qties de dentellei pourraient «'insurger contre
elle, et en définitive la paleute qu'elles paie
raient n'affamerait pas plus l'ouvrier que celle
qu'acquittent tous les établissements industriels.
Nous ne sommes poussés dans celle question
par aucune esprit de parti. Nous désirons, au
contraire que les vrais établissements de
charité échappent l'impôt, ruais on ne peut
ranger dans celte catégorie les fabriques qui
retirent du travail des enfants des bénéfices
fabuleux, comme ceux qui ont été constatés
officiellement. Journal de Bruges.)
Voici la conclusion delà brochure de M. Èroile
Girardin. Elle mérite d'être sérieusement méditée
Est-il bien sûr que la guerre, portent le trouble
dans tous les intérêts avant de porter la mort dans
toutes les familles, soit la tangente de la révolution?
En tous cas ne vaudra-t-il pas mieux résoudre le»
questions et licencier les baïonnettes, que de garder
les bsïonnettes et d'éterniser les questions N'y au
rait-il pas économie pour les peuples N'y aurait-il
pas avantage pour les gouvernements liés entre eux
par une solidarité dont ils se montrent effrayés,
mais qu'jls teoteront vainement de rompre? Ils n'y
échapperont pas en s'accusant et se condamnant les
uns-les autres, ilsn'y échapperont qu'eu mettant un
terme leurs divisions intestines, i leurs guerres
inconséquentes, b leurs dépenses stériles, leurs
impôts auarchiques, b leurs emprunts ruineux
qu'en a'élevant b la hauteur de leur mission qu'en
prenant sans retard l'initiative de toutesles réformes
économiques; qu'en convertissant l'agitation fébrile
et stérile des populations en saine et féconde activité
dea esprits et des bras, qu'en se conduisant enfin,
désormaiscomme «'ils ne représentaient plus
qu'une seule grande nation civilisatrice «'appelant
l'Europe
Cour d'auiaei de la Flaodre occidentale.
Les audiences des ai et il novembre ont été con
sacrées au jugement de l'affaire Jean Miny ou Meny,
laboureur et boutiquier b Ichteghem accusé du
crime d'incendie commis en i85i. Les débats ont été
très-animés et ont fini b huit heures du soir par la
condamnation la peine de mort. Dans celte cause
portée d'abord h la 3* session, deux faux témoins
ont été condamnés.
Chronique politique.
Dn 94 Novembre au 90 Inclns.
Tous les journaux les plus autorisés, continuent
annoncer comme prochaine la réunion du Con
grès; seulement ils représentent ce Congrès comme
une assemblée délibérante, uniquement chargée de
donner une sorte de consultation sur l'état général
de l'Italie et sur Isa moyens d'y porter remède.
D'après l'OSeeraerd'h iermatin, il se fait un grand
mouvement dans la diplomatie, mais l'Angleterre
n'aurait pas reçu l'invitation formelle d'assister
un Congrès.
Une dépêche de Londres annonce que des iuvita-
tions formelles seront adressées b l'Angleterre, pour
rendre part au Congrès, par l'Autriche et par la
rance, après l'échange des ratifications, mais non
dans des notes identiques. L'Autriche proposerait
de désigner Paris comme siège du Congrès.
La retraite de Garibaldi se confirme. Le roi Victor-
Emmanuel l'ayant appelé i Turin, l'aurait engagé S
ritauls n'obtiennent pas toujours. Ne voit-on pas trop
souvent la fatuité recueillir des avantages auxquels ne
peuvent atteindre la modestie et le mérite?
Plus clairvoyant que vous ne le supposiez j'avais de
viné la nature des sentiments que vous aviez voués
mon enfant. J'ai pris sur vous des renseignements qui
me permettent de répondre immédiatement, d'une ma
nière favorable, b voire demande.
Je vous confie avec joie l'avenir de ma fille. Soyez
heureux
Sophie qui, sans doute avait entendu celte réponse
se précipita dans le salon et courut se jeter dans les bras
de son père.
Il lui prit la téte entre les mains et, la regardant
avec une expression d'ineffable tendresse, il murmura
cas mots Sois heureuse
a - f V.
De ce moment, je fis des visites régulières b S***, et
les continuai jusqu'au mois d'Août dernier.
L'était l'époque de mon mariage.
Depuis, j'«i répété souvent ce que je disais au com
mencement de ce chapitre de ma vie
Que j'aime b présent S***
On aime les lieux où l'on est heuraux.
Ci- P.....
s'éloignar momentanément de l'Italie centrale, afin]
que sa présence, dans les circonstances actuelles, ne
pût y être exploitée par les ennemis de l'indépen
dance nationale. Garibaldi aurait cédé aux conseils
de son souverain et sa serait rendu b la campagne
près de Gênes.
