AVIS.
Nouvelles diverses.
trer en lutte lors des prochaines élections provin
ciales qui auront lieu en notre ville le Lundi a5
courant.
M. Abel Letellier serait si nous sommes bien
informé le candidat de ce parti.
On a beaucoup parlé depuis quelques jours de
]a candidature du jeune prince de Caraman dans
l'arrondissement de PhilippeviIle. On l'a dit
adoptée d'abord, puis retirée. D'après des rensei
gnements qu'on nous donne comme certains, les
cléricaux auraient offert M. le comte de Baillet-
Latour de le porter la condition qu'il les aidât
combattre son collègue M. Lambert. Cette propo
sition injurieuse fut repoussée de la façon la plus
éoergique. Trompés dans leurs espérances, les
cléricaux ont résolu de combattre M. de Baillet, et
ils opposent la liste libérale MM. Dumon, ancien
ministre des travaux publics, et le prince Eugène
de Caraman Chimay. S'il faut en croire le Journal
de Dinantle comité clérical aurait d'abord offert
la candidature M. Henry, président honoraire
du tribunal de Dinant, ancien membredu congrès.
Mais M. Henry a toujours été libéral et il va de
soi qu'il a refusé les offres qui lui ont été faites*
On lit dans Y Etoile: On nous assure que déci
dément M. Dechamps ne présentera sa candida
ture dans aucun arrondissement pour les élections
législatives du mois de Juin.
Dimanche, vers trois heures de relevée, un orage
violent a éclaté sur notre ville. Des coups de tonnerre
-assourdissants se sont succédé pendant plus d'une
-demi heure. La foudre est entrée dans la maison du
•sieur Breyne, farinier hors la porte de Dixmude. Elle
a bouleversé les meubles qui se trouvaient dans un
.appartement sans occasionner d'incendie. Il paraît
qu'une ferme située Poelcappelle a été détruite par
le feu électrique. Nous manquons de renseignements.
Le denier de S1 Pierre et l'œuvre des zouaves
produisent un million annuellement depuis sept
-ans. Et ce sont ces mêmes gens,capablesde donner
«chaque année un million, qui protestent contre
-une légère augmentation de dépenses nécessitée
par les besoins de la défense nationale.
Les chiffres ont toujours leur éloquence. En
1867, le denier de S' Pierre a rapporté dans le dio
cèse de Bruges 80,000 fr. et les étrennes du Pape
*68,000 fr., soit 148,000 fr. Les offrandes recueillies
par la presse catholique pendant les mois de
Décembre 1867 et de Janvier 1868, se montent
la somme de i3o,ooo fr. On cherche en vain des
traces d'nne souscription que la presse cléricale
■aurait ouverte pour secourir les pauvres de Bel
gique.
Garde civique. Élections générales.
Les élections générales pour les grades-inférieurs
«de la garde civique auront lieu, celte année, le
21 Juin.
Les officiers élus, dans chaque bataillon procé-
■deron-t, le 3o Juin, l'élection du major, du mé
decin de bataillon et du médecin-adjoint, et le
Juillet, la formation delà liste des candidats
aux fonctions de lieutenaot adjudant-major et de
lieutenant quartier-maître.
Les officiers de chaque légion, ainsi que les offi
ciers des corps d'armes spéciales dans les localités
■où la garde ne se compose que d'une légion, pro
céderont Te fi Juillet la formatiou de la liste des
candidatsaux fonctions de colonel et de lieutenant-
colooel, et l'élection du médecin de légion, et du
lieutenant porte-drapeau, et le a'2 du même mois,
la formation de la liste des candidats aux fonc
tions de capitaine adjudant-major, -de capitaine
rapporteur et de rapporteurs-adjoints, là où ces
fonclious ont été créées par un arrêté royal.
Les journaux ont annoncé que M. le baron Le
Bailly de Ttlleghem allait se retirer de la vie par
lementaire. Le grand âge de l'honorable repré
sentant deTItiell justifie entièrement cette déter
mination.
