57 MAISONS PIANOS YOGELSANGS FERMES VAN AERDE, Hoinellc§ diverses. 41 SERVENT DE CABARET. ET PATURES, BELLES A VENDRE. EIHÉRENCE DE WAELE. DENTISTE. Il est facile de faire disparaître cet abus. Pourquoi oe transformerait-on pas le cimetière actuel si triste, si nu, si aride, en jardin Autour de quelques larges allées, laissant un facile passage dans les diverses directions usitées, on établirait des massifs garnis d'arbrisseaux peu élevés, de manière ne pas masquer les beautés du monu ment on ne verrait plus alors le cimetière trans formé en blanchisserie où s'étalent des chemises trouées et des loques indécentes; ce cimetière serait alors, suivant votre jolie expression fla mande, le véritable jardin de l'église kerkhof) qu'il embelleraiten en faisant ressortir les beautés architecturales. L'intérêt que je porte votre magnifiqae monu ment, a seul dicté cette lettre trop longue peut- être, mais que vous voudrez bien, je l'espère, in sérer dans les colonnes de votre honorable journal. UN ARCHEOLOGUE. On nous écrit* de Zillebeke qu'un incendie a éclaté dans celte commune, le 27 Juin der nier, deux heures de relevée, dans le bois nommé het Groot Appeleyntje-boschappar tenant aux Hospices civils d'Ypres. Trois cents fagots et les sapins sur une étendue d'environ 6 ares sont devenus la proie des flammes. On évalue le dommage 75 francs. On attribue la cause de ce sinistre la malveillance. Uo arrêté royal, en date du 36 Juin, nomme, pour un nouveau terme de cinq ans, membre de la commission administrative de l'Institution roy ale de Messines, le sieur Yanden Peereboom ministre d'état, membre de la Chambre des repré sentants. Le sieur Vanden Peereboom est maintenu dans les fonctions de président de ladite commission. Un Anglais et un Américain, fraîchement dé barqués de Londres, élaieot attablés la semaine dernière 'dans un café de New-York. Le» deux amis de rencontre devisaient de choses et d'autres. A un moment donné, la chasse devint le texte de la conversation, et l'Américain, qui se pique d'être un second Nemrod raconta comme quoi il avait tué, l'automne dernier, dans une seule jour née de chasse, 599 bécassines. N'êles-voua pas allé jusqu'à mille? lui demanda son ioterlocuteur. Non, ma foi! répliqua le narrateur, et je n'ai pas envie de faire un meusooge pour une pauvre bécassioe. L'Aoglais comprit que l'on se moquait de lui, et ne voulant pas être en reste, il se mita son tour narrer l'histoire incroyable d'un habile nageur qui aurait fait le pari d'aller la nage de Liverpool Boston et qui l'aurait gagné. Cette fois, ce fut notre ami l'Américain qui, regardant le narrateur dans le blanc des yeux, lui dit Est-ce que vous l'avez vu exécuter ce tour de force Cer tainement, lui fut-il répondu, c'est pendant que je venais Boston que le pari a eu lieu, et notre steamer a passé devant le nageur l'entrée de la radé, Eh 1 riposta l'impassibe interlocuteur, je suis enchanté que vous puissiez me servir de té moin et constater que j'ai gagoé mou pari. Le nageur c'était moi. VAffenbladet, de Christiania, publie une lettre adressée par une jeune Norvégienne, du nom de Kary, ses parents, et dans laquelle elle raconte •es nombreuses aventures en Amérique. Elle y épousa, Boston, un Mexicain d'origine indienne, qui, lora de la guerre civile, fut embri gadé dans un régiment de l'armée du Nord. Il partit et ne reparut plus. Kary fut au désespoir. Enfio, après avoir pleuré toutes les larmes de set yeux, elle se déguisa en homme et se fit enrôler Washington dans l'ar mée de Grant. Le premier jour qu'elle arriva au régiment, elle prit part un furieux engagement mais, quelque peu aguerrie qu'elle fût au bruit du canon et aux horreurs du champ de bataille, rien chez elle ne révéla les défaillances du sexe faible