A
9 Février 1873.
JOURNAL D'YPRES ET DE L'ARRONDISSEMENT,
32e année.
Nouvelles de l'étranger.
•leur.
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3^316. Dimanche,
A
6 FRANCS PAR AIN.
LE PROGRÈS
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PARAISSANT LE JEUDI ET LE DIMANCHE.
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VIIIKS ACQIJIRIT EUNllO
ARONNRMENT PAU AN Pour l'arrond1 administratif cl judiciaire d'Ypres. fr. 6-00
Idem Pour le restant du pays7-00
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INSERTIONS
Lechbin et"
Dans la nouvelle entrevue qu'il a eue hier avec la
commission des Trente, M. Thiers a traité la questipn
de l'institution d'une seconde Chambre et celle des
modifications qu'il peut être utile d'apporter la loi
électorale actuelle.
La seconde Chambre que veut M. Thiers serait une
institution définitive, et fonctionnerait avec la Cham
bre nouvelle que. les électeurs seront appelés, pro
chainement, plus ou moins substituer l'assemblée
actuelle. Il est d'avis qu'elle doit être élue par le suf
frage anivcrsel, mais en limitant la liberté du clioix
des électeurs au moyen de la création d* catégories
d'éligihles.
Le langage très-sensé, très-nef et très-énergique que
M. Thiers a tenu devani la commission des Trente, a
produit en France la meilleure impression. La presse
libérale, dans toutes ses nuances, est unanime l'ap
prouver. Les articles des journaux royalistes, les dé
clarations de quelques feuilles officieuses, en annon
çant qu'une conciliation û'était pas douteuse; avaient
répandu quelque's inquiétudes, car on se demandait,
en lisant les conclusions de la commission, comment
le président de la république pourrait s'entendre avec
elle sans Héchiftprjtfe la première ligne la dernière,
son Message riff t'Otembre. Ces doutes sont maintenant
i fjwn-alyîoo ooxî^cu tBrTCanî û'tèlc
lui-même». Aussi le désarroi est-il grand dans le
camp o^pcSé- Parmi Jes membres de la commission
des Treiifp) les unit-jugeant bien leur impuissance et
la force du eduf^nt de' l'opinion publique, inclinent
accepter les propositions de M. Thiers d'autres, plus
aveugles et plus ardents, sont d'avis de risquer U ba
taille, dû^-on la piFdre.
La question de l'évéVhé de Genève vient d'entrer
dans une nouvelle phase.
M. Agnozzi, chargé d'affaires du S' Siège J Lncerne,
a notifié M. le président de là Confédération, au nom
du cardinal Antonclli, la nomination de M. Mcrmillod
aux fonctions de vicaifc apostolique pour le cauton de
Genève.
En même temps le bref pontifical, daté du jl6 jan
vier et inséré dams une lettre circulaire de M. Mcrmil
lod, était publié et" lu djàns-toutes les églises Catholi
ques du canton ceci sans l'autorisation du 'Conseil
d'État, prescrite par la loi du 7 avril 1820.Deux, exem
plaires de cette lettre circulaire avaient simplement
été déposés en cbanéellerie, conformément aux Jois de
police sur les écrits iihprimés/
Par suite de cet incident porté fi la connaissance des
autorités géuévoisçg par le président de la Confédéra
tion, le Conseil d'État s'est assemblé d'urgencé, et il
paraît que si d'une part, on y a proposé çt Hjscgté des
mesures énergiques, d'autre part, la majorité j» jugé
bon de ne pas agir précipitamment sous le coup'de
celte nouvelle tentative de .Rome et a*|>ropose de pren
dre l'avig de l'autorité judiciaire. Dès iç lendemain
matin, le Conseil a' entendu le procureur-génw^d]
'Vi le s".
Mi vendr
semestre de cette année au cours de 550 fr., plus
10 fr. pour les intérêts.
Le gouvernement a traité forfait en outre
pour la construction de 245 kilomètres de chemins
de fer avec M. Philippart, moyennant une rente
de 8,000 fr. par kilomètre.
Le rachat ne s'applique ni au réseau de la Flan
dre occidentale, ni au Grand-Central M. le mi
nistre des finances a déclaré que tant qu'il siégerait
au banc ministériel, le rachat du Grand-Central
ne pourrait se faire, cause de la position spéci
ale qu'il a occupée dans cette Société.
La convention pour le rachat du Luxembourg
vient d'être soumise la Chambre.