M. de Tilleghem, qui est un des doyens d'âge de
la Chambre, a une carrière des plus remplies. Il a
fait,en qualité d'officier, les guerres du premier
empire et a reçu, cette époque, les insignes de la
Légion d'honneur. Plus tard, sous le régime néer
landais, il fut membre de la Députation perma
nente Bruges, commissaire du Roi pour le dis
trict de Thielt, ensuite pour celui de Louvain,
poste qu'il occupait en i83o en même temps que
les délicates fonctions de curateur de l'université
de cette ville.
Après avoir fait partie, pendant les premiers
temps de notre émancipation politique, de l'admi
nistration de la ville de Bruges, M. de Tilleghem
fut choisi par ses anciens administrés de Thielt
pour les représenter au Parlement. Pendant vingt
aus, son mandat législatif a été reuouvelé sans
contestation.
L'honorable député de Thielt, qui appartient
une des plus anciennes familles des Flandres, était
si nous ne nous trompons pas le dernier
officier du premier empire qui siégeât encore dans
nos Chambres.
M. Gheldolf, sénatear libéral deGand, estmort
Dimanche, eu cette ville, l'âge de 61 ans.
Jeudi l'un des principaux employés d'one mai
son de commerce d'Anvers était allé toucher une
somme de 12,000 fr. chez un industriel de Ver-
viers. Sa commission terminée et les 12,000 francs
en billets de banque dans son portefeuille, il se
dirigea vers la gare pour reprendre le train de 5' h,
45 m. du soir. Eu attendant l'ouverture des bu
reaux, l'employé se rend dans un cabinet pour
hommes et dépose sur la banquette son précieux
portefeuille, qu'il oublie en sortant. Cependant
lorsqu'il eut pris son coupon il se rappela son
oubli, mais le portefeuille avait disparu... Il court,
il cherche, il questionne le chef de station in
forme de son côié l'heure du départ arrive et le
portefeuille ne se retrouve pas. L'employé laisse
partir le train et le soir il n'est pas plus avancé. A
l'heure qu'il est le portefeuille n'est pas retrouvé.
Il y a tout lieu de supposer qu'il a été enlevé par
un filou, car ce portefeuille reuferme des cartes
d'adresse et des papiers qui donnent toute facilité
la personne qui l'aurait trouvé,de le restituer
son propriétaire. La justice informe.
(Union libérale.)
On écrit de Quaregnon Un journal de cette
ville annonce qu'on a enterré hier malin en cette
commune un enfant qui avait été mordu par un
chien atteint d'hydrophobie. Le malheureux en
fanta succombé après d'atroces souffrances.
On lit dans le Messager du Midi
Dernières nouvelles de Suez. On a appris
d'une manière peu près certaine que le négus
Théodoros n'a pasélé tué qu'il ne s'est pas brûlé
la cervelle qu'il n'est même pas prisonnier I Le
vrai de l'affaire, c'est qu'il a disparu et que les
Anglais, ne sachant pas ce qu'il est devenu, ont
tenu le faire passer pour mort.
On sait également que les marchés livrer
pour le compte de l'armée anglaise, loin d'éprou
ver un temps d'arrêt, ont été poussés avec la plus
grande activité et maintennS pour un temps indé
terminé, ce qui ferait supposer que les Anglais
n'out pas l'intention d'évacuer le pays.
Le récit d'an triomphe.
CONSOLATION POUR CEUX QUI SOUFFRENT.
