Ps M ri ri rf w ont porté leurs fruits f' Ypres, depuis dix an», le nombre des miliciens illettrés ne dépasse jamais deux pour cent. Ces résultats si remarquables sont du sencore an zèle et l'intelligence du corps professoral composé d'instituteur» tous diplômés, la bonne direction que donne l'école M. l'insti tuteur en chef Dedeyue, et au zèle dévoué de l'administration communale et spécialement de M. Van Heule, échevin chargé de la surveillance de l'Ecole primaire. La musique des pompiers toujours si utile, a joué divers morceaux durant la cérémonie. N'ou blions pas de mentionner la musique de l'école composée de jeunes élèves; sont seuls admis aux cours demusiqtie leseufants qui savent lire, écrire et calculer, cette admission est une récompense les cours de musique avaient été un peu oégligés. M. Van Heule a bien vite compris qu'il fallait les réorganiser, ses efforts ont été couronnés de succès et hier le corps de musique composé de près de cinquante artistes en herbe dont plusieurs étaient moins grandsque leurinstrument,leurophicléïde, par exemple, ont exécuté quelques morceaux de musique avec un eosemble, une justesse et un entrain parfaits. Après la distribution des prix, les membres du Conseil communal, ayant le Bourgmestre leur tète, ont conduit les lauréats l'école, au sou de la musique et aux applaudissements de la popu- iation entière, là ou s'est séparé aux cris de «Vive le Roi. Les cris enthousiates du 3 Août ont ainsi trouvé encore le 5 un naïf mais biensiocère écho... la vérité ne sort-elle pas de la bouche des enfants. Ce compte-rendu est peut-être un peu long, mais l'école primaire, l'instruction des enlants du peuple nous sont si chères que nous aimons en parler longuement. Notre Ecole communale a déjà formé des sujets distingués, des fonctionnaires capables, des ou vriers parfaits. Elle rend la classe ouvrière des services qui se foot déjà remarquer et qui, nous en sommes certain, seront sppréciés comme ils méritent de l'être, par tous les hommes qui tra vaillent avec le dévouement le ptu9 louable l'amélioration du sort des classes ouvrières. Tel est le but que {'ou doit chercher atteindre dans l'instruction et la moralisation des masses^ gU l'avenir delà société et lebonheur de la généralité. Concert de m. De Wulf. Le concert donné Dimanche dernier par M. De Wulf a été magnifique une salie comble, un public d'élite, des toilettes éblouissantes, une musique délicieuse, une exécution parfaite, voilà pour l'ensemble delà soirée; quant aux détails, je m'y arrêterai avec plaisir pendant quelques instants, heureux de pouvoir rendre, au véritable talent, un hommage bien faible, sans doute, mais qui est l'écho fidèle des transports d'admiration qui se sont-soulevés de toutes parts. Et d'abord, je félicite la Société des Chœurs (et son excellent directeur M. Baratta) de la manière brillante dont elle a interprêté les Buveurs de Lintermans, et surtout le charmant Nocturne de Denefve; quand on chante comme elle le fait, on peut sans crainte se présenter devant l'auditoire le plus difficile, là du moins on est certain de ne pas ren contrer, comme chez ce célèbre jury, dont un public indigné a fait bonne justice, des gens pré venus et indifférents (pour ne pas dire plus) qui dès les premières mesures du chant, m'a-t-on dit, se permettent de chuchoter entr'eux, de rire ou de simuler l'ennui le plus profond (un effet de l'artdirait le spirituel rédacteur d'^n jour le jour.) Tous ceux qui ont entendu l'an dernier, M. Fischerfils, se plaisent constater qu'il a fait des progrès énormes