LA PRÉSERVATION PERSONNELLE
Commissariat de l'arrondissemeat d'Ypres.
ADJUDICATION
TERRASSEMENT ET DE PAVAGE
de la troupe emplumée ne tarde pas suivre
l'avant-garde s'il n'est pas assez favorable, des
messagères volent au-devant d'elle pour l'avertir
de rester quelque tamps encore dans les villes du
Midi où elles ool fait halte, en attendant l'appari
tion désirée des jours de soleil.
A Monaco, un couple bourgeois s'approche de
la roulette, Monsieur observe, madame joue. Elle
joue tant et si bien ou plutôt si mal qu'en
un clin d'œil elle perd une dizaine de louis sur les
numéros.
Le mari, que cette déveine épouvante, jette vers
-la porte un regard significatif. Mais la femme, d'un
ton piteux
Encore un jaunet, supplia-t-elle, un seul, et
puis h, i, ni
Va pour un jaquet, mais la condition...
Parle.
Que tu le joueras sur le chiffre de ton âge,
Marché conclu, Monsieur tourne le dos au tapis
pour cacher son émotion, tandis que madame met
au jeu.
a Trente-six, rouge, pair, passe! articule la
voix monotone du croupier.
Le mari fait une pirouette et pousse une excla
mation de joie.
«Trente-six!... Est-il possible? mais alors,
c'est gagné?
«Hélas! non, soupire la femme toute hon
teuse... tu m'avais dit ça devant du monde..., j'ai
«nis sur le viogt-lrois!
La meilleure, la plus perfectionnée, la plus
complète de toutes les machines coudre est la
machine Hélias Howe dont le dépôt est Bruges
■chez Sperlaeken-Coulon, Marché au poisson.
Dernièrement une dame très-riche de la capi-
ta 1 e était visitée par une paysanne qui venait lui
recommander un de ses proches parents, employé
dans une maison de commerce. La paysanne étant
la nièce du pharmacien du village où la dame a
son château, la dame voulut causer quelques mi
nutes avec elle. D'une chose une autre, on en
vint l'argument chiffons et parures. La dame,
pour donner le dernier coup a l'éblouissement de
la paysanne qui s'extasiait sur la robe de chambre
de madame, sur les glaces de madame, sur les do
rures de madame et sur les tapis de madame, la
dame fit entrer la paysanne dans son boudoir, et
là elle ouvrit un coffret plein de diamants, d'éine-
raudes, de rubis, de saphirs et d'autres pierres
précieuses. Oh que c'est beau que c'est beau,
s'écria la paysanoe. El dans combien de temps
avez-vous acheté tous ces trésors Une moitié
me vient de ma famille, une autre moitié, c'est
mon mari qui me l'a donnée, repondit la dame.
Dieu que c'est beau Et ça vous a dû coûter
cher, n'est-ce pas, madame? Très-cher, da9
prix fabuleux... Et combien ça vous rapporte-
t-il? Mais rien du tout, au contraire, ces
-pierres me coûtent toujours quelque chose chaque
hiver pour les faire nettoyer, remonter... C'est
drôle, ce n'est pas comme les miennes, je n en ai
<jue deux elles me viennent de mon père et elles
me rapportent joliment... Vraiment, inter
rompit la riche châtelaine, et comment les nom
mez-vous? Dame! c'est les deux pierres de
mon moulin, répondit la paysanne avec un sou
rire empreint de franchise et de raillerie.
de Bruxelles.)
Un dialogue extrait du Figaro
Viens-tu déjeuner avec moi ce malio
Je le voudrais bien, mais cela m'est impos
sible.
Pourquoi donc
Eh mou cher, je n'ai pas le sou
Quel scrupule est-ce qu'on se gèoe entre
amis Viens tout de même... Tu ne mangeras
pas, voilà tout
Sous ce titre Une campagnarde libre penseuse,
le Précurseur publie ce qui suit
Uoe paysanne des Flandre* peu soucieuse de
la tradition qui interdit le marché le jour du Ven
dredi-saint, s'étaitbravement installée sur la place
de Meir, présentant en vente une provision assez
importante de beurre. La chose parut singulière
aux passants, qui s'arrêtèrent bientôt comme de
vant une curiosité; mais la marchande, sans se
déconcerter, offrit tout venant de déguster son
beurre. Quelques bonnes femmes crurent enffa
lui faire remarquer que le marché avait eu lieu la
veille, cause du Vendredi-saint. La réponse fut
aussi prompte que renversante pour celle qui
l'avaient provoquée Peu lui importait le jour,
disait-elle, elle éiait venu pour vendre son beurre
et elle le vendrait dûf-elle le céder un franc la
livre. Le mot opéra une conversion totale
Nos commères devinrent aussitôt moins scrupu
leuses que la marchande et achetèrent qui
mieux mieux le beurre un frauc la livre.
