qv r v i N® 3^329. Jeudi, 32* AU NÉE. 27 Mars 1873. 6 FRANCS PAR AN. JOURNAL D'YPRES ET DE L'ARRONDISSEMENT, I Nouvelle* «le l'étranger. Intérieur. LE PROGRÈS PARAISSANT LE JEUDI ET LE DIMANCHE. TIRES âCQOIRIT EONDO A BONNEMENT PAR AN: Pour l'arrond" administratif et judiciaire d'Ypres. fr. 6-00 Idem Pour le restant du pays7-00 Tout ce qui concerne le journal doit.être adressé l'éditeur, rue au Beurre, 83. INSERTIONS Annonces la ligue ordinaire fr. 0-15 Itécumes la ligne fr. 0-30 Les annonces de Bruxelles et de l'étranger sont reçues chez MM. Lkcorin et Picard, 15, Montagne des Aveugles, Bruxelles. La date de la séparation définitive de l'Assemblée nationale est devenue en France un grand sujet de po lémique entre les partis. C'était facile prévoir. La prétention delà droite de prolonger les pouvoirs de la représentation actuelle au moins jusqu'au printemps de l'année prochaine, irrite fort l'opinion républicaine dans toutes ses nuances. Les Débats ne sont pas moins •ardents aujourd'hui que (a République française de mander la dissolution. Comme l'Assemblée est absolu ment maîtresse de fixer l'heure de son départ, il faudra <jue l'opinion publique exerce sur elle line énergique pression pour l'euipéciicr de s'imposer au pays au-delà -des limites. Avant de se séparer, l'Assemblée aura encore statuer sur plusieurs objets. Le rapport de la -commission chargée d'examiner cette pétition a été cpmmuiiiqué M. Thiers. il conclut l'ordro du jour, mais sous la réserve des,principes qui y tout dévelop pés et qui tendent donner une satisfaction morale au pétitionnaire. On doute que le gouvernement accepte -cette solution, il peut la considérer comme un désaveu de l'acte par lequel il a renvoyé en Italie le remuant -cousin de l'ex-empercur. On a fait courir ce sujet le bruit de la présentation d'un projet de bannissement •contre la famille Bonaparte. Cette rumeur n'a rien de -fondé. L'échange des ratifications de la convention du 15 mars pour l'évacuatioodu territoire français a eu liei»à~. Berlin. C'est aujourd'hui que le peu pie genevois e-t appelé ratifier par le conseil cantonal et qui se l'apportent au clergé catholique. Les associations libérales et radicales publient des proclamations pour recommander la con sécration de ces lois. Dans la lutte contre l'ulti-ainon- -tanisme, lés autorités cantonales et minicipalcs l'ex ception des caillons de l'ancien Srmderbnnd, déploient une grande fermeté les journaux suisses enregistrent chaque jour des actes officiels tendants couper court •ux empiétements de la hiérarchie romaine. Les nouvelles (TEspAgne sont toujours inquiétantes. On parle un peu moins des déprédations des carlistes et de l'indiscipline des troupes, mais cil revanche une crise est encore nue dois imminente i Madrid outre les républicains, d'unie part,-et les radicaux, de l'autré. Vphks, le 56 Mars. Il n'y a rien de drôJeteomme le Journal d'Ypres raisonnant de la* situation de notre arrondisse ment au ppinj; dp yue commercial et industriel. On dirait que des gens-là arrivant-de Chine, et écri vent pour les Iroquois. Tout le monde, en effet, a vu, de ses yeux vu, que depuis 1850 1870, nulle part on n'a exécuté un plus grand nombre de travaux d'utilité publique, au point que notre arrondissement avait acquis un degré de prospé rité inconnu jusqu'alors il est vrai que depuis bientôt trois ans, plus rien n'a été fait et que ce degré de prospérité commence baisser et s'éva- jiouir. Mais qui la faute; si ce n'est aux, hommes depuis lors sont au pouvoir. Si l'achèvement tel oty travail est si nécessaire, si la réprise le tel ou tel chemin de fer 'est' si désirable, si la lonstruction de telle ou telle route est indispensa- commènt ne réalisent-il pas immédiatement P rojets. Comment leurs représentants n'expo- ils pas, au sein des Chambres, nos besoins et jlemandent-ils pas qu'il y soit satisfait, lais non, le Journal d'Ypres préfère attribuer situation aux libéraux, c'est plus commode Is c'est ne tromper personne pourquoi donc I. Biebuyck et Bèrten n/exposent-ils pas ndj justes griefs la tribune Pourquoi n'usent-ils pas de leur influence pour les faire redresser Serait-ce qu'ils ne sont en définitive que les repré sentants de l'épiscopat et qu'ils n'ont pour mission d'intervenir dans les affaires que lorsque les inté rêts du clergé sont en jeu. La vérité est que l'arrondissement expie en ce moment ses fautes et qu'il n'a qu'à s'en prendre lui-même, si sa situation est moins prospère et moins brillante qu'il y a trois ans. Pour donner une idée exacte de l'amélioration qui a été réalisée dans notre bétail, nous citerons ce fait-ci, que la vache qui a obtenu le 3* prix, au dernier concours du bétail, a été vendue 775 francs. Encore nn mot. La sempiternelle question des cimetières con tinue préoccuper la presse cléricale qui, avec une ardeur digne d'un meilleur sort, veut prouver ses lecteurs qu'en