a a H H H ïï§8 I 1 C Un affreux accident a eu lieu mercredi aux four» chaux de M. Orner Moreau Battignies. Le directeur decet établissement, M. Noël fils, de Bray, a perdu la vie de la manière la plus malheureuse. Vers le soir, alors qu'il venait de sortir de la fosse d'extraction, prévoyant un éboulement, il y des cendit pour y reprendre un outil qu'un ouvrier y avait laissé. L'éboulement eut lieu, ensevelissant le malheureux directeur. Des efforts désespérés ont été faits pour le sauver. Depuis six heures jusqu'à dix, cinquante per sonnes ont fait un travail gigantesque qui n'a abouti qu'à la découverte d'un cadavre la victime avait succombé par asphyxie. Noël n'avait aucune blessure il avait encore le chapeau sur la tête et tenait la main une pelle, cause de tant de mai- heur. Le pauvre Noël laisse une veuve et trois petits enfants. On se demandait comment les numéros de la Lanterne qui circulent en France pouvaient passer la frontière. La police, dit-on, était fort intriguée, et elle eût peut-être cherché longtemps, lorsque, s'il en faut croire certains nouvellistes, son atten tion aurait été appelée par un inconnu sur cer taines grandes caisses déposées au bureau du chemin de fer du Nord. Ces caisses contenaient «les bustes eo plâtre de Napoléon III, et, en les brisant, on les a trouvés remplis de Lanterne» Cette aventure amuse bien le public. Ou lil dans un journal de modes: Le petit chapeau bibi a vécu, on le remplace par une autre coiffure plus volumineuse, garnie d'une passe assez large que dis-je une passe un petit bavolet, et d'ici la fin' de l'année on sera re tourné l'ancienne coiffe, avec le vrai bavolet de nos mères et le tour de tête de nos aïeules. C'est affreux! plus de chignons, haut perchés sur la nuque, plus de frisures, plus rien, qu'une coiffure honnête et décente de sorte qu'il va arriver ceci, c'est que les femmes du monde ne seront plus for cées de se coiffer comme les autres, mais que les autres seront obligées de suivre l'exemple des femmes du moude. a 11 parait que les poursuites intentées au Journal de Paris sont dirigées contre un article philoso phique de M. Francisque Sarcey. C'est si noua sommes bieo informés dit le Journal de ParisM. le ministre de la justice lui- même qui a appelé l'attention du parquet sur l'article de M. Sarcey. La gale s'est déclarée dans trois troupeaux de bêles laine dans la commune de Tellin. Le surlendemain, la maladie se manifestait Lesterny (Forrières), dans un troupeau de moutons appar tenant M. Herin, de Tellin, la suite de l'intro duction de quelques sujets venant de Tellin et des environs. Les vétérinaires du gouvernement se sont im médiatement reodussurleslienx et ont prescrit le traitement et les mesures préservatrices d'usage, «fin d'arrêter le développement de l'épizootie. Des mauvais plaisants avaient, il y a quelques jours, dans un cabaret Wareghem, mis un pa quet de poudre dans la chaufferette, et puis ils appelèrent le haas pour attiser le feu et allumer leurs pipes. Le baas s'empressa de remuer les cendres, la poudre éclata an grand plaisir des far ceurs, mais le malheureux baas eut la figure tel lement brûlée qu'un de ses yeux est perdu. Hier, la représentation de Chifpéric, l'opérette nouvelle de M. Hervé, aux Folies dramatiques, le public a fait un grand succès de rire une princesse espagnole qui arrive avec son sac de voyage et son nrajordome qui la suit, grand gail lard basané qui accompagne le cliaul de la reine sur des castagnettes, et qui va ensuite bassiner le lil de la reine et du ron 11 y quelques mois, un Allemand nommé Becker ouvrit Philadelphie un Jardin zoologique avec un café y attenant. Il avait de belles collections d'ani maux, d'oiseaux et de reptiles. Peu après, il acheta un serpent sonnettes, ayant trois pieds de long et très- apprivoisé. Un jour, quelques individus réunis au café voulurent entendre la sonnerie du serpent pour leur faire plai sir, Becker prit un bâton et poussa le reptile, qui devint très-irrilé. Peu après. Becker souleva un ser pent