liomme, et je vous assure que ce n'était pas chose facile. Finalement j'arrive la pièce de résistance de la fête la finale du 3" acte de la Vie parisienne, avec décors et mise en sccne de Paris, (un véritable festin de Balthazar). Dire le fou rire que celte création d'Of- fcnbach a provoqué, serait impossible la tyrolienne allemande de M. Decoene, les couplets boire dits tour tour par MM. Brunfaut fils, Thiebault, Coffyn, Ver- graeht et Swekcls, les têtes qui tournent, l'habit qui craque, le feu partout, lâchez tout, ce n'a été qu'une suite continuelle de bons mots, de lazzis, de plainsan- tcrics spirituelles assaisonnées d'une musique comme le maestro sait en faire dans ses jours d'heureuse inspiration. Bravo, Messieurs les acteurs, vous avez bien mérité de la.... société, d'autant plus que beau coup de membres honoraires, en vous entendant, et surtout en vous voyant chanter, ont senti naître en leur cœur le feu sacré de l'art, et qu'ils se mettent en tièrement votre disposition pour exécuter avec vous celte admirable scène. En terminant, j'ai parler d'un léger reproche que l'on fait l'administration de la société. On active tel lement la marche des morceaux que les conversations particulières si naturelles et si indispensables du beau sexe, deviennent totalement impossibles elles sont peine entamées, qu'un chanteur en remplace un autre, la ritournelle se fait entendre, on cause, on jase si bien, qu'involontairement on oublie que la romance est commencée le chanteur s'il n'a pas l'aplomb néces saire, se trouble et l'exécution doit inévitablement en souffrir De grâce, Messieurs les organisateurs, ne soyez pas se pressés d'arriver la fin de ces charmantes réunions; laissez aux petites langues le temps de ja casser quelque peu, et soyez bien sûr que si elles s'a gitent si volontiers, c'est qu'elles brûlent du désir de se communiquer les impressions nouvelles qu'elles reçoivent chacun des morceaux de vos magnifiques programmes. •SB in «1ii On nous annonce que M. deS* Paul, qui est rem placé par M. Sensier, comme directeur général au département de l'intérieur, vient soa tour rem placer ce dernier comme préfet Lille. Dernières nonvellcs. Voici le dernier bulletin Je la santé du prince royal. Laeken, 27 Décembre. La journée et la nuit ont été bonnes. D< Wimmer j Dr Henriette. On lit dans \'Echo D'après les renseignements particuliers, le prince a subi une nouvelle ponction, qui a produit les plus heureux résultats. Étrcnncs. Aux approches du jour de l'an, c'est souvent une question embaVrassante que le choix des étrennes offrir aux enfants. Aussi est-ce un véri table à-propos que de rappeler le Journal la Poupée Modèle. Ce qu'il y a de charmant dans ce cadeau, c'est qu'il revient chaque mois renouveler le plaisir de l'en fant en même temps que le souvenir du donateur. Les abonnements partant du 13 Novembre, on a, dès au jourd'hui, offrir les deux premières livraisons parues. Celle de décembre contient une planche de petits travaux d'aiguille une feuille avec quatre figurines découper enfin, une décoration pour le théâtre de la Poupée Modèle, représentant un magnifique palais féerique. On s'abonne la Poupée Modèle en envoyant au Bureau du Journal, 1, Boulevard des Italiens, un mandat de poste ou une valeur vue sur Paris de 7 fr. 50 c. Et aussitôt les deux livraisons sont envoyées l'adresse indiquée. La collection entière des cinq premières années forme cinq beaux volumes in-8". Chaque année coûte le même prix que l'abonnement. (Paris, 6 fr. <p- Bel gique, 10 fr. mm 0 e u —i—i Règlement de la caisse de secours établie en faveur des ouvriers agricoles dé corés ou médaillés. L'ASSOCIATION AGRICOLE DE L'ARRON DISSEMENT D'YPRES, Vu le règlement du 3o Juin 1849, qui institue une caisse de secours en faveur des ouvriers agri coles qui ont obtenu une distinction honorifique, aoit du Gouvernement soit de l'Association Vu la délibération du Conseil provincial en date du 12 Juillet 1862, qui établit une caisse de dotation et de secours en faveur des artisans et des ouvriers de l'industrie et de l'agriculture de cette province, qui ont reçu le signe de distinction institué par les arrêtés des 7 Novembre 1847, Mars 1848 et 28 Février 1861 Vu Ie9 