.,V I f; V Nn 3,311. Jeudi, 23 Janvier 1873. 0 FIIANCS PAU AN. JOURNAL DYPRES ET DE L'ARRONDISSEMENT, nouvelles «le l'étranger. Intérieur. 32" ANNÉE. LE P&OGRÈS PARAISSANT LE JEUDI ET LE DIMANCHE. VIRES ACQUIRIT ECNDO ABONNEMENT PAU AN: Pour IVrroiid* administratif et judiciaire d'Yprcs. fr. 6-00 Idem Pour le restant du pays7-00 Tout ce qui concerne 1« journal doit être adressé l'éditeur, rue au Beurre, 83. INSERTIONS Annoncks la ligne ordinaire fr. 0-15 Iîkci.awks la ligue fr. 0-30 Les annonces de Bruxelles et de l'étranger sont reçues citez MM. Lkchkin et Picard, 15, Montagne des Aveugles, Bruxkli.ks. s La discussion sur le projet de loi relatif au conseil supérieur de l'instruction publique a été suspendue samedi, pour luire place une interpellation de la droite dirigée contre certains maires qui se refusent mandater les traitements d'institutions congréganistes, lorsque le conseil municipal a refusé de voter ces trai tements, et encore bien que le préfet les ait inscrits d'office au budget. M. de Goulard a saisi cette occasion pour bien ré péter la droite qu'elle pouvait compter sur lui, et la droite, de son côté, a tenu îi exprimer, par un ordre du jour motivé, toute la confiance qu'elle accorde au ministre de l'intérieur. Après le rejet de l'ordre du jour pur et simple, 40'2 voix contre 251 l'ordre du jour motivé l'éloge de M. de Goulard a été voté par 426 voix contre 80, la presque unanimité de la gauche s'élant abstenue. Le télégraphe nous a renseigné très-inexactement sur la délibération de la commission des Trente. Ce n'est point le projet de la première sous-commission qui a été voté par 20 voix contre 3, mais le préambule seulement de ce projet. La commission a voté ensuite le premier alinéa de l'article premier, portant que le président de la république ne pourra prendre la parole la tribune que s'il eu a d'avance donné avis au pré sident de l'Assemblée. Les débats qui se poursuivent depuis deux jours h la Chambre des Députés de Prusse, sur les projets de loi anti-cléricaux, intéressent au plus haut point l'opi nion publique en Allemagne. Les premiers orateurs qui ont pris la parole au nom du parti clérical, du parti libéral et du parti progres siste, ont posé la question sur son véritable terrain. Vpiikk, le 22 Janvier. Comme nous l'avons dit dans notre dernier numéro, la décision de la députation permanente concernant M. le général Missotten, est un docu ment qui n'a pas son égal dans les fastes admi nistratifs. On peut être profondément ignorant en droit ou différer d'appréciation sur pertaines questions douteuses, mais prendre pour point de départ des faits imaginaires et radicalement faux, c'est apporter dans la rédaction des décisions ad ministratives, la même légèreté, la même désin volture et la même mauvaise foi, que certains rédacteurs du Journal Y Ypres, étalent dans tous leurs articles. Nos lecteurs en jugeronf Pour pouvoir attribue, M. Missotten un nou veau domicile, il fallait bien inventer certaines circonstances, d'où l'on put déduire qu'il avait eu tstiSment. l'intention.de transférer son domicile une autre localité. in mieux;moyen auquel la députa-) rvbi^pfdit-elle, qu'il résulte des ren- (respeclejmot est joli)que le sieur Missotten fyal d'.Lu l'îmmeuble qui, Ypres, servait A la famille de son épouse, et qui lui vaarowfc^dans l'acte départagé.t ^"voit, ce raisonnement semble-tout i J **ut plus logique on se dit si M. V - jàu l'intention de rentrer jamais f j^pas vendu la maison des parente elle lui avait étèattrihcée dans À1 iavfelt mâis il y a malheureusement deux petites objec tions faire ce raisonnement. D'abord, que cette maison ne lui a pas été at tribuée dans l'acte de partage intervenu entre lui et ses beaux-frères, et en second lieu qu'il n'a jamais pu en disposer comme propriétaire. Et, en effet, au décès de M™5 Aeben, la maison donts'agit, échut M. Auguste Aeben, qui par tes tament la légua pour un tiers en propriété et pour un tiers en usufruit son frère M. Gérard Aeben et pour le surplus Mme Missotten. M. Gérard Aeben avait donc la jouissance de cette maison jusqu'à concurrence des deux tiers et son départ de la ville il exigea, en se prévalant de l'article 845 du Code civil, que cette Ihaison fut vendue publiquement, l'effet de sortir d'in division. Il n'y a donc aucune intention déduire decette vente, laquelle M. Missotten s'est opposé pen dant plusieurs mois, et laquelle il fut obligé de souscrire en présence du texte formel de la loi. On comprend, nous le disons encore, que l'on diffère d'opinion sur une question de droit ou d'ap préciation sur une question de fait, mais que l'on déclare établis desfaits complètement imaginaires et radicalement faux, pour en tirer des déductions de complaisance, cela était