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distinguait par ton caractère violent et agressif.
Aussi noua ne sommes pas étonnés qu'il ait maille
avec la justice.
Nous avons fait connaître qu'un élève du Col
lège épiscopal d'Enghien avaittué unde ses jeunes
camarades d'un coup de canif. Voici qoelques
détails donnés sur oe triste événement par le
Courrier de PEtcautjournal clérical
La malheureuse victime, le jeune V..., âgé de
moins de 15 ans, n'a pas été l'agresseur. Ayant jeté
une pomme de terre l'un de ses amis qui la lui de
mandait, l'élève F... l'intercepta V... lui en jeta une
la tête; F... riposta et V...lui donna un coup de
pied. F... lui dit alors 7e vous aurai tantôt. Tout
ceci, malheureusement, passa inaperçu. Le souper fini,
les élèves entrés en récréation, l'altercation recom
mença. F..., qui tenait son couteau ouvert, en porta
un coup V... Ce dernier, se sentant frappé, eut le
courage de se rendre auprès du surveillant sous le
portique de la cour, et lui demanda la permission
de monter l'infirmerie.
L'ayant obtenue, il s'y rendit mais peine en
avait-il franchi la porte, que ses forces l'abandonnèrent
et qu'il tomba sans connaissance dans les bras de la
sœur infirmière.
Grâce aux soins les plus empressés et les plus dé
voués dont elle fut immédiatement entourée, la pauvre
victime reprit un moment ses sens, se confessa et
pardonna de tout cœur son meurtrier.
Vers trois heures du matin, V... rendait le dernier
•soupir dans les bras de ses]parcnls et de ses maîtres
'désolés.
Le Journal d'Ypres soutient tort que l'agres
seur, avant d'être au Collège d'Enghien était 4
'l'Athénée de Tournai; il sortaild'uu établissement
■tenu par les Joséphites.
On nous écrit de Poperinghe
Depuis les élections de Juin, le fameux Cercle
des Aiglons, ne donnait plut signe de vie. Nos
'hijtendegrenadier*, qui jadis montraient les dents
5 tout propos et pourfendaient libéraux, grands
et petits, eu leur absence il est vrai, tristes main
tenant et Is tête baissée semblaient se conformer
la triste pensée que tout était fiui pour eux.
Déjà même le bouillant Achille était rentré dé-
■conrsgé sous ta tente après avoir déposé son cierge
de combat et coupé sa moustache eu signe de deuil
et le jeune et impuissant Caméléon, désertant une
•cause désormais perdue, avait repris son vol vers
aon clocher natal pour y faire pean neuve.
Cependant une lueur d'espoir était venue raoi-
îiter un instant le courage abattu de nos preux
grenadiers le bruit avait couru parmi la sacrée
phalange que l'élection de leur cauchemar serait
Invalidée et ils espéraient voir derechef leur il
lustre tribun, blanchi sous le bât parlementaire,
trôner de nouveau la Chambre et reprendre ses
•études approfondies sur la confection et le perfec
tionnement des cocottesen papier
s'en tend...
Déjà tout était prêt pour célébrer le triomphé
■et des inscriptions chantant les louanges de Vsn
Coppernolledevaient,aussitôt l'heureuse nouvelle
connue, s'étaler le soir sous forme de transparents
devant leur cercle, la lueur d'une illumination
•organisée par les grenadiers, bedeaux, sacriatains
•et autres thuriféraires.
'Malheureusement pour nos modernes croisés,
leurs efforts furent stériles ils eurent beau
vouloir souiller de la fange dans laquelle ils se
•vautrèrent le candidat libéral, ils ne réussirent
•pas l'atteindre et les éclaboussures n'en rejail
lirent que plus vivement sur eux. A leur grande
■confusion, la Chambre valida l'élection l'unani
mité des membres de la gauche et il leur fallut
subir la cruelle déception de voir des membres
même de fa droite procéder l'enterrement poli
tique de leur candidat en votant contre son admis
sion an Parlement •••sa* Requietcat inpace qu'il
repose en paix
Une compensation devait cependant être réser
vée nos pieux grenadiers. Uo astre brillant
s'était éclipsé il est vraimais hosannah un
nouvel astre s'est levé et a fait une apparition in
attendue au milieu de ce firmament constellé de
crétins.
