ASSOCIATION AGRICOLE Emprunt du Crédit communal. Nouvelles diverses. pour former des officiers d'état-major et du génie, et les polygones, pour le maniement et le pointage des pièces d'artillerie. Depuis 1867, aucun changement ne s'est opéré dans l'organisation de cette institution militaire. Une commission nouvelle a été formée, chargée d'examiner nouveau l'or ganisation militaire décrétée en 1853 et d'in diquer les transformations que de récentes expériences rendaient nécessaires. A la dernière discussion au sein de la commission qui a eu lieu sur la réorganisation militaire, il n'a pas été question de l'École de cavalerie, croyons-nous, et nous avons sup posé que celte institutioncomme celle de Saumur en France, dont on avait annoncé la suppression, était admise comme une des colonnes de notre état militaire. On la croyait désormais l'abri de ces attaques sans fon dement, mais on avait compté sans un député anversois, M. Hayez, qui probablement, sous prétexte d'économie, a voulu panser ses bles sures militaires. A la recherche d'économies de queues de cerises pour satisfaire ses passions et celles des meetings qui l'ont fait élire cet honorable orateur a trouvé l'École de cavalerie d'Ypres la plus inutile de toutes les inutilitét de l'ar mée. 11 est vrai qu'il n'est pas bien établi que l'ancien colonel Hayez, député metingiste, ait jamais su monter cheval, mais on peut le supposer de la façon dont il s'éoonce. Nousne voulons pasrelevertoutesles sornettes qu'il a débitées. Elles n'ont d'autre valeur que celle d'un associé de M. Coomans, un farceur fini. Mais nous devons relever une erreur manifeste de ce député infaillible, l'affirmation pyramidale que l'École coûte 300,000 francs par an. Il est probable qu'il a fallu des calculs longs et passionnés pour y arriver. Nous affirmons et nous sommes en mesure d'en faire la preuve, que l'École de cavalerie d'Ypres n'a exigé qu'unesommede 11,533 fr. 04 c. par an, depuis le lr Janvier 1864 jus qu'au lr Janvier 1868. Il nous semble que les calculs fantastiques de l'honorable M. Hayez dépassent les bornes des boniments permis et que si l'on veut produire de l'effet par des exagérations intolérables qui ont pour origine laquestioo d'Anvers, on doit se rendre ridicule ce dont peut se vanter cet ex-mililaire qui, la Chambre a été le représentant de ses pas sions ainsi que de celles de la coalition anversoise. On nous écrit de Poperinghe, le 20 Mars Enfin, Jeudi passé, s'est terminée la grosse affaire dite des boulangers Le tribunal de s'ccria-t-elle avec épouvante. Ali je n'avais pas songé cet effroyable malheur Elle n'y tint plus et appela une voisine Catherine, ma bonne Catherine, je vous en prie, veillez sur ma petite Andrée. Il faut que je sorte, il Jaut que j'aille m'informer je meurs d'inquiétude. Que vous est-il donc arrivé, ma chère Ah vous ne pouvez pas savoir. Vous le dire le temps me manque présent :ce serait trop long, et puis, je n'ai plus la tête moi, voyez-vous. A mon retour, vous saurez tout. Mais rendez-moi ce service, Catherine, de demeurer ici une heure, rien qu'une heure. Je ne resterai pas longtemps dehors, je vous assure... Ah un mot encore, si mon mari rentrait avant moi, dites-lui bien qu'il m'attende, qu'il ne se mette pas en peine, que je suis allée au-devant de lui. Elle partit eu courant. Deux heures plus tard, elle rentrait effarée, hors d'haleine, l'œil hagard, la poitrine gonflée de sanglots Mon mari, avez-vous revu mon mari demanda- t-elle d'une voix tremblante. Non, répondit la voisine. Seigneur, Seigneur murmura la malheureuse, qui tomba genoux, et tendit vers le ciel ses bras désespérés. La suite au prochain Francis Tesson. première instance d'Ypres, par un arrêt lon guement motivé, a envoyé promener le sa vant chef de la milice des Grenadiers, bourg mestre de notre ville, etc., etc., déclarant illégal un vieux règlement de 1819, dont le héros de Lembeck s'était bravement armé pour chercher noise cette fois aux boulangers de notre ville. Faute de plus amples renseignements, nous devons remettre un prochain numéro, le compte-rendu de ce fameux procès. Entre temps, nous prions bien humblement M. Van Renynghe de mieux examioer l'avenir la loi, avant d« donner ses subalternes l'ordre de poursuivre ses mandants, surtout comme dans le cas présents'il est priori lui-même en défaut. Le Journal de Bruges contient nn extrait du jugement qui déclare le sieur Rosimont en état de faillite. Avis aux pères de famille qui auraient traité avec lui pour le remplacement de leurs fils. i Travailleurs agricoles. La décoration de 2* classe est accordée aux sieurs Dehera, cultivateur, Warnéton, et Tytgal, ouvrier agricole, Gheluvelt. DE L'ARRONDISSEMENT D'YPRES. Ypres, le 46 Mars 1868. A Rlessieurt les membres de VAssociation. Messieurs, Nous avons l'honneur de tous convoquer l'assem blée générale, qui aura lieu I'Hôtel-db-ville d'Ymes, le mercredi, 85 de ce mois, dix heures et demie très-précises du matin. Agréez, Messieursl'assurance de notre considération distinguée. LE PRÉSIDENT, le secrétaire, he.vki CARTON. ED. VAN B1ESBROUCK. ordre du jour: 1* Réception de nouveaux membres. 2* De l'emploi du sel, avec exemption de droits d'accise, l'alimentation du bétail ou l'amendement des terres. Examen de la législation qui régit cette matière. 3* Distribution des grainos énumérées dans la circulaire du 14 Mars 1868. 