MAISON ME FERME UNE FERME IMMEFBLFS k VENDRE, Variétés. Sexe mascu'in< ISïSïïï::-. Il S 50- AVEC LE FOND M DÉPENDANT, SITUÉS A COMINES-FRANCE, depo'Ç^^ï;,; ANGLAISES, 3 beaucoup, A. fut déshonorée. Cependant la coura geuse fille prit enfin le dessus, elle travailla et bien tôt sa conduite et ion courage firent oublier son faux pas. De boni ouvriers se présentèrent pour l'épouser, ses vieux parents firent tous leurs efforts en faveur de l'un d'eux tout fut inutile. A. fut toujours inflexible, A. avait juré que jamais elle n'aimerait personne que son enfant. Il y a mardi huit jours, M"' A. repassait les linges chez l'instituteur de la commune, lorsque le facteur rural vient lui présenter une grosse lettre toute garnie de cachets de cire rouge. La lingère, qui ne recevait jamais de lettres, refusait celle-ci croyant quelque farce, mais l'instituteur la prit pour elle. Cette lettre était du fugitif mécanicien, et conte nait des valeurs pour 2,000 fr. Il avait fait fortune en Californie, il était actuel lement en Angleterre il avait rencontré an ancien ouvrier de Couillet qui lui avait donné tous bons renseignements sur celle qu'il avait indignement trahie, il brûlait de voir son fils,et allait s'embarquer pour Ostende, afin de venir au plus tôt demander son pardon, réparer sa faute, et rendre son ancienne amie riche et heureuse. Qu'on juge de la stupéfaction de Mll# A. La pauvre fille en fut maladv; plusieurs jours, sa tête fut en proie une fièvre violente, qui inspira de sérieuses inquiétudes; maintenant elle est en convalescence, et son mécanicien son fils sur ses genoux, veille au chevet de son lit. Dimanche prochain, on doit pu blier le premier ban de leur mariage. Le beau volume de M. Victor Hugo la Légende du siècle», est lue avec une avide curiosité. On y remarque beaucoup le portrait suivant de Philippe II: Philippe deux était le mal tenant le glaive, Il occupait le haut du monde comme un rêve... Sa volonté fatale, enfoncée, obstinée, Était comme un crampon mis sur sa destinée, H tenait l'Amérique et l'Inde, il s'appuyait Sur l'Afrique, il régnait sur l'Europe; inquiet Seulement du côté de la sombre Angleterre. Sa bouche était silence et son âme mystère; Son trôncétait de piège et de fraude construit, Il avait pour soutien la force delà nuit... 31 ressemblait au sphinx qui digère et se tait. II était redoutable la pensée, l'homme, A la vie, au progrès, au droit dévot Rome, 'C'était Satan régnant au nom de Jésus-Christ. Les choses qui sortaient de son nocturne esprit ^Semblaient un glissement de sinistre vipère... Ceux auxquels îl pensait, disaient: nous étouffons 32t les peuples, d'un bout l'autre de l'Empire Tremblaient,sentantsur eux ces deux yeux fixes luire Charles fut le vautour Philippe est le hi|?ou. On lit dansles journaux de Madrid «On prépare 3éville un combat entre un taureau et un lion. Ce dernier animal appartient au marquis de Salullo. Des personnes qui ont vu le Jion disent que c'est un très-bel animal, qui paraît jouir d'une excellente santé. Le combat aura lieu la semaine prochaine. C'eât une charmante personne M"'Amélie Ramon, toute bonne, toute généreuse, pétillante de gaité aussi quand elle traite ses amies elle fait bien les choses. Elle les fait trop bien, vient dire un crémier qui la poursuit devant le tribunal correctionnel pour escroquerie mais il faut lui laisser la parole que lui donne M. le président. Le crémier. Madame a fait une entrée mesquine dans mon établissement, en demandant