Un ex-libéral et des plus fougueux, touché de
la grâce. pécuniaire est retourné la vraie
foi de sespantalons et gilets lui, qui jadis
eut voulu exterminer tous les calottins, selon sa
pittoresque expression, ne songe qu'à devenir leur
fournisseur en titre. Aussi le néophyte a-t-il été
accueilli les bras ouverts et l'accolade fraternelle
lui a été donnée par un autre transfuge bien connu
qui,heurei$x de l'admission d'un frère en... Judas,
s'est écrié grenadiers, nous devons tous être fiers
de le voir enfin parmi nous.
A la première vacature, une place de membre
du Bureau de bienfaisance pour lui, s'il vous plait,
Messieurs les cléricaux cela réchauffera aon zèle
et ce sera d'un bon exemple pour les rénégats
futurs.
Mais.... tant s'en va la crache l'eau qu'à la fin
elle se brise.....
Divers essais ont été tentés pour utiliser les tiges de
houblon fabriquer du papier, mais sans grand succès.
Dans ces derniers lems, un industriel de Gand s fait,
paratt-ii, un autreessai il a traité la tige de houblon
comme plante textile et en a fait de la grosse toile.
Voici comment il a procédé après la cueillette des
cônes, il a coupé les liges et en a formé des bottes,
qu'il a fait rouir comme on fait avec le chanvre après
que l'opération du rouissage fut terminée, il les a fait
sécher et après ecla battre avec le maillet et peigner
absolument comme on travaille le chanvre on nous
assure qu'il a obtenu des fils propres faire une bonne
grosse toile et qui seraient avantageusement employés
pour faire des cordes.
A combien reviennent ces fils voilà ce qu'il impor
terait de connaître, cette invention serait, on ne peut
plus importante pour nos contrées, où l'on cultive le
houblon sur une si vaste échelle.
L'année dernière, un propriétaire visitant une de
ses fermes du Furnes-Ambacht engage vivement son
fermier acheter un semoir. Il fit surtout valoir les
avantages du semis en ligne. Le fermier n'osa faire
autrement et il acheta, bien contrecœur, un semoir
moyennant la somme de 350 francs mais dès la pre
mière année il 'fut converti, car en tenant -compte du
grain qu'il économisa dans la semaille, et de ce qu'il
récolta en plus, il fit un bénéfice de -66 hectolitres,
ce qui, raison de 20 francs l'hectolitre, fait 1,320
francs. On ne 'Comprend pas que le semoir ait-tant
de peine s'introduire dans nos contrées.
Vendredi, 4 Décembre dernier, ont eu lieu en
cette ville, les funérailles de M. Arthur Dutnon,
sergent-major au io'de ligne.
A deux heures un quart, un détachement du
iô* régiment, M. le lieutenaot-colonel, presque
tous les officiers et sous-officiers de ce corps ainsi
que l'Ecole régimentaire se sont rendusà la maison
mortuaire, plnsieurs amis du défunt et des per
sonnes appartenant tonales degrés de l'admioit-
tration étaient venus partager la douleur d'une
-famille ai -fortement-éprouvée et rendre hommage
au jeune homme, dont une fin prématurée avait
brisé l'avenir.
Le service funèbre a eu lieu eu l'église de S'Ni
colas, en présence d'uoe aifiuence inouie de per
sonnes-de tout rang et de-toutes conditions.
Après le service l'église, le cortège s'est remis
en marche et les dépouilles mortelles de ce jeune
homme si regretté ont été portées au cimetière.
Les coins du poêle étaient tenus par trois col
lègues du défunt et par M. Bourdon, maréchal-
dei-logia chef l'école de cavalerie.
Sur le cercueil se trouvaient les insigne* du
grade qu'il occupait au moment de aa mort. La
haie était formée par une compagnie du io* de
ligne et la musique de ce corps précédait ce triste
défilé.
Au moment de l'inhumation M. Schmidt,
sergent-major au io* régiment de ligne, a voulu
rendre un dernier hommage son collègue défunt
et a prononcé, d'une voix émue, cette allocutions
Messieurs
Les accents plaintifs de la fanfare qui symbolisaient
si bien notre douleur, out cessé de retentir.