son, nuances délicatesse, agi lité, tout chez lui se perfectionne, et l'on voit bienyite qu'il travaille avec intelligence et ardeur. Courage, jeune virtuose, persévérez dans celte bonne voie; vous avez devant vous un avenir des plus brillants, car dès aujourd'hui la Belgique est fière de vous voir marcher ai glorieusement sur les traces de votre illustre maître, le regrettable Servais. Je ne crois pas pouvoir mieux faire l'éloge de M. Colynsqu'en disant de lui qu'il est l'enfant gâté de» dilettanti bruxellois que dans les Con certs-Samuel il occupe la première place de (a façon la plus éclatante, ét que le Conservatoire de Bruxelles le regarde juste titre comme un de ses meilleurs professeurs. Aussi lui a-t-ou fait Di- mauche, ici, l'accueil qu'il méritait de recevoir; l'auditoire enthousiasmé l'a applaudi comme ex- eeutaut eu même temps que comme compositeur; 88 Fantaisie originalesurtout, renferme, entr' autres beautés, une mélodie douce et mélancolique qui se répète deox ou trois fois dans des toos dif férents et qoi produit an effet vraiment magiqhe; c'est là une inspiration des plus heureuses et qui fait le plus grand honneur celui qui l'a conçue. Puisque j'en suie aux instrumentistes, que M. De Wulf me permette de parler de lui en ce moment: ce n'est pas le première fois que j'ai l'agréable mission de rendre compte de ees succès, et cependant c'est toujours avec un nouveau plaisir que je viens lui adresser les félicitations et les remerciements de ses compatriotes c'est qu'il possède un de ces talents toujours jeunes et tou jours vivaces auxquels ori ne se lasse jamais d'ap plaudir c'est qu'oD revoit chaque fois eo lui cette originalité et ce fini d'exécution qui éveillent la sympathie des auditeurs les moins impression nables; c'est qu'enfin, en dehors de ses éroirienles qualités artistiques, on retrouve toujours chez iui cette chaleureuse cordialité que rien ne vieut jamais refroidir! Ah si tous ses confrères avaieot, comme lui, autant de cœur que de talent, on ue verrait pas chaque jour le désolant spectacle de dissensions haineuses entre gens nés pour s'en tendre; ou ne verrait pas des artistes de mérite employer leurs loisirs dénigrer leur prochain, déchirer belles dents des familles entières! Et tout cela, pourquoi Pour des futilités inqua lifiables, pour de ridicules froissements d'amour- propre Et voilà où noas en sommes venus au jourd'hui dans notre bonne ville d'Ypres C'est pitoyable En parlant de sympathie, quel degré extra ordinaire ne la provoque-t-il pas toujours cet excellent Warnotsl Rien qu'à le voir arriver en scène, le sourire sur les lèvres, chacun subit l'in fluence de cette attrayante bonhomie; et quand alors il se met chanter de sa voix, tantôt si pure et si douce, tantôt vibrante d'émotion, soit une cavaline comme celle de Frans Ackerman. soit la poétique légende de notre ami De Wull (iVe m'ou bliez pas), ou bien encore le dramatique refrain de Arrivée au régimentc'est bien alors, dis-je, qu'on voit tout ce que peut produire une riche organisation musicale jointe un sentiment ex quis du beau et du vrai Applaudissements, rap pels, rien n'a manqué son triomphe, et ce qui doit surtout avoir mis le comble son bonheur, c'est de voir le succès obtenu par sa charmante et gracieuse élève, M"° Marie Hasselmans Jeune, jolie, aimable et spirituelle, possédant une voix de soprano magnifique, elle a tout ce qu'il faut pour plaire même aux plus sévères exigences aussi a- t-elle brillé l'année deraière d'un vif éclat sur la scène italienne de Varsooie, et nous espéron» bien (le duo