N° 3,307. Jeudi, 32e A NUÉE. 9 Janvier 1873. 6 FRANCS PAU AN. JOURNAL D'YPRES ET DE. L'ARRONDISSEMENT, Nouvelle* de l'étranger. Intérieur. anche. !£- t-~ l Ce sont là autant d-'e^eriçt tendances envahissâ\jiqsdqch délétère qu'il exercé" daife le jeu civiles, et des prétentions être et éducateur de la jeunesse. •surveillant "efcjner l'école Jg sitrveiù- ie ses fonc- îiété. □ce fvdt( *ÀTiplaul «ietj M LE PROGRÈS r*t- PARAISSANT LE JEUDI; ET LE DIMA r 1 %rri VIRES ACQtJIUIT EONDO ABONNEMENT PAR AN: Pour l'oi-routi'.administratif et judiciaire d'Ypres. fr. 6-00 Idem Pour le restant du pays. 7-00 Tout ce qui concerne, le journal doit être adressé il l'éditeur, rue au Beurra, 85. INSERTIONS Annonces la ligne ordinaire fr. 0-15 Réclames la ligne fr. 0-50. Les annonces de Bruxelles et de l'étranger sont reçues chez MM. Leciikin et Picard, 15, Montagne.des Aveugles, k Biiiixki.î.ks. Les diverses fractions de l'Assemblée de Versailles devaient tenir séance hier pour se concerter, chacune de son côté s'entend, sur l'attitude prendre dans la nouvelle phase parlementaire cl législative où l'on vd entrer. La Gazette de France confirme le fait de la non-àc- ccptation du poste "d'ambassadeur Rome par M. de Corcelles. Mais loin de donner l'explication de cc fait, la feuille légitimiste et cléricale se borne émettre l'espoir d'eh connaître bientôt les motifs. Un reserit de l'empereur d'Allemagne, adressé au ministre dq la guerre, précise les positions respectives du ministre-président, qui conserve le portefeuille do la guerre et du général Kamecke, ministre d'Etal, qui gérera les affaires de ce déjiartcment sous sa respon sabilité personnelle. Nous aurons cnén une rcplificalion officielle des as sertions du duc de Gramont. M. de Beust, mis directe ment en cause, va publier dans les journaux de Paris les documents qui se rapportent cette affaire. Le roi de Portugal a ouvert le 2, la sçsjioijqSt. Chambres. Nous n'avons pas grandement ftppuyer sur son discours, qui constate une situation en somme très-satisfaisante. Les télégrammes de New-York font pressentir un nouveau différend entre 4eS"ÉtaU.-Unis et l'Angleterre. Les Américains éfêsirent defîuis longtemps prendre pied dans je* archipels de l'Océan Pacifique. Les îles Sandwich, par leur situation géographique entre le continent américain et l'Asie orientale, ont particuliè- Tpjibs, le 8 Janvier. Le Journal d'Ypres se met l'aise depuis longtemps nous n'avons pas laissé un^eul de ses articles sans réponse, et notamment propos de la tentative d'incendie comipise Pr-oven, nous l'avons roulé de façon cq^qu'il n'a pas trouvé un simple mot nous répondra'Eh bien le cfbirait- on le Journal nous trouve pâle, très-pâle. fi n'y a rien d'étonnant cela, puisque, ltjpsque nous le roulons, il fait le mort et de Conrard garde le pru dent silence. Du reste j tout le mondé sait que les rédacteurs du Moniteur'clérical sont ineapables de Araiter sérieusement une question de droit, finaude ou d'administration et qu'à part les sermons qu'jjf traient dévotement de l'Univers etfaBknr&j!, n leurs chefs de file, on ne peyt attendre d'eu>u,^? jures, outrages et diffamations. C'est enc^e en ayajgt, recours ces.- r;as cher, »- •-*•£ H>f- et à.i' S i ilngélh. - z, rf- abte un jour et que nos grincheux adversaires^osent alors se présenter devant le corps électoral et nous lêurprédisons qu'ils tomberont sous les sifflets du Cbfps électoral. ""i 1 n.i.iii.. d Partout où le clergé se sent assez puissant pour battre en brèche les écoles laïques, il les démolit sans pudeur: Il n'est pàs-de jour où les journaux ne nous ap portent un nouvel, empiétement nous avons cité ce qui s'est produit Ninove où le coaseil commu nal, composé exclusivement des élus du clergé, a renversé les^»les érigées grands frais, par l'ad ministration précédente. Les tdéricàux de Bouillon ne sdnt-iHBphs ocfflpéé Aimplir ïeijr plus grand profit de Çarlsbpurg AufduijEùui-iiR|Sjutrp_vîMe passe par les mêmes SiiEÉtaSffT0 -.