nouvelles diverses.
quart du capital. Cette perte sera, du reste, d'au
tant plus facile établir que les commissaires qui
ont eu mission d'évaluer les propriétés de la com
pagnie, avouent dans leur travail qu'ils ne se sont
point basés sur le revenu réel des propriétés, mais
sur ce qu'elles pourraient produire, si elles
étaient bien cultivées.
D'après un autre aveu intéressant noter et
qui se trouve dans ce même rapport, les frais
d'adminietration locale (sic) joints aux frais d'en
tretien, d'amélioration et aussi aux dépeuses d'ad
ministration générale, doivent absorber la plus
grande partie des produits. Commeut auraient-ils
dès lors pu se baser sur un produit qu'ils savent
lie pas exister
Chose plus intéressante encore noter dans
leurs évaluations des propriétés de la compagnie,
ils ont multiplié par 20 le chiffre déjà hypothé
tique du revenu des terres. C'est-à-dire qu'ils ont
supposé que ces terres rapportaient 5 >'s oot
capitalisé le revenu sur ce taux. Or, en Hongrie,
où l'argent est très-peu abondant, ce n'est pas 5,
mais -à 10 qu'il faut opérer la capitalisation.
Il en résulte que les propriétés valent quelque
chose comme la moitié du prix d'estimation
lequel est lui-même basé sur des revenus problé
matiques. s
On nous écrit de Gaod, le 17 Juin
Un incendie, d'une grande violence, s'est dé
claré aujourd'hui vers 5 3/4 heures du soir, rue
de Courtrai, l'angle de cette rue et de celle des
Femmes, dans un magasin d'épiceries.
Cinq maisons ont été la proie des flammes,
malgré l'activité des pompiers et le concours em
pressé des troupes de la garnison. Aucun accident
grave n'est déplorer.
La cause de cet incendie est attribuée la tarré-
faction du café, opération qui se faisait habituelle
ment au grenier.
Le temps était calme, pas la moindre brise,
sinoo les pertes eussent été incalculables.
Liete des citoyenx qui, ayant atteint l'âge de 4o
ane et payant au moins 1,116 francs 4o cen
times (1,000 florins) tf impositions directes, pa
tentes comprisessont éligibles au Sénat dans la
province de Flandre occidentale.
Bethu ne, Félix (baron) Boedt, Pierre; Bortier,
Pierre. Boyaval-DuJardin,Jules; Breydel,Charles;
Brune el-Van Oulryve, Adolphe; Carton, Henri
Coppieters, Vincent Danneel-Glorieux, Charles;
De Bie, Louis; De Breyoe-Peelaert, Pierre; De
Croesar-de Mooreghem.; De Crotnbrugghe, Emile
De Grave, Jean-Baptiste; Del va-Catulle, Pierre
De Man, Edmood De Muelenaere-Du Jardin,
Gustave; De Neckere-JoorisMaximilien De
Niealant, Edouard (vicomte) De Roo-Van Wam-
bcke, Charles De Schietere de Lopbem-Pec9teen
de Zwevezeele (chevalier); De Schry ver-Schramme,
Adrien-Ferdinand De Serret, Jules De Thibault
de Boesinghe, Placide; De Vrière, Pierre; De
Vrière, Adolphe (baron) Duparc, Pierre-Gustave
(vicomte) Godtschalck, Louis-Jacques Goethals-
Danneel Vincent - Brunon Goetlials-Vanden
Broucke Huyghe-De Peutevin Hynderick, Au
guste (chevalier) Julieo, Alexandre Kervyn-de
Lettenhuve, Joseph (baron); Le Baïlly de Tille—
gliem, Philippe (baron) Le Bailly de Tilleghem-
De Man (baron); Le Bailly de Tilleghem-Goet-
halsHector, (vicomte); Malou-Dassonville
Jean-Baptiste Merghelynck, Ernest Mazeman-
de Couthove, Jules (baron); Pecsteen de Lampreel,
Charles (baron); Pecsteen-De Vrière, Gustave
(baron); Peers Ernest (baron); Peers Irénée
Van Caloen, Anselme (baron de Basseghem) Van
Caloen de Gourcy, Charles Vanden Peereboom,
Jean-Baptiste Vanden Peereboom, Alphonse;
Vander Beke-De Cringen, Pierre; Vande Walle-
de Ghelcke, Richard Van Dromrae, Henri Van
Elslande, Auguste; Van Elslande, César; Van
Hamme-de Croeser, André Van Heule-Vei hulst,
Eruest Van Nieuwenhuyse, Louis; Vau Zuylen,
Jean (baron); Woets, Auguste.