En annonçant la désignation de M. Buoncompagni
pour la régence comme définitive, les journaux ita
liens regardaient celte démarche comme une sorte
de transaction et s'en montraient moins satisfaits
qu'ils ne l'eussent été de l'acceptation de la régence
parle prince de Carignan. Une dépêche de Turin
nous apprend que les gouvernements de l'Italie
centrale n'ont pas même adhéré b cette transaction
et que les Toscans ont envoyé une députation au roi
de Sardaigne pour protester contre la nomination
de M. Buoncompagni.
Plusieurs journaux persistent b croire qu'on s'est
trop hâté d'annoncer que le gouvernement sarde
était revenu sur sa décision, et avait formellement
renoncé la désignation d'un régent. Le Courrier
du Dimancheordinairement bien informé, affirme
qu'hier encore rien ne faisait supposer que le gou
vernement piémontais fût revenu sur sa détermina
tion, et eût retiré b M. Buoncompagni les pouvoirs
qui lui ont été confiés. Le même journal croit savoir
en outre que le gouvernement autrichien, instruit b
l'avance du dessein des Assemblées de l'Italie Cen
trale, avait adressé au gouvernement français une
note dans laquelle il signalait l'élection projetée du
prince de Carignan la régence comme une atteinte
grave aux conventions de Villafranca et comme un
obstacle b la signature du traité de Zurich. Le gou
vernement pontifical aurait, selon le Courrier du
Dimanche, adressé une note analogue au gouverne
ment français au sujet de la nomination d'un régent
pour les Légations.
Les ratificationsdu traité conclu entre l'Amérique
et la Chine sont peine échangées, que l'on annonce
déjà la violation de ce traité par les autorités chi
noises. Des nouvelles de Shangaï, du 8 octobre,
assurent que les Chinois se sont refusés exécuter
les stipulations qui promettent l'ouverture des
ports de Swanton et de Tawan.
Le Congrès est convoqué on attend les réponses des
puissances la dépêche d'invitation du gouvernement
français. Le lieu de réunion du Congrès n'est pas indi
qué dans cette dépèche. 11 a été endendu qu'on laisserait
l'Autriche l'initiative d'une proposition b cet égard et
que l'Autriche proposerait Paris. Le cheix de cette capita
le, qui ne peut pas être, b strictement parler, considérée
comme terrain neutre, a provoqué déjà des objections de
la part de l'Angleterre qui voit avec répugnance celle
succession de réunions diplomatiques qui tendent faire
de Paris la capitale de l'Europe.
11 parait avoir été entendu que, si la majorité du
Congrès se prononce dans un sens contraire b l'annexion
demandée par les Etats italiens, le Piémont sera chargé
de faire accepter cette décision par les Italiens lesquels,
bien entendu aussi, resteront parfaitement libres de refu
ser et de faire une douce violence au roi de Piémont, qui
ne demande pas mieux.
Quoiqu'il en soit, l'Angleterre assistera au Congrès
parce que son abstention lui ferait perdre toute influenee
sur le continent. En persistant dans sa neutralité, l'An
gleterre aggraverait les difficultés delà question italienne
et assurerait le triomphe de l'influence et de l'autorité
française en Italie. Dans l'intérêt de l'Italie aussi, il im
porte que l'Angleterre prenne part au Congrès. De tontes
les puissances invitées elles est la seule peut-éire dont
l'avis soit franchement désintéressé; la Russie, en favori
sant les projets de la Sardaigne, obéira sans doute au désir
d'étendre et d'assurer son influence dans la Méditerra
née ta Prusse se laissera plutôt inspirer par des senti
ments de rivalité contre la France et l'Autriche que par
des sentiments de sympathie pour la liberté italienne.
Les feuilles quotidicunes de Londres suivant l'exem
ple de celles de Paris, atténuent depuis deux jours les
allures naguère si aggressives de leur polémique l'égard
de la France. Cependant si le ton des feuilles quotidien
nes se radoucit, il y a recrudescence d'irritation chez les
feuilles hebdomadaires qui s'adressent principalement
au peuple. Dans les journaux anglais des provinces, on
ne parle que des probabilités et des chances d'une inva
sion française.
A côté de ees appréciations irritées, il faut noter l'ac
tivité avec laquelle s'organisent en Angleterre les com
pagnies de volontaires carabiniers. Aujourd'hui le chiffre
des engagements s'élève 50,000.
Le Times annonce, d'autre part, que le gouvernement
vient de décider une augmentation considérable de l'ar
mée par la formation d'une second bataillon dans chaque
régiment, jusqu'au 35*.
Cette augmentation équivaut b la formation de onze
nouveaux régiments.
Nouvelles diverses.
