LE MEILLEUR PRÉSERVATIF»™ MALADIES.
On écrit d'Anvers, le 13 mai
Ce matin, vers 9 heures, un affreux malheur est ar
rivé dans la maison numéro 46 de la rue du Livre,
Anvers. Dans cette maison, le conduit des latrines elaut
bouché, on avait enlevé la pierre de la losse qui se
trouve dans le corridor. Par une imprudence inexpli
cable, le locataire principal avait laissé la pierre d'ou
verture des latrines mal ajustée et un eufaut du nom
d'Auguste Dcbeer, âgé de 6 ans, dont les parents ha
bitent la maison de derrière, ayant marché sur cette
pierre, celle-ci a fait la culbute et il lut précipité dans
la fosse, profonde de cinq mètres.
Aux cris poussés par le petit malheureux, une voi
sine, la femme Van dep Auwcra, pria sou mari de cou
rir au secours de l'enfant. M. Van der Auwera alla
dans la maison en face chercher une échelle qu il des
cendit dans la fosse, l'enfant essaya de gravir celle
échelle, mais peine arrivé la moitié de sa hauteur,
les forces lui manquèrent et il retomba dans la fosse.
A ce moment, arriva sur les lieux le nommé Jacques
Luppcns, dit Cardoes, ouvrier de port, âgé de 26 ans,
lequel ne consultant que son courage, se débarrassa de
sa blouse et descendit l'cchelle pour secourir Je gamin
dont les cris s'affaiblissaient de moment en moment.
A peine Jacques Luppcns fut-il desccudu de deux mè
tres dans le puits, qu'il subit l'influencedu gaz méphi
tique qui s'en dégageait et tomba au bas de I échelle.
M. Van der Auwera, qui tenait l'échelle, courut ap
peler du secours et immédiatement on essaya de tous
les moyens de sauvetage mais inutilement et ce ne fut
qu'à l'aide de crampons que l'on parvint retirer l'eu-
faut et son malheureux sauveteur qui n'étaient plus
que des cadavres.
11 nous est impossible de décrire la douleur des pa
rents du petit Auguste qui ont déjà, en peu de temps,
perdu cinq de leurs enfants. Luppeus qui a payé de sa
vie.un acte humanitaire qu'il n'a pas eu le temps d'ac
complir, était lu seul soutien de sa mère habitant avec
lui une mansarde de la rue S' Roch.
Le rotJLéopoId Livcrpool.
Les journaux de Livcrpool sont pleins de détails sur
la visite que vient de faire dans cette ville le Roi des
Belges. Il y a eu grande féte la maison communale
jamais on n'avait vu de salle mieux décorée que celle
où diné S. M. La vaisselle d'or, tant ancienne que
moderne qui couvrait la table, était de la plus grande
valeur et du choix le plus rare, de même que les fleurs
qui avaient été prodiguées partout.
Le maire, en souhaitant la bienvenue au Roi, a dit
qu'il était d'autant plus heureçx de cet honneur que
S. M. était venue inspecter les docks du port de Li-
verpool avec l'iufention que sa visite fut utile aux ar
rangements prendre dan» so» propre pays, dans
l'intérêt de l'extension de ses relations commerciales
avec les autres nations dirmoude.
A l'arrivée du Roi au port,après le banquet, le corps
de musique de la ville a joué la Brabançonne.
Pendant sa visite dans les magasins de blé, le Roi a
désiré assister aux travaux du transport des céréales
d'une partie des bâtiments dans un autre, et bien qu'il
souffrit de la jambe, il a tenu monter jusqu'aux éta
ges les plus élevés des magasins.
Le soir le Roi a diné au North-Western Hôtel et a
eu pour invités le .maire, le vicomte Tornington, le
comte d'Oultremontle colonel Jones, le capitaine
Molyneux, M. F.-A. Clint, M. laird et M. Eyton
Jones.
*1 h
Le Daily Courrier, jqprnal de Livcrpool, contient
les réflexions qui suivent
Bien que le Roi des Belges soit ici en visite privée,
il a reçu de la population un accueil qui doit lui prou-v
ver que les habitants de Liverpool conservent un sou
venir reconnaissant des preuves qu'il a données de son
envie d'être en bons termes avec la Grande-Bretagne.
Le roi Léopold, prince d'opinions libérales lui-même,
a toujours mauifesté le désir d'entretenir des relations
étroites avec l'Angleterre, où existe la forme la plus
libérale du gouvernement monarchique. Lui et ses
sujets comprennent le prix de la liberté, et sont tou
jours prêts prouver la valeur qu'ils attachent l'ami
tié d'un peuple qui professe le même sentiment.
Léopold 11 est un monarque constitutionnel dans
le sens le plus vrai du mot. 11 n'a d'autre souci que les
intérêts des Belges. Il veille leur bien-être matériel
de façon faire honte des chefs de plus grands États.
