Théâtre d'Ypreg.
Théâtre flamand.
Nouvelles diverses.
équitable que la conscription et le tirage au
•ort, et il exigerait un budget plus élevé,
sans tenir compte des frais accessoires imposés
aux communes.
Le système suisse préconisé par les écono
mistes qui veulent toute force ne tenir
compte que des charges, ne supporte pas
l'examen, si l'oo voulait l'appliquer la Bel
gique, pays de plaines, et d'ailleurs cette or
ganisation n'a pas encore fait ses preuves et
ne jouit pas d'une confiance illimitée en
Suisse même. Evaluant ce que devrait coû
ter sur ce pied, une armée de cent mille
hommes, l'orateur a établi par des chiffres
non contestésque les dépenses s'élèveraient
au double de ce que coûterait une armée
aussi nombreuse en Belgique.
Nous ne pouvons que donner un léger
aperçu de la démonstration éclatante de M.
Van Humbeeck, en faveur du système en dis
cussion. L'armée permanente sera établie dans
des conditions de solidité qui ne seront oi in
suffisantes, ni excessives, et d'autres éléments
pourront encore concourir la défense na-
tiooale, si jamais la Belgique est appelée
lutter pour la conservation de son indépen
dance.
Ces débats si longs ont été résumés avec
une grande puissance de logique par M. Van
Humbeeck, qui, en cette occasion, a prononcé
un discours-ministre.
Le Mercredi des Cendres a été une belle
journée pour notre ville; rarement nous avons
vu autant de monde et jamais plus de che
vaux il est vrai que cette fête a été favorisée
par un temps magnifique.
Dès huit heures du matin, la Grand'Place
était littéralement couverte, mais si les che
vaux étaient en grand nombre nous devons
avouer qu'il y en avait beaucoup de médiocre
qualité. Par contre, au concours, il y avait la
quaotité et la qualité., car il y a eu 83 concur
rents, nombre que l'on rencontre rarement
dans un concours. Disons que les amateurs
ont pu admirer encore une fois la beauté et la
puissance de notre race flamande et qu'ils ont
dû se convaincre une fois de plus, qu'il n'y a
pas lieu d'abâtardir cette race au moyen d'un
croisement qui ne donne le plus souvent que
des sujets difformes et dont les produits dans
tous les cas n'ont pas six ans, une valeur
supérieure celle que nos chevaux indigènes
ont trois ou quatre ans.
La meilleure race d'après nous, est celle
qui procure le plus de bénéfice, et pour ce
motif nous devons continuer élever notre
toits, pénétra dans une mansarde, ou pour parler
mieux, dans un grenier.
Sur un misérable grabat, enveloppée de fragments
de couvertures, une femme était couchée.
Hâve, décharnée, mourante, cette femme avait
peine vingt ans mais le malheur est un lutteur ter
rible auquel ni beauté, ni jeunesse ne sauraient ré
sister.
Elle leva sur le survenant deux yeux brillants la
fois de fièvre, d'effroi et de colère.
Eh bien demanda-t-clle d'une voix frémissante.
C'est fait répondit l'homme brusquement.
Elle laissa retomber sur le grabat sa tête pâle
Mon Dieu mon Dieu soupira-t-elle, suis-je
assez éprouvée
L'homme cependant s'était laissé choir sur l'unique
chaise de paille qui avec le grabat composait tout le
mobilier de la mansarde.
Les coudes appuyés sur ses genoux, le front caché
dans ses mains crispées, les sourcils froncés, la bouche
frémissante, il plongeait dans le vague son œil hagard.
Par moments, un sanglot convulsif soulevait sa poi
trine et on l'entendait murmurer
Ah misérable que je suis, tout cela c'est ma
faute. Slais il le faut je le jure dater d'aujour
d'hui, je ne veux plus jouer, je ne veux plus boire
(La suite au prochain n").
race indigène, en cherchant la perfectionner
par le choix de bons reproducteurs.
