à trois heures et demie du matin. Une foule de personnes ont cru aux lueurs d'un immense incendie, et c'est ainsi que les casernes, les postes des pompiers et de la police ont reçu avertis sement sur avertissement, dans la certitude où l'on paraissait être qu'il s'agissait d'un sinistre. C'est entre une et deux heures du matin que le phénomène atmosphérique, vu des hauteurs de la ville, a offert le plus saisissant aspect. Un officier hanovrien qui revenait d'une villa d'eaux et passait ls nuit dans un hôtel Hambourg, eut l'imprudence de se mettre au lit, ayant très- chaud, auprès d'une fenêtre ouverte. Le lendemain quand il s'éveilla, il était aveugle. Le malheureux a été transporté Berlin pour recevoir des soins. Une lettre de Toulon annonce, qu'un forçat com- damné vie, en apprenant que l'Empereur lui ac cordait sa grâce, est mort subitement de la joie que lui faisait éprouver cette heureuse nouvelle si inat tendue pour lui. Un autre forçat également gracié, mais bien moins impressionnable, a prétéré vivre; il a reçu la nouvelle de sa mise en liberté avec ce calme, et a demandé que les portes de l'arsenal lui fussent ouvertes de suite. Ou lit dans le Précurseur Nous apprenons par la dernière malle des Indes que six Belges, faisant partie d'un détachement de soldats néerlandais, envoyé Batavia, ont été mis en état d'arrestation pendant le voyage pour avoir tramé un complot bord du navire Président Ram, qui les transportai^. A l'arrivée Batavia ils ont été emprisonnés. On éerit de Lemberg qu'un incendie a éclaté le 22 de ne mois, Czernowitz; 85 maisons déjà étaient brûlées au moment où la lettre a été expédiée, le 23. Un incendie a détruit^ le 24, une quarantaine de maisons Liedolsheim, près de Carlsruhe. Plusieurs personnes ont péri. On lit l'anecdote suivante dans un journal de Breslau Un fermier va chez son propriétaire pour lui payer son fermage, mais en disant ce dernier qu'il ne se trouve pas en état de payer les 1,000 thalers qu'il lui doit et qu'il veuille bien se contenter de i,5oo thalers. Le propriétaire répondit qu'il accep tait sans difficulté quoiqu'il ne crût guère au manque d'argent de son fermier. Le fermier tire de sa poche un petit paquet de billets de bauque que le proprié taire se mit compter et parmi lesquels il trouve, sa grande surprise, une somme de 4,5o» thalers. Mon Dieu, s'écria le fermier, je me suis trompé de poche, voilà les i,5oo thalers; je voulais porter a les 4,5oo thalers la Banque Martin, qui habite un village de la banlieue de Paris, a des habitudes beaucoup trop agrestes; il boit tout ce qu'il gagne et il bat tout ce qui l'entoure il est traduit devant le Tribunal correctionnel sous la prévention de coups portés i sa femme. Un premier témoin déclare que le 3 juillet, i la tombée delà nuit, Martin, rentré chez lui, ivre com me d'habitude, a saisi un croc botteler le foin, en a porté plusieurs coups sur la tête de sa famine, puis l'a saisie la gorge, et la laissant étendue aur le car reau, lui a déclaré qu'il allait chercher aon rasoir pour l'achever. Ls malheureuse a saisi ce moment de répit pour s'enfuir. Le second témoin est un médecin qui a donné des soins la femme Martin. Le mari, dit-il, m'a tenu peu de compte de nia sollicitude pendant que j'ap pliquais une compresse sur la tête de sa femme, il m'a prodigué les injures les plus grossières; c'est une vraie bête fauve, qui h me voir mépriser sea outrages, m'a menacé de me jeter par la fenêtre. Le troisième témoin est un brigadier de gendar merie. Martin, dit-il, est la terreur du pays; deux fois, en i858, H a été condamné pour ses violences; c'est un détestable sujet, un homme très-dangereux, qui menace de tuer tout le monde; depuis qu'il est arrêté tout le village respire. Arrive un quatrième témoin, celui-ci, sans ca ractère officiel simple habitant du village condis ciple de Martin son camarade dans la garde natio nale, son compétiteur au Conseil municipal. Que savez-voos lui dit