Il est vraiment consolant de penser que bien qne l'imposteur
puisse triompher pour un moment, il ne peut pas continuer long
temps tromper l'humanité. Combien d'hommes s'elForcent d'ac
quérir une réputation courte et éphémere qui s'engouffre dans
l'ignominie et l'oubli. Ceci est surtout vrai des prétendants la
Science Médicale qui, dans une époque où les maladies abbndent,
cherchent surprendre la confiance du public et s'imposer
lui avec leurs remèdes secrets et nuisibles. Nous avouons que,
dans un temps, quand pour la première fois, nous avons entendu
parler de la célébrité universelle du Professeur Hoiluway nous
repoussions aussi avec méfiance ses réclames prétentieuses et
nous nous attribuerons nous-mêmes une supéiiorié de discerne
ment qui ne lui permettrait pas d'égarer notre jugement. De tout
notre cœur, nous lui demandons pardon de cette injuste impu
tation. Une étude attentive de son système nous a convaincus
que nous nous étions trompés, et que l'humanité, pour lui rendre
justice, devrait immédiatement comme incontestablement elle le
fera plus tard, le placer au premier rang parmi ses bienfaiteurs^
il a découvert le seciet des maladies humâmes et prouvé que tous
les traitements médicaux depuis l'époque de Hunter, étaient
basés sur de fausses bases. Jeûner n'a pas fait une plus grande
révolution dans sa méthode pour combattre la petite vérole que
celle qu'Holloway a faite dans la médecine routinière de notre
époque.
Le sang humain n'est pas un simple fluide coulant travers
les veines et les artères et participant des qualités simples des
autres fluides. 11 est quelqu'effrayante que puisse paraître cette
déclaration-* vivant. C'est en termes clairs, la vie de F homme.»
Maladies, telles qu'indigestion, toute impure sécrétion du corps
et la majeure partie des maladies épidémiques et endémiques,
ont leur origine, ou au moins, leur oause provoquante dans 1 état
impur du sang. Purifiez-le et tenez-le en état de pureté et au
cune maladie ne peut abattre ni mêuie attaquer le Système.
Cette splendide découverte a donné un lustre au nom d Holloway
qui surpasse le renom des Héros ou hommes d'Etat. Nous ne
sommes pas étonnés de la grande renommée qu'il a acquise en
Europe, en Asie, en Afrique,et en Australie. Que chaque individu
malade qui a tant souffert par suite des traitements de tant de
médecins sans obtenir aucune amélioration, aie confiance en
nos conseils et essaye les Pilules d'Holloway s'il a une affection
interne et l'Onguent d'Holloway s'il soufTre de maux externes
Il nous remerciera de notre avis et se réjouira de oe que Pro
fesseur Holloway est arrivé dans cette contrée et a ouvert un
immense établissement New York qui promet de rivaliser avec
son incomparable manufacture de Londres. VS. Journal.
Désormais nul ne pourra douter des cures merveilleuses obte
nues par la Revalenta Arabica du Barry. Aux milliers de béné
dictions déjà reçues, nous sommes heureux de pouvoir joindre
celle du Pape. Elle est constatée dans la Gazette du Midi Rome,
21 Juillet 1866: La santé du Saint-Père est excellente, surtout
depuis que, s'abstenant de tout autre remède, il fait ses repas de
la Revalenta Arabica do Barrt, qui a opéré des effets surpre
nants sur lui. Sa Sainteté ne peut assez louer les avantagea
qu'elle ressent -de cette excellente farine dont elle prend une
assiettée chaque repas.