Tel est le but des expertises et des con
cours et oq ne saurait nier que depuis vingt
ans, nos races chevalines et bovines ne soient
notablement améliorées.
Voici les résultats des différents concours
i* concour6. Étalons de race forte,
propres au labour.
1* étalons de vingt a trente mois.
3 concurrents.
prix i médaille en argent et prime de 200 fr.
M. Vanneste, Charles, de Wervicq.
3* prix: t médaille en argent et 1 prime de ioe fr.
M"" Lemahieu, veuve, de Langeniarck.
3* étalons de trois ans.
1 concurrent.
i* prix 1 médaille en argent et i prime de s5o fr.
Pas décerné.
3* prix 1 médaille en argent et 1 prime de i5o fr.
Mm* Lemahieu, veuve, de Laugemarck.
3" étalons DE quatre ans au moins ET de
NEUF ans au plus.
2 concurrents.
Prix 1 médaillé en argent et prime de 4oo fr.
M. Vanneste, Charles, de Wervicq.
deux primes de conservation de 200 francs.
M™ Lemahieu, veuve, de Laugemarck.
a* concours. Juments de race forte
propres au labour.
2oconcurrenia.
iT prix: i médaille en argent et i prime de i5o fr.
M. Vanneste, Auguste, de Langeraarck.
2" prix i médaille en argent et i prime de ioo fr.
M. Plalleeuw, Jacques, de Langemarck.
3* prix i médaille en argent et i prime de 75 fr.
M. Talpe, François, de Gheluwe.
4e prix 1 médaille ea argent et 1 prime de 60 fr.
M. Poliefliet, de Becelaere.
5* prix: 1 médaille en bronze et t prime de 5o fr.
M. Lescouhier, de Zillebeke.
6* prix: 1 médaille en bronze et i prime de 35 fr.
M. Decorte-Duytschaever, de Poperinghe.
3" concours. Chevaux hongres de race forte,
propres au labour.
2tconcurrents.
ir prix: i médaille en argent et i prime de aoo fr.
M™* Delbeke, veuve, de Locre.
3* prix: i médaille en argent et i prime de 6o fr.
Enfants Carton, de Watou.
3* prix: i médaille en bronze et i prime de 4o fr.
M. Vandenbroele, Charles, de Bixschole.
4* prix: i médaille en bronze et i prime de 20 fr.
M. Muyssen, Ange, de Langemarck.
4' concours. Poulains de race forte, ayant
un an et au-dessous.
13 concurrents,
i* prix: 1 médaille en argent et 1 prime de 4° ff*
M. Sohier, Ivon, de Passchendaele.
2* prix 1 médaille en bronze et 1 prime de 25 fr.
Mm« Taillieu, veuve, de Comines.
3* prix: 1 médaille en bronze et 1 prime de 20 fr.
M. Dochy, Aloïs, de S' Jean.
5* concours. Poulains de race forte,
ayant plus d'un an.
juments.
4 concurrents.
1* prix: 1 médaille en argent et 1 prime de 5o fr.
Mm* Delanghe, veuve, de Langemarck.
2* prix 1 médaille en argent et 1 prime de 35 fr.
M. Dedryver, Auguste, de S* Jean.
3* prix: médaille en bronze et 1 prime de 25 fr.
M. Pauwelyn, Charles, de Langemarck.
hongres.
19 concurrents.
1* prix 1 médaille en argent et 1 prime de 4o fr.
M. Deroo, Frédéric, de Zillebeke.
2* prix 1 médaille en argent et 1 prime de 25 fr.
M"' Vau Eecke, veuve, de Langemarck.
3" prix: 1 médaille en bronze et 1 prime de 20 fr.
Mm° Vandersticbelen veuve, de Laogemarck.
La représenta lion de Mercredid', delà troupe
de M. Beauce ne le cède en rien sa devancière
la pièce intitulée les Vivacités du capitaine Tic
estunecharmante comédiequia été représentée
par cette troupe d'élite d'une manière digne;
aussi les applaudissements n'ont pas fait dé
faut aux artistes qui ont été rappelés plu
sieurs reprises.