Une pauvre vieille femme d'une petite ville de
Posnanie, vient de révéler, l'approche de s*
mort, au curé, qu'il y a trente ans, nourrice chez
la comtesse X..., elle avait changé son eniant
contre son nourrisson. La famille n'ayant rien dé
couvert de l'échange, le fils de la paysanne est au
jourd'hui marié avec la fille d'une famille aristo
cratique, tandis que l'héritier légitime est un
manouvrier, égalemeul marié et père de plusieurs
eofants.
La justice a ouvert une enquête pour' constater
la valeur des assertions de la vieille femme. On
soupçonne qu'elle n'a inventé cette histoire que
pour tirer son enfant de la misère où il végète.
État-civil u'Vpbes, du 19 Avril au 25 inclus.
Naissances. Sexe masculiu 1, idem féminin 5,
total 6.
Mariages. Sinave, Édouard, scieur, et Ceuninck,
Louise, dentellière. Van Branlegem, Jean-Baptiste,
journalier, et Burgligraevc, Marie, tailleuse. Cluyt-
mans, Jean, agent de police, et Verloove, Caroline,
couturière. Arendt, Albert, sous-lieutenant d'état-
major, ët CarpentierMarie, sans profession.
Vervisch, Louis, jardinier, et De Baene, Amélie, cou
turière. LoufEdmond, écangueur, et De Raedl
Marie, couturière. Hessel, Henri, cabaretier, et
Descamps, Nalalic, domestique.
Décès. Reygaert, Henri, 70ans, journalier, époux
de Sophie Lcmeire, Place de la Prison. Lamote,
David, 58 ans, cocher, époux de Virginie VanDromme,
rue des Bouchers. Van Acker, Pétronnille, 78 ans,
dentellière, veuve de Jean Parture, rue des Riches-
Claires. Samyn, Marie, 15 ans, dentellière, rue de
Thourout. Woets, François, 77 ans, charpentier,
veuf de Jeanne Vanden Broele, rue des Chiens.
Plalteeuw, Charles, 60 ans, journalier, veuf de Ro
salie Provoost, rue de Menio. Otto, Paul, 25 ans,
sans profession, célibataire, rue de Lille. Larousse
Joseph, 81 ans, sans profession, époux de Marie De
Iiollander, rue de Menin.
Enfants au-dessous de 7 ans sexe masculin 3, idem
féminin 1
Marché d'Tpdes.
ÉTAT indiquant les quantités et le prix moyen
des grains, fourrages et autres produits agricoles
vendus le 25 Avril 1868.
NATURE
BBS
GRAINS ET DENRÉES.
QUANTITÉS
VKNDOKS.
Kilogrammes.
PRIX MOYEN
PAR
cent kilogrammes.
POIDS M*
DR
l'hectolitre.
Froment
18.500
fr. 45 00
80
6,200
55 50
75
600
50 50
44
Pois*
2,200
51 00
80
Eèveroles
5,000
52 00
80
Pommes de terre
8,200
11 50
M
260 00
Pain de farine de froment brute, 39 c. le kilo.
Idem pour les fondations, 30 c. 760 grammes.
Désormais nul au pourra douter des cures merveilleuses obte
nues par la Revalenta Arabica du Barry. Aux milliers de béné
dictions déjà reçues, nous sommes heureux de pouvoir joindre
celle du Pape. Elle est ooustatée dans la Gazette du Midi Rome,
21 Juillet 1866: La santé du Saint-Père est excellente, surtout
depuis que, s'abstenaut de tout autre remède, il fait ses repas de
la Revalenta Arabica do Barry, qui a opéré des effets surpre
nants sur lui. Sa Saiuteté ne peut assez louer les avantages
qu'elle ressent de oette excellente farine^ dont elle prend une
assiettée chaque repas.
Le problème de se guérir sans médicament a été parfaitement
résolu par l'importante découverte de MM. Barry, de la Reva
lenta Arabica du' Barry, qui économise cinquante fois sou prix
en d'autre remèdes. Voici uu petit extrait de 65,000 guérisous
parfaites
JN° 62,476. Sainte-Romaine-des Iles. (Saône-et-Loire), ce 50
Décembre 1862. Monsieur, Dieu soit béni! La Revalenta
Arabica du Barry a mis ûu mes 18 ans de souffrances de l'es
tomac avec faiblesse et sueurs nocturnes, pour m accorder de
nouveau le précieux trésor de la santé. J. Comparet, curé.
N° 47,121. Mlte E. Jacobs, de quinze ans de souffrances hor
ribles des nerfs, indigestious, éruptions, hystérie, mélancolie.
No 48,514. MUc E. Yeomau, de 10 ans de gastrite et toutes les
horreurs d'uue irritabilité nerveuse. No 49,842. M®® Marie
Joly, de cinquante ans de constipation, indigestion des nerfs,
asthme, toux, flatus, spasmes et nausées. No 56,212. M. le capi
taine Allen, de la marine royale, sa fille d'épilepsie.
DU BARRY, 12, rue de l'empereur, Bruxelles.
