nouvelles diverses.
l'Étoile, le Marché aux Œuf», le Marché Bas
et la rue de Lille.
La réception de» autorités aura lieu vers
une heure dans les salons de l'hôtel de M. le
Baron Mazeman.
Vers 7 heures, le Roi se dirigera par le
Marché aux Fripiers, la rue S1 Jacques et la
Grand'Place vers l'hôtel—de—-ville, pour as
sister au banquet offert par la ville S. M.,
dans la grande salle des Halles, spécialement
décorée dans ce but par M. De Bruck. Pendant
ce banquet l'excellente musique du 10® régi
ment jouera deux morceaux de son répertoire
ensuite M. Breyne dirigera l'exécution d'une
Cantate de sa composition, laquelle pren
dront part plus de 130 chanteurs et musiciens,
et après le toast Sa Majesté, la musique des
pompiers, qui a déjà eu l'honneur d'être
remarquée par le Roi fera entendre la
Brabançonne et un morceau composé sur l'air
communal si populaire de la ville d'Ypres.
Il est probable qu'après le banquet, le Roi
circulera dans l'immense salle où le dîner
aura lieu, et avant de rentrer dans les salons
de l'Hôtel de ville où le café sera pris, S. M.
visitera la salle échevinale si magnifiquement
restaurée dans le style flamand, sous la direc
tion de M. Van Yzendycke, par MM. Malfait,
Fiers, Vinck et Lapiere, et où MM. Guffeos et
Swertz sont occupés exécuter leurs carions
si remarquables, récemment approuvés par
le conseil communal, en attendant la pose
des vitraux représentant les armoiries des
principaux ghildes de l'ancienne cité fla
mande, don de M. Alph. Vanden Peereboom,
ministre d'état, et ancien bourgmestre de la
ville.
Après avoir pris le café, S. M. circulera par
les principales rues de la ville qui seront bril
lamment illuminées, et notamment par la
Petite Place, la rue de Boesinghe. le Nouveau
Marché au Bois, la rue des Récollets, le Vieux
Marché au Bois, la rue de Dixmude, la
Grand'Place, la rue des Chiens, le Marché
aux Fripiers, la rue de Lille, la rue au Beurre,
et la rue du Temple pour se diriger vers la
station où les autorités prendront congé du
Roi en suivant le cérémonial suivi pour son
arrivée.
Nous devons ajouter qu'après le défilé du
cortège sur la Grand'Place, un brillant fes
tival sera exécuté par les principales musiques
de l'arrondissement. Il sera ouvert par la
musique des Pompiers, et De se terminera
qu'au départ de S. M.
La période de manœuvres du camp de Beverloo
commencera cette année la fin du mois d'Août et
sera terminée le i' Octobre.
comme une flamme étrange et vivace, uue lueur
passionnée et sinistre qui s'était allumée sur son
tombeau.
Depuis le jonr de la sanglante catastrophe, Mm°
Martizzi avait partagé le lit de sa fille. Quoiqu'il en fut
violemment irrité, son mari n'y avait pas mis oppo
sition, Mais, dans l'état de souffrance où était M""
Martizzi, elle se trouva trop gênée dans ce lit étroit
et court. Elle se disposa aller se loger dans la
chambre qu'avait habitée M. Jacques. Tous les effets
de l'étranger avaient été envoyés sa famille, hors
son buvard, son encrier, quelques petits ustensiles de
toilette que M"" Martizzi appropria son usage. On
le sut et, quoique cettë nature de faits ne fût point
de ceux qui éveillaient ordinairement l'attention des
gens du bourg, on trouva que cette femme avait un
singulier courage, car la vérité sur la mort de l'étran
ger commençait transpirer.
Bientôt M™" Martizzi avoua la cause de ses souf
frances elle était dans un état de grossesse très-
avancé et elle fil ses préparatifs pour recevoir l'enfant
qu'elle allait mettre au monde. Cette circonstance jeta
M. Martizzi dans une perplexité de sentiments in
connue jusqu'alors la stérilité de son âme. L'époque
de la naissance semblait justifier la conviction qu'il
Le ministre de la guerre rappellera pendant le
mois de Septembre les miliciensdes6* et 8* classes,
coniormément la nouvelle loi d'organisation.
Alors même que la loi oe consacrerait point cette
obligation du rappel des anciennes classes, il eût
été indispensable de prendre une semblable
mesure pour enseigner aux soldats de la réserve le
mainiement du fusil Albini.
Nous apprenons qu'à l'époque de la levée du
camp tous les régiments de l'armée seront en pos
session du nouvel armement.