Programme des morceaux qui seront exécutés, le
21 Juin 1868, 6 heures, au jardin de la
Société de la Concorde, par la musique du 1 o*
régiment de lignesous la direction de M.
TValhain.
i* Le Bal des Zouaves, quadrille militaire.
(Bousquet.)
2" Ouverture des Martyrs. Donisetti
3* Un souge sur l'Océan, valse. Gungl
4° Grande fantaisie de Moïse. JBender.)
5" Carmencita, polka-mazurka. (Baratto.)
A cette heure, où le vélocipède se multiplie au
bois de Boulogne et dans la rue de Rivoli, voua
trouveriez encore sur les hauteurs de Satory
Versailles, les deux derniers des coucous qui ilo-
rissaient en ,825. La crinoline qui barrait partout
les chemins a disparu les femmes de Paris res
semblent maintenant des fourreaux de para
pluies. Les coiffures la pieuvre s'en vont et font
place un chapeau de forme Japonnaise les fem
mes ont des roods sur la tête, comme dans les
trumeaux de Boucher, le progrès n'est souvent
que la fantaisie et la mode fait du neuf avec le
vieux comme nos auteurs dramatiques et nos
compositeurs. Rien ne se perd au théâire pas plus
que dans la nature, avec cette différence pourtant
que la nature avec les éléments anciens est tou
jours jeune et charmante, tandis que les repro-
dnctions en fait d'art attestent la latsilude et la
décadence.
Le discours de l'ambassadear de Russie l'em
pereur et la réponse de l'empereor au comte de
Stakelberg, nouvel ambassadeur extraordinaire et
Qu'as-tu donc, au nom du ciel? s'écria Amélie,
effrayée de sa pâleur subite.
Rien, je n'ai rien, dit-il avec amertume. C'est
l'émotion, la surprise, je ne sais quoi,
Enfant
Je vous parais bien insensé, dit Pierre en es
sayant une larme qui, malgré lui, roulait dans son oeil
ma conduite est stupide, et vous devez bien rire do
moi, n'est-ce pas mademoiselle
Mon cousin, soupira Amélie, loin de rire de ton
amour, je vondraia y répondre. Malheureusement cela
n'est pas en mon pouvoir ne te désole pas ainsi. Tu
trouveras au pays des filles aussi jeunes que moi, et
plus belles et plus riches, qui te rendront heureux.
Pierre hocha la tête.
Je vois ce qu'il en estdit-il la vie de Paris te
séduit. Tu préfères un mari rustique, qui t'aimerait,
qui te protégerait, qui prendrait soin de toi, quelque
beau parisien...
Pierre, dit Amélie, je serai franche avec toi tu
l'aa deviné, j'aime quelqu'un.
Quelqu'un de Paris
Oui.
Prends garde, Amélie, prends garde les gars
parisiens ont des psroles mielleuses sur les lèvres,
msis le cœur est fsux. Ils se plaisent séduire les fil
lettes crédules et les abandonnent leur malheureux
sort.
Cousin, dit Amélie en relevant fièrement la téte,
on n'a jamais failli dans ma famille, cl les miens n'ont
point rougir de moi. J'aime l'homme dont je te parle
comme toute fille bien née aime son fiancé.
Et lui, t'aime-t-il l'épousera-1-il
J'en suis sûre.
Il te l'a promis
Il ne m'a rien promis, balbutia Amélie mais j'ai
foi en lui, c'est un cœur loyal.
N'importe, dit Pierre, je ne croirai la loyauté
de cet homme, je ne croirai la droiture de ses inten
tions, je ae croirai la sincérité de votre amour que le
jour où tu m'auras dit Il m'a juré devant Dieu qu'il
serait mon mari.
Et s'il faisait ce serment
Alors, cousine, comme je t'aime loyalement et
que mon ambition est que tu sois heureuse, je partirais
le cœur léger, et je te dirais Enfant, tu fais bien, que
Dieu te bénisse.
Entre ici, dit vivement l'ouvrière en ouvrant la
porte d'un petit cabinet noir attenant la mansarde
j'entends les pas d'Agénor, il vient. Tu vas être satis
fait sur l'beurc tu pourras to convaincre par toi-
même de la loyauté de celui que j'aime.
Pierre obéit, et Amélie referma sur lui la porte du
cabinet noir.