des Dragons de Villars nous le prouve), que,guidée par les conseils intelligents de M. War- nots, elle pourra, l'hiver prochain, se présenter avec chance de succès sur une des scènes leB plus importantes de notre pays. L'exposition des beaux-arts, organisée dans notre ville par les soins du Cercle artistique et littéraire, a été ouverte Dimanche, 2 de ce mois, en présence de toutes les autorités invitées cette solennité. La mu sique de l'Ecole communale joua la Brabançonne et M. Van Biesbrouck, président du Cercle, prononça, avec l'organe clair et intelligible qu'on lui connaît, un excellent discours en langue flamande sur l'influence qu'exercent les arts et la littérature sur les mœurs et la civilisation. L'orateur fut vivement applaudi et ud air de musique clôtura la cérémonie. Tout le monde admira le bon goût, qui avait pré sidé l'installation de l'exposition. Les amateurs se répandirent dans le sAlon et De tarirent pas en éloges sur le plus grand nombre des œuvres exposées. Cela n'a du reste rien d'étonnant, car en présence de cette magnifique collection,'nous croyons pouvoir affirmer que l'arrondissement d'Ypres occupe une des premières places sous le point de vue artistique. Vcrboeekhovcn, qui a envoyé trois tableaux, le célèbre peintre d'ani maux de Warnêton est un maître en son genre dont la supériorité n'est plus contestée Bostuet, peintre de vues et de ruines, expose trois tableaux d'après une revue publiée récemment dans un journal français et rédigé Paris, Bossuet n'a pas son égal Pierre De Coninck, qui a obtenu une médaille l'exposition universelle de Paris; Delbeke de Poperinghe, le peintre de sujets mystiques ou allégoriques, dont le talent est si souvent contesté cause de sa bizarrerie, mais que nous admirons toujours; Aug. Bohm, le paysagiste distingué, qui rend avec un si rare talent la belle et verdoyante nature dans toute sa splendeur et dans ses aspects capricieux et infini ment variés Ceriez qui fait si bien les intérieurs et les tableaux de genre, dont le pinceau délicat semble animer la toile Fiers, le sculpteur éminent, qui marche de succès en succès et qui occupe Bruxelles une des premières places parmi ces artistes, qui bail lent le ciseau et le maillet voilà le contingent qui donne l'exposition un relief, que nous n'avions osé prévoir. Il y a eocore les magnifiques portraits de M. Leclcrc de Warnêton, les tableaux remarquables de M. Réné Rommens, ceux de M. Bohm. père, ce vétéran de l'art Ypres, qui peut se glorifier d'avoir donné la première instruction artistique celte pha lange de jeunes artistes, qui fait l'orgueil de notre contrée. Nous engageons tous ceux qui tiennent quelque peu au progrès de l'art, faire une visite au salon, qui reste ouvert jusqu'au 16 de ce mois ils ne le regret teront pas. Nous mêmes, nous comptons y retourner pour faire un examen en détail et publier cusuite, dans notre journal, les réflexions que nous suggéreront toutes les œuvres exposées. La commission directrice a organisé une tombola, qoi, nous assure-t-on, obtient le plus grand succès. Nous nous en réjouissons, car si l'argent est le nerfde la guerre, il l'est aussi un peu de bien d'autres choses. «tb s »s ira Le défaut d'espace nous oblige remettre au prochain n°, l'insertion du compte-rendu de la distribution des prix aux élèves du Collège communal et de l'Ecole moyenne de cette ville. Désormais nul ne pourra douter des cures merveilleuses obte nues par la Revalenta Arabica du Barry. Aux milliers da béné dictions déjà reçues, nous sommes heureux de pouvoir joindre celle du