^1 gécs par les charmes trompeurs de la liberté, répan dus davantage et fortifiés par une suite continuelle d'événements désordonnés, elles n'ont pas seulement ouvert l'impiété et la révolte une large voie, mais, ce qui n'est peut-être pas moins affligeant, elles ont envahi aussi un grand nombre d'esprits pieux. Ceux- ci, ne soupçonnent dans ces opinions rien de fallacieux ou de pernicieux, et, bien plus, les déclarant les mieux appropriées au progrès actuel des peuples dont elles semblent découler naturellement s'en sont faits les champions et les propagateurs, dans la persuasion que les solutions conformes aux vues de tous doivent être préférées tout autre moyen de rétablir dans l'ordre les choses troublées, ils savent, cependant, que cette conception est un objet de dérision pour les auteurs même du trouble ils savent que ces opinions ont été souvent réprouvées par nos Prédécesseurs, et frappées par nous d'une condamnation plus claire encore mais, pleins de complaisance pour leur sens propre, Us estiment que les enseignements apostoliques sont susceptibles d'une plus large interprétationet jugeant que ces opinions, restreintes des limites déterminées, ne répugnent nullement la saine doctrineils pro clament encore qu'en soi elles sont offensives, qu'elles sont même utiles. Ainsi, par leur exemple et leur auto rité, ils amènent les autres ces opinions ils déve loppent les mauvais germes cachés en eux et, semant des divisions contrairement leurs sentiments et leurs intentions, ils affaiblissent des forces qu'il fau drait diriger unanimes et réunies contre les ennemis communs Nous nous réjouissons de ce que, dans le combat que vous avez entrepris contre les ennemis de la reli gion et de l'autorité, vous avez pris pour règle de suivre fidèlement les enseignements de ce saint Siège et de les exposer dans la pureté de leur sens originaire, afin que le peuple se pénètre de la vraie et saine doc trine et apprenne connaître la perfidie cachée des formules qui, plus qu'aux autres époques, flattent si indicieusement les penchants et les convoitises de notre âge. Et nous vous félicitons de ce que, sans vous laisser abattre, vous souteniez un combat déjà long, dans lequel il faut lutter non-seulement contre l'ennemi, mais encore et souvent contre des frères. Nous ne nous étonnons pas que le progrès n'ait pas encore largement répondu d vos travaux, puisque vous n'avez pas seu lement repousser des doctrines qui, par leur per versité révoltante, soulèvent facilement l'aversion des esprits honnêtes mais qu'il vous faut aussi dissiper ces opinions qui, fardées des couleurs du droit, ont été j>ar la plupart sucées avec le lait. Mais les louanges et les félicitations de vos évêques, l'autorité et au ju gement desquels cet excellent clergé et ce peuple de ■Belgique ont coutume d'obéir avec tant de respect, la ■faveur avec laquelle vos écrits ont été accueillis de divers côtés, la continuité même et la durée persis tante de votre œuvre, qui certainement a dû énerver quelque peu la force des préjugés et ouvrir la vérité ■une voie plus facile, promettent votre entreprise des fruits beaucoup plus abondants et plus féconds. C'est ce que nous vous prédisons de tout cœur, etc. Les Belges sont vraiment bien aveugles de ne pas remettre le soin du gouvernement un clergé imbu de pareils principes politiques! Au surplus, 'il sera curieux de voir l'altitude ■dus fameux démocrates de la droite, des Coomans, -des Kerchove des Delaet des Royerdes Nothomb, etc., en présence d'une condamnation si arrière de leurs mascarades politiques. Jde Liège.) Un crime a éié commis