vaille i la rédaction d'un journal et non celui qui l'imprime. Au lieu de cela, daua presque toutes les villes de province, c'est l'édrteur ou l'impri» meur qui a envoyé son adhésion. Ainsi, pour le Journal d Ypres, par exemple, c'est l'imprimeur M. Vandeghiusle qui a obéi au mol d'ordre! l'ourquoi les rédacteurs se sont-ils abstenus? Auraienl-ilsbonle par hasardde se faire connaître. Tout nous porte le croire et il n'y a rien d'éton nant après les inveclives et les injures qu'ils ont publiées contre presque tous les hommes hono rables de notre ville. M. le Ministre de l'intérieur vient de provoquer une excellente mesure, qui a été sanctionnée par arrêté royal. C'est de déclarer applicables toutes les roules communales pavées ou empierrées, sans exception, les lois et règlements qui ont pour objet la police de roulage sur les routes de l'étal et sur les routes provinciales. Jusqu'ici il fallait un arrêté royal spécial pour chaque route, et cette mesure exigeait de nombreuses formalités. Une autre disposition non moins utile, ni moins importante est celle qui autorise la vérification du poids' par le moyen du cubage. Lorsque les pre mières dispositions sur la police du roulage ont été arrêtées, on supposait que partout il serait établi des bascules et alors le pesage des chariots était facile, mais cela n'ayant pas eu lieu, il exis tait une véi itable lacune qui vient d'être comblée par l'arrêté royal qui suit: Les lois et règlements qui ont pour objet la police du roulage, le mode de perception ainsi que le cahier des charges de la perception des droits de barrières sur les routes de l'Etat et sur le? routes provinciales, pourront être readus appli cables, par le gouvernement, aux routes vicinales pavées ou empierrées, a Considérant que l'utilité de la mesure autorisée par cette loi est aujourd'hui généralement appré ciée; qu'une longue expérience en a démontré l'efficacité, et qu'il y a lieu, dès lors, d'en faire ap plication, par une disposition générale, toutes les chaussées vicinales pavées ou empierrées Vu les avis émis cet égard par les députations permanentes des conseils provinciaux Vu l'avis de l'inspecteur général de l'agriculture et des chemins vicinaux Vu l'ait. 2 de la loi du 24 Mars 1841 portant qu'il peut être déterminé par arrêté royal un autre mode de vérifies tioo du poids des voitures que celui des ponts i bascule; Sur le rapport de Notre Ministre de l'intérieur, Nous a voos arrêté et arrêtons Art. ir. Les loi» et règlements qui ont pour objet la police du roulage sur les roules de l'Etal et sur les routes provinciales, sont rendus appli cables toutes les routes vicinales pavées ou em pierrées, partir du ir Novembre 1869. Art. 2. La vérification dn poids des voitures chargée* pourra être faite par le moyen do cubage. A cet effet, il sera dressé daDS chaque province, par les soins de la députation permanente du conseil provincial, pour être soumis i notre appro bation, un tableau indiquant le poids des voitures généralemeot employées et celui du mètre cube des matières qui se transportent le plus habituel lement sur les ebausséés vicinales, dans la pro vince. Art. 3. Notre ministre de l'intérieur est chargé de l'exécution du présent arrêté. Conformément l'avis de Monsieur le Colonel commandant le 10" régiment de ligne, la commis sion directrice de la Société de la Concorde a l'honneur dn prévenir MM. les membres, que les concerta d'hiver, commenceront i dater du 28 Octobre, et auront lieu le Mercredi de chaque semaine, sept heures et demie du soir. INAUGURATION DU NOUVEAU LOCAL de Là Société royale des Francs Arbalétriers. Lundi prochain, 26 cl, aura lieu l'inaugu ration du nouveau local de la Société royaie des Francs Arbalétriers, en cette ville. A celte occasion, les confrères