La suite au prochain n°). Francis Tassoit.
plénipotentiaire qui sont dans la partie officielle
du Moniteur sont empreints de courtoisie et n'ont
aucune aiguification politique; c'est impénétrable
comme un aocieu discours de la couronne l'épo
que où M. Lacave-Laplagne, ministre des finances,
disait la tribune discours de la Garonne pour dis
cours de la couronne.
Il tombe de la quatrième colonne officielle du
Moniteur une pluie de décorations sur la ville de
Rouen et la Seine inférieure c'est la carte payer
du voyage de l'autre Dimanche.
Une dépêche rassurante dément une nouvelle
alarmante. Le bruit avait couru que M. de Bis
mark avait envoyé des troupes prussiennes Lan
dau. Le télégraphe de Munich voit dans ce bruit
une invention malveillante. La Bavière semble
s'en irriter.
A midi le drapeau flottait toujours aux Tuile
ries et l'Empereur n'était pas encore parti pour
Fontainebleau. On dit que de Fontainebleau l'Em
pereur ira non pas Vichy, mais Plombières.
Les chroniqueurs tout crin rattachent déjà je ne
sais combien de conjectures au séjour de Napo
léon III Plombières; ils ont fait leur siège. M. de
Bismark s'y rendra, malade lui-mêmeli a besoin
d'un peu d'eau ierrugineuse. Entre deux eanx on
pouria discuter sur le traité de Prague et s'en
tendre finalement sur la ligne du Meinetsur les
frontières respectives. En attendant de nous pou
voir prendre autre chose, M. de Bismark nous
prend dit-on des ouvriers en ruban S' Etienne
et des ouvriers en soie Lyon. Depuis la révolu
tion de l'édil de Nantes qui assura la Prusse le
projet des fautes de Louis XIV. La Prusse a pris
goût ce transbordement artistique. Mais le prin
temps de la patrie est pour les ouvriers français,
celui des hirondelles, après une absence plus ou
moins longue ils y revinrent et leur esprit comina
leur cœur ne s'en détache jamais. La Prusse et les
autres pouiront noua prendre des ouvriers, ils ne
nous prendront ni le soleil, ni les eaux, ni le goût,
ni les éléments d'ensemble de notre industrie.
Il est question d'organiser pour l'époque de U
moisson un système de signaux, l'aide du télé
graphe et du canon, pour annoncer l'approche des
orages aux intéressés.
Ces siguaux indiqueront la nature de l'orage,
ainsi que la direction qu'il doit suivre. On com
prend combien ces renseignements seront utile»
aux fermiers pour arrêter leuis travaux et mettre
leurs récoltes l'abri.
Au dire desstatisticiens, les pertes occasionnées,
chaque année, sur le blé et le foin, par les orages,
sont évaluées un quart de la récolte, ce qui re
présente, tant en Amérique que dans le vieux
monde, une somme de ôoo,ooo,ooo de dollars.
D'après ce système, on pourra également pré
venir les navires qui su trouvent le long des côtes,
du mauvais temps attendu, de façon ce qu'ils
puissent gagner un port de refuge.
On écrit de Labastide-Murat, au Journal du
Lot: «Une terrible vengeance vient de se pro
duire au village de Jouany. Le nommé D... soup
çonnait sa femme, âgée de 38 ans, d'avoir des rela
tions avec un jeune homme de la commune. Ces
jours derniers, ayant feint d'aller aux champs, il
rentra bientôt,se cacha dans le grenier et attendit.
Peu de temps après survinrent la femme et le
jeune homme. Ayant surpris un simple baiser, le
mari furieux sort de sa cachette, armé d'uu stylet
et d'un hacheron et frappe le jeune homme de
plusieurs coups.
Celui-ci parvient se dégager, il s'enfuit,
mais ses forces étant affaiblies par la perte du
sang qui coule de ses blessures, il est rejoint au
pied d'un mur qu'il ne peut franchir et là, frappé
de nouveau d'un coup de stylet dans la région du
cœur, le malheureux s'affaisse et meurt. Le mari
est resté auprès de sa victime et n'a opposé aucune
résistance ceux qui sont venu l'arrêter.
Nous lisons dans le Journal de Roubaix Un
curieux incident a eu lieu, il y a deux jours, dans
la gare de Mouscron, au moment du départ d'un
11 airs pour la France.
Une jeune femme portant un enfant dans ses
bras se disposait monter dans le train, lorsque
après avoir fouillé dans ses poches pour remettre
au garde le cachet qu'on lui demandait, elle parut
coruternée de l'avoir perdu et pria instamment