UNI RITE VIAGÈRE 27' année. 6 FRANCS PAR AN. JOURNAL D'YPRES ET DE L'ARRONDISSEMENT, - Jeudi j «3 Avril IMS. PARAISSANT LE JEUDI ET LE DIMANCHE. Chronique politique. 1E PROGRÈS VIRES ACQCIRIT EUNDO. ABONNEMENT PAR AN Pour l'arrond* administratif et judiciaire d'Ypres. fr. 6-00 Idem Pour le restant du pays7-00 Tout ce qui concerne le journal doit être adressé l'éditeur, me au Beurre, 83. INSERTIONS Annonces la ligne ordinaire Idem Réclames idem. Les lettres et paquets doivent être affranchis. fr. 0,15 0,30 Le Constitutionnel répète le démenti donné hier par d'autres journaux gouvernementaux ce qui s'est dit, dans ces derniers temps, de propositions de désarmement échangées entre les cabinets de Paris et de Berlin, mai-- il constate que ies relations des deux cours sont des meilleures la Patrie annonce le retour Copenhague du général Raas- loff, en ajoutant que ce retour n'a confirmé en rien tout le bruit fait autour du voyage de ce per sonnage officiel enfiu VÉtendard nie qu'une cir culaire de M. Pinard, envoyée aux préfets, ait représenté le discours pacifique de M. Baroche Rambouillet comme étant l'expression de la poli tique du gouvernement. Le maire de Sunderland, M. Gourley, est at tendu Paris. On se rappelle que c'est lui qui prit, il y a trois ans, l'initiative de la visite des flottes cuirassées Cherbourg et Portsmouth, et il vient pour solliciter du gouvernement de l'empereur l'envoi des bâtiments de la marine impériale aux fêtes que prépare Sunderland, l'occasion de l'ou verture de ses nouveaux docks en l'honneur de la visite du prince de Galles. M. Gourley a obtenu, dit-on, l'appui de lord Stanley et il est présu- mable que l'amiral Rigault de Genouilly se ren dra ces vœux. Le gouvernement hollandais, de son côté, a promis M. Gourley l'envoi d'une es cadre, et a déjà désigné les bâlimeuts qui doivent en faire partie. Le prince de Galles se rendra Sunderland sur «on yacht, accompagné d'une escadre d'honneur. Une dépêche télégraphique de Berlin, en date du 18, annonce que le Reichstag du Nord a rejeté définitivement la majorité de 4 voix (to4 voix contre 100) le projet Lasker relatif la liberté de la parole parlementaire. On sait que M. Lasker proposait que les députés ne passent être pour suivis devant les tribunaux pour les paroles qu'ils pourraient prononcer devant Ie9 chambres. L'assemblée a voté ensuite le projet de loi de M. Egide tendant obtenir que.la confédération du Nord entame des négociations avec les puissances r*x E.-M. de LYDEN. Il (Suite.) Léonie courut la porte pour appeler l'aide sur le seuil, elle trouva sou grand'père, pâle comme un suaire. Tu as entendu, bon papa, lui dit-elle, en le re gardant avec effarement. Oui, répondit le vieillard d'une voix étranglée. Il faut la sauver... n'est-ce pas moi, d'abord, je donne tout... tout... je ne me marierai jamais... je res terai avec toi... Le lendemain matin, Honorine trouva son chevet, en ouvrant les yeux, Léonie qui guettait son réveil et qui lui dit en l'embrassant, bien qu'elle s'en défendit Chut portez-vous bien rétablissez-vous vite, vous épouserez M. Octave d'OIlcbcc. Que dis-tu Chut 1 bon papa m'a recommandé de ne rien dire. Et malgré les instances, les prières de l'impatiente Honorine, l'enfant garda le silence. Il est vrai qu'elle ne savait rien. Elle avait seulement l'effet de protéger par det lois internationales la propriété privée en temps de guerre maritime. S====HSM5B5-BS=5S---—-555—SSt^SSSSSS Ypbes, le 22 Avril. Le Bien public et après lui la Patrie ne négligent aucune calomnie pour dénoncer le ministère la désaffection pour ne pas dire au mépris public aucun moyen ne leur coûte ils inventent mensonge sur mensonge et arrivent ainsi représenter le gouverne ment comme impopulaire au-delà de toute expression et comme devant subir le sort des Van Maanen et Cie. Et tout cela pourquoi? Parce que les receveurs auraient reçu des instructions secrètes, d'après lesquelles ils ont désigner quels sont les électeurs catho liques, libéraux et douteux. Est-il possible? Nous avons pris des informations aux sources les plus officielles et nous'affirmons de la façon la plus catégorique que les rece veurs n'ont reçu aucuoe instruction de ce genre et qu'aucun renseignement de cette nature ne leur a été demandé. Il faut d'ailleurs être aussi étranger nos institutions que ne le sont nos abbés et