se réuniront le même jour, au Salon d'Apollon, pour de là se rendre, vers les six heures du soir, précédés d'une musique et de flambeaux, chez leur président pour y prendre le drapeau et se diriger ensuite, en traversant les principales rues de la ville, vers l'hôtel Podevin Vieille Tète d'argent), siège des réunions de la société. Des feux de Bengale éclaireront la marche du cortège. A l'arrivée la salle du tir, il sera procédé l'inauguration du nouveau local. Le tir au Roi aura lieu ensuite. Tout fait prévoir que cette fêle sera digne de ses aînées. M. Jules Baey, sorti il y a deux ans du Collège communal de cette ville, vient de subir, d'une manière brillante, l'examen de conducteur des poutset chaussées. Il a obtenu 826 points sur 1000. Couscil communal de la ville de Poperinghe. Séance du 8 Octobre 1868. Comme je crois vous l'avoir déjà fait remarquer, l'Hôtel-de-ville chômait depuis plusieurs mois et un grand nombre d'habitants commençaient croire que M. Van Renynghe, ayant résolu de faire courte expédition d'une par tie de l'entourage officiel sur lequel il voit 9on in fluence diminuer et qui nedemauderail pas mieux que de secouer le joug Van Compernollien, allait un de ces quatre matins, faire un pronunciamento pour se faire proclamer A. M. D. G. dictateur de la Bytende République. Mais ses prévisions n'étateDt pas fondées, car le grand homme pré voyant peut-être que ses féaux aiglons eussent été soul9 hurler an hosannah son honneur, s'est décidé prudemment, eo attendant de meilleurs jours, suivre l'ancienne voie constitutionnelle, procurant ainsi nos mandataires commun&ux ies bonnes chances de se revoir groupés autour de leur auguste maître immédiat. La réunion du 8 de ce mois a été des plus cour tes, car d'après ce que m'a rapporté une personne qui n'était pas loin de là, nos pères conscrits avaient peine mis les lunettes sur le nez, que déjà la clôture de la séance était prononcée. M. le Président ayant proposé de renvoyer toutes les questions l'ordre du jour de» commissions quelconques, qui ne se réunissent que quand il plaît M. Van Renynghe, d'exhumer les affaires ainsi enterrées. (Exemple le gaz, le marché au poisson, etc., etc.) Tout le monde prit le parti de s'ed aller au plus tôt. La séance était publique, (savez-vous Les deux premières affaires soumises l'examen de l'assemblée avaient trait des questions de fi nances. Non» comprenons très-bien qu'elles soient renvoyées l'examen de commissions spéciales nous approuvons d'autant plus cette marche quand il s'agit, comme c'est présumer dans le ca9 présent, de pratiquer une nouvelle saignée la bourse des contribuables. Mais ce que nous trou- vonsderidiculement incompréhensible, c'e9t qu'a près avoir eu devant soi huit longs mois d'été, on ne soit pas même,defairedi9cuter séance tenante des questions urgentes comme cellesqai formaient les 3* et 4' objets de l'ordre du jour. Qui de nos lecteurs ne se souvient encore que M. le bourgmestre, ne sachant, au mois de Mars dernier, qui chercher neite, donna l'ordre ses agents d'entreprendre une campagne contre les boulangers de notre ville, (après toutefois qu'une personne qui ne lui est pas trop étrangère, avait charitablement prévenu les siens, que le maître t'en allait en guerre,) mais malheureusement qu'il n'avait oublié qu'une chose importante toutefois, c'était d'examiner piéalablement la loi, ce que le tribunal de i* instance d'Y près fit en sa place, en déclarant, que les vexations que M. Van Renynghe avait suscitées contre let boulan gers n'étaient fondées sur aucune disposition légale. Depuis cette époque donc les boulangers étaient parfaitement libres de vendre le pain comme ils l'entendent, le pouvoir judiciaire l'avait déclaré dans uo jugement solennel. Eh bien! ne supposerait-on