En boîtes de î/4 kil., 2fr. 25-, 1/2 kil., 4 ir. 1 fc.il-, 7 fr.,
2 1/2 kil., 16 fr. 6 kil52 fr.; 12 kil., franco, 60 fr. Contre
bon d eposte. La Revalenta chocolatée du Barry, eu poudre. Ali
ment exquis pour déjeuner et souper, éminemment nutritif,
assimalant et fortifiant les nerfs et les ohairs. sans causer de
maux de tête, ni écliauffemeut, ni les autres inconvénients de
chocolats ordinairement eu usage. Eu boites de 12 tasses, fr.
2-25, 24 tasses, fr. 4 48 tasses, fr. 7 288 tasses, fr. 52 57$
tasses, fr. 60, soit environ 10 centimes la tasse. 6.
Se vend Ypres, chez G. V.bys, pharmacien Frysoc-Van
Outryvb, pharmacien Ch. Becuwe, pharmacien; Mahiru,
pâtissier, et les premiers pharmaciens, épiciers et confiseurs
dans toutes les villes.
Pilules <Vflolloway. La Loi de la Vie. Ce paragraphe
fournit une occasion opportune pour indiquer les points sur less
quels pivôte la santé. Toutes les impuretés doivent être expulsée-
du système aussitôt que leur présence y est découverte. Les
exhaustions doivent être compensées par une nourriture conve
nable qui, lorsqu'elle est digérée d'uue manière complète, doit
enrichir le sang de ses élémeuts nutritifs. Les améliorations effi
caces produites par les Pilules dépuratives d'Holloway rencontrent
justement ces exigences, et de plus elles exercent des pouvoirs
distinctifs et spéciaux en fortifiant les nerfs en règlent la
circulation par qui la sécrétion et l'excrétion sont sagement
combinées. Ces excellentes Pilules conservent toutes les fonctions
naturelles en si juste balance, qu'elles préviennent ou prompte-
raent soumettent, mal de tête, vertige, nausées, attaques bili
euses, fièvres, diarrhée, dyssenterie, et autres maladies sem
blables. 1.
PROVINCE DE LA FLANDRE OCCIDENTALE.
des
DE LA PREMIÈRE SECTION
D'UNE ROUTE
ALLANT DE
GHELUWE A DADIZEELE.
Le Commissaire de l'arrondissement
d'Ypres fait savoir que le Samedi, 9 Mal
1868, raidi, il sera procédé l'Hètcl-dc-
ville d'Ypres, l'intervention de la commis
sion administrative et sous réserve d'appro
bation ultérieure, l'Adjudication publique
des travaux de construction de la première
section d'une route communale allant de
Gheluwe Dadizeele.
Cette section a une longueur de 1,794
mètres dont 1,280 mètres en matériaux
neufs et 514 mètres en pavés vieux et sable
ueuf ces travaux sont évalués 35,550
francs', non compris les frais des emprises.
L'adjudication aura lieu par soumission
et aux enchères.
Les soumissions rédigées sur papier
timbré, conformément au modèle annexé
au devis et cahier des charges, signées par
deux cautions solvables et solidaires, seront
remises sous enveloppe cachetée et portant
pour suscription Soumission pour l entre
prise des travaux de la route communale
de Gheluwe d Dadizeele (t'° section
Chaque soumission devra etre {accom
pagnée d'un reçu constatant le versement
entre les mains de la commission admini
strative, d'une somme de trois mille francs
en numéraire, bons du trésor ou obliga
tions des emprunts nationaux ou du Crédit
communal au cours du jour.
Des exemplaires du cahier des charges
et du devis estimatif sont déposés en l'Hôtel
du gouvernement provincial, aux Commis
sariats d'arrondissement, au Secrétariat de
Gheluwe et ceux des principales villes de
la province.
Des exemplaires seront en outre adressés
ceux qui en feront la demande au Com
missariat de l'arrondissement d'Ypres.
Ypresle 30 Mars 1868.
le commissaire d'arrondissement,
IIKVIU CARTON.
TRAITE PRATIQUE DES ORGANES GÉNITO-UR1NAIRES.
Essai médical populaire, sur la guérison de la Débilité Nerveuse et Physique, et les infirmités
secrètes de la jeunesse et de l'âge mûr, suites d'abus précoces ou excès, qui épuisent prématurément
les fonctions de la virilité, détruisent tout espoir de postérité, et mettent eu danger le bonheur de
mariage, par Dr. S. LA MERT, n# 57, Bedford Square, Londres, membre du Collège de Chirurgien,
de l'Angleterre, eto. Consultations tous les jours. Les personnes qui ne pourraient se rendre chez lui
peuvent être traités avec suocèspar correspondance, et les remèdes sont expédiés d'uue manière secrète
et certaine dans toutes les parties du monde.
LA PRÉSERVATION PERSONNELLE ornée de nombreuses gravures et de cas, contient les
causes, les symptômes et les complications de toutes les maladies qui se rattachent aux voies unitaires.
Cet ouvrage eu frauçais,ou hollandais (ZELFBEIVARING) se vend 1 fr. franoo par la post
fr 1-50; chez F. CLÂASSEflj libraire, 88, rue de la Madeleine, Bruxelles, et chez LEGROS
ET J.DE DEKEN, Rempart S,c-Catherine, 25, A Anvers.