N° 3,308. Dimanche,
32e ANNÉE.
12 Janvier 1873.
6 FRANCS PAIi AN.
JOURNAL D'YPRES ET DE L'ARRONDISSEMENT,
PARAISSANT LE JEUDI ET LE DIMANCHE.
nouvelles de l'étranger.
Intérieur.'^
IL f ô/C .T.
EIKENnI
DERS,
MENA
LE PROGRÈS
VIRES acquirit eunoo
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ABONNEMENT PAR AN Pour ParroniP administratif et judiciaire d*Vpres. fir. 6-Ô0
Idem Pour le restant du pays7-00
Tout ce qui concerne le journal doit être adressé l'éditeur, rue au Beurre' U5.
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Les annonces de Bruxelles et de l'étranger sont reçues cher. MM. Leciikin et
Picard, 15, Montagne des Aveugles, A Riuixkli.es.
L'Union confirme les informations données hier par
l'Universau sujet de l'acceptation, par M. de Cor-
cclles, des fonctions d'ambassadeur de France au Va
tican. Elle dit que le Journal officiel ne tardera pas
publier la nomination d'un nouvel ambassadeur et que
celui-ci est vraisemblablement déjà installé au palais
Colonna.
Le mouvement préfectoral paraît décidément devoir
ne poiut contenter la droite. C'aprés le Français, il
entraînera seulement la destitution d'un seul préfet et
la nomination de deux autres. L'organe du centre droit
clérical se plaint vivement que l'influence de M. Bar
thélémy Saint-Hilairc l'ait emporté sur la volonté de
M. de Goulard. U faut donc s'attendre un redouble
ment d'attaques contre le secrétaire de la présidence
dans la presse monarchiste, et peut-être l'écho en
viendra-t-il retentir la Chambre.
Les explications du Moniteur allemand, au sujet de
l'issue de la crise ministérielle, on. produit Berlin
une certaine sensation. On s'est étoDné du désaveu
infligé par l'organe officiel la Correspondance pro
vinciale, qui est un organe ministériel mais, en
somme, l'iiiipje&sfdn que les derniers ordres du ca
binet ont laissée dans les esprits, reste toujôuT&fla
même, et l'assurance donnée, par le Moniteur que le.
cabinet reconstitué restera fidèle au programme poli
tique du prince de Bismark, n'a pas renooutré uuc
créance absolue.
Un meeting populaire t«iu Derby, et où sir Ch.
Ditke a pris la parole, avté troublé par des rixes vio
lentes. L'orateur républicain a dû être protégé par un
nombreux cortège d'hommes armés de bâiotis pour
regagner son bétel. Nous n'avons pas encore d'autres
détails.
.t
Tpiim, le II Janvier.
On nous écrit de Bruxelles
Vous désirez de mes nouvelles, mais que. vou
lez-vous que je vous écrive au milieu du calme
plat qui règne ici. L'opinion publique ne se préoc
cupe de rien, ne s'émeut de rien. C'est ainsi que la
mort de l'empereur Napoléon III qui en d'autres
temps aurait si vivement passionné le public, a été
accueillie avec la plus grande indifférence la
bourse, toutefois en a été tant soit peu Influencée
et les fonds français ont éprouvé une certaine re
prise. Le fait èst«que'lé décès de l'ex-empereur est
un événement grave qui peut atfoir une influence
favorable sur les destinées. Il y a un pi étendant
de moins et c'est- beaucoup dans un pays dont le
malheur consiste précisément avoir trop de pré
tendants. Al
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Que vous dire de la Banque Jacobs l'opinion
des hommes compétents est que le capital sera
peu près absorbé les actions libérées sont cotées
210, et si on en offrait une centaine en bourse,
elles tomberaient encore. La situation de cet éta
blissement n'est pas encore établie on y travaille
activement Anvers mais on se trouve, paraît-il,
devant de grandes difficultés, les registres four
milleraient de faux habilement déguisés sous forme
d'opérations fictives.
On n'incrimine pas ici la probité des frères Ja
cobs qui sont encore possesseurs de 1,600 actions,
mais on est gépéralemqnt d'accord que leur répu
tation a été surfaite et Qu'ils n'étaient pas la
hauteur de lepr. fnission.