pa9 que l'autorité communale se fut empressée de porter au pluslôt remède cet état de choses en élaborant immé diatement un règlement équitable, qui put sauve, garder les intérêts du consommateur, tout en ne lésant p39 ceux du producteur. Mais détrompez- vous'ce n'est qu'au bout de huit mois, que le bourgmestre s'est enfin décidé proposer son conseil de s'occuper de cette importante question et encore au lieu de se présenter devant le conseil avec un projet mûrement étudié, pouvant être discuté séance tenante tout a abouti. un simple renvoi Mais si l'alimentation publique n'a pas été l'ob. jet de la moindre sollicitude de notre bourgmestre, nous osons dire que l'hygièoe ne préoccupe pa9 beaucoup notre administration, au moins en juger par l'état dans lequel se trouve notre ville, sous le rapport de la propreté. C'est ce que nous prouverons Dimanche pro chain. Voici l'appréciation de l'Étoile Belge sur l'em prunt primes de 17 millions émis par la ville de Gand: Les emprunteurs, c'est-à-dire la cité gantoise, ont, parmi les conditions des emprunts récemment émis, arrêté leur choix sur celles que l'expérience a prouvé être accueillies le plus favorablement par le public souscripteur. Nombre de tirages aussi grand que possible primes importantes; remboursement au-de6sus du pair 4 tirages par an, durant les 66 ans primes variant de i5,ooo 200 francs et dix primes par tirage, soit 4° obli gations primées par an; remboursement no francs au minimum de toutes les obligations, 125 francs pour les obligations sorties aux 40 pre miers tirages. Cette dernière condition est, nos yeux, tout particulièrement avantageuse; c'est cette condi tion même, nous n'en doutons pas, qui a tait le succès de l'emprunt de Bruxelles de 1867, et qui en a opéré immédiatement le classement, qut le soutient la hauteur où nous le voyons aujour d'hui, qui le poussera plus haut encore dans un avenir peu éloigné. Nous ne voulons pas comparer le nouvel emprunt de Gand avec ses aînés. Toute fois nous ne pouvons nous empêcher de faire aujourd'hui celte remarque qu'il présente un avantage qui mérite nos yeux d'être pris en con sidération. Cet avantage le voici Dans tous les emprunts antérieurs les plus favorables les obligations sorties aux tirages étaient remboursées 100 francs nets et pour ie Bruxelles 1867 iî5 ou rtS francs, intérêt et capital. Dans le nouvel emprunt gantois, l'intérêt de l'obligation est payé au possesseur de l'obliga tion sortie l'un des tirages, tout comme si cette obligation n'avait pas été désignée par le sort pour être remboursée, de telle sorte que l'obligation sortant par exemple, au 40e tirage, est remboursée non par t25 francs, mais par 12B francs, l'obliga- lion sortie au 44* tirage l'est par 11S francs et non par 110. Nous anrons l'occasion de revenir sur l'en semble des conditions du nouvel emprunt. Con tentons-nous d'ajouter aujourd'hui que pour celui qui, au moment de la souscription, libère son litre, ce titre ne revient qu'à fr. g3-5o. On souscrit chez M. Herman et C", banquiers, Ypres. Conr d'assises de la Flandre occidentale. Liste des jurés appartenant l'arrondissement judiciaire d1 Ypres, appelés siéger dans la prochaine session qui s'ouvrira le 9 Novembre prochain. 1. H. Lapiere, marchand, Ypres. 2. Ch. Gillcbert, marchand, id. 3. D. Bouttc, brasseur, Cortemnrcq. 4. A. Ghcleyn, propriétaire, Poperinghe. 5. A. Van Mciris, propriétaire, Messines. 6. II. Elleboudt, propriétaire, Langcmarcq. 7. P. Van den Bcrghe, id., Rcninghc. Dernières nouvelles. La journée d'hier a éié moins bonue, cependant l'étal général du Prince ue »'e»t pas aggravé. Dr WlMIlbR. D' Henriette. Château de Laeken, le a3 Octobre.

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Le Progrès (1841-1914) | 1868 | | pagina 2