niencer dans les diverses provinces une enquête] destinée éclairer le gouvernement sur celte Cette enquête, ajoute-t-on, sera entamée dès que la commission d'enquête parlementaire sur es élect ions de Loti va in aura terminé ses'tra vaux. Chronique politique. question. 8qni8ib «il «Mfcjslo» jaiL.' Dn 10 Nsvembre an 19 Inclue. Le Mornuig-Poit nous apprend que lord John Ruasell a adressé ces jours derniers su gouvernement fiançais uue dépêche précisant les conditions aux quelles l'Angleterre consentirait S prendre part au prochain Congrès. Ces conditions ne sont pas indi quées par la ieuille ministérielle, maissi nous de vons en croire le Daily-New*organe de lord John Kuesell, elles sont strictement conformes aux prin cipes affirmés par le minisire des affaires étrangères dans son discours d'Aberdeen. Or, voici ce que lord John Russelt disait i Aber- dee#J n,nin1^ •t,J et» fWii Quelles que soient les stipulations du traité qui as négocie en ce moment, aile traité conclu il y a un congrès des puissances européennes, et si les puissances qui ont fait la guerre désirent que nous prenions part ce congrès, de commun accord avec le» Etala intéressés au règlement de la question italienne, il importe que l'on sache que nous n'y assisterons qu'a une condition savoir que nous ne pouvons admellre que la force étrangère soit employée pour imposer les décisions du Congrès, quelles qu'elles soient, au détriment du droit qu'a le peuple italien de se gouverner lui-même. Si une pareille violence devait être le but ou le résultat du Congrès, l'Angleterre ne pourrait et ne devrait y prendre aucune part, a Depuis lors, ni le ministère anglais ni ses organes n'ont rien fait ou dit qui fasse croire que la politique du chbinet britannique ail été modifiée soit par les événements extérieurs, soit psr la lettre de Napo léon 111, ce programme, dit le Daily-Nèws, qu'on a publié comme on publie un poème couronné, aans que pour cela il vaille mieux, et sana qu'on puisae espéicrque l'Angleterre satisfera, en l'acceptant, la vanité de son auteur, a La dépêche de lord John Russell a été communi quée par le cabinet des Tuileries au gouvernement autrichien, dont on attend l'avis. Si lea conditions mises par le gouvernement anglais b son adhésion au Congi ès sont telle» que le prétend le Daily-New le gouvernement autrichien les rejettera sans doute. De nouvelles négociations seront entamées alors pour arriver i une entende généiale des puissances, avant la convocation du Congrès. D'ici-li, les Italiens trancheront peut-être la dif ficulté. L'eotrovne de Victor-Emmanuel et de Ga- rioaldi s'est terminée, parait-il, par une rupture complète. Le Roi ayant manifesté le désir de se rallier, au. programme de Napoléon 111Garibaldi lui aurait répondu que la cause de l'Italie était trahie et qu'il était décidé i faire appel la Révolution pour la faire triompher. Lv Roi l'aurait conjure de renoncer cette folie absurde, et ne parvenant pas l'en dissuader, lui aurait déclaré «qu'il aurait recours a la force pour l'en empêcher. ictor-Einmanuel aurait ajouté que les Rnma- gnols et l'armée commandée par le général Fanti restaient libres d'agir comme ils l'entendraient Morte murmurait l'exécuteur en portant la main son front morte cause de moi 1 morte C'est bien 11 fallut k bras d'hommes transporter sur l'échafaud Meodaio, 1ue ses jambes mutilées ne pouvaient plus sou tenir, et Seïla, que ses forces abandonnaient. L exécuteur vint se placer entre eux, mais il était si douloureusement absorbé lui-même, qu'il demeurait eomme étranger b l'exécutionet qu'il n'eut pas préparé la corde de la potence, si quelqu'un ne la lui eut mise dan* la ma in. Le bûcher jetait une grande lueur, et la flamme mon tait en pétillant la hauteur du gibet. Le (ileoee le plus complet règne par toute la place, et l'on n'entend que la voix des pénitents qui sont en prières autour de l'échafaud. 1 ,lopJ ni Oh mon père! mon père! s'écrie Sella en se jetant dans les brss de Mondaio, qui la repousse. Abjurez, pour ne pas mourir Laissez-moi mourir! repornj le juif avec amertume je meurs sans regéflj puisque je n'ai plus d enfant. Je voira l'ai ditje suis chrétienne, re prend la jeune fille avec fermeté c'est le Dieu des chré tiens qui m'a sauvée Sauvée malheureuse répond avec dédain Mondaio, qui continue la repousser. En effet, on t'a fait grâce de la vie L.. Vous ne me com prend pas Un lâche, un intime, l'auteur de tous nos Baux a voulu porter la main sur moi et m'outrager.»; mais que le gouvernement piémontaie déclinait absolument Is responsabilité de ce qu'ils pourraient entreprendre. La aituation potée dans cet termes ne peut ae prolonger longtemps sans amener une de ces solu tions violentesqui rendent toute négociation inutile. Les élections municipales, qui devaient avoir lieu hier Florence et dans les autres villes du pays, ont été aans résultats, vu l'abstention générale de» électeurs. L'Assemhléo