ORMES, CHARBON DE TERRE, IMMEUBLES Chronique politique. PiLOEGSTEEBT, divisés en 90 portions, A VENDRE, BERIGT. ADJUDICATION DE LA BOULANGERIE MILITAIRE D'YPRES. K VENDRE, 4*; 3 dans le sein de eaux qui doivent surtout participer ses sollicitudes et ses travaux. Pourrions-nous ne pas prendre part son affliction Pourrions-nous se pas de'sapprouver ce qu'il réprouve Pourrions- nous ne pas recourir la prière qu'il recommande avec tant d'instance Vous le voyez, N. T. C. D., le mal est son com ble dans ces malheureuses provinces. A la plus noire ingratitude, fa la plus perfide hypocrisie, aux accusa tions les plus injustes contre l'autorité légitime, fa la violence envers le clergéet les fidèles, au sacrilège, ces hommes pervers ont ajouté l'usurpation la plus illégitime des droits de la puissance souveraine du Saint Siège apostolique et pour nous servir des paroles d'un de nos collègues dans l'épiscopat, «ce qu'il y ade plus tristedansces tristes et coupables égarements, ce ne sont même pas les atteintes portées aux droits temporelsduSaint-Siége, quel- que criminelles et maudites qu'elles soient ce sont les sentiments hostiles répandus, fomentés, et pour ainsi dire, naturalisés pour la première fois dans ces populations chrétiennes, contre le Chef de l'Eglise, qu'elles étaient habituées fa véné- rer non-ssulement comme le plus dépositaire auguste et suprême de la puissance de Dieu. On se demande avec effroi ce que pourront respecter des peuples catholiques qui auront été dressés braver et bafouer un tel Souverain, et comment il sera possible d'établir un gouvernement quelcon- que dans ces belles provinces d'Italie, quand on n les aura enivrées de toutes les folies de l'insubor- dinalion, toutes les passions de la haine et de toutes les joies,infernales du sacrilège D'après cela vous comprendrez facilement, N. T. C. D., qu'il y a des raisons bien puissantes pour que nous vous demandions des prières plus fervantes et plus unanimes encore. Oui, priez avec plus d'instance que jamais multipliez vos abstinen ces, vos aumônes et vos autres bonnes œuvres com muniez plus fréquemment et assistez aussi souvent qu'il tous sera possible au saint sacrifice de la messe, au salut du soir, ainsi qu'aux prières dont ces offices vont être accompagnés en un mot, n'épargnez au cun moyen propre calmer la colère de Dieu qui s'est appesantie sur ces populations si chrétiennes, et fa obtenir pour le cœur désolé du Souverain Pon tife, la grande consolation de voir l'ordre rétabli, et ses sujets rebelles revenus de leurs égarements et rentrés dans la voie de la justice, de l'ordre et de la vertu, qui seule peut les conduire au vrai bonheur tant de la vie présente que de la vie future. A ces fins, nous ordonnons i" qu'outre l'oraison pro quacumque nécessitâtdéjà prescrite, les prêtres récitent, après chaque messe qu'il» célébreront cinq fois l'oraison dominicale et la salutation angéiique, 20 qu'à chaque salut on chante le psaume Qui habi tat in adjutorio, avec les versets et les oraisons dont il est suivi dans le rituel romain et le processionnel, au titre Processio pro quucutnque tribulations. Sera notre présent mandement lu en chaire le dimanche après la réceptiod^snqqo ssv Donné Malines, sous notre seing, notre sceau et lecontre-seingdenolreSecrétaire, le îooctobre 18S9. L. rjr S. ENGELBERT, Card.Arch.de Malines. Par mand'deSoo Eminence le Cardinal-Archevêque, M. DHANIS, Secrétaire. Le Moniteur ne contient ni les nominations judiciaires, ni les nominations de notaires. Il n'y a donc plus, en Belgique, l'heure qu'il est, un seul juge d'instructionOr, excepté dans le cas de flagrant délit, ce magistrat peut seul délivrer des mandats d'arrêt, et toute per sonne arrêtée qui n'a pas reçu notification d'un mandat d'arrêt dans les 24 heures, est victime d'une arrestation arbitraire. Nous ne savons ce que feront les parquets, dans uue situation sans précédents. [Observateur.) Nous lisons d'autre part dans YÊclaireur de Namur Les journaux annoncent qu'il n'y aura plus