pour son dîner un simple bouillon et uu petit pain d'un sou. Pendant qu'elle faisait durer son repas, deux de ses amies entrent, puis une autre, puis deux autres; alors madame commande un dîner en règle, avec gigot, vin, dessert, café et tout, qui a duré jusqu'à neuf heures et demie du soir. Comme elle me com mandait un punch, je me suis permis de la prier de me payer d'abord la carte qui, pour le moment, se montait i3 fr. 80 c., madame m'a ri gentiment la figure en me montrant ses dents et en me disant: Est -ce qu'une jolie femme paie jamais de ces choses, m«n cher? on voit bien que vous êtes fraî chement débarqué Paris. Fraîchement ou pas fraîchement, je lui dis, ce n'est pas avec de la mon naie de jolie femme que je paie mes gigots et mon vin, et si vous ne soldez pas votre carte, je vous fais arrêter. M. le président. El vous l'avez fait arrêter. N'a-t- elle pas outragé l'agent chargé de la conduire au poste Le crémier. Je ne le sais pas, mais l'agent est ici qui pourra vous le dire. L'agent. Cette petite dame n'est pas facile brider. Quand je lui ai dit de me suivre, puisqu'elle ne voulait pas payer ce qu'elle avait dépensé elle m'a répondu que ce n'était pas son usage de se promener avec les hommes qu'elle ne connaissait pas. J'ai été obligé de la prendre par le bras; le long du chemin, elle m'a envoyé beaucoup de mauvais mots que je n'ai pas ramassés, mais ayant écrasé mon chapeau sous ses pieds, je l'ai ramassé pour le mettre dans mon procès-verbal. Pendant ces diverses déclarations, la prélulente Amélie ne peut se tenir en place; elle tape du pied, fait claquer ses doigts, essaye de sourire en pleurant. Interpellée par M. le président de faire connaître ce qu'elle a dire pour sa défense, elle n'y tient plus et s'écrie Il n'y a plus moyen de vivre; tous les hommes sont des monstres Sur les conclusions conformes du ministère pu blic, Amélie a été condamnée six mois de prison. Ëtat-civim. o'Ypres du 9 Octobre au 5 inclus. Naissances. Sexe masculin 5, id. féminin 2, total 7. Décés. Dalmole, Pierre, 70 ans, rentier, époux d'Angélique Antony, rue de l'Étoile. De Smedt, Anne, 75 ans, dentellière, célibataire, rue du Corbeau. Serruys, Caroline, 58 ans, sans profession, épouse de Félix Robbe, rue Longue du Marais. Enfants au-dessous de 7 ans sexe masculin l idem féminin 1, total 2. Un mort-né du sexe masculin. Mouvement de l'état-civil de la ville d'Ypres, pendant le mois de Septembre 1859. fi' Mariages. 9. SSexe masculin. 27 l K. idem féminin. 24 10131 51 Naissances. idem féminin idem féminin Naissances en plus. 24 19 25 7: 2 'M1 total 44. total 2. Pendant le mois de Septembre de l'année 1858, le mou vement de i état-civil d'Y près a été comme suit .- Mariages. 10. q«| Naissances en plu*?.J6U Sexe masculin* o.,!,»,.,:,,,, idem féminin. 2 Mort-nés. Marché d'Ypbes. ÉTAT indiquant les quantités et le prix moyen des grains, fourrages et autres produits agricoles, vendus le 15 Octobre i859|-,0j| .,1. nnixRimaH àmel- RATURE DES GRAINS ET DENRÉES. QUANTITÉS VENDUES. Kilogrammes. PRIX MOYEN 'isnféA ob cent kilogrammes. POIDS MOYEN )SÎ30*9 no'l: l'hectolitre. Froment 146,706 fr. 24 14 ,q 78 40 Seigle. 