M N° 3,300, - Jeudi, 32° ANNÉE. 16 Janvier 1873. 6 FRANCS PAR AN. JOURNAL D'YPRES ET DE L'ARRONDISSEMENT, jan:L 1 PARAISSANT LE JEUDI ET EE DIMANCHE. L'Emprunt de la ville de Bruxelles a été sous crit sept fois environ. On estime qu'en accordant i une certaine faveur aux petits souscripteurs, les ^grosses demandes recevront 10 p. c. LE PROGRES TIRES ACQUIRIT ECNDO ABONNEMENT PAR AN Pour l'arrond' administrai]! cl judiciaire d'Ypres. fr. 6-00 Idem Pour le restant du pays7-00 Tout ce qui concerne le journal doit être adressé 1'cditcur, rue au Beurre, 83. INSERTIONS Annonces la ligne ordinaire fr. 0-15 Réclames la ligne fr. 0-30 Les annonces de Bruxelles et de l'étranger sont reçues chez MM. Lecubin et Picard, 15, Montagne des Aveugles, A Bruxelles. nouvelle* de l'étranger. Le Journal officiel français public la nomination de M. de Corcclles aux fonctions d'ambassadeur de France près la cour du Vatican. On en doit conclure qu'il n'y a plus entre le Vatican et le cabinet de Versailles aucuu sujet de dissentiment ou de froissement. Les journaux bonapartistes sont tout la mort de leur empereur. Il y en a parmi eux, qui vont jusqu'à raconter leurs lecteurs que l'Assemblée, Paris et le gouvernement auraient été émus de cette mort et que le conseil des ministres se serait réuni extraordinaire- ment l'occasion de cet événement. Tout cela est ab solument inexact. L'église évangélique en Allemagne est la veille d'être déchirée par un schisme pt&nl celui que les ijecrcts du Vatican ont ivoduit dans l'Église catho lique. L'intolérance et la soif de domination du haut clergé protestant ont fini par révolter les esprits éclai rés et le fait de la destitution brutale du pasteur Sy dow condamné comme rationaliste par le synode de la province de Brandebourg, a porté au comble l'agitation des esprits. Le collège municipal de Berlin a décidé de s'adresser l'obcrkirrhcnrath, qui forme l'inslauçe suprême pour les affaires du culte protestant, afin d'obtenir la cassation de l'arrêt absurde du synode pro- "vincial, et en mênrc temps de faire parvenir au pas teur Sydow, qui relève du patronal de la ville, l'assu rance de sa confiance et de son estime invariables. Les notables de la paroisse doiît M. de Sydow était le pasteur, et qui compte plus de 1,500 membres, lui ont voté une Adresse dans laquelle ils se déclarent entièrement d'accord avec ses doctrines et ses principes et résolus ne pas se séparer de lui. Ce sont là des symptômes d'une réaction vigoureuse contre l'organisation hiérarchique du pro'cstantisinc allemand, réaction qui marche de pair avec les aspira tions la pleine jouissance des libertés civiles et po litiques. Le Conseil fédéral suisse vient de notifier au gou vernement du Valais qu'il ait, sous peine d'une exécu tion fédérale, expulser les jésuites qui, en dépit des lois, ont -établi dans ce canton des établissements '^instruction. Intérieur. Y piaf.*, le 15 JlauxjJer. Le ministère, après avoir promis pendant six se maines, la cession-du chemin de fer du Luxembourg une compagnie soit disant Belge-Allemande,mais au fond rien qu'Allemande, a reculé aujourd'hui de vant la répulsion que cette mesure rencontre dans toutes les parties |du pays. Cette cession n'aura donc pas lieu^ les hommes qui y ont travaillé, obtiendront bien quelque dédommagement ils seront nommés, paraît-il, administrateurs de l'un d.çs nombreuses sociétés dont disposent les homme .au pouvoir, mais enfin o,_ .ri verra pa étrangères un chemin ^u"er qu ^•/t-qnatre heures, pe^PVversi ftgèrês d'au-delà de la fmVrt, capitale. La cession rILGEire ei mpvjpagnie Allemande, offra*'1,'1 's que ifjtiftqui fut projetée en l'" j i %de 1* qui fut énergiquemo. r **ER SCHOON r t-, par M. Frere. un ^G MBiuvions alors lape iEneN-Bp"' en haiijigde I.