Un arrêté royal du 21 Juillet, accorde l'Asso
ciation agricole d'Ypres, un subside de 1,800 fr.
Résultat du concours de Bétail gras, qni a
eu lieu Ypres, le 37 Juillet 1868.
A. Bœufs de l'âge de 5 ans au plus, quel que soit
leurpoids.
La i* prime, ty5 francs et une médaille en ver
meil de la valeur de 18 francs,au sieur Dejaeghere,
Polidore, boucher Ypres, pour le bœuf n* 2.
La a* prime, 120 francs et uoe médaille en ver
meil de la valeur de i5 francs, au prénommé De
jaeghere Polidore, pour la bœuf, n° 1.
Mention honorable, au aieur Vereecke, Louis,
marchand de bestiaux Dixmude, pour le bœuf
n" 5.
C. Genisses de l'âge de quatre ans au plus.
La 1" prime, 100 fr. et nne médaille en vermeil
delà valeur de 12 fr., au sieur Delanote Domi
nique, cultivateur Rousbrugghe-Haringhe, pour
la genisse n° 2.
La a* prime, 70 fr., Ackerman, Amélie, veuve
d'Edouard De Meester, cultivatrice et bouchère
Furnea, pour la génisse n" 7.
La 3' prime, 40 fr., au sieur Vande Caateele,
Edmond, Boucher Dixmude, pour la génisse n" 5.
D. Vachesquel que soit leur âge.
La 1' prime, 100 fr. et une médaille en argent
delà valeur de to fr., au sieur Delanote, Domi
nique,cultivateur, Rousbrugghe-Haringhe, pour
la vache n" 2.
La 2" prime, 70 fr., au même Delanote, Domi
nique, pour la vache n° 1.
La 3* prime, 40 fr., au sieur De Witte, Pierre,
marchand de bestiaux, Wervicq, pour la vache
n° 8.
Mention honorable, au sieur De Breu, Désiré,
boucher, Ypres, pour la vache n° 3.
E. Veaux dits Jaarlingen.
La 1* prime, 60 fr. et une médaille en argent de
la valeur de 10 fr., au sieur Vande Casteele, Ed
mond, boucher, Dixmude pour le veau dit
jaarling n" 8.
La 2° prime, 3o francs, au sieur Lahaye, Désiré,
brasseur Poperinghe, pour le veau dit jaarling
n° 9.
F. Veaux gras.
La i* prime, 40 francs, au sienr Hollevoet,
François, boucher, Ypres, pour le veau gras n* 2.
La 2* prime, 20 francs, Barbe Vandaele, veuve
Van Haelewyn, marchande, Ypres, pour le veau
gras n* 1.
s'était formée, qu'une liaison coupable avait existé
entre sa femme et l'étranger, et celte preuve l'appui
lui apportait un allégement de cœur qui l'aurait peut-
être rendu lui-même, si son irritation contre celle
qui l'avait outragée par sa faute n'avait pas été portée
son comble. 11 ne voulut pas voir l'enfant, auquel
on avait choisi une nourrice quelques lieues de
distance, et qu'on amena aussitôt que son état civil fut
dressé.
Six mois se passèrent. Mm° Martizzi recevait d'excel
lentes nouvelles de la santé de son fils elle se
plaignait de ne pas le voir mais outre qu'il lui était
difficile de s'absenter pour un jour de son bureau (car
il fallait qu'elle trouvât un remplaçant), son mari lui
refusait l'autorisation d'aller chez la nourrice ou de la
recevoir chez eux.
Mais il arriva un moment où le désir de la mcrc ne
put se modérer davantage, et elle fit dire la nourrice
de venir la voir, tandis que celle-ci, de son côté, était
impatiente d'aller faire admirer son beau nourrisson.
Elle arriva an matin ('improviste, tandis que M. et
M™° Martizzi déjeunaient.
La mère jeta un regard sur son fils, puis elle le
serra dans ses bras, avec un transport de tendresse
délirante, et «ou visage se couvrit de larmes qui sem-
G. Moutons de l'âge de 3 ans au plus, du p0{js
de 5o kilogrammes au moins.
La r" prime, 20 francs au sieur Vande Casteele
Edmond, boucher, Dixmude, pour Je moutoiî
u# 2.
La 2® prime, io francs, au sieur Vereecke, Louis
marchand de bestiaux.à Dixmude,pourle mouton
n* 1.
H. Porcs de l'âge de 2 ans au plus, du poids
de 100 kilogrammes au moins.