Belgique, même sous un ministère trois fois saint, la liberté des cultes n'existe pas pour les catholiques. Ce qu'il faudrait sans doute nos adversaires, est des plus simples réparer des ans l'irréparable outrage. Or, autrefois au bon-vieux temps où le clergé n'était pas persécuté on refusait la sépulture en lerre sainte à-ceux qui mouraient sans avoir fait un legs l'Église. Il ne restait alors la famille du défunt qu'un seul remède pire que le mal c'était de s'adresser l'offïcial c'est-à-dire au juge ecclésiastique, et de lui demander une commission autorisant un prêtre faire un testament au lieu et place du défunt, au profit de l'Église. Pour que nos lecteurs ne croient pas une mys tification, nous citons textuellement un arrêt rap porté dans un ouvrage publié Paris en 1583.; son auteur n'est pas le premier venu il était conseiller du Roy très-catholique et son lieute nant-général auBailliage deForests »'on le tibVu- mait Papon. Avarice damnable sur les sépultures. Par cy devant se trouve qu'il y a eu temps si corrompu d avarice de gens d'Églisé, que sépultu res ont esté refusées en terre saincte chrestiens décédé ab intestat, d'autant qu'il n'avaient rien légué ny laissé l'Église et pour tout remède que l'on pouvait avoir des supérieurs d'Église, estoit autre plus grande correction sçavoir, de prendre et lever commission de l'Offidal adressant à'un Prestre, ou autre, pour faire testament au dict défunt et lui supplier de faire ce où l'on le disoit avoir défailly et le dit commissaire faisoit son procès-verbal, et par iceluy disoit qu'en vertu de la dicte commission, et après estre adverti de la faculté du bien de défunct, il faisoit pour luy et son nom testament, et en ce faisant donnoit l'Église tant, et tel tant et ainsi tel testament depesché, le corps était mis en terre saincte. Ce qui fut damné et réprouvé par l'arrest die Paris, l'an 1388. L'État belge a pris possession des lignes du Lu xembourg partir du 19 mars courant. Néanmoins l'exploitation de ces lignes continùe provisoirement former un service distinct, sous la direction de^ M- Mongenast, inspecteur général au çhemin fer de l'État. Le siège de l'exploitation est maintenu elles (Ixelles), rue d'Idalie. M. le baron Pycke, ministre de Belgique auprès du Pape, est arrivé Bruxelles. Par arrêté royal du 21 mars, le sieur Peene est nommé échevin Bixschote, en remplacement du sieur Louwagie* décédé. Un arrêté royal, en date du 20 mars, autorise l'agrandissement de l'église de Ploegsteert. D'après la Gazette de CologneM. Thiers a reçu mercredi lord Lyons et le baron Beyens. Il aurait été convenu dans cette réunion que les traités de commerce en vigueur entre la France, l'Angleterre et la Belgique seraient maintenus jusqu'au lr jan vier 1874. Le Moniteur publie la comparaison du commerce de l'année 1872 avec celui de 1871 pour l'ensem ble du mouvement commercial, en ce qui concerne les marchandises, on remarque A l'importation (valeurs calculées d'après les taux admis pour 1871) Pour le mois de décembre 1872, une diminution de 24 p. c. sur le mois de décembre 1871. Pour l'année 1872, une diminution de 6 p. c. sur l'année 1871. 'A l'exportation Pour le mois de décembre 1872, une augmentation de 12 p. c. sur le mois de décembre 1871. Pour l'année 1872, une augmentation de 6 p. c. sur l'année 18711 On écrit de Luxembourg, le 21 mars La nouvelle que je vous ai annoncée hier au sujet de la concession de nos mines se confirme. Les maîtres de forges étrangers et indigènes rece vront chacun 400 hectares moyennant le paiement d'une redevance .annuelle de 300,000 fr. pendant •cinquante ans, soit 600,000 fr. annuellement pour le tout._ Le, groupe étranger a pour répondant la Ban que de l'Union allemande et la Banque d'échange et d'escompte de Francfort. Obligation leur serait imposée, en outre, de consommer la mine dans le pays même et, cette fin, ils seraient disposés y construire dix grands hauts fournaux. M. le directeur général des finances Ulveling est parti mercredi pour Berlin, afin de négocier une convention postale. On prête M. Ulveling l'intention d'accepter la succession de M., Fœhr, notre envoyé Berlin. La Chambre a voté-hier deux projets des lois le premier portant ouverture d'un crédit de 50,000 fr. pour activer les travaux de démolition de la for teresse le second sur les justices de paix. Tf ag- g trt La seconde Chambre hollandaise a été saisie mercredi 1° d'un projet pour l'achat des chemins de fer Roosendaal Hollandsch Diep et Roosendaal- Breda, et tendant compléter et majorer cette fin le budget de l'intérieur de 1873 2° d'un projet pour le rachat et l'amortissement de la dette na tionale provenant de la partie disponible ae la somme pour le rachat de la rente inaliénable avja j ^2 de la Belgique. gneur financière de ces «achat pay^r par I Y'

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Le Progrès (1841-1914) | 1873 | | pagina 1