elle reçut même, quelque temps après, des main* du général Grant, une médaille pour set actes de bravoure. Elle ajoute que, lort d'une attaque contre Rich- mond, on trouva parmi les soldats morts de son régiment, deux sœurs, filles d'un fermier de l'Il- linois. Après la chute de Richmond, elle resta dans cette ville, où elle acheta, toujours sous les habits masculins, une part d'une fonderie, qu'elle vendit i'aunée dernière, avec un bénéfice de 20,000 dol lars. Muni de cette somme, Kary se rendit New- York, où elle reprit, pour ne plus les quitter, les attributs de sou sexe. Elle continue depuis des recherches, jusqu'ici infructueuses, pour retrou ver son mari, qui est probablement mort dans quelque combat obscur, moins qu'il n'ait dé serté pour regagner son pays d'origine. Lorsque la voie ferrée qui relie New York San Francisco neCalifornie,seraouverteà la circulation, les amatenrs pourront se donner le plaisir d'un voyage autour du monde en deux mois et demi, comme il suit: d'un port d'Europe New-York, 10 jours; de New-York Sao-Fraocisco, 7 jours de là Hong Kong, en Chine, 30 jours de Hong Kong Suez, environ 3i jours; de Suez au port de départ, 6 jours, total 75 jours. Dans sa séance de lundi dernier, la Cour d'as sises du Limbourg a condamné par contumace le nommé Der...., vicaire de Mael, comme coupable d'odieux attentats la pudeur sur de jeunes garçons confiés ses soins. Uo cultivateur d'Alphen sur le Rhin, le nommé Molenaar, avait posé sur le feu un chaudron rem pli d'une dissolution d'arsenic avec laquelle il se proposait de laver ses moulons. La servante, qui ne connaissait pas le contenu du vase, se servit de ce liquide pour faire le café, et deux enfants, âgés l'un de 8, l'autre de n ans, prirent de ce café empoisonné. Deux jeunes filles, Virginie R..., âgée de 16 ans, et Adèle L... âgée de 18 ans, habitent ensemble une mansarde du quartier Saint-Denis, Paris, L'une est fleuriste et l'auire couturière. Depuis quelque temps elles étaient uns travail. On n'avait pas été sans remarquer leur tristesse, leur pâleur, mais personne n'avait osé les questionner oe sujet. Un matin, un voisin, M. V..., dont la chambre n'est séparée que par un mince cloison de celle des jeunes filles, sent une forte odeur de charbon Prévoyant un malheur, il donne l'alarme, on enfonce la porte, et on trouve Virginie et Adèle inanimées sur un lit, près duquel brûle un fourneau plein de charbon. Ou se hâte d'enlever les psuvres filles, de les porter dans une pièce aérée; un médecin est appelé, et ses soins ne tardent pas les rendre la vie. Elles avaient laissé sur une chaise, dans leur mansarde, l'écrit suivant Nous aurions pn faire comme tant d'autres pour éviter la misère, mais nous avons préféré mourir que de ne pas rester sages, et devoir notre bien-être notre déshonnenr. n Touché de leur situation, le propriétaire de la maison leur a déclaré qu'il les logerait gratuitement, puis il a fait une quête A leur profil parmi les locataires, qni tous se sont engagés veiller désormais sur les deux vertueuses filles, et ne jamais les laisser manquer d'ouvrage. Désormais nul ne pourra douter des cures merveilleuses obte nues par la Revalenta Arabica du Barry. Aux milliers d» béné dictions déjà reçues, nous tommes heureux de pouvoir joindra celle du Pape. Elle est constatée dans la Gazette du Midi Rome, 21 Juillet 1866: La santé du Saint-Père est excellente, surtout depuis que, s'abstenaut de tout autre remède, il fait ses repas d» la Revalenta Aeabica bu Bsbet, qui a opéré des efTets surpre nants sur lui. Sa Sainteté ne peut assex louer les avantage* qu'elle resseut de oette excellente farine dont elle prend un» assiettée chaque repas. La Revalenta Arabica du Barry économise 50 fuis son prix en d'autres remènes et guérit radicalement les mauvaises digestions, (.dyspepsies)gastrites, gastralgies constipations habituelles hémorrhoi'des, vents, nervosité, désordre du foie et de la mu queuse, acidité, pituite, nausées, vomissements après repas et en grossesse, aigreurs, diarrhées, crampes, spasmes, insomnies, toux, asthmes, phthisies (consomption), dartres, éruptions mélan colies, rhumatisme, goutte, épaisement, dépérissement, manque de fraîcheur et d'énergie. Cure N" 68,471.