La i* prime, 5o francs, au sieur Vandeo
Boogaerde, Benoît, boulanger, Poperinghe, pour
le porc n° 3.
La 2 prime, 35 francs, au sieur Boulanger,
Amand, charcutier, Ypres, pourle porc n" 10.
VILLE D'YPRES.
Académie des Beaux-Arts.
CONCOURS EXTRAORDINAIRE DE 1868.
L'exposit ion des dessins et des œuvre» de mode
lage sera ouverte au public dans les salles de
1 Académie, du Dimanche 3 Août, au Jeudi 7 Août
1868, de dix heures b une heure, et de deux
cinq heures.
Sir Samuel Baker, le premier explorateur
des sources du Mil. «es voyages en
Abyssiuie et la plus grande partie de
l'Afrique.
Les sooticks do Nil out été pendant deux mille ans l'objet de
beaucoup de recherches; et des voyageurs distingués ont, s di-
▼erses époques, essayé de les découvrir, mais eu vain. A Sir
Samuel Baker est dû l'houueur de cette importante découverte.
Dans son ouvrage, Les Affluents du Nil eu Abyssiuie, dont
une critique parut dans le journal The Times, de Loudres, du
24 Octobre 1867, Sir Samuel Baker s'exprime ainsi
ordonnai au drogman Mahomet de dire au Faky que
j'étais médecin, et que je mettais gratuitement les meilleurs
remèdes, ainsi que mes consultations, au service des malades.
Bientôt, ceux-ci se présentèrent en grand nombre, et je leur
distribuai d. s Pilules d'Huttoway. Ces Pilules sont précieuses
pour un explorateur; d'autant plus que, possédant des vertus
purgatives non équivoques, elles opèrent sur le malade un effet
bien remarquable, ne lui laissant aucun doute quant leur effi-
j cacité. Elles sont aussi d'un usage commode, pouvant être
mises dans des boites de fer-blano, de la capacité d'une livre,
et peuvent être administrées par doses infinitésimales, d'une
dix la fois, selon l'âge du malade. J avais un grand coffre
de médicaments, avec toutes les drogues nécessaires mais je
fus particulièrement obsédé par les femmes arabes, car un
grand nombre d'entr'elles sont stériles.
Il paraîtrait que, tout eu ayant un coffre bien garni de médi
caments, Sir Samuel Baker pensa, avec raison, que les Pilules
d'Holloway sont inappréciables, pour un voyageur dans des pays
lointains; et il eu prit avec lui une provision abondante, que
Lady Baker et lui distribuèrent, avec les plus heureux résultats,
aux personnes qui formaient leur suite, ainsi qu'à des multitudes
d'arabes et autres voyageurs qu'ils rencontraient dans les déserts
de l'Afrique et ailleurs.
De nombreuses attestations ont été fournies par des mission
naires de la Chine, de l'Inde, de l'Afrique, et de l Amérique,
affirmant les résultats merveilleux obtenus par l'usage des Pilules
d Holloway, dans des oas où les remèdes ordinaires ne produi
saient aucun bon effet; particulièrement dans les vices du saDg,
faiblesse, débilité, dérangements du foie et de l'estomac. Quant
au traitement des blessures, plaies, et ulcers anciens, l'Onguent
d'Holloway agit comme un charme.
Un épouvantable accident est arrivé ces jeutrs
derniers Ctespin.
Un préposé des douanes, peine âgé de 3o ans,
nouvellement sorti du service, avait reçu d'un
blaient autant de joie que de douleur. M. Martizzi était
blême.
Sortez d'ici dit-il la nourrice je vous défends
de remettre les pieds chez moi.
Élise, dit d'une voix calme Mra< Martizzi sa
fille, conduis madame dans le jardin, je vais aller vous
rejoindre.
Eh bien nierez-vous maintenant dit M. Mar
tizzi quand il se trouva seul en face de sa femme.
Elle avait une audace altièrc et triomphante dans les
yeux, la voix, l'attitude, qui la transformait entière
ment.
Oui, je nie, répondit-elle, ee dont vous m'ac
cusez. Je suis innocente
Mais votre, crime est écrit sur les traits de ce
enfant.
Mon crime il n'y a pas ici d'autre coupable que
toi. Mais j'ai été plus forte que la nature de ton fils,
j'ai fait celui de la victime
Malheureuse
Méprise les femmes, maintenant, dit-elle avec
une sardonique ironie.
Il ne répondit pas et s'enfuit.
[La suite au prochain n°). Emile Bosquet.