nationale eat convoquée pour le 7 novembre. Une dépêche de Veqise, en date de mercredi soir, parle d'une manifestatiun anti-autrichienne qui au rait lieu ce soir l'Opéra. La dépêche ne donne pat d'autre* détails. On annonce également que les pil lages dans les provinces vénitiennes continuant et qu'à Vérone on distribue des écrits révolutionnaires. Mehemet-Kihrisli-Pacha, le nouveau grand-visir, semble vouloir pleinement répondre aux espérances que ses talents, ses opinions et sa probité ont lait naître; il a débuté en demandant au Sultan qu'il n'y eût pas de sang versé propos du complot du 17 septembre, puis il a fait remplacer ceux de ses col- ligues qu'il sait mal disposés pour les réfurmes, tels que Fuud-Pacha et Riza-Pacha, et, dans le but de relever les finances et le crédit public ii a proposé un projet d'emprunt auquel prendraient part toutes le» villes de l'empire. L'acte final des conférences de Zurich a été paraphé hier mais il parait qu'il n'a pas pu être signé le même jour par suite d'une prétention nouvelle qu'auraient éle vée les plénipotentiaires sardes. Le Piémont ne voudrait payer les sommes dont il est constitué débiteur envers l'Autriche qu'en florins aueours du change, c'est-à-dire en bénéficiant de 25 p. c. environ que les artifices de la spéculation font perdre i la monnaie impériale. Les négociateurs autrichiens résistent et cela se comprend. Ils soutiennent que les florins doivent être comptés pour leur valeur nominale. On pense que cette diffirulté in extremis ne tardera pas être résolue. L'instrument de paix recevra alors les signatures des plénipotentiaires. On en attend la nouvelle, pour ainsi dire, chaque instant. Il n'est plus permis de douter que le Roi de Sardaignc n'ait répondu la lettre de l'Empereur des Français. Les journaux de Turin le disrnt peu près tous voici la ver sion du Comere mercantile de Gènes On assure que la réponse du roi Victor-Emmanuel la lettre de Napo léon III insiste sur trois points principaux f* L'obliga tion formelle contractée par le roi vis-à-vis des popula tions italiennes, dont il a accepté les vœux par ce motif, le Roi n'a voulu signer les préliminaii es de Villafranca que pour ce qui le concernait, c'est-à-dirr la cession de la Lombardie, léservant le reste 2* le projet de confédé ration que le roi déclare incompatible avec l'intérêt de l'Italie, de l'Etat, et impraticable autrement que par des changements radiraux inacceptables pour l'Autriche, le Pape, etc. 3° la convenance, la nécessité même de ne pas préjuger les délibérations du congrès, étant désor mais hors de doute que le congrès doit être convoqué. Le Roi invoque la solidarité immuable d'intérêts entre la France et l'Italie, solidarité scellée éternellement par la confraternité d'ariues des deux peuples et des deux sou verains. C'est pour profiter du délai demandé dans ectte ré-» ponse au nom de la eonvenancc et de la nécessité de ne pas préjuger les délibérations du congrès que 1rs qua tre assemblées de l'Italie centrale ont été convoquées dans le but de voter l'établissement d'une régence coin- inuiTe aux duchés et aux Romagnes. L'Indépendente de Turin dit, cette occasion, qu'en mandant Garibaldi, Victor-Emmanuel avait voulu avoir une assurance que le patriotisme du général n'a pas hésité lui donner, s Et cet infâme est un chrétien et tu as quitté la foi de tes pères pour la religion de ce monstre!.,. Je n'avais plus de salut espérer qu'en Dieu, et c'est Dieu que je me suis adressée j'ai fait une prière la sainte Vierge, la mère de Jésus-Christ j'ai remis dans ses mains la garde de mon honneur en péril, et aussitôt je me suis sentie animée d'une foi divine j 'ai fait au ciel le sacrifice de cette vaine beauté qui allait me perdre; j'ai eu le courage de renoncer tout ce que j'aime, en tne jetant terre sur un brasero enflammé pour me défigurer... En disant ces mots, qui frappaient son père de pitié et d'horreur, elle souleva son voile et montra son visage brûlé qui ne formait plus qu'une plaie vive. Mondaio ne put retenir un cri et se eacba la face dans ses deux mains. Mais ou entend un bruit sourd qui sort de terre, au pied île l'échafaud Ce sont des coups réitérés contre les flancs intérieurs du mont Pincio; ces coups, semblables au travail d'une mine, paraissent venir toujours du même point mais tantôt ils retentissent de plus près, tantôt ilfronl l'air de s'éloigner parfois ils communiquent une sorte d'ébran lement au sol environnant. Une terreur panique s'empare des gens de la proces sion, qui entourent l'échafaud et qui se bâtent de quit ter leur poste quelques-uns même s'enfuient avec des clameurs et des signes de croix. Puis il ajoute mais une telle abnégation mérite une récompense et cette récompense sera l'acceptation par le roi des vœux qu'émettront les assemblées de l'Italie centrale. 