En attendant qu'elle soit votée, nous engageons
les détenteurs des obligations de cette compagnie
ne pas s'en défaire. Ces obligations deviennent,
par le fait delà reprise, un fond d'état et ne peuvent
manquer de se capitaliser au taux de 4 pour cent,
après que laconversion du 4 l/iBelgeen ipours^ent
aura eu lieu. Cette hausse est d'autant plus cer
taine que l'amortissement de cet emprunt ne pourra
avoir lieu qu'aux conditions de l'émission, c'est-à-
dire au prix de 625 francs.
D'après ce que nous apprenons, il serait peu
près décidé que l'Ecole d'équitation pestera
Ypres au fait, elle n'a jamais dû être transférée
qu'afin de donner l'Académie militaire assez
d'iipportance pour placer un lieutenant-général
sajtête. Aujourd'hui que le tour est fait et que
M. Guillaume a son indemnité de logement et ses
frais de représentation, la question a perdu de son
urgence et l'on penche déjà pour le statu quo.
Beaucoup d'hommes compétents sont d'avis d'ail
leurs. qq'à moins de dépenser bien au-delà d'un
million, il est impossible d'avoir la Canàbre des
bâtiments militaires aussi complets que le sont les
nôtres. J
UN'NOUVEAU LANGRAN».;
Les tribunaux français viennent de condamner
une année d'emprisonnement, du chef de ban
queroute frauduleuse, le nommé Carion, jgérant
d'une commandite calquée sur le plan des institu
tions langrandistes et intitulée le crédit des
paroisses.
Ce pieux comptoir avait pour mission de faire
des avances, amortissables long terme, aiix œu
vres religieuses en détresse, puis rendre aux prê
teurs leur
.'int
double.
La seule différence qu'il y ait entre Carion et
Langrantl, c'èst que» Carion a pu être extradé et"
qu'il a assisté au débat auquel il était convié*
par la jdstice française.
Encore un
On écrit de BourgLéopold, 30 janvier, au Jour
nal de Liège
Avant-hier de bon matin, deux gendarmes de
la brigade de Hasselt se sont rendus au presby
tère de Houthaelen, commune du canton de Pèer,
pour arrêter, en vertu d'un mandat d'amener, M.
le curé Ulenaers, prévenu de nombreux attentats
la pudeur commis pon-seulement Houthaelen,
mais aussi dans les communes voisines, et ce, pen-
dant plusieurs années.
M. lé curé a-t-il eu l'intuition du danger qui-
le menaçait Toujours est-il qu'il avait levé le pied
la veille dans l'après-midi, de sorte que les gen-
darmes sont rentrés bredouille Hasselt.
M. Ulenaers est un personnage assez important
parmi le clergé limbourgeois il a étudié la théo-
ie Rome, y a obtenu le grade de docteur et,
a profflesé xipnd.inf. mml/pips années
la Théologie au grandléiùina'ire de Liège. C'est de
plus un bel homme, fort, vigoureux, et paraissant
plus jeune que son âge, que l'on dit être de55 ans.
Sont nommés membres du conseil de milice et
membres suppléants pour la levée de 1873, les
conseillers provinciaux ainsi que les administra
teurs communaux désignés ci-après
Pour l'arrondissement d'Y près.
Président, M. Devos.
Suppléants du président, lr M. Verhaeghe, 2*
M. Bayart.
Membre effectif, M. de Gheus.
Suppléants du membre effectif, lr M. Peel, 2°
M. Van Damme.
Un arrêté royal, en date du 28 janvier, pomme
le sieur Durutte membre de la commission admi
nistrative de l'institution royale de Messines, pour
un* ncAiveaii terme de cinq ans, qui a pris cours le
31 décembre 1872.
i
M. le vicaire-général J.-B. Ponceau, doyen dn
ebajiitre de la cathédrale 4e Tournai, a comparu
hier devant la 4e chambre de la Cour d'appel de
Bruxelles, djiclieï d'avoir fait inhumer, en contrat
ventlon aux lois sur les sépultures et l'art. 315 Qk
■®Uode pénal, le corps de l'évêqué Labis dans la caJT
de Tournai'. Etaient également l'au-
Jrois ouvriers qui ont exécuté les ordres Y
^V.u>
teégénéral a reconnu les faits, et il
^y«-sa pensée'il ne croyait pas avo*
^Taut être ton&uré pour en sert.
mais qu'il croyait avoir le d'"'1 00,irn
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