du fond de sa cage; peine l'avait-il louché qu'il sentait six crocs vénimeux s'enfoncer profondément flans l'index de sa main droite. L'Allemand courut immédiatement chez un droguiste qui cautérisa la blessure, mais inutilement le doigt enfla vue d'oeil et se décolora. Becker revint chez loi et apprit stoïquement sa femme qu'il allait mourir. Sa femme et ses enfants, morts de terreur, restèrent ses côtés, pendant qu'il écrivait rapidement ses dernières volontés. Les méde cins appelés ne purent qu'épier l'instant de sa mort. Le venin du serpent s'était répandu dans toutes ses veines, et de moment en moment, son corps enflait et bleuissait. Trente minutes après avoir reçu la fatale morsure, M. Becker avait perdu connaissance 5 un quart d'heure après. il était mort. La marclie de l'intelligence. Oo voit apparaître, parfois, un liomtne prééminent parmi ses semblables et qui marque son passage dans ce monde, soit par le bien, soit par le mal. Notre siècle a rarement produit de tels hommes. Nous avons eu notre héros militaire, notre philosophe, uotre astronome, notre homme d'état par excellence, nous avons aussi notre médecin et philanthrope par excellence. Maintenant nous avons le Professeur Holloway qui, tirant parti des résultats d'une longue expérience et éclairé par une profonde étude, a procuré au monde un des plus grands trésors possible, avec ses Pilules et son Onguent. Par leur 00 -opération, la santé est placée la portée de tous ceux qui y auront recours. Ces méde cines se recommandent d'elles-mêmes, partout, par leurs pré cieux effets et se trouvent actuellement chez tous les peuples civilisés. Nous sommes heureux de savoir que non-seulement uue réputation sans borne, mais encore uue fortune considérable a récompensé Holloway de ses philanthropiques labeurs. L'Amérique du Sud et celle du Centre, Mexico et Cuba, suivant l'exemple de l'Espagne, sont devenus tributaires des mé decines Holloway; partout où la langue espagnole est eu usage, ou en fait maintenant une consommation extraordinaire, comme médecine de famille, aucune région de la terre ne se trouve dans de pareilles conditions, comme l'Amérique du Sud, pnurépcouver l'universalité d'nn remède. Par suite de Pénoime dittcrence de latitude dans ses diverses parties, elle offre les climats de toutes les zones et toutes les maladies particulières aux variétés de température connues, les zones glaoiale, tempérée et torride se trouvant parmi ses habitants. Il est impossible de faire plus d'essais sur l'emploi des meilleures préparations pour ta guéfison de toutes sortes de maladies internes et externes, et, comme leurs succès ont été uniformes dans toutes les parties du sud con tinental, nous pouvous hardiment regarder ces médecines comme des spécifiques pour chaque pays et chaque climat. Nous n'avons point exposé de tels faits, ni exprimé noire opinion, sans en avoir bien mesuré la portée. Nous nous sommes appuyé non-seulement sur la commune renommée, mais encore sur les témoignages de personnes occupant les plus hautes posi tions dans la société, d'une réputation irréprochable et d'une grande maturité de jugement. De même aussi ces faits sont con firmés par des circonstances notre connaissance personnelle. D'ailleurs, nous ne devons pas plus hésiter déclarer nos prédi lections pour ces remèdes, que ne l'ont fait nos confiâtes de la Presse, dans chaque partie du Globe. The Pensylvanian. MARCHÉS. COURTRAI, 26 Octobre. Froment l'heotol. fr. 24,52 25,00, roux, fr. »n 00 00 seigle 14,52 17, Avoine, fr. 12,82 15,00, féveroles Mil 1)11, IIuile de oolza par 103 kil. fl. 39 10 41 idem de lin par 105 kil. 41,10, graine de colza, l'hectolitie 00 00 j>» id. de lin fr« 00, LILLE, 24 Octobre. Huiles par hectol. colza indigène, 72-25 00 00, id. épurée 79 00, Œillette rousse. »»>-»» id. bon goût Came- line Chanvre 82 Graines Colza par hectcl. 24 24 50, Oeill. 