inoui jusqu'ici dans les fastes administratifs ou judiciaires. Mais, la députation se met l'aise, cela résulte, dit-elle, des renseignements recueillis. Recueillis où donc s'il vous plait. Ce n'est certes pas dans les rapports de l'administration- communale d'Ypres, et nous garantissons même qu'ils ne résultent d'aucun document du dossier. Où donc ces renseignements sont-ils puisés, si ce n'est dans les colonnes du Journal cTYpres ou peut-être bien dans les couloirs de^Ja sacristie. Oui, ce'pouvoir occulte, dont quelques Uns de nos amis se plaisent encore méconnaître l'influence et le danger,estaujourd'hui, p.our nous servir d'une expression du Journal de Bruges, un immense filet aux mille mailles,tendu sur toute la Belgique, et dans lequel tout finira par être pris, si nous ne parvenons nous en débarrasser au plus tôt. bus sommes assez de cet Le Moniteur de hier nous apporte un arrêté royal, qui achève de désorganiser les ateliers d'apprentissage. L'on sait que ces institutions ont de tout temps rencontré une sourde hostilité de la part de nos adversaires aussi dès l'avènement de notrçcléricale députation, on s'appliqua tellement tjjduire les budgets, que plusieurs de ces établisse- vfments furent placés dans l'impossibilité de conti nuer travailler; d'autres durent restreindre leur travail, mais force d'ordre et "d'économie jinv^ut continuer marcher, en dépit de .toutes sériés qu'on leur fesait subir.C'est san achever cette* oeuvre de démolition facilité, qu'un arrêté royal vient de di f tes les commissions administratives qu'à l'avenir eos .commissions v* posées quô dJa-,*,ois memly' niés l'État, l'aut?àre1' ''on^ troisii v'nps, car n -r f e de "V "Toujours leurs collèges Rouveaè de la coi Ces communes doivent êt* et la nrêjn ministrées. Le provisoire est (me, et la ministre de l'intérieur est. tr®»! Am#h. d'êtri celaestconforme,ilest vrai, au fameuxprograrame du Congrès de Malines, mais il nous semble que nos cléricaux devraientêtre appris en fait de chris- tianisation et que la triste expérience notamment qu'ils ont faite avec l'Yproise, aurait dû les rendre plus modestes, plus circonspects et surtout plus indulgens pour leurs adversaires. Quant nous, nous regarderons la transforma tion qui va s'opérer des premières loges mais si elle doit se faire par les hommes qui ont si mal habilement érigé et administré l'Yproise, nous n'espérons pins longue vie pour notre atelier. Voici le texte de ce nouvel arrêté royal Vu l'arrêté royal du 10 février 1861 relatif l'orga nisation des ateliers d'apprentissage Considérant qu'une enquête administrative a fait reconnaître que certaines modifications peuvent utile ment ctre introduites l'arrêté précité Sur le rapport de Noire Ministre de l'intérieur, Nous avons arrêté et arrêtons Art. 1r. L'article 5 cl le 2" alinéa de l'article 5 de l'arrêté royal du 10 février 1861 sont remplacés par les dispositions suivantes Art- 3. Les ateliers snhsidiés sur les fonds de l'Etat sont dirigés par une commission administrative de trois membres, dont un appartenant la nomination de l'État, un la nomination de la province et un la nomination de l'administration communale. Le mandat des membres de la commission est renouvelé tous les trois ans.* Un secrétaire-trésorier est adjoint chaque com mission administrative; il est nommé par le gouverneur de la province, sur la proposition de l'administration communale. Art. 5," 2e alinéa. La durée de l'enseignement est au moins d'une heure par jour. Art. 2. Notre Ministre de l'intérieur est chargé de l'cxéeulioo du présent arrêté. «I U ig-W Un arrêté royal du 17 janvier 187S accepte la démission offerte par le sieur Rarnoen (Pierre), en qualité de capitaine commandant le corps des sa peurs-pompiers de la ville d'Ypres. Par le même arrêté, le sieur Ramoen est auto risé conserver son grade titre honoraire. \a l'acas- 3U- ler om- On lit dans une correspondance de Bruxelles Comment voulez-vous que M. Malou soit bien ix affaires de l'État Il a déjà avec ses propres aff-ifes de quoi fournir l'activité de plusieurs personnes. Qu'on en juge par la liste des fonctions industrielles et financières qu'occupe M- Malc, i Cette liste est sans doéte fort incomplète elle nêïè dressée il y a plusieurs années déjà depuis M. Malou aura bien ajouté quelques fleurons sa cou ronne. Voici cette liste Administrateur de,la Compagnie immobilière Administrateur de la Nationale Belge islrntcur des chemins de fer de l'Est Bel;! ii r,des chemins de 1er de Turnbout listrateur des chemins de fer de MoiJ slrateur des chemins fie he du uSÀ des charbonnage» v firauD r Administre'cur d'- charbonnage ,i t~b j.'J*. .,?.':UV£*7 qtii parain

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Le Progrès (1841-1914) | 1873 | | pagina 1