PIANOS VOGELSANGS
GEWASSEN
VEWDITIE
Nouvelles diverses.
VELD-
TIMMER- EN BRANOHOUT,
Les bandes de paysans ont parcouru les cam
pagnes, soulevant de véritables émeutes anti
cléricales, accompagnées d'une foule d'excès.
Le Journal des Débats fait ce sujet des
réflexions très-justes
Ces troubles des campagnes, qui semblent
si étonnants, dit-il, ont une cause et très-
simple, la même qui émeut, dans les villes,
Paris, dans les journaux, dans les livres, dans
les Académies, au Corps-Législatif, au Sénat,
des hommes qui savent parfaitement ce qu'ils
voient et ce qu'ils disent; cette cause, c'est
l'imprudente ambition d'un parti qui n'accepte
.pas l'émancipation de la société moderne et
croit que tout lui est promis et permis. Tout
le monde doit donc faire une sérieuse atten
tion ce qui vient se passer dans quelques
campagnes il y a là l'indice de passions mal
éteintes, qu'il faudrait bien se garder de ra
nimer en affichant des prétentions qui rappel
leraient trop l'ancien régime des gens qui
n'ont rien perdu de leurs anciennes haines. 11 est
un parti qui il convient de répéter le mot
célèbre de M. Tbiers, qu'il ne lui reste plus
de fautes commettre. Mais nous espérons
peu qu'il l'écoutera. Mentana amentat.
En Belgique où le même parti affiche des
prétentions bien plus exorbitantes qu'en
France, nos campagnards, infiniment plus
éclairés et plus amis de l'ordre que les paysans
français, ne se livrent pas ces coupables
excès mais ils n'en manifestent pas moins
très-énergiquement l'antipathie profonde que
leur inspire toute tentative qui aurait pour
but de porter atteinte aux principes sur les
quels repose la société moderne. Nos campa
gnards ont un moyen très-légal de faire
connaître leur opinion sur les prétentions du
parti clérical, et ils savent très-bien s'en
«ervir. Ce moyen, ce sont les élections.
A ce point de vue, les dernières élections
provinciales et législatives ont été très-remar
quables. Elles prouvent que le libéralisme,
qui a conquis d'abord les grandes villes sa
cause, étend de plus en plus son influence
dans les chefs-lieux des petits arrondissements
cl dans les campagnes. Depuis vingt ou trente
ans, le parti clérical a vu disparaître succes
sivement la dominalioo qu'il exerçait autrefois
dans presque toutes les grandes villes du
pays. Il n'en a reconquis deux ou trois depuis
quelques années que grâce de scandaleuses
coalitions, comme Anvers, de regrettables
divisions entre libéraux, comme Namur et
la puissance de l'or, comme Bruges.
Dans les petites villes et dans les campagnes
de certaines provinces, sa domination s'exer
çait presque sans partage; les chefs du parti
clérical, évincés dans les villes, étaient même
et sont encore obligés d'aller solliciter des
mandatséleclifs de populations auxquelles ils
sont parfaitement inconnus, mais qui étaient
habituées voter comme le clergé le leur or
donnait.
Aujourd'hui cette situation tend se modi
fier complètement. Grâce la diffusion de
l'instruction, le parti libéral ne cesse de faire
dans les campagnes des progrès incessants.
Les petites localités s'émancipent et les cam
pagnes avec elles. Aux élections du 9 Juin
dernierce sont quatre arrondissements
presque exclusivement ruraux qui ont éli
miné quatre députés catholiques pour les
remplacer par des libéraux. Dans plusieurs
autres districts, où les campagnes sont moins
libérales, nous avons vu les petites villes
donner la majorité aux candidats de notre
parti.
Ces faits sont significatifs. Le parti clérical
voit diminuer chaque jour son influence et
comme tous les partis qui déclinent, il use et
abuse de tous les moyens, il prend tous les
masques pour tâcher de la ressaisir. Et il ne
s'aperçoit pas qu'en agissant ainsi, c'est sa
perte morale qu'il ajoute tous ses échecs
matériels. (j. de Bruges.)
Oïl vient d'essayer dans les ateliers du Times
une nouvelle presse qui, du reste, n'est q ne l'amé
lioration d'un système déjà éprouvé. Le papier
destinés l'impression est placé, sans solution de
continuité, sur un rouleau qui le délivre au fur et
mesure des besoins. La machine peut imprimer
a3,ooo numéros complets l'heure? Le numéro
ordinaire du Times est de huit page9. La machine
coupe le papier la dimension, le ploie et le livre
avec sou numéro d'ordre.
Les autorités de Salford (Angleterre) ont mis
sur les listes électorales le nom de toutes les fem
mes remplissant les conditions requises pour le
droit de suffrage par la récente loi de réforme, vu
que le texte se sert du mot man (homme), et
qu'un document législatif de la treizième année
du règne de la reine Victoria statue que cé mot
contient dans son acception générale aussi les
femmes.