A tous ces signes éclatants de deuil, succède le
silence, emblème de l'émotion austère et profonde, qui
s'est emparée de noscœurs. Émotion, dont il serait diffi
cile de nous défendre, la vue de cette fosse qui, comme
une bouche béante, attend la proie que réclame la
nature, pour reogloutir jamais dans son sein.
Dchon, Arthur, qui va descendre dans cette sombre
retraite, a succombé sous l'action lente et non inter
rompue delà fièvre typhoïde, qui a mis près de quinze
jours pour le réduire cet étal d'immobilité effrayante.
Chacun de nous, voudrait citer quelques particu
larités de sa vie. L'une d'elles, entre autresdoit ici
trouver sa place en 1862, bien jeune encore, il sauva
su péril de ses jours, peut-être, un enfant qui se noyait.
C'était une action généreuse qui devait bien augurer
pour l'avenir. Aussi, pendant près de six ans qu'il
passa au service de la patrie, il ne compta que dec
amis.
Ses subordonnés lui obéissaient, non par crainte,
mais parce qu'ils aimaient de lui obéir et nous tous,
qui entourons sa tombe, sommes en assez grand nom
bre, pour montrer combien il était estimé et aimé.
0 Dumon Toi qui n'avais d'autres joies que celles
de la famille, que sont devenus tes beaux projets
d'avenir
Qu'es-tu devenu toi-même Grand Dieu la mort,
semblable la flamme qui consume tout, t'a fait dis
paraître, mais elle ne nous enlèvera pas ton souvenir.
Adieu Arthur Dumoh
Adieu brave camarade.
Pendant que ton corps rentrera dans le sein de la
nature, que ton âme remonte vers sa céleste origine.
Voici encore un petit extrait des 65,000 guérisons sans mé
decine par la délicieuse Revalenta Arabica du Barry qui
économise cinquante fois son prix en d'autres remèdes. N°
G2,812, Liège, le 14 Novembre 1865. Atteint de dartres au bas
des jambes depuis 1851 et trouvant que "le mal ne faisait que
s'empirer sous le traitement de trois médecins qui m'assuraient
du reste qu?à mon âge f55) la guérison était impossible, je me
suis décidé, moo grand bonheur, faire usage de votre /ïewx-
lenta Arabica qui m'a parfaitement guéri en peu de temps et
affermi ma sauté en général d'une manière surprenante. gr.
Voos, concierge au banc d7épreuves des armes feu. N*
46,276, m. James Robert, négociaut, d'une consomption pul
monaire, avec toux, vomissements, constipations et surdité de
vingt-cinq années.
Eu boîtes: 1/4 kil., 2 Fr. 25 1/2 Vil., 4 fr. 1 kil., 7 ftv;
6 kil., 32 fr.; 12 kil., 60 fr. La Revalenta chocolatée rend ap
pétit, digestion, sommeil et éuergie aux personnes et aux en
fants des plus faibles, et nourrit dix fois mieux, que la viande
■et que le chocolat ordinaire. En boîtes de 12 tasses, 2 fr. 25
de 576 tasses, 60 fr. ou environ 10 c. la tasse. Envoi oontre
bon de poste. barrt du barry et C®, 42, rue de l'Empereur, 4
Bruxelles.
Se vend Tpres, ohex G. Vicrs, pharmacien FaYSou-Tâ*
outrtvr, pharmacien ch. beccwb, pharmacien; mahisu,-
patissier, et les premiers pharmaciens, épiciers et conffseurs
dans toutes les villes.
Pilules HollowayLe Grand Secret. Aveo le change
ment de température, on ne pourra avoir qu'une mauvaise santé,
moins que de temps en temps, le sang ne soit purifiéjet les ma
tières nuisibles chassées du corps. En cela chacun peut être son
propre médecin. On.peut acheter très-bon maiché|des Pilules
'Holloway des instructions pour les prendre entourent chaque
boîte, et il suffit d'un peu d'atteution et de quelques restrictions
pour se conserver en bonne santé, dans ces circonstances ori-
tiques. Ces Pilules agissent comme des altératifs, des toniques et
des apéritifs. Les médecines Holloway doivent se'trouver prêtes
pour être prises immédiatement, lorsque le plus léger symptôme
annonce qu'une indisposition est sur le point de se déclarer.
Eu vente Pilules et Onguentohex frysou-vah ootayve, rue
de Dixmude, 35, Tpres.
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