30 33-00 Lin du pays, 27-50 28, id. étranger 25, 26-00 Caine- line 20 23, Chanvre 14 50 15-50. Tourteaux colza par 100 k. fr. 16,50 17 œil. 16, 17 Lin du pays 27, 31, id. étranger 25, 29, m», Cameline 16, 16,50, Chanvre 13, 15, Pilules Holloway. Le Foie et les Reins. Les pernicieux effets du froid et des vents pénétrans attaquent les constitutions les plus solides et paralysent, en même temps, les fonctions ordinaires de la peau ce qui occasionne une disproportion de sang sur les organes internes. Les seuls moyens de se préserver de maladies dans ces circonstances, consistent augmenter le3 sécrétions des organes engorgés ce qui est facile âvec les Pilules Holloway. Elles rendront le foie et les reins même de se sou lager rapidement et sainement de toute congestion oppressive, en même temps qu'elles renouvellent la circulation du sang, en l'égalisant. On obtient cet excellent résultat sans aucnn mé compte. Les Pilules Holloway purifient et fortifient tout la fois. Elles améliorent l'appétit et permettent qu'on se satisfasse, sans les appréheqsious de la dispepsic ou des dangereuses ma ladies. 2 Eu vente Pilules et Onguentchez Frtsou-Vah Outryve, rue de Dixmude, 55, Ypres. Nous apprenons que M. Adler, cédant aux sollicitations de sa clientèle, viendra le 51 Octobre prochain, Ypres. C'est une heureuse nouvelle pour notre ville, car la réputation, le talent et l'estime générale dont il jouit depuis de longues années, sont un gage de confiance pour les personnes qui ont recours son art. N'oublions pas qu'il est le seul dentiste dans toute la Belgique qui a été couronné d'une mention honorable de la faculté de médecine. M. Adler a déjà produit plusieurs ouvrages remarquables entr'autres VOstéologie, traité sur Part dentairc7 en vente chez les principaux libraires de Bruxelles. 2 r- 5 CJ s g I—i O C3 2 a K -ce i sa - .2 3 1 1 G r- *1 t G fl! O "O «C m T C CC 2 a 2© 9 S - 5 Ste u r L- 2 S >fi 'a o s g s ÇJ -2 .22 =- "Z e 3 -G -j a ts BB g c -4> ^1 O C tD.*j to t- iz: 3 a X 2 .3 3 c "O r- 60 taJ 3 -a o o w s •J 2 - C et - -**3 M É- ce UJ «^5 ES mmm 0) e3 h sa as rm 0$ es - Q *2 C/D Cd O .w h o o-i 5- e - m rvt «c r GC -2 si -a ta ea o h EA a c ta .2 o Q ■o EZ "âgé c -K O •2 ûx ÇJ s *=0 S" H c/D h ce 'fiÛ O .h ta es S C-T -es - S -3 w -X o. 2 .o G.-© s. O o 3 C C HZ 1 -© r#, J- -T3 S S -ë -o" g T5 o> O tr ce ne £S«»=s 3 .2 -. ce -© 0 5 - 1 2 u u -Œ ffl 5 W 91 - 3 "O S- t. en 3 Cfi O CJ c r* S S -X5 g -- y C OO -V V S 2 o sa. S. I J.£ S 3. ce ^3 cr s Q 2 - SX- o oT*2 J2 a. c 0| s s a O 5 2 3 5 O -a 3 s c 5 "a •2 3 ce a 05 2 «- *2 en 3 o ■-2 S m a 3 O c c 2 M 3 ÇJ C3 -3 ce "O s- 3 es cr1^ s c"3 S <0 o c u ■Ë-ë .ce gis 3 E ea O M «e =- 3 3 ca C O D C •c -C 3 en ce -*-* es s c a J= ce ce "g a. o C en es *e g s s, S S ce tO cc 3 g S 3 sâ s c o o a .2 - 3 -o m - er .2 -o 3 S s"0 V 3 j3 a 3 «J «3 o S M T2 rs C s s H S t o a» "ïe cc p. fia 3 •- goû c tr o s c a- •- -© ^3 eu g E t. Q. S 6- ■ts c C ^3 CJ ce 2 «s S b s- s* JZ 3 ez o JS -3 B o ta Jx S .0 "T* £5 o r- ÇO «O OO R. U3 SX S 0 2 s o 5 .1 e. 't 2 H a 3 O -S M H lp "I? M <0 H ce -e O «I I I x. I 1 co "W es -H O O S si r© *8 fa 9 O s g fa 8 es e a a e s w a O 'W ca UJ t f- O te o 5 g «r. 8 O s z 1 s S - e w - - b o •o Si -= 2 S S-o5 Ca -es "O O w o u «o S.E _r >- -< a ^3 z- -«-ës S W ce H S ce -S G -S g "5 Tv 3 "X S M s a H "M 3 ce 2s M. ADLER, CHIIVCRGIEN-DEIMTISTE, Place de Louvain, 3, Bruxelles. Nouveaux procédés de DENTS et DENTIERS ARTIFICIELS inaltérables ne nécessitant aucune extraction de racines et se posant sans la moindre douleur. Succès garantis les seuls dans toute la Belgique qui, par décision du corps médical, ont obtenu une MENTION HONORABLE de la Faculté de Médecine. Redressement des dents aux enfants âgés de moins de quinze ans, breveté du Roi des Belges. Spécialité pour la conservation des dents malades par la mastication et l'orificalion sans douleur. M. ADLER sera visible Ypres, Hôlel delà Téte dor, le Samedi. 31 Octobre 11)68. de 9 heures du matin 4 heures de l'après-midi. M. ADLER se rendra chez les personnes qui le feront demander.

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Le Progrès (1841-1914) | 1868 | | pagina 3