Un cas de mort assez singulier a été soumis der
nièrement Londres au coroner, M. le Dr Lan-
kester. Une jeune fille hollandaise, Marie-Sophie
Jong, était morte. Le chirurgien chargé d'en faire
l'autopsie découvrit que la cause de la mort était
la présence dans le foie d'une épingle que la dé
cédée avait avalée deux ans au moins auparavant.
Un phénomène de végétation bien remarquable
se manifeste dans les vignobles qui garnissent les
cotaux du faubourg Vive guis, Liège. La floraison
des vignes, qui a lieu d'ordinaire la Saint-Jean,
a commencé cette année le 22 Mai et, aujourd'hui,
le grain est formé. C'est donc une anticipation
d'un mois, qui avance d'une même période de
temps l'époque des vendanges, lesquelles, suivant1
toute probabilité, se feront dans le courant du
mois d'Août. No9 plus anciens vignerons n'ont
aucun souvenir d'une semblable précocité. Inutile
^'ajouter que, rarement aussi, l'état des vignobles
a donné autant d'eâpérance d'une bonne et abon
dante récolte. (Meuse.)
On ne parle Munich que d'un événement
assez scaudaleux* La présidente d'un comité cléri
cal de dames, constitué pour organiser un péti-
tionnement contre le projet du gouvernement de
réviser la législation scolaire dans un sens libéral,
vient de prendre la clef des champs. La pieuse
dame, qui appartient la haute noblesse, aban
donne son mari et ses trois enfants pour accom
pagner l'étranger un jeune baron.
Un faux monoayeur vient d'être arrêté Paris dans les en-
rieuses circonstances que voici Deux individus bien mis pren
nent Mercredi soir le coupé conduit par le cocher D..., et se font
mener rue Saint-Honoré. Arrivé destination, l'un des voya
geurs remet, pour payer la course, une pièce de 20 francs au
cocher, qui rend la monnaie. Les deux Individus s'éloignent et
entrent aussitôt rue des Pyramides. Pendant qu'il cherchait la
monnaie rendre, D... avait mis entre ses dents la pièce de 20
francs. Au moment où les voyageurs venaient de disparaître, le
cheval attelé au coupé fît nu soubresaut dont la secousse obligea
le cocher serrer la mâchoire alors il sentit que la pièce de
20 francs n'avait pas la dureté de l'or; il l'examina, vit qu'elle
portait l'empreinte de ses dents et reconnut qu'elle était lausse.
Quittant aussitôt sa voiture, il se mit âcouiir après les deux in
dividus rue de Rivoli, il les aperçut son approche, ils décam
pèrent toutes jambes. D... continua sa poursuite en criant Au
voleur L'un parvint s'échapper, mais l'autre, celui qui avait
donné la pièce, fut arrêté par deux passauts et conduit au poste.
On l'a trouvé nanti de cinq autres pièces de 20 francs fausses. IL
a, jusqu'à présent, refusé de fournir des indications lur son
identité. Plusieurs plaintes parvenues la préfecture de police
avaient sigualé, depuis quelque temps, des émissions du même
genre faites des cochers. L'information judiciaire qui vient
d'être ouverte éclaircira, sans doute, le mystère dont paraît vou
loir s'entourer I individu arrêté.
Désormais nul ne pourra douter des cures merveilleuses obte
nues par la Revalenta Arabica du Barry. Aux milliers d* béné
dictions déjà reçues, nous sommes heureux de pouvoir joindra
celle du Pape. Elle est constatée dans la Gazette du Midi Rome,
21 Juillet 1866: La santé du Saint-Père est excellente, surtout
depuis que, s'ahstenant de tout autre remède, il fait ses repas de
la Revalenta Arabica dij Barry, qui a opéré des eiièts surpre
nants sur lui. Sa Sainteté ne peut assez louer les avantage*
qu'elle ressent de cette excellente farine dont elle prend un*
assiettée chaque repas.
Les gastrites, gastralgies, tonx, consomption, dépérissement,
pour lesquels la médecine n'offre aucun remède efficacesont
parfaitement guéris par la délicieuse Revalenta Arabica du Barry,
de Londres.
Cure N 62,476, Dieu soil béni la Revalenta Arabica mi*
fîn mes 18 ans de souffrances horribles de l'estomac et mau
vaise digestion .1, Comparet curé. Ste Romaine-des-lles.
Cure No 65,311. Dieu soit béui! votre délicieuse Revalenta m'a
sauvé la vie et rendu la santé. A Brunellière, curé. Vervant.
Cure N° 53,866. Mlle Galartt, rue du Grand-St-Michel 17,
Paiis, d'une phthisie pulmonaire. Cure No 47,421. Mlle E.
Jacobs de souffrances horribles des nerfs, indigestions, érup
tions, hystérie, mélancolie.
DO BARRY, 12, rub de l'empereur, Bruxelles.