statuts organiques de cette caisse, arrêtés par la Députation permanente le 12 Mars i363 Alteudu qu'il importe de mettre ces deux institutions en concordance, de manière ce que l'une serve de complément l'autre Arrête Art. i'. La caisse de secours, créée le 3o Juin 1849, en faveur des travailleurs agricoles, décorés ou médaillés, est réorganisée d'après les bases suivantes Art. 2. La caisse est gérée par une com mission composée de cinq membres nommer par le Comité de l'Association agricole. Art. 3. Les revenus de la caisse se com posent 1* De cinquante centimes prélever tous les ans sur la cotisation de chaque sociétaire 2° Des droits d'entrée qui seront perçus apx expositions ou d'autres fêtes ou solennités pu bliques 3" Des subsides, legs, dons ou autres libéralités faites par l'Etat, la province, les communes ou les particuliers; 4° Des intérêts des sommes qui auront été pla cées en rentes. Les revenus mentionnés sous les n" 2 et 3 seront autan! que possible capitalisés. Art. 4* Aucune somme, placée en rentes sur l'Étal ne pourra être réalisée, ni distribuée en secours, qu'en vertu d'une autorisation spé ciale du Comité de l'Association. Abt. 5. La caisse accorde des secours ou des gratifications 1° Aux ouvriers agricoles décorés qui, par suite de maladie ou d'infirmités, se trouvent hors d'état de continuer leur travail pourvu qu'ils ne jouissent pas déjà d'une pension sur la caisse pro vinciale 20 Aux ouvriers agricoles qui auront obtenu la médaille instituée par l'Association, en faveur des anciens serviteurs de l'agriculture et qui, par suite de maladie ou d'infirmités, se trouvent hors d'état de continuer leur travail. Art. 6. Les décorés et médaillés ne pourront toutefois participer la caisse, que cinq ans après qu'ils auront reçu la décoration ou la médaille. Art. 7. Toute personne qui aura subi une condamnation correctionnelle la peine de l'em prisonnement, cessera d'avoir droit aux secours ou la gratification qui lui a été accordée. Art. 8. Les secours et les gratifications serout accordés par la commission administrative de la caisse, qui s'entendra, au besoin, avec l'ad ministration communale et avec le Bureau de bienfaisance du lieu du domicile de secoui'9, pour régler dans quelle proportion chacune de ces institutions y interviendra. Art. 9. La médaille instituée pour récom penser les vieux serviteurs est maintenue. Art. 10. Cette médaille ue pourra être dé cernée qu'aux travailleurs et agents attachés de puis vingt-cinq ans, au moins, la même exploi tation et qui se sont distingués par leur conduite, leur zèle et leur dévouement leurs maîtres. Art. 11.Cette médaille portera d'un côté l'effigie du Roi et au revers ces mots Activité, moralité, dévouement elle sera suspendue, par uo anneau, un ruban vert. Art. i 2. Quiconque obtiendra (a décoration ou la médaille instituée en faveur des vieux servi teurs de l'agriculture, recevra en même temps une prime de 10 francs. Art. i3. Les décorés et médaillés auront une place d'honneur toutes les fêles et solen nités organisées par les soins de l'Association. Art. 14. La comptabilité de la caisse est tenue par le trésorier de l'Association celui-ci dressera la fin de chaque année, un compte en règle, qui sera soumis l'approbation du Comité de l'Association. Ainsi fait en assemblée générale du 24 Octobre 18Ô8. L'administration des postes croit devoir rap peler au public que la loi du 20 avril dernier défend, sou9 peine d'une amende de vingt six francs cinq cents francs 1* D'insérer dans les lettres ou dans tous autres objets de correspondance, de l'or, de l'argent, des bijoux, on d'autres matières précieuses 2" D'insérer dans les lettres destination de l'inté rieur des valeurs au porteur, moins de les soumettre la formalité du chargement avec la déclaration de ces valeurs et d'en acquitter le droit. La loi n'exempte de cette dernière défense que les valeurs en papier ne dépassant pas cinq francs et les mandats-poste. Les nombreuses contraventions constatées depuis la mise en vigueur de cette loi déuolent qu'ello n'est qu'imparfaitement connue du public, et pour cette raisoD, l'administration s'est abstenue jusqu'à ce jour de provoquer des poursuites mais elle croit devoir