8,648 18 47 75 60 Avoine 353 10 88 44 416 19 25 85 20 Fèveroles 6,300 18 09 84 Pommes de terre 6,500 8 00 H A heurre 254 25 f S 1 - Etude de 3!Ice CAPELLE, Notaire, Waton. Le Lundi, 24 Octobre 1859, deux heures de relevée, Stavele, au cabaret occupé par la veuve Rousseau, il sera pro cédé l'ADJUDICATlON DÉFINITIVE de; COMMUNES D'OOSTVLETEREN ET RENINGIIE. De la contenance selon titre de [9 hectares 25 ares 89 centiares, £et d'après le cadastre, de 9 hec tares 16 arcs 06 centiares Occupée par le sieur Charles-Hubert De Moldtrjusqu'au 1' Octobre 1800, moyen nant 700 francs par an. 9D sii Portée 24,000 francs. COMMUNE D'OOSTCAPPEL (France). De 2 hectares 27 ares 84 cen- Itiarcs d'après titre, et de 2 hec- tares 17 ares 90 centiares d'après le cadastre Occupée par les sieurs Lips et Danes, jusqu'au 1' Octobre 1800, moyennant 173 francs par an, outre les contributions. Portée 6,3o0 francs. Plus amplement décrites aux affiches Parcellaires, et pour tous renseignements s'adresser au dit Notaire CAPELLE, Watou. BIEN PATRIMONIAL. A DEUX DEMEURES, sise EN LA VILLE DE WERVICQ, Place du Steenakker, section C, n" 480, 481 et 482; A VENDRE, EN 2 LOTS, SOUS RÉSERVE D'ACCUMULATION. D'ORIGINE PATRIMONIALE, AU BAS DE COMINES, <3®saasïa3»a2&<aa<â®a, SANS CHARGE DE BAIL. Le Notaire FORREST, de résidence Wervicqce commis judiciairement vendra au plus offrant et dernier enchéris seur, les Biens suivants COMINES-FRANCE, ad bas de Cominïs. 1' lot. Une partie de TERRE A LA BOUR grande h. 0-48-73 tenant au chemin do Confines Qucsnoy, Bondues- 1' lot. La Demeure au sud, occupée par Dupont-Delporte, tenant la place du Steenakker, la maison de M. Rembry- Delvaet aux jardins de J.-B. Lepoutreet de M. Ryckewaert-D'Hondt, et au lot suivant.jBerten et au 2" lot. 2' lot. La Demeure au nord, occupée' 2* lot. Une partie de TERRE A LA- par Delporte-Isaac, tenant la dite place, BOUR, grande h. 0-70-88, tenant audit au 1' lot, au jardin et la maison de M. chemin au lr lotM11* Louise Joye, et Ryckewaert-D'IIondt. Louis Vandamme. L'acquéreur entrera en jouissance le lr <5° lot. Le 8" indivis d'une FERME Mai 1860. avec h. 1-05-48 en Fonds-bâti, Jardin- MISE-A-PRIX le Jeudi, 20 Octobre VerSer PIa"té 1d'«bre* montants et fruitiers n et Terre a labour, aboutissant au sentier 1859, bu cabaret le Cerf, tenu par la rfu poiricr) au M. Lauwyck-Van veuve Mortsse, rue Verte, a Wervicq, et Elslande et au chemin de Wervieq Ques- ADJUDICATION, le Jeudi, 3 Nevem- noy. bre 1859, au cabaret le Damier, tenu par 4* et dernibr lot. Le quart indivis de Mt* veuve Syx-DumortierBasse-Croix, b- 0-55-44 de LABOUR, tenant au 3' lot, Wervicq, »nq heures rf» soir. V.VEjKo Le Notaire FORREST, Wervicq, est chargé de cette vente MISE-A-PRIX Lundi, 31 Octobre 1859, et ADJUDICATION Lundi, 14 Novembre 1859, chaque fois 5 heures du soir, l'auberge le Duc de Brabant, près de la Station Confines-Belgique. Pour tous renseignements s'adresser en l'ctude du Notaire FORREST, Wervicq, ou en celle du Notaire DELEFORTRIE, Gheluwc. CHEZ Charles HUYGHE, a l'estaminet le gkan» hoxarqce, BUE DU SÉMINAIRE, 1, PRÈS LE MARCHÉ AU POISSON, A YPRES. Gains de inise-h-prix et d'enchères. Tous lesdits biens sont occupés, sans bail, par Henri Berten, au fermage annuel de 160 fr.susceptible d'une forte augmen talion. rSsiàilùoiJis '«tiTtâ» J'ai l'honneur de vous annoncer que jo viens d'établir un DÉPÔT D'HUITRES ANGLAISES. Mes prix avantageux et l'excellente qua lité de mes marchandises, me font croire que vous me donnerez la préférence. PRIX-COURANT. Bditresfr. 5-00 Je me recommande la bienveillance du public. Charles BCYGHE. Les personnes qui désirent des Homards, Écrevisscs, etc., sont priées d'en faire la demande quelques jours d'avance. ÎOO

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Le Progrès (1841-1914) | 1859 | | pagina 3