-jl sied (Comhatt^^BH'i^U 18i, n'est pi MM organes de la presse, qui sont rédigés par des Belges, c'est l'amour de notre indépendance et de notre nationalité malheureusement pour le pays, il y a des hommes d'état, qui sacrifieraient toHtà l'esprit de lucre et qui mettraient le pays entier en actions anonymes. L'éloquence des chiffres. Une petite révélation de la Chronique nous dé montre une fois de plus que les hommes qui nous gouvernent ne négligent aucune occasion de mettre du foin dans leurs bottes. Solution d'un grand%problèmeLa houille continue être excessivement chère, n'est-ce pas, et elle n'a pas l'air de vouloir revenir des prix modérés. On a découvert le pourquoi de ce mal heur public; le yoici Ces jojirâ derniers, la Société d'exploitation des environs de Mons, qu'on nomme le Levant du Fletju, a terminé ses petits comptes, et ces mes sieurs les actionnaires ont touché leurs dividendes. Parmi ces actionnaires se trouvent M. Malou, ministre des finances, et M. Barbanson, ex-séna teur. Voici le chiffre de la part de bénéfices qui leur est revenue: A M. Malou, 360,000 francs, A M. Barbanson, 500,000 francs (vous avez bien lu un demi-million). Et pensez que toutes les fosses houille de la Belgique ont fait, relativement, leurs actionnai res, de pareils cadeaux en 1872. Rappelons après cela, pCur que le public puissé'trouver, sans beaucoup chercher, la raison de ces bénéfices énormes, que le gouvernement payaitet paie une prime l'exportation dtl charbon, sous forme de diminution de droits la sortie. Supposez que sous peu on communique la Chambre une pétition de quelques pauvres diables qui auraient l'outrecuidance de trouver le charbon trop cher, M. Malou, ministre des finances, trou vera d'excellentes raisons pour démontrer que la prime d'exportation doit être maintenue au point de vue des intérêts... du pays1. Vendredi matin, le tribunal c|i,rectionnel de Tournai s'est occupé de l'affaire avtnf trait l'en terrement de M. Labis que le change de la cathé drale a fait effectuer, comme on lJJ|tit, au mépris de toutes les dispositions des lois eOTiglements sut la matière. MM. Dumon, Allard et Baudouy'c)'c>résident juges, 'composaient le tribunal le V'/'j"1j du minis ulHère public était occupé par M. Gil^ÉiL£l.subs L'arrêt condamne M. Ponceau,| 300 fr. d'amende et les cinq otl assisté dans sa funèbre besogne cT Ot sort pour la lovée w° •dans notre jn. ans ti Jns Poper" rlo-^r Le train des voyageurs partant de Gand 6 heures 32 minutes du soir y a rencontré un train de marchandises qui manœuvrait. La collision a causé la mort de deux voyageurs. Quatre autres ont été blessés parmi ces derniers, l'un a une jambe cassée et a été transporté Leu- peghem, lieu de sa résidence, par un train spécial; les trois autres n'ont pu continuer leur voyage, après avoir reçu, comme le premier, les soins des médecins envoyés immédiatement sur les lieux. Une enquête ouverte le jour même par les chefs de service a constaté que l'accident #st dû ce que lè chef de station et le garde chargé de la manœu vre des signaux ont manqué gravement leurs devoirs, Ces agents ont été immédiatement suspendus de leurs fonctions et nous apprenons qu'ils ont été écroués dès le lendemain la prison de Gand. i—l m 9 m igj t Nous avons annoncé la constitution Gand d'un comité qui veut faire de l'agitation propos du nouveau cimetière. Il existe peine qu'il entend faire parler de lui, et il vient d'adresser au bourgmestre delà ville une protestation où, juge et partie, il reproche l'ad ministration communale d'avoir scandaleusement violé la liberté religieuse'de ceux qu'il a la préten tion de représenter. Cette malhonnêteté dite, il annonce au bourgmestre son intention de recourir l'autorité supérieure. Tel est le bulletin du 8 courant. Le surlende main, le comité se présentait devant M. le comte de T'Serclaes, gouverneur de la Flandre orientale, et lui demandait de vouloir bien, dans la meslfre de ses attributions, protéger les droits méconnus des catholiques gantois, et, dans tous les cas, d'être leur interprête auprès du gouvernement, et le défenseur de leur cause. Le gouverneur a reçu l'adresse que lui présen tait le comité et s'est engagé la communiquer l'autorité supérieure. Ce début n'est pas brillant, mais il semble avoir satisfait le comité des cimetières. (Indépendance.) On assure que les souscripteurs de 1 5 pièces devront 2 pièces, ceux de 1 10 8 pièces les (tatres souscriptions seront réduites de 90 p. c. ii—i VILLE D'YPRES. coaseil commiaal. publique, Samedi, 18 Janvier 1873, quatre heures de relevée. ORDRB DU JOUR Tniêntion de pièces. 2° Solliciter l'autc ester en justice contre les anciens' foca| Hnp.Ai.1a CBSerno ri'infanlrrip —Z°À larisAàSfupatiq NovJ

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Le Progrès (1841-1914) | 1873 | | pagina 1