La représentation de Mercredi prochain se
composera de les Pattes de mouchecomédie
nouvelle, en trois actes, par Victorien Sardou,
et le Chapeau d'un horlogervaudeville, en
un acte, par Mm® de Girardin.
Voici, pour l'édification des personnes qui
nous accusent d'être aveuglés par la haine
politique, en ce qui concerne les institutions
Langrand, un court extrait du Moniteur des
intérêts matériels
Les actions du Crédit foncier industriel,
que nous avions laissées il y a quinze jours
350 fr., c'est-à-dire 0 (déduclioo étant faite
des sommes verser), il y a huit jours 356
fr., sont maintenant 369 fr. M. Langrand-
Dumonceau vient d'adresser ses agents une
circulaire dans laquelle il provoque la liqui
dation de celte Société.
Cette circulaire est écrite en termes très-
violents M. Langrand-Dumonceau se plaint
des attaques passionnées auxquelles ses insti
tutions sont en bulle il déplore le découra
gement de ses actionnaires. De nouveau il
affirme que le capital de la Banque du Crédit
foncier et industriel est intact et que la liqui
dation peut s'en faire au pair. M. Langrand
se déclare prêt, soit se retirer, soit dis
soudre la Société si les actionnaires ne sont
pas décidés résister la panique; une as
semblée générale sera convoquée dans le
mois de Mars. Mais cette longue circulaire
ne donne pas un fait qui puisse jeter une
éclaircie sur la situation des Compagnies
foncières. (Journal de Bruges.)
Par arrêté royal du 23 Février, est nommé
membre de la commission administrative de la
maison d'arrêt,Ypres: le sieur Messiaen, membre
sortaot.
Nous avons assisté, Dimanelie dernier, la plus at
trayante fête dramatique flamande qui ait été donnée
sur notre scène. La société VEloile flamandeavait
tenu cœur de clore dignement la série des représen
tations qu'elle organise chaque hiver.
Fidèles leur devise, nos entreprenants enfants de
Thalie n'ont reculé devant aucun obstacle, devant au
cun sacrifice, pour offrir au public un charmant opéra-
comique. L'appréhension qu'on éprouvait en voyant
figurer sur le programme une œuvre de cette nature,
abordée par des amateurs, n'a pas tardé s'évanouir et
Willem Beukels a eu un succès complet. Rien n'a laissé
désirer les décors étaient superbes, les costumes
d'une fraîcheur et d'une exactitude irréprochables.
Quant au talent déployé par nos jeunes artistes, nous
croirions blesser leur modestie en décernant chacun
d'eux la part d'éloge qui lui revient contentons-nous
de dire que tous ont rivalisé de zèle pour concourir
la réussite de la pièce. Le public nombreux, qui se
pressait dans la salle, a manifesté plus d'une fois sa
satisfaction par ses chaleureux applaudissements et les
bouquets qui sont venus tomber aux pieds de la gra
cieuse M"* Hermans, lui ont prouvé qu'elle est toujours
l'enfant chérie des dilettanti flamands de notre ville.
Somme toute, nous sommes heureux de constater ce
succès de notre société dramatique et nous osons lui en
prédire de nombreux encore, si elle continue de nous
donner des pièces dont les caractères distinctifs sont
comme dans Willem Beukelsla nationalité et la mo
ralité.
Le président au prévenu. Vous avez pris un
foulard dana la poche d'uu passant... et, par uno
coïncidence grosse d'enseignements trois
cents foulards ont disparu dans la même journée...
vous devez faire partie d'une bande, d'une soci
été...
Le prévenu. Ouimon président, de la
Société de saint Vincent de vol.
Ceci rappelle un mot de M..Cooman9, au
meeting de Liège «Pourquoi ne nous coaliserions,
nous pas, s'écriait-il Les voleurs se coalisent
bien.