kaert, Adolphe Degroote, Pierre Metz, Jules Pinte Alphonse Mahieu Alfred Allaer Arnaud Laçante, Pierre Dewachter, Henri Terrier, Émile Cuvelie, Louis Vergracht, Henri Clinckemaille, César Rabau, Théodore De- smedtGustave Geldhof, Léopold Dutoit, Félix Vanelslande, Juvenal Clinckemaille Florimond Dethoor. Les élèves qui ont obtenu des prix l'Ecole professionnelle sont désignés ci-dessous Louis Tielenoans, Émile Savage, Adolphe Degroote, Arthur Baelde, Guillaume Mesure, Auguste Coulrez, Gustave Demey, Arthur Vanhee, Gustave Glissoux, Désiré Mahieu, Jules Vergracht, Jules Wallaert, Gustave Wallaert, Émile Grymonprez, Jules Doucy, Henri Terrier, Louis Collet, Émile Coffyn, Émile Opsomer, Gustave Opsomer, Emile Degroote, Alphonse Coulrez. Avant la proclamation des places et la remise des récompenses, M. Carton, prési dent de la commission administrative, dans un discours remarquable, a engagé les élèves, avec des paroles encourageantes, bien com prendre l'importance des cours qui étaient ouverts, et a remercié les professeurs de leur concours dévoué, et des efforts qu'ils faisaient pour développer de plus en plus le goût des arts et donner aux élèves les connaissances indispensables au développement de nouvelles industries M. Carton a terminé en faisant ressortir la haute utilité que les élèves pour raient retirer de leur visite l'exposition de Bruxelles, appelée exercer la plus heureuse influence sur l'enseignement des arts de dessin. MM. Guffens et Swertz avancent rapide ment dans l'œuvre si importante qu'ils ont entreprise dans peu de temps les trois pan neaux seront complètement ébauchés, et dès maintenant les nombreux visiteurs de la salle échevinale ppuvent juger que les peintures de MM. Guffens et Swertz seront les plus remarquables qu'ils ont exécutées jusqu'à ce jour. Aussi de tou9 côtés, i! accourt une foule de curieux pour admirer cette œuvre ma gistrale, qui comptera au premier rang des peintures murales exécutées en Belgique. Nous pouvons constater celte occasion que les nouvelles voies de communication attirent un grand nombre 'd'étrangers dans notre ville, pour admirer nos monuments si remarquables: autrefois les voyageurs nous venaient de Courtrai et étaient obligés de Saltzbourg, la Juvavium des Romains, jadis la ca pitale de l'archcvéché de ce nom et présent du cercle de la Palsachrivière bâtie sur une élévation conique de 435 mètres au-dessus du niveau précisément de la Palsach qu'on traverse sur un pont de 123 mètres de long sur 15 mètres de large, Saltzbourg, dis-je compte 705 maisons, 12,000 habitants, vingt portes, dix-sept places publiques, huit couvents, quatorze églises, une statue de Mozart et 1,600 hommes de gar nison. A quoi bon parler de Saltzbourg quelque temps après la visite des deux illustres souverains qui l'ont honorée de leur présence n'est-ce pas un siècle de plus pour elle. C'est possible, et pourtant n'ai-je pas été visiter le fameux théâtre de la Scala uu certain nombre d'années trcs-respectable après sa fondation, et malgré ce temps écoulé, pour moi qui ne le con naissais pas, eut-il moins d'intérêt? Ni vous ni moi ne saurions le penser. L'on m'objectera également que Saltzbourg a été décrit déjà dans plusieurs journaux. Vivant plus souvent sur les grandes roules de l'Europe, que dans un salon de lecture je l'ignore tout ce que je puis aflirroer, c'est que j'ai décrit ce que j'ai vu et je n'ai pas décrit autre chose. C'est un mérite,"ce me semble s'il n'en était pas ainsi, comme Vertot, je pourrais toujours répliquer que mon siège était fait, parlant qu'il n'y avait pas y revenir. E. de Jacob de la Cottièbe. FIN. rebrousser chemin, ce qui était peu attrayant, tandis que depuis l'établissement du chemin de fer d'Ypres Roulers, la ville d'Ypres est devenue une des étapes les plus intéressantes du pays pour les nombreux voyageurs qui veulent faire une tournée dans nos Flandres, si remarquables tantjde points de vue. mma m wm\ M. le commissaire d'arrondissement vient de prescrire aux gardes-champêtres de faire deux patrouilles extraordinaires par semaine, jusqu'à la rentrée complète de la récolte des pommes de terre. Des ordres ont en outre été donnés la gendarmerie pour qu'elle dresse procès-verbal charge des marau deurs que l'on trouvera nantis de pommes de terre volées. La cour de cassation aura prochainement s'occuper de l'arrêt rendu par la cour d'appel de Gand dans l'affaire d'un jeune prêtre con damné la prison pour avoir, au moment où, tort ou raison il la croyait expirée pra tiqué par devoir sacerdotal l'opération césa rienne sur une femme afin de pouvoir baptiser un fœtus de cinq six mois. Le pourvoi du condamné, dit le Journal de Ganddéfère la cour suprême la décision de la cour de Gand par laquelle application a été faite au prévenu de l'article du code pénal nou veau sur les violations de sépulture. Dans la pensée de la cour de Gand, le nou veau code pénal comprend dans la généralité deses dispositions sur le respect dû aux morts, les dépouilles qui attendent l'ensevelissement comme celles qui l'ont reçu, et le cadavre d'un évêque exposé dans une chapelle ardente, ou reposant avant inhumation dans un lieu de dépôt provisoire, est protégé contre