au collège épiscopal ■d'Enghien.Unélèvea tué sou camarade d'un coup ■de canif. L'année dernière, la cour d'assises de la Flandre «ccidentale-oondamnail la peinedemort un élève du collège épiscopal de Coudrai, qui avait froide ment teulé d'assassiner un de ses condisciples dans l'enceinte même de l'établissement. Ces terriblesévéïiemenls nerendent paslecler- gé pins modeste dans ses réclames en faveur de ses écoles, ni plus modéré dans ses attaques contre les établissements laiques. C'est presque l'heure où les prédicateurs li saient dimanche le mandement qui désigne les écoles laiques, comme des foyers d'impiété et d'audace criminelle qu'au collège catholique d'Engliien, un élève tombait sous le canif d'un de ses camarades, formé d'après les meilleurs princi pes de l'orthodoxie Quelle leçon pour l'épiscopat! Ah!qu'il eut bien fait de réserver ses conseils pour les écoles dites religieuses! (La Vérité.) M. le cardinal Sterckx, archevêque de Malinec, primat de Belgique, possède aujourd'hui son monument funèbre l'église des SS. Michel et Uudule. La io* station dochemin delà Croix, en marbre blanc, vient d'être érigée sa mémoire, dans l'une des chapelles du côté sud de l'église, derrière la chaire de vérité. Les sept premières stations ornent les chapelles du côté nord, La H* et la g' stations sont également achevées. Toutes ces sculptures sont dues M. Puyen- Iroeck, l'un des premiers artistes du pays. Les statues qui décorent les façades principales de notre Halle et celles placées sous le porche latéral et dans le chœur de notre église de S' Mar tin sont toutes l'œuvre de cet artiste éminenl. On lit dans la correspondance de la Meute: J'apprends que lévêque de Bruges vient d'a dresser une circulaire, écrite en latin, tous les curés de son diocèse. Cette circulaire est relative l'enseignement des adultes. Mgr Faict invite le clergé donner son con cours aux écoles d'adultes fondées par les com munes partout où il n'y a pas d'écoles dominicales. Dans les communes où les écoles dominicales existent, il invite le clergé les faire adopter en vue d'obtenir des subsides. Dans toutes les communes où les instituteurs cumulent avec leurs fonctions, celle de sacristain, ils devront opter pour celte dernière et...'fonder sur le champ une école libre eu vue de faire con currence l'école de la commune. Ces instructions,dont je vous garantis l'exac titude révèlent d'une façon, la fois naïve et frap pante, les tendances de l'épiscopat. Profiter des ressources du budget partout où il y a moyen de les obtenir, refuser son concours partout où il n'y a rien gagner, et en thèse géné rale organiser une guerre implacable l'ensei gnement de l'Etat. On lit dans V Indépendance L'Etoile Belge publiait, il y a quelques jours, des renseignements très-intéressants sur la santé du prince royal. Elle les complétait hier par de nouveaux détails un peu moins rassurants. Les informations de notre confrère noua ayant paru un peu contradictoires, nous nous sommes enquis de la situation de Son Altesse Royale. Voici ce que nous avons apprit Ainsi que le conatate l'Etoile Belge, le jeune prince dort mieux que par le passé, et son excel lent appétit lui permet de résister l'affaiblisse ment résultant des ponctions réitérées auxquelles il est encore soumis. Nous pouvons ajouter que la respiration du Prince est beaucoup plus égale et plus aisée qu'au paravant. Il y a quelque temps, pour que le cou rageux enfant put respirer, on était obligé de laisser ouvertes les fenêtres de son appartement. Maintenant les fenêtres peuvent être fermées, et la respiration du Prince n'en est