M. le président. Le témoin. Sur de quoi, s'il vous piaft, monsieur, qu'il faut que je parle M. le président. Sur les faits dont Martin est in culpé. Le témoin. C'est-il pour sa femme M. le président. Vous le «avez bien, puisque vous en avez déposé dans l'instruction. Le témoin. Quest-ce que je peux donc avoir dit? je m'en rappelle pas beaucoup; la mémoire n'est pas forte. M. le président. Vous avez dit que vous étiez pré sent quand Martin a donné un coup de crocà sa fem me. Le témoin. C'est bien possible, mais je ne l'ai pas vu bien droit je pourrais m'avoir trompé quand on n'est pas bien sûr, s'agit paa de jaser. M. le président. Quelle est la réputation de Martin Le témoin. La réputation de Martin M. le président. Sans doute, vous devez le connaî tre, puisque vous êtes son camarade d'enfance. Com ment vit-il avec sa femme, avec ses enfants Le témoin. Ils ne me l'ont jamais dit. M. le président. Mais on parle de lui dans le vil lage? Le témoin. Moi je demeure l'autre bout du pays, je ne sais ce qu'il fait dans son ménage. M. le président. Le ton dont vous parlez fait sup poser que vous avez peur de lui. Le témoin. Peur ça serait trop fort mais quand on connaît-le particulier, on n'a rien gagner dire sa manière de penser sur son compte. Martin, qui, pendant ces diverses déclarations n'a pas soufflé le mot, ne nie passes coups de croc, mais il affirme sur son honneur qu'il no voulait pas tuer sa femme, preuve, dit-il, que ne se rasant pas lui- même, il n'a pas de rasoir. Le tribunal, sur les conclusions sévères du minis tère public, a condamné Martin k un an de prison et einq ans de surveillance. du Notaire NEVE,UN, 5223325333. Lundi, 5 Septembre 1859, k 4 heures de relevée, au cabaret la Belle-Vue, Wytschaetc, hameau Oostaverne, de 1 Une PARTIE DE TERRE A LABOUR, grande 1 hectare 11 ares 70 centiares, située Wytschaete, ha:peau Oostaverne Occupée par la veuve Treve et Jean Vuwe, 130 francs par an, avec droit de bail jusqu'au 1' Octobre 1863. JARDIN, contenant 4 ares, situés au dit Wytschaete, hameau Oostaverne Tenu en bail emphytéotique par Louis Vanderhaeghe, successeur de Jean Vuwe, pour 39 ans, commencés le l'Janvier 1850, 25 francs par an, par-dessus l'impôt, auquel occupeur la maison s'y trouvant appartient. Masse des numéros 1 et 2. VENTE m LÀ VILLE ©'YiPÙi. Le Samedi, 10 Septembre 1859, 2 heures de relevée, l'hôtel I'Épés royale, Grand'PIace k Ypresil sera procédé la Vente publique, es use seule séance, des Biens immeubles suivants, savoir COMMUNE DE BR1ELEN ET BOESINGHE. i* Une TRÈS-BONNE ET BELLE FERME, de 22 hectares 49 ares 03 centiaressituée Bbielen et Boesihsre, un kilomètre et demi de la ville d'Ypres; tenant la chaus sée vers Dixmude occupée par les en fants Catteeuw. COMMUNE DE RENINGHE. 2* Une BELLE FERME, de 14 hecta res 19 centiares située REiunr.BE au sud-ouest du village peu de distance de la chaussée vers Fumes; occupée par le sieur Jean-François Vanderguclit. TERRITOIRE RURAL D'YPRES. Et 3* Un JARDIN POTAGER de 27 ares 19 centiares, avec Maison d'habitation cl Dépendances, situé territoire rural d'Ypres, section S1 Pierre; occupé par la veuve Van Doorne. Nota. On donnera des facilités aux acquéreurs pour le paiement du prix. Cette Vente aura lieu par le ministère du Notaire VANDERIIEERSCII, Ypres, et l'on peut aussi obtenir tous renseigne ments, en l'étude du Notaire forre®*» Wervicq. d une FERME, SITUÉE A IANGEMARCK. Le Notaire DELAVIE, Langemarck, vendra définitivement, le Samedi, IO Septembre 1850. 3 heures de rele vée, 1'Hôtel be l'Êpée royale, Grande M PlaceYpres une BELLE FERME arec 19 hectares 36 ares 42 centiares de Verger, Jardin Prés et Terres labourables, for mant pour ainsi dire un ensemble, très- favorablement située Langemarck, ha meau de S* Julien, contre la chaussée de Langemarck Zonnebeke. Exploitée par Théodore Duboispar bail expirant le 1' Octobre 1862; divisée en 14 lots.

HISTORISCHE KRANTEN

Le Progrès (1841-1914) | 1859 | | pagina 3