toute in sulte l'égal de sa dernière sépulture. Si l'arrêt de la cour de Gand est maintenu, la portée de la loi pénale sera désormais fixé, et le ministère publiese saura suffisamment armé pour requérir le cas échéant l'intervention des tribunaux et mettre fin des pratiques ré voltantes dont plusieurs cas ont été signalés dans ces derniers temps. On écrit de Gheluvelt Le 17 de ce mois, vers le soir, un incendie a éclaté en cette commune et a détruit les bâtiments et tout, ce qu'ils contenaient, ap partenant et occupés par Pierre Vanlaere, petit cultivateur et charpentier. L'enquête qui a été faite sur les lieux, n'a pas pu dé couvrir la cause de ce sinistre, qui, dans tous les cas, ne peut être.attribuée la mal veillance. Les perles sont évaluées 10,000 francs. Rien n'était assuré. Nous apprenons que des ordres viennent d'être donnés pour que les troupes, qui com posent le corps d'armée réuni en ce moment au camp de Beverloo, rentrent toutes dans les garnisons qu'elles tenaient avant la période des manœuvres. Enseignement. Abonnements prix réduits. Le 29 Juillet dernier, un particulier adressa M. le ministre des travaux publics une requête tendante ce qu'il autorisât les chefs des stations intermédiaires du chemin de ter de l'État ac cepter des abonnements prix réduits, par mois ou par trimestre, pour aller et retour journalier en wagon (les fêtes et dimanche» exceptés), aux élèves qui désireraient suivre régulièrement les leçons données dans les écoles moyennes. Il est notre connaissance qu'à l'époque où les recettes du chemin de fer de l'Étal baissèrent dans une certaioe proportion par suite de la réduction des tarifs, le prédécesseur du ministre actuel. M. Vanderstichelen, crut devoir rapporter une me sure fort intelligente qu'il avait prise lui même précédemment et qui permettait aux .élèves des écoles du soir du bassin de Charleroi de se rendre prix réduit dans les communes où se donnaient ces cours. Maintenant que les recettes du chemin de fer se relèvent, M. Jamar a eu le bon esprit de rétablir la faculté dont il s'agit ici et de prendre en même temps en considération la requête dout nous avons parlé plus haut. On ne fera jamais trop de sacrifices pour déve lopper l'instruction, et nous sommes heureux de voir M. Jamar prêter au public, dans ce but mo ralisateur, le coucours du chemin de fer de l'État. Le chemin de fer favorise les fêtes et kermesses, et les sociétés constituées obtiennent la faveur de voyager prix réduits pour s'y rendre. Mais il ne suffisait pas qu'on pût danser prix réduit, il im portait surtout qu'on trouvât les moyens de s'in struire dans les mêmes conditions. Voici l'arrêté qu'a pris M. Jamar dans ce but Il est créé uu tarif d'abonnement en faveur des enfants et des jeunes gens qui empruntent le che min de fer de l'État pour se rendreiaux cours d'établissements d'instruction (écoles primaires, écoles moyennes, collèges, athénées, universités, conservatoires, éooles agricoles ou industrielles, etc., sans distinction entre institutions privées et les établissements publics). Ce tarif d'abonnement est ainsi^fixé pour toute la durée anoale des cours comportant de 4 6 dé placements (aller et retour) par semaine MONTANT DE L'ABONNEMENT. Distances parcourues en lieues. 2* classe. 5* classe. 1fr. 54 fr. 36 290» 60» 3126 84 4 153 102 5189 126 6 225 150 7 252 168 8 288 192 9315 210 10351 254 Les prix ci-dessus indiqués seront réduits res pectivement d'un tiers ou des deux tiers,|pour les cours comportant, d'une part,deux ou trois dépla cements, d'autre part, uu seul déplacement, pac semaine. On nous écrit d'Ostende Si l'on veut parcourir la liste officielle des étrangers qui, depuis neuf ans, ont visité notre ville durant la saison des bains, on recon naîtra qu'aucune année n'a été aussi favorable noire plage que celle qui s'écoule. En 1860 au 21 Septembre, notre cité avait reçu 9,718 visiteurs. En 1868, au 13 Septembre, uous.javons reçu déjà 19,874 étrangers. m ai On écrit d'Oosseling (Hollande) Le typhus s'est malheureusement propagé pami les bêtes bovines de cette commune. Comme nous n'a vions pas de locaux pour y enfermer les ani maux malades, qu'on est obligé d'isoler du troupeau sain, nous avons recours deux tentes La province a fourni l'une, la com mune fournira l'autre nous espérons nous tirer d'affaire de cette façon. La peste bovine a éclaté aussi Berkel- et-Rodenrijs. Hier matin, onze heures, LL. AA. RR. le Comte et la comtesse de Flandre, accompagnées de l'archiduc Joseph d'Autriche, du prince et de la princesse de Saxe-Cobourg, née prin cesse Clémentine d'Orléans, des jeunes priu- ces et princesses de Saxe et de S. A. R le duc d Aumale, ont fait une longue visite l'exposition de la société belge des aquarel listes au Palais-Ducal. Le quartier de la place Sainte-Gudule Bruxelles, a été mis en émoi mardi, vers dix et demie du soir par un évéuemenl qui eu quelques secondes a pris des proportions gigantesques. On racontait que des voleurs avaient pénétré dans les caves de la Banque Nationale, qu'ils avaient fait main basse sur tout le numéraire qu'ils avaient pu emporter

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Le Progrès (1841-1914) | 1868 | | pagina 2