---au «A collège au vidissituc c'est Belle ■ç.vîMe passe «de Wtiaix. .^onspil communal clérical vien; de suppri-^ p^jrnaire centrale et l'éefle primgir ar^jjll^iselle^' imé ettcoq^su sunpruiié l'école ^OA-ofind, il 'cherche, avant' d'en /là^ (»|ri<^-Wes rouages les plus indispensables pour'qq'elle fone- tioifihc avec-sùepès et conwgv.e li; confiance (Jos familles; cle. Céçol& en ^l^fidant ^quTFput même, sous pw^eacte^ars doute lance y manquerait.. piarquent les e,' l'influence institutions resterje seul L'iiorjzon s'éclaircit gauche, tandis que les points" noirs deviennent plus nombreux et plus r menaçants droite. Nous avons annoncé, avec bonheur, le résultat de l'élection de Namur. C'est une bonne et excel lente journée pour le libéralisme, qui a vaincu,, dans ce chef-lieu de province l'hypocrisie et l'apos tasie politiques. M. Lelièvre a reçu un soufflet qu'il gardera, nous en sommes sûrs mais nous ne nous expliquerions pas comment le gouvernement pourrait encore le maintenir la têts d'une cité qui, trois reprises différentes, a témoigné de ses antipathies pour sa personne. Nous l'avons dit souvent, l'éteignoir aura beau promener son ombre sur notre Belgique, l'étincelle n laquelle se rallumera le flambeau de la liberté, du progrès,'sortira toujours de la commune belge. v Nous lisons dans le Libéral de Namur, organe de M. Lelièvre n a pas réussi M. Ernest Maurau, volontaire de* 1830, ancien lieutenant l'armée des Flandres et commandant d'armes du fort S' Philippe, adjudan sous-officier, depuis 1848, de la milice citoyenne de notre ville, vient d'être l'objet d'une ovation ajjpsi honorable que des mieux méritées. Dimanche dernier, M. le cty—~J3v Hynderick, au nom de tous les membrefyfr mh société t*de gardes civiques, lui a sole'' «nt offert une ma'gnifiquè-chaîntr giletière .4," femme témoi gnage de leurs "sefitimer^^Jl d'amitié et surtout de reconnaissant ]®e intelligent et le dévouement désip"1uera": «ene cessé*de s La candidature de M. Wodon ,hierf j Nos adversaires ont donc une majorité de dix Voix contre neuf au conseil communal. La responsabilité de la gestion pèsera tout en tière sur eux. Nous les verrons l'œuvre et nous pourrons apprécier comment ils administreront les affaires communales. Quant nous, nous suivrons la ligne de con- ttide q»e nous nous "sommes tracée. Approuvant toutes les mesures utiles la ville, nous combattrons vigoureusement celles que nous croirons devoir lui être préjudiciables. Nous ferons notre devoir jusqu'au bout, et nous ne nous départirons pas de la voie que notre avons adoptée et fidèlement suivie jusqu'à ce jour.» Pour peu que ces déclarations aient un sens, elles signifient que M. Lelièvre a l'intention de donner enfin sa démission de bourgmestre de Na mur. faire preuve dai ans T vtï- il Gc,lû 1 A Il 4 II coatdf hweiti'éa, •J|-drésiî ^rés^ iTd'par^' cette Doignée^p s? Nous lisons dans le Journal de Gaûd k Le nouveau cimetière de Gand a été inauguré 4 le lr janvjjÉ''. L'arrêté du conseil a reçu son exécu tion sans rencontrer aucune des difficultés annon cées par le mandement dé l'évêque de Gand et tant désirées par certains membres du clergé. Cinq corps devaient être enterrés hier dans le uveau cimetière. Un prêtre attaché l'ancien etière de 1§ pi rte de Bruges avait demandé que des corps fût transféré au cimetière de Saiiit- ^Ainantt, oe qui fut accordé, «omme c'est l'usage, ^torité communale: autres corps ii ^.tmer étaient ceux de *738 mineurs.^'^'inhun,, ion éut fieiu i prqtestatw,":. Les familles fureur kiit des d'/ègoVeniK-r çmo, cop';-'>'- jvaip Hou iv?ae' îles f.

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Le Progrès (1841-1914) | 1873 | | pagina 1