tJ'éi- vjffe de 9 h- 17 m- avec la vîtessa
CHRONIQUE JUDICIAIRE.
nouvelles diverses.
quelque bureau, l'administration communale de
Zillebeke ou même le sieur D.... n'a qu'à en saisir
directement M. le Gouverneur de (la province,
qui est spécialement chargé de veiller l'instruction
préalable des affaires et la juste application des
lois.
Nous lisons dans Y Indépendance
Une grande réunion de la Ligue d'éducation,
présidée par M. Dixon, s'est tenue mardi soir
Exeter Hall, où l'on a émis l'unanimité un vœu
en faveur de l'abolition de la clause 25 du bill d'é
ducation et en faveur de l'instruction laïque et
obligatoire. Parmi les orateurs il faut citer le pré
sident lui-même M. Dixon, sir Charles Dilke, sir
John Benettet M. Chamberlain.
Sir Charles Dilke a cité avec de grands éloges
l'ouvrage YInstruction du peuplede votre com
patriote Émile De Laveleye, dont l'autorité pour
rait bien, a dit l'orateur, égaler celle dont Tocque-
ville jouissait autrefois.
i II T1 il ii
Vengeance cléricale.
Nous apprenons que Limpens, échevin de la
ville de Termonde, qui avait été renvoyé devant la
Cour d'appel de Gand pour avoir outragé le com
missaire de police qui remplissait les fonctions de
ministère public près le tribunal de simple police
de cette ville, a été condamné de ce chef une
amende de 200 fr., et, défaut du paiement de
cette amende, un emprisonnement de quinze
jo irs.
Le Conseil communal de Termonde s'est vengé
en réduisant le traitement du commissaire de po
lice de 400 fr.
Cet acte de vengeance ne suffisait pas. Sous le
prétexte de réviser le règlement de police, on im
pose ce magistrat l'obligation de se trouver toute
la journée au bureau de la police, sauf lorsqu'il
serait appelé, soit au parquet, soit au cabinet de
M.le bourgmestre, et l'on proposait même de char
ger un agent subalterne de surveiller son chef et
de signaler ses absences.
Cette dernière proposition émanait de M. Par-
mentier, le conseiller que le tribunal correctionnel
de Termonde vient de condamner du chef de ca
lomnie envers M"9 Binstitutrice communale.
Elle a été abandonnée sur les observations pres
santes du bourgmestre, mais la majorité du con
seil, qui tenait épurer la police de tout ce qui
pouvait être soupçonné d'avoir conservé des sym
pathies pour l'ancienne administration libéral, a,
malgré les efforts du bourgmestre, maintenu
l'ordre du jour la proposition de démissionner en
masse tout le personnel de la police et de l'obliger
solliciter une nouvelle nomination.
Cette proposition a été renvoyée une prochai
ne séance.
On se demande avec inquiétude où ces gens là
veulent mener le pays
Le Bien public donne des nouvelles des Etren-
nés du Pape.
La souscription ouverte pour les Etrennes
Pie IX, dans les divers journaux flamands du
diocèse de Gand, atteint déjà le chiffre de plus de
16,000 francs.
Dans les autres provinces réunies, la souscrip
tion dépasse en ce moment le chiffre de 125,000
francs.
L'année sera bonne pour le Saint Père Puisse-
t-elle être bonne aussi pour tous ceux qui ont faim.
m i y n
L'opinion libérale vient enfin d'obtenir satisfac
tion en Autriche. Après de nombreuses péripéties,
le ministre-président, comte d'Auersperg, a dépo
sé, hier, sur le bureau de la Chambre, les projets
de loi introduisant des élections directes pour le
Reichsrath et portant augmentation du nombre
des représentants.
La majorité des deux tiers de voix requise pour
toute réforme constitutionnelle, est assurée dès
présent ces projets de loi si impatiemment
attendus.