prévenir que désormais elle ne pourra plus se dispenser de dénoncer les contrevenants la justice. [Moniteur.) On lit dans le Journal de Bruxelles MM. les ac tionnaires de la Banque du Crédit foncier et industriel sont informés que 5,912 actions ayant seulement été déposées en vue de l'assemblée générale du 29 courant, conformément l'article 34 des statuts, et d'après l'ar ticle 37 l'assemblée ne pouvant être régulièrement constituée que lorsque les actionnaires présents ou représentés, représentent au moins le cinquième- des actions émises, soit vingt mille actions, l'assemblée générale annuelle des actionnaires convoqués pour le 29 courant ne peut avoir lieu cette date. Uo avis ultérieur leur fera connaître le jour qui sera fixé pour une nouvelle réunion, conformément l'art. 38 des statuts. Cette seconde assemblée aura lieu quel que soit le nombre des actions représentées. Il parait que les patriarches et évëqucs de l'église grecque, que Pie IX avait conviés au concile œcumé nique de Rome, vont se réunir leur tour en concile général Constantinople, si le sultan ne s'y oppose pas. Ainsi le pape qui, par son appel conciliant, avait entrevu peut-être la fin du schisme plusieurs fois sécu laire de Photius, aura fourni au schisme une occasion de s'affirmer. Le catholicisme est une grande ccole de respect a dit M. Guizot, cité par M. Jacobs. MM. les curés et les vicaires qui rédigent le Jaer 30 et le Kalholyke zondag se sont chargés d'en fournir la preuve. Leurs confrères des grandes villes ne veulent pas rester en arrière. Fou, cynique, polisson, gavroche, audacieux jusqu'au mensonge, effronté, orateur de club de bas étage, voilà comme ils qualifient M. le ministre de la justice. Les magistrats sont les gens, les créatures de H. Bara, le ministère et la majorité libérale, une bande d'histrions politiques. N'est-ce pas que le catholi cisme est une grande école de respect... en Belgique Les tribuns ont envahi la chaire de vérité, et les instructions pastorales sont devenues des catilinaires. Le prêtre n'est plus qu'un fougueux athlète que l'on coudoie chaque pas dans l'arène politique. Au lieu de concilier, il divise la piété ne vaut ses yeux qu'à la condition qu'elle serve ses intérêts la charité même, il ne la prêche qu'à son profit. Ministre d'un Dieu qui disait que son règne n'était pas de ce monde, il n'a d'autre souci que d'usurper le pouvoir. U semble que pour exercer quelque empire sur les âmes, il lui faille tout prix la souveraineté temporelle, et pour la conquérir, il doit par tous les moyens déconsidérer ceux qui l'exercent. L'exemple venant de haut, la palme appartient au zèle qui sait le mieux l'imiter. La gloire autrefois couronnait le sacrifice elle n'appartient plus qu'à l'orgueil, et le plus intraitable, le plus intolérant, le plus excessif est le plus choyé. Le catholicisme une école de respect Le premier clément de respect, c'est l'abnégation le second, c'est l'indulgence. Pardon- nez-nous nos offenses, comme nous pardonnons ceux qui nous ont offensé. Voilà la parole du Christ; voilà l'évangile du respect humaiu. Nous sommes infaillibles, écrasez ceux qui nous combat tent. Voilà le travestissement dont nos prêtres l'ont babillé. Au lieu de ramener par la douceur les brebis égarées, nos évêques n'ont la bouche que l'ana- Ibèmc, et dans cette déplorable affaire de S1 Génois, le premier acte du clergé a été de venger sur les mbrts ce qu'on appelait les fautes des vivants. On refusait des prières sur la tombe des enfants qui ve naient de naître et des fidèles qui n'avaient jamais déserté le giron de l'Eglise. Et l'on se dit une grande éeole do respect (Écho du Parlement -i u e eu» Vienne, 28 Décembre. Une circulaire de M. Delyannis signale le procédé de la Porte posant un ultimatum sans tenir compte des concessions offertes auparavant et déclare que la Grèce a confiance dans le jugement de l'Europe. Vienne, 28 Décembre. La plupart des renseignements concernant la date de la réunion et le programme de la conférence sont inexacts. Les délibérations continuent. La conférence se bornera examiner les cinq points de l'ultimatum.

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Le Progrès (1841-1914) | 1868 | | pagina 3