Voici un triste et nouvel exemple de l'ignorance
incroyable qui existe dans certaines familles villa
geoises. Il y a quelques jours, le médecin d'une
commune peu éloignée de Douai est appelé dans
une pauvre chaumière pour donner ses soins b un
petit enfant; entre autres remèdes, il prescrit un
bain. Il était déjà sorti de la maison quand la mère
de l'enfant, le rappelant, lui demande ce que c'est
qu'un bain... Mais, dit le médecin, un bain, c'est
tout simple prenez votre chaudron, faites chauffer
de l'eau dedans, et voua y mettrez votre entant.
Que fit la mère; c'est ici le cas de répéter le vrai
peut quelquefois n'être pas vraisemblable. La mère,
suivantb la lettre l'explication dn médecin mil son
chaudron sur le poêle, le remplit d'eau, assit son
enfant dedans et fit du bon feuTout le monde
frémit b la pensée du drame affreux qui aurait pu
se consommer
Mais la Providence voulut qu'une voisine vint
demander des nouvelles de la visite du médecin.
Voyant de quelle façon les prescriptions étaient
remplies, elle s'empressa de mettre b terre la mar
mite dans laquelle la mort aurait pas tardé b at
teindre l'enfant victime d'une stupidité inouïe. Ella
retira le pauvre petit il était temps.
Il y a actuellement au 11* hussards, en Angleterre,
un cheval de troupe alezan, nommé Bob, qui a at
teint l'âge remarquable de trente ans. D'après le
registre concernant les chevaux du régiment, Bob
est entré au i4* dragons ayant quatre ans, le 2 oc
tobre i833, et il a passé en i84i au 11* hussards. Il
a été embarqué pour la Crimée en i854, et a assisté
b toutes les affaires, y compris Balaklava, auxquelles
ce régiment a pris part. Il est du très-petit nombre
des chevaux qui ont survécu aux rigueurs de cet
hiver, et il est encore bon pour le service en 1859.
Il faut espérer, dit le Globe que ce cheval ne quit
tera jamais son régiment, quelles que soient les
infirmités qui puissent lui survenir.
Le ver solitaire. Un médecin, M. Hetel,
professeur l'école de médecine navale de Toulon,
vient de trouver que l'écorce d'ailante exerce une
action énergique contre le ténia. Les résultats des
expériences paraissent décisifs. Il suffit de quelques
grammes de poudre d'écorce qu'on administre au
maladie par doses croissantes, d'un demi-gramme b
deux grammes, pour oblenir des guérisons radicales.
On sait, dit le Journal de Gandque l'ailante,
plus vulgairement connu sous le nom de vernie du
Japonest un grand arbre, Vailanthu* glandnlota
que l'on trouve dansquelques campagnes de nos en~
virons.M. Louis Van Houlte, horticulteur b Gend-
brugge se fera du reste, un devoir d'en donner
gratuitement aux malades sur la production d'une
prescription d'un médecin.
11a
État-civil b'Vpres, du 20 Novembre au 26 inclue.
Naissances. Sexe masculin 5, id. féminin 8, total IS.A
Mariages. Ghyselen, Victor, cordonnier, et Goudc-
zeune. Eugénie, couturière. VerhelstHenri,
cordonnier, et DeusremauxSopbie, tailleuse. Ver-
hoest, Pierre, journalier, et Faes, Nérine dentellière.
DcraeckHenri, boucher, et ReynaertZoé, rentière.
Décès.Vande Velde, Napoléon, 53 ans, journalier,
époux d'Eugénie Declercq, rue d'Elvcrdinghe. Baeldc
Marie-Thérèse, 81 ans, repaîseuse, célibataire, rue d'El-
verdinghe. Aernout, Jeanne, 73 ans, journalière,
veuve de Pierre Candacle, rue de Thourout. De
Wancker, Agnès, 45 ans, sans profession, épouse de
Charles Mecsdom S1 Jacques-lez-Yprcs. Tillieu
l.eonie, 14 ans, dentellière, rue Courte-du-Marais.
VlaemynckMarie, 24 ans cabarelièrc, célibataire, rue
des Pauvres-Filles. Swyngedauw, Jeanne, 83 ans,
fib usc, veuve de Pierre Roose rue du Corbeau. De
Kneuvel, Joseph, 75 ans, cordonnier, veuve d'Amélie
Dcliruync, (domicilié b Vlamertinghe) rue de Thourout.
Enfants au-dessous de 7 ans néant.
Marché d'ïphrs.
ÉTAT indiquant les quantités et le prix moyen des
grains, fourrages et autres produits agricoles, vendus
le 26 Novembre 1859.
NATURE
DE»
QUANTITÉS
VENDUES.
PRIX MOYEN
PA1
POIDS MOYEN
1E
GRAINS ET DENRÉES.
ftlogrimmes.
cent kilogrammes.
l'hactolitri.
Froment
88,(21
fr. 37 81
78 40
Seigle
6,900
33 38
75 60
Avoine
304
19 88
44
513
31 15
85 30
FèvSrolei
7,875
30 95
84
Pommes de terre
5,700
8 00
U
Beurre
U
345 76
W