,v -
I bmw écrit de Jabbeke que lundi un grand accident
boi>i""*r! Par les soins de deux employés du che-
ue L>Mji«e, s-vèï1
jU h. bou^a atg avant ie croisement train
Vqu'iU »p,r0V
- rr>-J8 nHml
qui part de Bruges 9 h. 24 m., les chevaux du
cultivateur Van Manie, de Snelleghem, attelés
un chariot, s'étaient emportés et, après avoir bri
sé une barrière et longé la voie pendant une cin
quantaine de mètres, se sont arrêtés sur les rails,
lorsque les deux convois arrivaient en sens in
verse. Les employés De Jaegher et Vandenberghe
voyant le danger, firent des signaux aux machinis
tes qui heureusement pouvaient encore arrêter
temps les locomotives. Sans la présence d'esprit
de ces deux hommes de grands malheurs auraient
pu avoir lieu.
rjq mm
Affhlre Mandel
La 2' chambre du tribunal de 1* instance, présidée
par M. Demeure, vient de prononcer dans le procès en
calomnie intenté par M. Victor Tesch M. Armand
Mandel, rédacteur de la Cote libre.
Le tribunal décide en droit que le défendeur Mandel
n'est pas recevable la preuve des faits articulés par
lui contre le demandeur en fait, le jugement dit que
l'article incriminé est diffamatoire et injurieux, et que
la somme réclamée par le demandeur u'est que la juste
réparation du dommage causé.
Voici le texte du dispositif
Le tribunal condamne le défendeur, par corps,
payer au demandeur la somme de dix mille francs le
condamne insérer le jugement dans le journal la
Cote libre, en tête de ce journal et en mêmes caractères
que ceux de l'article incriminé, et ce dans trois numé
ros successifs, et la première insertion dans les quaran
te-huit heures partir de la significaliou du jugement;
A défaut de ce faire, condamne le défendeur et par
corps payer cent francs, titre de pénalité, par cha
que jour de retard
Autorise le demandeur faire publier le présent
jugement dans quatre journaux de la Belgique, son
choix, et aux frais du défendeur, récupérables par 1a
voie de la contrainte par corps, sur le simple vu de la
quittance de ces frais
Condamne le défendeur par corps aux dépens de
l'instance fixe un an la durée de la contrainte par
corps
Ordonne l'exécution provisoire du jugement, non
obstant appel, n
On écrit d'Anvers
Hier soir, au train de 5,50 h., un habitant de
Lierre a failli devenir victime dè son imprudence.
Ce>oyageur s'étant trompé de train, voulut sauter
terre alors que le convoi étaij déjà en marche.
Il reçut un coup de la portière et fut rejeté sur les
butoirs entre deux voitures ;gdelà il allait tomber
sous les roues lorsque, prompt comme l'éclair, un
employé de la gare, le sieur J. Treels, saisit le
voyageur bras le corps et l'arracha une mort
presque certaine.
Une paisible commune du Tournaisis est, depuis
quelque temps, paraît-il, le théâtre de faits qui ont
jeté le plus grand émoi dans la population.
Après vingt années d'un labeur consciencieux
et incessant, la gouvernante du curé aurait été
tout simplement congédiée par lui sans le moindre
égard pour les services rendus.
Malheureusement pour notre ecclésiastique, il
se fait que la dame n'est pas d'humeur facile et
que, se voyant frustrée d'une somme de quelques
milliers de francs qui lui avait été promise, elle ne
craint pas chaque dimanche, la sortie de la grand'
messe, d'escalader le mur de la vie privée de son
ex-maître devant les habitants ébahis.
Les faits articulés tout haut par l'irascible Go-
ton, sont de telle nature qu'ils nous forcent pro
noncer ici le huis clos quant elle, bien décidée
poursuivre le scandale jusqu'au bout, elle comp
te, assure-t-on, porter l'affaire devant dame Thé-
mis.
Le pain dm bon Dien.
Ah! c'est une bien belle chose que l'industrie f et
notre siècle de lumières en verra de loua les genres 2
Voici ce qu'on racontait pas plus tard qu'hier
Un commissionnaire en marchandises, Bruxelles,!,
a reçu en dépôt, d'une maison anglaise, une terra
blanche très-fine, dont certaines de nos industries sont
fort friandes Ce commissionnaire en marchandises se
fait quelque chose comme 25,000 francs de bénéfice
par année.
Et savez vous quelle est sa meilleure et sa plus nom
breuse clientèle
Les boulangers de Bruxelles et delà banlieue...
^Cettc excellente terre blanche se mêle agréablement
farine et f$it partie du pain que mous maogci
Il parAÎt que tout le monde sait ça, et que l'in
dustrie de nos boulangers est toute naturelle.