11 s'agit évidemment dans ce passage de l'/h- dèpendente d'une sorte d'échange do promesses; Garibaldi aurait promis de ne point faire invasion dans les États pontificaux; et Victor-Emmanuel aurait consenti i l'insti tution de la régence. Si le roi de Piémontcomme on semble généralement le penser, accepte le vœu de ces diverses Assemblées, un pas important de plus aura été fait dans la politique d'annexion si favorablement secondée jusqu'ici par les événements. L'institution de cette régence serait d'ail leurs une garantie contre l'explosion des hostilitésqu'on a cru plusieurs fois sur le point de commencer contre les troupes du Pape ou du roi de Naples d'une part, et les forces de l'Italie centrale, de l'autre. L'intervention du Piémont dans la lutte serait désormais si inévitable que les deux partis aimeront certainement mieux laisser sub sister l'état actuel jusqu'à la décision du Congrès. Le Times cherche aujourd'hui expliquer les arme ments rapides de l'Angleterre par l'attitude menaçant# de la presse française. C'est la faute de la presse française si l'Angleterre supporte en pleine paix les charges de la guerre, si l'income-tax est doublé, si l'on entend partout le bruit des armes dans ces Iles si paisibles pendant les beaux jours dn Guillaume IV et les quinze premières années du règne actuel. t Toutefois si le Times rejetle ainsi sur la presse fran çaise la responsabilité des inquiétudes et des charges de l'Angleterre, ce n'est point qu'il pense, comme certain journal de Nantes, que la presse française abuse de sa liberté c'est tout au contraire parce qu'il ne le croit pas libre et qu'il voit dans les attaques de celte presse contre l'Angleterre le résultai d'une tolérance spéciale, sinon d'une inspiration du pouvoir. Ces attaques ont donc une importance extrême aux yeux dn peuple anglais, elle Times les signale comme un symptôme des dangers réel» dont l'Angleterre serait menacée. Le traité deZurich parait avoir été définitivement Arrêté, aigné et expédié hier. Ce traité, on le sait, dans sa triple forme, ne fait que consacrer les résul tais de la guerre et laisse au Congrès le soin de ré gler la question italienne. Ce Congiès quand se réunira-t-il et sous quels auspices? Rien rie paraît réglé jusqu'à présent cet égaid. Les négociations continuent, il est vrai, pour arriver une entente préalable, pour arrêter le pro gramme du futur aréopage européen. Mais i! reste encore bien des difficultés aplanir, des scrupules lever, des répugnances vaincre, et l'adhésion de l'Angleterre paraît loin d'être aussi franche et aussi entière qu'on l'avait dit. Toutefois un accord paraît s'être établi entre les puissances, relativement cer tains point destinés former les bases préliminaires du programme du Congrès. 9 sllso Nouvelles <11 verses»uvea^lq Une catastrophe est arrivé* lundi sotè anr la ligna de Mons Manâge au dernier train de vôyàgeur»,' près de l'Olive. Par suite du dérangement d'un ex centrique le train de voyageurs a changé de voie et s'est jeté, tancé en pleine vitesse, sur des wagons de marchandises garés la locomotive a grimpé sur ces wagons, entrainantaprèselle les autres voiture* dont plusieurs ont été brisées. Plusieurs voyageurs ont été blessés, quelques-uns assez grièvement; parmi ceux-ci Madame Dusard, propriétaire Roux. P. S. On porte 30 le nombre des blessés. La catastrophes eu lieu lorsque le train sortait de la halle de l'Etoile où il ne s'arrête pas. Ta cause est un ex centrique piston qui a mal fonctionné. Le train On croit qu'un abîme va s'ouvrir et engloutir les con damnés du Saint-Office. On parle d'un volcan souterrain. L'édiafaud et le bûcher ne fixent plus l'attention des as sistants l'exécution est oubliée Mondaio et sa fille pourraient descendre librement sur la place sans qu'on songeât les retenir. L'exécuteur ne s'occupe plus d'eux, et leur tourne le dos pour disposer le nœud coulant qu'il a l'air d'essayer lui-même son cou. -jwnodae Inloa Idoij ni; Alors seulement se répand la nouvelle de l'événement des Catacombes. On raconte que le démon a emporté le corps de sainte Valère, et qu'il a rais en fuite, avec d'ef frayants prodiges, les commissaires nommés par le pape pour l'élévation de la sainte. On ajoute que le grand-in quisiteur, qui était sans doute en état do péché mortel, a été lui-même enlevé par le démon. Ces contes absurdes sont bientôt enrichis de circonstances plus absurdes encore. ihslalad'.b afiLnsnniïid les nsM Mais Fragonard et l'abbé de Saint-Non se trouvent là ils revenaient tristement deSan-Lorenxosnnsavoirpu voir monsignore Badolfo, que les uns prétendaient sorti des Catacombes et retourné au palais du Saint-Office, et que les autres soutenaient avoir péri par l'effet de la malice du diable. Ils étaient l'un et l'autre plus inquiets du sort de Robert, lorsque le hasard les conduisit sur la place d'Espagne. - i (La suit* «u ftrHkain H*,)'

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Le Progrès (1841-1914) | 1859 | | pagina 2