Si le mqpde, poétique ne 4s'émeut de rien, au
contraire le monde financier, commercial et indus
triel est très-préoccupé de lîaffaire du chemin de
fer di^uxembourg il paraît que les projets de la
nouvOTe compagnie alarip.eilt vivement les métal-
fuTgistes des bassins dé'Liège et de Charleroi. Je
ne suis pas rifême d'apprécier la question ce
point de vue, mais jettiens.de souf^q.jei\aine, que
les Belges qui fîgufp&ttUps ceftb Compagnie ne
sont que desTiommefc-dè-pâîlle ef qu^ cette société
est et restera essentiellement allemande or, je
trouve impolitique et dangereux de céder àj'étran-
ger un réseau de chemin de fer, qui en vingt-quatre
heures peut déverser tout un corps d'armée au
centre même de la "capital*?. Nous ne levons pas
voulu pour les Français et ce serait «ne faute ca
pitale de le concéder aux Prussie^. Notre neu
tralité même d'ailleurs nous commande de teyir
la balance égalçjÉÉro nos puissants jvoisins. - i
*'Jt l
Le général Guillaumeest nommlljdit-on. Baron:.
Il n'aura pas au moins été ministnq celui-là "«pour
des prunes.
k_
Des industriels et commerçants- de Viviers,
adressent une pétition la Chambre! pour appeler
son attention sur la situation déplorable du coff-
merceet de l'industfjfe en ce qui concerne la res
ponsabilité des chemins de fer ën matière de trrfis-
port. v
Cette .pétition établit par des faX curieu^ que
,1e commerce se trouve., d'une 'pai-j en présence'
d'une réglementation pleine d'alis J 0 ns ce^'^le"
a de net et de précis, source ine
tant cause de ces abus que d
vague de la plupart desdispopitiOs j
et de leur interprétation capricieus, J
tratiopt, qui, dans des cas Wentique.J
voqfe et tantôt n'en argumente pal
,iu-s (Ml-risprudenco éompliqùe en/J
mené, zuivtsituation et qu/vl'.adi'a j
lit p, (de so," même pot1
>ie de procA, f>d
>o xrité .et du J ci^
p
a gran-
-tion, j'
S-5C-
5 -a]
ve qu'enfin les droits et les devoirs du chemin de
fer de fjStat soient régies directement par un acte
législatif et non par des arrêtés ministériels. C'est
le moyen sûr d'obtenir une .réglementation qui ne
soit pas contraire aux lois.
Les actionnaires de la Compagnie du Grand-
Luxembourg se sont réunis, le 3 janvier, Lon
dres, en assemblée générale, sous la présidence de
M. Fenton.
Après une courte discussion, l'assemblée a voté
l'unanimité, la convention conclue entre la Com
pagnie dn Grand-Luxembourg et la nouvelle Com
pagnie belge luxembourgeoise, convention aux ter
mes de laquelle, sauf approbation du gouvernement
et des Chambres belges, la nouvelle Compagnie de
vient, dater du 1''janvier 1873, locataire des
lignes du Grand-Luxembourg. [Indépendance).
On écrrià^e Wervicq
Le prepiier jour de l'an donne souvent lieu
quelque épisode ou tentative criminelle.
A Wervicq, l'agent de police Potel, avait mis la
main sur un individu qu'il voulut incarcérer ar
rivé la porte de la prison, le coupable s'échappa
d^s mains de la police, s'esquiva par une petite ru
elle, et d'un bond se précipita dans la Lys. Avait-il
l'intention de se noyer ou de gagner la frontière
fra nçaise C'est ce qu'on ignore toujours est-il
qu'il disparut dans les flots.
Potel, ne consultant que son courage, se jeta
dans l'eau tout habillé, fit lé plongeon, et après
jine double tentative reparut la surface chargé
de son prisonnier, qui avait perdu toute connais
sance. Il fallut toutefois qu'un des spectateurs ten
dit une perche au sauveteur, afin de l'aider
gagner le bord, sans quoi garde et prisonnier au
raient inévitablement péri dans la rivière. Des soins
qmpressés firent bien vite revenir lui l'impru
dent fugitif.
Les cléricaux gantois, soutenus parieur pasteur,
M. Bracq, yiennent de constituer un comité, que
Aôus appellerons comité des cimetières catholiques,
et qui n'a évidemment d'autre but que de fomenter
l'agitatién prédite par M. l'Ëvêque du diocèse dans
l'une des lettres-qu'il a échangées avec le bourg
mestre de latille; qu sujet du. nouveau cimetière
I^de la jurisprudence de l'administration commu
nie en matière d'inhumé
M
la. Pairie se moque
de l'associai >n libérale de iirù^Ls qui de-
ses membres de prêter feur apptii-à^a
"raie focale sqitpar des jfbonnerhents,
ae 1 administration commu-
mqjjqns. s..
^réalTeqi^i 11 ite circu-
j;
ponces.
5? a bien raisin dé se moquer de sqj
la n'a besoin pour vivre, ell
ina-lices. FlleXirouve «J
hPfnii