4* Communications diverses. 5* Le concours pour la race bovine commencera i onze heures précises. Le Crédit communal est une association formée, sous le patronage de l'État, pour toutes les villes et com munes de la Belgique qui désirent conclure des em prunts et dont les besoins ne comportent pas des sommes assez considérables pour leur permettre de créer des dettes particulières dont les titres par leur nombre puissent faire l'objet de transactions régulières d'achats et de ventes aux Bourses du pays et de l'étranger. Les villes et communes qui empruntent par l'inter médiaire du Crédit communal contractent les mêmes obligations que les villes qui font des emprunts spé ciaux. Les unes et les autres répondent de l'exécution de leurs engagements sur toutes leurs ressources pré sentes et futures. Mais il y a plus pour les villes et communes associées au Crédit communal, c'est qu'elles affectent au service de leur dette, d'une manière spéciale et expresse, la part qui leur revient annuellement dans le fonds com munal établi par la loi du 18 Juillet 1860, et qui con stitue pour la plupart des communes, grandes et petites, la plus forte partie de leurs revenus. Celte affectation se fait sous forme de délégations, en vertu desquelles la Société du Crédit communal reçoit direc tement du Trésor public les sommes nécessaires au service de ses emprunts. Aucune ville ou commune, d'ailleurs, n'est admise emprunter si elle ne prouve, l'entière satisfaction de l'administration de la Société, que sa situation finan cière est bonne et qu'elle lui permet de satisfaire au service des intérêts et de l'amortissement des em prunts, au moyen de ses ressources ordinaires et après qu'il a été pourvu toutes les autres dépenses obliga toires. La Société est engagée elle-même pour tout le mon tant de son capital et de sa réserve aux emprunts qu'elle se charge d'émettre. C'est une sécurité incon testable qui s'ajoute, pour les préteurs, celles résul tant de la solvabilité individuelle des communes et de la délégation de leurs parts du fonds communal. Ainsi, les emprunts du Crédit communal possèdent une triple garantie et l'on peut dire qu'aucun fonds belge n'offre plus de solidité. On peut les ranger sur la même ligne que les emprunts de l'État qui jouissent A juste titre du plus haut crédit. En outre, comme ces derniers, ils présentent un avantage auquel les emprunts particuliers des villes ne participent pas. C'est que les intérêts annuels, de même que les sommes pour remboursements et primes, sont payés par la Banque nationale et dans toutes ses agences en province. Les porteurs d'obligations peu vent donc toucher leurs échéances avec facilité, sans dépense ni perte quel que soit le lieu de leur rési dence. A l'étranger, les paiements auront lieu également sans frais, chez MM. de Rothschild, Paris et Franclort-sur-Mcin, et chez MM. Becker et Fuld, Amsterdam. Les obligations de cet emprunt ont exactement la même valeur intrinsèque que celles des emprunts de la ville de Bruxelles de- 1862 et 1867, dont le prix îa Bourse Jlotte entre 98 et 100 francs. Pour les 100,000 titres offerts en souscription au publie le taux d'émission a été fixé seulement fr. 90-50 payables en une fois au moment de sous crire, et fr. 91-00 si le souscripteur verse par ter mes. Ces taux laissent une marge évidente pour une notable hausse du cours. Les conditions des versements sont exceptionnelle ment favorables 15 fr. comptant et 10 fr. du 20 au 25 Avril, le surplus, 61 fr. pourra n'être payé qu'au lr Janvier 1869, moyennant bonification par les sous cripteurs d'un intérêt de 4 p. c. Quatre tirages ont lieu annuellement aux tirages du 1r Mai et du t* Septembre la première obligation sortie est remboursée par 40,000 lr. Moyennant un versement de 25 fr. le souscripteur peut donc participer aux chances de tirages de 2 lots de 40,000 fr., 1 lot de 12,500 fr., 6 lots de 1,000 fr., 9 lots de 500 fr. et 35 lots de 250 fr. Emprunts de la ville de Liège et Crédit temmunal. On souscrit etaez Herhaiv et Cia. Théâtre d'Y|>res. 6'représentation Dimanche, 88 Mars 186S. a T7TQ La direction apprenant ir 1 l'instant que le drame le Médecin des enfants a été représenté sur la scène d'Ypres et tenant être agréable au public, lui offre un spec tacle entièrement nouveau qui sera composé de: On demande un Gouver neurcomédie en deux actes Les deux Sourds, vaudeville en un acte Pas de fumée sans feu, vaudeville en un acte et Le petit Ébénistechansonnette comique chantée par M. Cadinot. Un triste accident est arrivé Jeudi soir, Liège, au Pavillon de Flore. Le clown Cardon s'est cassé la jambe près du pied dans les circonstances suivantes. 11 était occupe avec un autre clown faire le saut temps, qui consiste sauter l'un sur l'autre dans di verses positions. Au moment où Cardon voulait re tomber sur les épaules de son camarade, alors debout, il manqua du pied, glissa vivement le loDg du corps de son ami et tomba sur ses pieds dans une position fausse. Un os de la jambe était cassé, l'autre déboîté. Cardon fut immédiatement relevé, et les soins les plus empressés lui furent prodigués; il a été conduits l'hôpital de Bavière. Celte scène a, comme on le comprend, péniblement impressionné le public.

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Le Progrès (1841-1914) | 1868 | | pagina 2