Pape. Elle est constatée dans la Gazette du Alidi Rome, 21 Juillet 1866: La santé du Saint-Père est excellente, surtout depuis que, s'ahstenant de tout autre remède, il fait ses repas de la Revalesta Arabica do Baery, qui a opéré des effets surpre nants sur iui. Sa Sainteté ne peut assez louer les avantages qu'elle ressent de celte excellente farine dont elle prend uui assiettée chaque repas. Le problème de se guérir sans médicament a été parfaitement résoio par l'importante découverte de MM. Barry, de la Reva lenta Arabica du Barry, qui économise cinquante fois sou prix en d'autre remèdes. Voici un petit extrait de 65,000 guérisonx parfaites N° 62,476. Sainte-Romaincdes Iles. (Saône-et-Loire), oe 50 Décembre 1862. Monsieur, Dieu soit béni! La Revalenta Arabica du Barry a mis fiu mes 18 ans de souffrances de l'es tomac avec faiblesse et sueurs nocturnes, pour m'accorder de nouveau le précieux trésor de la sauté. J. Comparet, curé. N° 47,121. ]>Ille E. Jacobs, de quinze ans de souffrances hor ribles des nerfs, indigestions, éruptions, hystérie, mélancolie. N° 48,514. M,,e E. Yeoman, de 10 ans de gastrite et toutes les horreurs d'une irritabilité nerveuse. N° 49,842. Mae Marie Joly, de cinquante ans de constipation indigestion des nerfs, asthme, toux, flatus, spasmeset nausées. N° 56,212. M. le capi taine Allen, de la marine royale, sa fille d'épilepsie. D0 BARRY, 12, rue de l'empereur, Bruxelles. Eu boîtes de 1/4 kil.,2fr. 25; 1/2 kit., 4 fr. 1 kil., 7 fr. 2 1/2 kil., 16 fr.6 kil., 52 fr.; 12 kil., franco, 60 fr. Contre bon de poste. La Revalenta chocolatée du Barry, eu poudre. Ali ment exquis pour déjeuner et souper, éminemment nutritif, assimulant et fortifiant les nerfs et les chairs, sans causer de maux de téte, ni échauffemeut, ni les autres inconvénients de chocolats ordinairement eu usage. En boîtes de 12 tasses, fr. 2-25, 24 tasses, fr. 4 48 tasses, fr. 7 288 tasses, fr. 52 576 tasses, fr. 60, soit environ 10 centimes la tasse. 0. Onguent et Pilules ef Holloway. Soulagement pour chaque Mal. Cet Onguent donne le moyen le plus rapide, le plus sur, et le plus aisé pour recouvrer la santé dans toute espèce de ma ladies de peau, afieclions scrofuleuses, maladies scorbutiques, ulcérations, éruptions et inflammations. 11 n'y a rien de nuisible dans la composition de l'Onguent Holloway au contraire, se# Médecines possèdent les qualités les plus douces, les plus dépe- ratives et fortifiantes. La peau délicate des eufauts n'est pas affectée par l'application de cet Onguent, qui, conséquemment, convient admirablemeut la jeunesse et guérit les ulcérations chagrinantes qui attaquent le vieillesse. Dans toute affection constitutionnelle chrouique ou complexe, les Pilules d'Holloway doivent être prises pendant l'usage de l'Onguent, afin que toute matière nuisible soit expulsée du corps. 10. Cti H PS h A f-rl b 05 a. S E H - m - H "2 S <x> o - 15 o.— 3 - -E a ÇC a "a H 5 ca S 2 v- H 3 "O c/5 o <Z> w t -S S. S q o. - C9 Se-: wg-S -"2 j a - o s *2 V - n a. w - °-b ri 3 s W o"— ~o a.: o 4 *s s s s tm «o n n S w .E o - 5_ o r- k. 00 00 u 2 S a 2 2 S c Z a. -S a ÎT '3 c u S 3 2 5 s S'= s sr 2 O B .2 3 2 S -n 6- "O C o. Z v o a- a. c -« su -a ja -s - S. g «2 u c .5 tg ac H U a e fid g 5 eu H O K a K o Q m o U r fi H ■Z H O *Sd U S M w A H M H M M h P en 0 w e» 1 S g S.» o m «e s i w ui 00 g o q SS -w s -r <5 w .-S ♦.fiH c o S 3 'ZI o «fi 23 3 O fi •3 CJ .2 S c 2 -3 00 00 3 O 3 O S - o o -> a 5 I- 5 Q o 3 50 - g g. 2 o. 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Le Progrès (1841-1914) | 1868 | | pagina 3