On nous disait pourtant qu'il y avait des lois punis
sant les falsificateurs de denrées alimentaires. Il faut
croire que ces lois-D sont considérées comme étant de
nature porter atteinte la libertAdu commerce.
Le marchand de terre blanche anglaise est certaine
ment dans son droit.
Mais si l'autorité ordonnait de temps en temps des
drscentcs de police chez nos pétrisseurs de pâte falsi
fiée, est-ce qu'elle ferait autre chose que le plus simple
de ses devoirs
Malheureusement, le bandeau dont la justice se cou
vre les yeux n'est pas une marque de son impartialité,
mais de son aveuglement
Le fait divers ci-dessus est publié par la Chro
nique et nous ajouterons que nous le croyons de la
plus rigoureuse exactitude dans tous ses détails. Seu
lement, nous pensons que la meilleure et la plus
nombreuse clientèle de la maison anglaise ne se
borne pas aux boulangers de Bruxelles et de la ban
lieue. La police pourrait bien un jour s'en assurer.
La démission du sieur Sursan, de ses fonctions
de juge suppléant la justice de paix du premier
canton d'Ypres, est acceptée.
Les Assises de la Flandre-Occidentale, pour le
deuxième trimestre de 1873, s'ouvriront Bruges,
le Mercredi, 7 Mai prochain, sous la présidence de
M. Goevoet, conseiller la Cour d'Appel de Gand.
H
On lit dans une correspondance
M. Malou étudie la création d'un emprunt
très-important. Le principe de l'emprunt a été
adopté en conseil de ministres, mais on ne parait
pas être tombé d'accord sur le chiffre. Le minis
tère des travaux publics qui est déjà découvert
de dix millions et qui est effrayé de la perspective
d'augmentation de dépenses que lui laisse entre
voir la reprise de chemins de fer (dont plusieurs
forte rampe), a iiisisté énergiquement pour que
l'emprunt fut de 80 millions. M. Malou a proposé
60. Il est probable que M. Malou l'emportera.
Les besoins toujours croissants de l'adminis
tration des chemins de fer, ont fait remettre sur
le tapis la question de l'augmentation des tarifs
de marchandises. De calculs sérieux faits par des
fonctionnaires éminents, il résulterait que le prix
des objets de consommation a haussé de 35 p. c.
depuis quelques mois or, les teyifs n'ont pas
haussé, eux et ils étaient déjà loin d'être rému
nérateurs. M. Moncheur osera-t-il tirer la con
clusion
Samedi soir, vers 7 1[2 heures, un marchand
de Zedelghem a été arrêté dans sa voiture, sur la
route de Bruges Thourout, un peu au-delà du
Heidelbergpar deux individus qui se sont jetés
la tête du cheval. Us ont arraché le marchand de
sa voiture, l'ont maltraité et lui ont fait de fortes
contusions au bras. De plus, ils lui ont enlevé une
somme de 1000 francs.
Le marchand n'a reconnu aucun de ses agres
seurs il a porté plainte la police locale.
L'affaire dite du Bois de Boulogne, Lille, a été
appelée hier matin devant la cour d'assise» de Douai.
Il y a neuf accusés.
Deux d'entre eux, Dominoy et Basse, semblent
abattus et dévorés d'inquiétude.
Merchez et Conard ont des physionomies bestiales.
On reproche
A Cuvelier8 arrestations illégales, 3 viols, I meur
tre. t
A Butin, 9 arrestations, 7 viols, participation un
meurtre.-
A Merchèz, 3 arrestations, 1 viol, participation
un meurtre.
A Basse, 7 arrestations, une complicité de viol.
A Leleu, 2 arrestations, un attentat la pudeur.
A Conard, 2 arrestations, 1 viol.
A Mullier3 arrestations, 2 attentats la pudeur.
- A Dominoy, 2 arrestations, une complicité de viol.
A Delvoy, 2 arrestations, une complicité de viol.
Tous sont accusés d'avoir formé une bande organi
sée contre les personnes ct fes propriétés.
Le huis cios a -été ordonné.
:Un ouvrier du chemin de fer travaillait vend
la voie la station de Marcinelle il se trouva
les deux rails. Tou^l^^H entend un bru
w a g go 1 e n t e m e n t
l'ajj^^^^^^^ntait