n'é crire que pour des gens qui jurent per verba magistripour écrire de pareilles absurdités. Les receveurs ne sont pas même en posses sion des listes électorales, ils ne coopèrent en aucune manière leur confection et nous portons nos adversaires le défi le plus formel de prouver que le gouvernement ail réclamé aux receveurs un renseignement quel- conque au sujet des électeurs. Voilà pourtant comment cesbravescléricaux écrivent l'histoire; ils in ventent d'abord, calom nient ensuite et se figurent que le tour est fait. Malheureusement pour eux, il y a les g entendu son grand'père murmurer Allons il le faut elle l'épousera. Pendant la semaine qui suivit la scène que nous ve nons de raconter, on remarqua un mouvement inac coutumé dans la maison. M. Hauttot fit coup sur coup le voyage de Fécamp des étrangers vinrent et revin rent différentes reprises. Un notaire fut même aperçu par Honorine évidemment un événementsepréparait; mais lequel Bien qu'en pleine convalescence, Honorine sortait peu de sa chambre, et elle ne pouvait rien deviner, ne voyant, n'entendant rien. Léonie elle-même, soit qu'elle eût reçu de» ordres de son grand'père, soit qu'elle ne sût rien en effet, ce qui était probable, ne dit pas un mot qui pût mettre sa tante sur la voie. Honorine, en dépit de la curiosité qui la dévorait, n'osait interroger son père, devenu plus sombre, plus taciturne que jamais. Un jour enfin, c'était le dixième après la confidence de Léonie, la convalescente vit entrer ebez elle sa nièce, affectant des allures mystérieuses. Ab lui dit-elle en l'attirant elle, tu sais quel que chose Oui, répondit Léonie mi voix. mauvais journaux qui mettent leurs turpi tudes au grand jour. Aussi, ils ont grand soin d'en défendre la lecture i g» 9 tèien que nous n'ayons pas l'habitude de recti fier les assertions erronées, ni même les ca lomnies qui émaillent les colonnes de YOpi nion, et notre journal n'y suffirait pas, nous croyons pouvoir reproduire la lettre ci-jointe, que M. le Président de la commission Roy ale des monuments vient d'adresser cette feuille; nos lecteurs remarqueront qu'il est impossible de recevoir un démenti plus caté gorique qtie celui infligé par M. Wellens inspecteur général des ponts et chaussées et président de la commission royale des monu ments; nous n'espérons pas toutefois que celle nouvelle leçon corrige la rédaction si partiale de là feuille Ypro-Bruxelloise, mais enfin elle prouve une fois de plus avec quel le lé gèreté malveillante l'organe radical de notre ville accueille ou plutôt invente les assertions les plus hasardées, pourvu qu'etles puissent nuire aux hommes les plus dévoués l'opinion libé rale car, enfin, ce qui ne peut échapper per sonne, c'estque YOpinion qui est si prodiguede personnalités, la6 réserve ses soi-disaol amis politiques. On appelle cela méoager l'avenir. Bruxelles, le 14 Avril 1868. Monsieor le Directeur, Un entrefilet inséré dans le dernier n° de votre jour nal fait connaître ses lecteurs que M. Alph. Yanden Pecreboom s brigoé les fonctions rfc vice-président de la commission royale des monuments et qu'au dé pouillement du scrutin il ne s'est pas trouvé un seol billet portant le nom de l'honorable archéologue.... Je ne sais, Monsieur le Directeur, quelles sources vous avez puisé ces renseignements, mais je dois vous déclarer que tout ce qui vous a été communiqué ce sujet est de la plus absolue inexactitude on a abusé Éh bien Eb bien, c'est pour aujourd'hui... Quoi Je ne sais pas, mais bien sûr c'est pour aujour d'hui. Comment cela? Bon papa m'a recommandé de veiller ce que tout soit bien en ordre partout, parce qu'il attend du mondel.. Du monde de Cany Non, de Fécamp. Ah nos amis les Lefebvrc, sans doute El puis aussi de Paris Ah tu es bien sûre... Et le cœur de la jeune fille battit avec violence. Qui pouvait-on attendre de Paris... les Hauttot n'y con naissaient personne... personne que M. d'OUebec. Ab que les heures de la matinée furent longues pour Honorine et combien de beaux châteaux en Es pagne elle bâtit sur cette simple donnée On attend quelqu'un de Paris Enfin, vers la moitié de la journée, une voiture s'ar rêta devant la porte, Honorine courut la fenêtre et écarta les rideaux. Elle-vit d'abord descendre le notaire qu'elle avait

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Le Progrès (1841-1914) | 1868 | | pagina 1