A l'immense mortalité des enfants en bas âge 60,000 en
France et 50,000 en Angleterre la Science Médicale n'a ja
mais réussi opposer un remède efficace et il n'y a rien s'y
étonner, vu que toute drogue ne peut produire d'autre effet que
celui d'augmenter la faiblesse des forces vitales de la digestion
et de la nutrition. Il fut réservé la Revalenta Arabica du Barry
de Londres de résoudre le problème de réparer les organes de la
digestion, fournir nouveau sang, muscle et os et guérir le sys
tème glandulaire sans forcer ni échauffer, mais d'une manière,
toute naturelle. Aussi avons-nous des preuves abondantes de sou
influence salutaire dans les ouvrages du célèbre docteur Routh,
président de l'hôpital des Enfants, Londres, qui a trouvé dans
Ja Revalenta Du Barry le moyen de ranimer les forces vitales
et la digestion des enfants qui ne pouvaient plus digérer, qui
rejetaient tout, souffrants eu même temps de diarrhée, spasmes,
crampes et périssant vue d'œil. Madame la baronne Deutsch
de Horn, Trêves, a sauvé ses deux enfauts par la Revalenta
Arabica d'une maladie des glandes, qui avait résisté toute mé
decine et ne laissait plus d'espoir'de guérison. Un pareil cas,
s'est présenté daus la famille de M. Lawley, page de Sa .Majesté
la reine d'Angleterre. Nous pourrions ajouter les milliers de cas
de guérison de diarrhée, bronchite, toux, phthisie, crampes,
spasmes et rachitisme pour démoutrer l'incalculable bienfait
de ce précieux aliment sauveur, non-seulement pour les enfants,
mais également pour les adultes.
DU BARRY, 12, rue de l'empereur, Bruxelles.
En boîtes de 1/4 kil., 2 fr. 25 1/2 kil., 4 fr. 1 kif., 7 fr^
2 1/2 kil., 16 fr. 6 kil., 32 fr.; 12 kil., franco, 60 fr. Contre
bon d eposte. La Revalenta chocolatée du Barry, eu poudre. Ali
ment exquis pour déjeuner et souper, éminemment nutritif,
assimulant et fortifiant les uerfs et les chairs, sans câuser de
maux de tête, ni éefiauffemeut, ni les autres inconvénients de
chocolats ordinairement eu usage. En boîtes de 12 tasses, fr.
2-25, 24 tasses, fr. 4 48 tasses, fr. 7 288 tasses, fr. 32 576
tasses, fr. 60, soit environ 10 centimes la tasse. 10.
Se vend Ypres, chez G. Vkys, pharmacien; Frysou-Van
Ootrtvk, pharmacien Ch. Beccwe, pharmacien; Maiuru,
pâtissier, et les premiers pharmaciens, épiciers et confiseurs
dans toutes les villes.
Pilules d1 Holloway. La Loi de la Vie. Ce paragraphe
fournit une occasion opportune pour indiquer les points sur les
quels pivote la santé. Toutes les impuretés doivent être expulsées
du système aussitôt que leur prépeuce y est découverte. Les
exbaustions doivent être compensées par une nourriture conve
nable qui, lorsqu'elle est digérée d'une manièie complète, doit
enrichir le sang de ses éléments nutritifs. Les améliorations effi
caces produites par les Pilules dépuratives d'Holloway rencontrent
justement ces exigences, et de plus elles exercent de9 pouvoirs
dislinctifs et spéciaux en fortifiant les nerfs eu règlent la
circulation par qui la sécrétion et l'excrétion sont sagement
combinées. Ces excellentes Pilules conservent toutes les foucticjus
naturelles en si juste balance, qu'elles préviennent ou prompfce-
ment soumettent, mal de tête, vertige, nausées, attaques bili
euses, fièvres, diarrhée, dyssenteiie, et autres maladies sem
blables. 1
Eq vente Pilules et Onguentohez Frtsoo-Van Ootrxve, rue
de Dixmude, 35, Ypres.
Le Collège des Bourgmestre et Ëchevins
informe les intéressés qn'il procédera le Mercredi,
ao Mai «868, dix heures du matin,en la Salle du
rez-de-chaussée, L'Hôtel—de—ville la location
publique des Herbages croissant sur les boulevards
extérieurs et intérieurs, sur l'Esplanade, les lu
nettes dans le Majoorgracht et aux abords de
l'abattoir et de l'abreuvoir, divisés en lots indi
qués par affiches apposées aux endroits ordinaires.
Fait en séance, le 7 Mai 1868.
LES BOURGMESTRE ET ÉCHEVINS,
P. BEKE.
PAR ORDONNANCE
LE SECRÉTAIRE,
1, »E CODT.