de juges d instruction dans certains tribunaux, si les pouvoirs de ces magistrats ne sont renou velés avant le 15 de ce mois. C'est une erreur. Les pouvoirs continuent jusqu'au moment où les magistrats sont remplacés. Ils ne cessent pas de plein droit l'expiration du terme assigné aux fonctions par l'arrêté de nomination. On lit dans Y Ami de la Religion Comme toutes les feuilles de Paris, nous avons été invités cesser la publication, par la voie du journal, des lettres des évêques snr les affaires de Rome. Le gouvernement a pensé que celte publication avait l'inconvénient de donner lieu des discussions irritantes. Nous craignons, quant nous, qu'une telle mesure ne donne lieu des interprétations qui seraient de nature porter atteinte aux droits et la dignité de l'épiscopat. La circulaire que M. Rouland doit adresser l'épiscopat français aura, dit-on, un caractère loul-à-fait officieux et sera conçue dans les termes les plus conciliants. Les formes modé rées de cette intervention ministérielle devront- elles avoir une portée efficace auprès de notre haut clergé Je n'oserais l'affirmer complète ment. On parle d'un mandement nouveau du cardinal de Bonald, archévêque de Lyon, et d'un autre émané de l'évêque de Nevers, lequel n'avait publié jusqu'à présent qu'une lettre. Le conseil communal de Mon» vient de déci der d'ouvrir un concours pour la composition d'une histoire générale du Hainaut, ancienne et moderne, qui sera dédiée au comte de Hainaut. L'auteur aura soin cependant de passer en revue, la fin de son ouvrage, les principaux événements politiques dans lesquels celte pro vince s'est trouvée impliquée depuis 1794 jus qu'à nos jours, et d'exposer les progrès de son développement matériel et moral depuis celte époque. L'auteur de l'ouvrage couronné recevra une somme de 5,000 fr. offerte par la ville de Mons et une médaille d'or décernée par la Société des Sciences, des Arts et des Lettres du Hainaut. Les concurrents devront adresser leur ouvrage au secrétariat communal de Mons avant le lr octobre 1864. Du 16 Octobre au 19 Inclus. Les journaux allemands confirment la nouvelle de l'accord des puissances pour la réunion d'un congrès. Seulement ils donnent cette nouvelle un caractère plus favorable la politique autrichienne que ne le donnaient supposer les avis de Paris et de Londres. La Nouvelle Gazette du Hanovre croit savoir que le cabinet de Lon dres s'est réconcilié de plus en plus, depuis quelque temps, avec les conditions préliminaires dont l'Autriche principalement fait dépendre sa participation aux négo ciations. 11 nous parait difficile de croire que cette réconciliation, dont parle la feuille allemande, soit allée jusqu'à l'abandon des principes proclamés par lord John Russcll fa Aberdecn. Le gouvernement anglais a déclaré, trop souvent pour qu'on puisse douter de sa résolution, qu'il ne participerait aucun Congrès qui ne reconnaî trait pas, en principe et en droit, le fait accompli de l'indépendance des États du centre de l'Italie. Partout, d'ailleurs, la nouvelle de la'prochaine réunion d'un Congrès est acceptée comme positive, et accueillie très-favorablement par l'opinion publique. On se plait y voir un présage de paix et la fin d'une situation pleine de dangers pour l'ordre et la liberté. D'après une correspondance de Londres que nous trouvons dans le Courrier du Dimanche, la réunion du Congrès soulèverait une question nouvelle. Il s'agit de savoir si les représentants des grandes puissances euro péennes siégeront seuls dans le futur Congrès, ou si l'on y admettra les plénipotentiaires de toutes les puissances signataires du traité de Vienne. Trois puissances secon daires, l'Cspagne, le Portugal et la Suèdeauraient la prétention de participer au Congrès qui va.se réunir. Les vœux de ces trois puissances auraient été favorablement écoutés Londres, ainsi qu'à Pariset l'on ne peut na turellement prévoir aucune opposition de la part du cabinet de Vienne. Une seule des grandes puissances aurait mis en avant quelques objections