Eu biutes de 1/4 kil.2 fr. 25 -, 1/2 Lil., 4 fr. 1 kil., 7 fr.f
2 1/2 kil., 16 fr. 6 kil., 52 fr.; 12 kil., franco, 60 fr. Contre
hou deposte. La Revalenta chocolatée du Barry, eu poudre. Ali
ment exquis pour déjeuner et souper, éminemment nutritif,
assimulant et fortifiant les nerfs et les chairs, sans causer de
maux de tête, ni échauffemeut, ni les autres inconvénieuts de
chocolats ordinairement eu usage. En boîtes de 12 tasses, fr.
2-25, 24 tasses, fr. 4 48 tasses, fr. 7 288 tasses, fr. 52 576
tasses, fr. 60, soit environ 10 centimes la tasse. 7.
Se vend Y près, chez G. Vêts, pharmacien; Frtsou-Van
Oajtktvk, pharmacien Ch. Bkccwe, pharmacien; Mahiru,
pâtissier, et les premiers pharmaciens, épiciers et confiseur*
dans toutes les villes.
Onguent et Pilules d'Hollowag. Maladies Dangereuses.
Combien de maladies dans le cours de la vie se produisent par
suite de la négligence de symptômes, en apparence, sans impor
tance. Le boutou susceptible d'uue guérison prompte dans l'en
fance, devient, faute de soins, le tourment incurable de toute la
vie. Avec la connaissance du pouvoir curatif de l'Onguent et des
Pilules Hollovay ceux qui négligent d'extirjier les premiers
germes de maux héréditaires aurout subir le châtiment prove
nant de leur folie. Les remèdes d'Holloway font disparaître les
éruptions de la peau, les maladies de scrobut, la scrofule, et toutes
sortes d'ulcères, maux, blessures ou éoorchures. Par l'emploi des
excellents remèdes d'ilolloway, qui sont prompts et surs, beau
coup de peines et de grandes dépenses peuvent être épargnées et
un grand bienfait est assuré aux présentes, comme aux futures
générations. 12.
fournisseur de la cour et ou conservatoire
ROYAL,
MÉDAILLE DE Ie CLASSE
A L'EXPOSITION DE PARIS DE 1867,
Chevalier de l'ordre de Lèopold par suite de
cette exposition.
PRIX MODÉRÉS. PIANOS GARANTIS
Location piaaos nenfa, «9 f».
par mois «change, accordage et
réparation,
chez VAN EECKHOUT-LEBÈGUE,
rue du chateau, 1, a courtrai.
On peut s'adresser Ypres, 4 l'Hôtel de
la TAtb d'or, le 15 des mois de Janvier,
Mars, Mai, Juillet, Septembre et Novembre.
SCHOOIVE
TE WERCKËN-D0HP.
Dijnsdng, 7° Jnlij 1868, ten negen
ure juist 's morgens, ten sterfhuize van
Cecilia Bossouwhuisvrouw Henricus-
Joseplius Mahieu,
Van al de MENAGIE-GOEDEREN, KEU-
KENGERIEF,ZW1JNENVLEESCH,VRUCH-
TENteVELDE, LANDBOUWERS HALAAM
BRANDHOUT, STR00IBEESTIALEN,
enz. bekleedende d'hofstede en landen
aldaar.
Door 't ambt van den Notahis Lac«ewt
PROOT, le Woumcn, met tusschenkomst
van den Notaris Harel DEVRIENDT,
te Cortemarcq.
SCHOONE KOOPDAG
van
OP STAM,
JN 'T BOSCH HOCTHULST,
aa caasa&sss,
ten verzoeke
DER ERVEN VAN WIJLENT M. DE RIDDER.
IMaandng99» Jlunij 1868 ora
twaalf uren 's middags, zal men er ver-
koopen in de partien Doodkeirel en Kruis-
eiken
1» 5 hectaren ROGGE OP STAJÎ,
(zeer dienstig voor zaaigraan)
2» 5,000 Harde en zachte Taillic- en
Snoek-Ameloozcn dienstig voor bakkers
5° 5,000 Sparrebusschen
4» 50 Koopen grootc en kleine Spar-
ren, beneveris Eiken Lijstcboomen en Plant-
soenen, dienstig voor aile siacli van timmer-
werken
5° 100 Koopen Rodingblokken, Vcld-
spaenders en Boomtoppcn.
De vergadering ter herberg bet Ras-
teelken.
De boschwachters Petrus Soyez en
Petrus Léchaizullen aan de liefhebbcrs
die zouden wenschen 't eene of 't andere te
bezichtigcn, ailes aantoonen.
Dezen koopdag zal gehouden worden op
gewoone voorwaarden en jsegen maanden
tijd-van bf.taling beboudens door de
koopers bekendc solvabcle medekoopers te
stcllen 1er aanveerding van den Zaakwaar-
nesier LIEBAEHT, te Langcmarck, met
den ontvangst van dien belast, welken zal
moeten geschicden den Woensdag van iedere
week.