pas inoora- modée. Cela tient, nou pas la disparition com plète de la pericardite, nous eossions été heu reux de pouvoir confirmer sur ce poiat les reoseignementsdenotreconfrère, mais ce que celte maladie a perdu de son caractère aigu. En Eotnine, nos dernières information» vien nent corroborer celles dont nous faisions part dernièrement nos lecteurs. L'amélioration con tinue. Le bulletin que nous veuons de recevoir en est une nouvelle preuve. État-civil d'Xpbes, du 30 Novembre au 5 Dé cembre inclus. Naissances. Sexe masculin 2, idem féminin 3, total 5. Mariages. VerleureAlphonsemarchand de poisson, et Hoste, Florence, dentellière. Ameloot, Auguste, journalier, et Hennekin, llorlensc, dentel lière. Décès. Petyt, Louis, 84 ans, sans profession, veuve de Jean Tahon, S' Piere-lcz-Ypres. Dumon, Arthur, 21 ans, sergent-major au 10' de ligne, rue des Bouchers. Delege, Marie, 87 ans, sans pro fession, célibataire, rue de l'Écuelle. Enfants au-dessous de 7 ans sexe masculin 3, idem féminin t, total 4. marchés. COURTRAI, 7 Décembre. Froment l'heotol. fr. 22 52 25 seigle 14-32 17 avoine, fr. 11-82 12. Huile de oolza par 103 kit. fl. 40-10 41 idem de lin par 105 kil. 41-10. GAND, 4 Décembre. Grains l'hect. froment fr. 24-50 25 seigle 14 16 orge 15 17-50; avoine 11 11-50; fèves 22-50 24 Huiles ta tonne d'environ 100 kil. fr. 40 de tin 42-50 44. BRUXELLES, 4 Déoembre. Froment, 80 kit. fr. 22 47 23-03; seigle 75 kilos fr. 15 16-50 avoine 100 kil. 23 00. BRUGES, Décembre. Froment par 100 kil. fr. 26 09, seigle 20 38, avoiue 24 28, feves 25 55. Le problème de se guérir sans médicament a été parfaitement résolu par l'importante découverte de MM. Barry, de la flevn- lenta Arabica du Barry. qui économise cinquante fois sou prix en d'autres remèdes. Voici un petit extrait de 65,000 guérisona parfaites N° 62,476. Sainte-Romaine-des lies. (Saône-el-Loire', oe 30 Décembre 1862. Monsieur, - Dieu soit béni! La Kevolenta Arabica du Barry a mis fiu mes 18 ans de souffrances de I es tomac avec faibiesse et sueers nocturnes, pour m accorder de nouveau le précieux trésor de là santé. J. Comparet, curé. "N» 47,12t. ftl1 le E. Jacobs. de quinze ans de souffrances hor ribles des nerfs, indigestions, éruptions, hystérie, mélancolie. N" 48,514. M"» E. Yeoman, de 10 ans de gastrite et toutes le» horreurs d'une irritabilité nerveuse. N° 49,842. M""'Marie Joly, de cinquante ans de constipation indigestion desneifs, asthme, toux, llatus, spasmes et nausées. N° 36,212. M. le capi taine Allen, de la marine royale, sa 611e d'épilepsie. Eu boitesi 1/4 kil., 2 fr. 25 1/2 kil., 4 fr. 1 kit., 7 fr. -, mil... »-pl.*- et que le chocolat ordinaire. En boites de 12 tasses, 2 fr. -5 de 576 tasses, 60 fr. ou euviron 10 c.'la tasse. Envoi ooutre bon de poste. Barbt du Barrt et C®, 12, rue de 1 Empereur, Bruxelles. Se vend Ypres, chez G. Vets, pharmaoien Fsvsoo-Van Ootrvvr, pharmacien Ch. Bf.ccwb, pharmacien; Mahi*U; pâtissier,- et les premiers pharmaciens, épiciers et couliseurs dans toutes les villes. Pilules Holloway. Le Grand Secret. Avec le change ment de température, on ne pourra avoir qu'une mauvaise santé, moins que de temps eu temps, le saug ne soit puri6é et les ma tières nuisibles chassées du corps. En cela chacun peut .être son propre médecin. On peut acheter très-bon marche des Pilules Holloway des instructions pour les prendre entourent chaque boîte, et il suffit d'un peu d'attention et de quelques restrictions pour se conserver en bonne santé, dans ces circonstances cri tiques. 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Le Progrès (1841-1914) | 1868 | | pagina 3