—. Prunetto (près Mondovi), le 26 Octobre 1866. Monsieur, je puis vous assurer, depuis que je fais usage de la merveilleuse Revalenta Arabica du Barry c'est-à-dire depuis deux ans, je n'éprouve plus aucune incommodité de ma vieillesse ni le poids de mes 84 ans. Mes jambes sont redevenues fortes, ma vue est tellement bonne que je n'ai pas besoiu de faire usage de lunettes mon estomac est robuste comme l'âge de 50 ans. Bref, je me sens rajeuni je prêche, je confesse, je visite les malades, je fais des voyages assez longs pied, et je me^ens l'esprit lucide et la mémoire fraiohe. Je vous autorise, donner cette déclaration toute la publicité que vous voudrez Votre très-dévoué, l'abbé Pierre Castelli, bachelier ès théologie et curé de Prunetto (arrondissement de Mondovi). DU BARRY, 12, eue de l'emvereos, Bruxelles. En boites de 1/4 kil., 2 fr. 25 1;2 Vil., 4 fr. 1 kil., 7 fr., 2 1/2 LU., 16 fr. 6 kil., 52 fr.; 12 kil., franco, 60 fr. Contre bon de poste. La Revalenta chocolatée du Barry, en poudre. Ali ment exquis pour déjeuner et souper, éminemment nutritif, assimulant et fortifiant les nerfs et les chairs, sans causer d» maux de tête, ni échauffemeut, ni les autres inconvénients d» chocolats ordinairement en usage. Eu boites de 12 tasses, fr. 2-25, 24 tasses, fr. 4 48 tasses, fr. 7 288 tasses, fr. 52 574 tasses, fr. 60, soit envirou 10 centimes la tasse. 9. Se vend Ypres, ohez G. Vers, pharmaoien Farsoc-Va» Outrive, pharmacien Ch. Becuwe, pharmacien; Mahhu; pâtissier, et les premiers pharmaciens, épiciers et confiseurs dans toutes les villes. Onyuent et Pilules cCIlolloway. Rédemption des Maladies. La cause cachée, la source insoupçonnée de beaucoup de maux rougeurs ou de défaillances, ont été mises jour par oes admi rables Pilules et l'application de cet Onguent la maladie ainsi découverte, a préservé des existences précieuses de tortures con tinuelles et d'une mort prématurée. Les hémorroïdes, dans toutes les formes nombreuses sous lesquelles elles alfectent le genre humain, telles que fistules, étranglement, inflammation, ulcéra tions internes ou externes, récentes ou ohroniques sont amenées promptement ef sûrement a un état de soulagement, puis con duites une guérison durable. L'Onguent et les Pilules sont l'un et l'autre d'une composition innocente, calmaute, dépurative et fortifiante. Tous deux ont une action douoe, s'assistaut l'un et l'autre toujours aidant mais ne troublant jamais les lois reconnues de la nature. 14. POUR SORTIR D'INDIVISION. Le Lnndl, 6 Juillet 1868, une heure, au cabaret le Salon d'Apollon, Ypres, il sera procédé par le ministère du Notaire LAMBIN, Ypres, l'ADJUDICATION DÉFINITIVE de DONT TERRES EN LABOUR situées YpresS1 Jean, DickebuschWoe*~ ten Langetnarck Ghelnveil BecelaereMoorsledePasschen- dnele Hollebeke Wytschaete et Voormezeele dependant de la succession de M. Edouard CARDINAEL-RABAU, BRASSEUR A YPRES. On peut obtenir aussi des renseigne- icntset affiches en l'étude de Mlr*BIJTA YC, Notaire, Messines. fournisseur de la cour et du conservatoire royal, MÉDAILLE DE I" CLASSE A L'EXPOSITION DE PARIS DE 1867, Chevalier de l'ordre de Léopold par suite de cette exposition. PRIX MODÉRÉS. PIANOS GARANTIS. 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Le Progrès (1841-1914) | 1868 | | pagina 3