fondées sur ce que l'Espagne, le Portugal et la Suède n'avaient pas pris part aux conférences de Londres, où le sort de la Bel gique a été réglé. Néanmoins le correspondant du Cour rier croit pouvoir assurer que les prétentions des trois États secondaires seront reconnues justes et définitive ment accueillies par les grandes puissances. Une lettre de Turin explique le voyage Paris de M. lo général Dabormida, ministre des affaires étrangères de Sardaignc. Selon cette correspondance, le général Dabormida serait charge de s'entendre avec le gouver nement français sur la dernière difficulté qui retarde aujourd'hui la conclusion de la paix, c'est-à-dire sur les prétentions élevées pâr l'Autriche propos de la dette lombarde. PRÈS DE LA LYS, Sur les vergers de la ferme de la Neuve- Couroccupée par MM. Bruit, frères. siIhbsmv.jjo beaux gl|(W PROPRES A LA CHARPENTE, AUX CHARRONS, MENUISIERS ET A BRULER, Le Mardi, 8 Novembre 1859, 10 heures du matin, sur l«s lieux, avec long crédit. Les Notairbs SAINT-LEGER, Lille, et TRERRT, Neuve-Église, sont chargés de cette vente. By M' POEPART-VIENNE, Notaris ter residentie van Oostvietereu, is cr geld i» lecBing ta bekomen mils goed bezet. DE LA FOURNITURE DU NÉCESSAIRE AU SERVICE Le Colonel Commandant la place, chargé de la surveillance administrative dudit éta blissement, adjugera publiquement, le IO Novembre prochain, midi, dans son Bureau, sur lu Grand'Placc, sous l'appro bation ultérieure de M. le Ministre de la guerre, au inoins offrant, la FOURNITURE DU CHARBON DE TERRE, nécessaire la susdite Boulangerie Militaire, pendant 1 an née 1860. Les soumissionnaires devront produire les certificats de solvabilité, délivrés par la régence de eette ville, tant pour eux que pour leurs cautions; ils les joindront leurs soumissions, qui seront cachetées et porte ront pour suseriplion v Soumission pour la fourniture du Charbon de terre d ta Bou langerie Militaire d'Yprts; elles seront mises dans une boite placée cet effet au Bureau du Commandant la place, du lr No vembre jusqu'au moment de l'adjudication Aucune soumission ne sera plus reçue,BOUR grande h. 0-48-73, tenant au après l'ouverture de la boite, qui aura lieu chemin de Comincsà Quesuoy, Bondues- dans les Bureaux du dit Commandant, au iïertèn et au 2" lot. jour et l'heure que dessus. Le cahier des charges et conditions de cette adjudication, sera déposé dans le Bu reau du dit Commandant la place et du Directeur du dit établissement, où chacun pourra en prendre connaissance, depuis 10 heures du matin jusqu'à midi et de 2 4 heures de relevée. Ypresle 19 Octobre 1859. le colonel commandant la place, E. DE BRCVN. D'ORIGINE PATRIMONIALE, SITUÉS A COMINES-FRANCE, AU BAS DE COMINES, <S©5aasa3-Si3ïï»<&a®,Sa, SANS CHARGE DE BAIL. 2» lot. Une partie de TERRE A LA BOUR, grande h. 0-70-88, tenant audit lotM"* Louise Joye, et Louis Vandammc. 5" lot. Le 8* indivis d'une FERME avec h. 1-03-48 en Fonds-bâti. Jardin- Verger planté d'arbres montants et fruitiers et Terre labour, aboutissant au sentier du poirier, au 4° loi, M. Lauwyck-Van Elslande et au chemin de Wervieq Ques- poy., ni m èlafi s*» 4* et dernier lot. Le quart indivis de h. 0-35-44 de LABOUR tenant au 3' lot Angélique Lefebvre et audit M. Lauwyck- Van Elslande. Tous lcstfitfa biens sont occupés, sans bail, Henik 'Bçrtcn, au fermage anuuel de par 160 fr.susceptible d'une forte augmen tation?0 iinlBQ oi ïi'ljLV ïio'U p) 1 i MISE-A-PRIX Lundi, 31 Octobre 1859, et ADJUDICATION Lundi, 14 novembre 1859, chaque fois 3 heures du soir, l'auberge le Duc de Bbabant, près Le Notaire IORRI ST, de res.dence a de |a Slatj()n Comjues_Belgique. Wervieqce commis judiciairement vendra au plus offrant et dernier enchéris seur, les Biens suivants COMINES-FRANCE, au bas de Cominis. 1' lot. Une partie de TERRE A LA- Pour tous renseignements s'adresser en l'ctude du Notaire FORREST, Wervieq, ou en celle du Notaire DELEFORTR1E, Ghcluwe.

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Le Progrès (1841-1914) | 1859 | | pagina 3