Sa visite Liverpool a pour ubjet le développement de
son propre pays. Ce n'est pas en touriste qu'il vient
parmi nous, 11 apprécie l'importance du commerce, il
visite Liverpool dans l'espoir d'y recueillir des rensei
gnements profitables son pays. Lorsqu'il n'était en
core que duc de Brabant, du vivant du feu roi, il avait
fortement cœur les deslins Anvers et prit la parole
dans les débals législatifs qui avaient pour objet un
service de navigation vapeur entre le plus grand port
du royaume et le Levant. Depuis sept huit ans qu'il
occupe le trône, il n'a jamais cessé de veiller au bien-
êtremoral et matériel de la Belgique. La preuve que
ce n'a pas été inutilement se voit dans la situation
prospère de ce petit royaume. Les diverses industries
nationales sont dans l'état le plus florissant, cl quel
ques-unes rivaliscut, non sans succès, avec celles de
l'Angleterre.
Le premier waggon-litpublic, établi sur le continent,
a fait celte nuit le voyage de Vienne Munich. Un
service régulier est établi sur cette ligne et sera étendu
prochainement jusqu'à Paris. Cette innovation est due
un Belge, M. Georges Nagelmaekers, de Liège.
Programme du Concert donné, la Société de la Con
corde, local d'été, le Dimanche 18 Mai 1873, six
heures du soir, par la musique du 1* régiment
de ligne, sous la direction de M. Ch. Simar.
1. Montana, ouverture. Wallace
2. Scène du Petit Savoyard, pour le
hautbois. Verroust.
3. La Traviata, fantaisie. (arr. Lemaire.)
4. La babillardc, polka pour flûte.
i 2" partie.
5. Les dragons de Villars, quadrille.
6. Bénédiction des poiguardsde l'opéra
les Huguenots.
7. Helmcrding, galop.
(Journois.)
(arr. Deby
(Meyerbeer.)
(Pringsheim.)
Marché u'Tprrs.
ÉTAT indiquant les quantités et le prix moyen des
grains, fourrages et autres produits agricoles, vendus
le 17 Mai 1873.
NATURE
des
grains et denrées.
quantités
vendues.
kilogrammes.
prix moyen
par
cent kilogrammes.
poids m"
de
l'hectolitre
Froment
12,700
fr. 32 00
80
Seigle. i
3,700
22 37
75
200
*•22 50
44
Pois.
900
22 25
80
Féveroles.
2,700
22 00
80
Pommes de terre.
7,000
8 50
Beurre
235 00
Pain de farine de froment brute, 50 c. le kilo.
Idem pour les fondations, de 30 c. 1,000 grammes.
État-ci vil. d'Ypres, du 11 Mai au 17 inclus.
Naissances. Sexe masculin 7, idem féminin 6,
total, 13.
Mariages. Vieren, Charles, ébéniste, et De Groo-
te, Victorine, dentellière. Lcys, Charles, jardinier,
et Igodt, Hortencé, dentellière. Schoeppens, Hcr-
man, sous-rlieutenant au 1,* de ligne, et Hugebaert,
Georgine, sans profession.
Décès. Melsens, Marie, 57 ans, sans profession,
épouse de Jean Dufoir, rue de Mcnin. Vanden-
bussche, Louis, 82 ans, sans profession, veuf de José
phine De Waeghenaere, rue Chevalier S' Jean.
Dezilter, Jacques, 74 ans, sans profession, veuf de
Marie Knockaert, rue de Menin. Lenoir, Calbérine,
69 ans, couturière, veuve de Jean Odent, rue de
Menin. HotteleyJeanne, 50 ans, taillcuse, épouse
de Pierre Lcfever, rue de Menin. Kestelyn, Arnaud,
44 ans, journalier, célibataire, rue de Menin.
Enfants au-dessous de 7 ans sexe masculin 1.
Onguent et Pilules d'Ifolloway. Soulagement pour chaque
Mal. Cet Onguent donne le moyen le plus rapide, le plus
sur, et le plus aisé pour recouvrer la santé dans toute espèce de
maladies de peau, atfeolions scrofuteuses, maladies scorbutiques,
ulcérations, éruptions et inflammations II n'y a rien de nuisi
ble dans la composition de l'Onguent Holloway au contraire,
celui-ci, de même que les Pilules, possède les qualités les plus
douces, les plus dépuratives et fortifiantes. La peau délicate des
enfanls n'est pas affectée par l'applioationde cet Onguent, qui,
couséquemment, convient admirablement la jeunesse et guérit
les ulcérations chagrinantes qui attaquent la vieillesse. Dans
toute affeotiou constitutionnelle chronique ou complexe, les
Pilules d'HoIloway doivent être prises pendant qa'on fait usage
de l'Ouguent, alla que toute matière nuisible soit expulsée du
corps. 10.
Eu vente: Pilules et Onguent, obet Farsou-Vas Outrive, rua
de Dixmude, 55. Ypres.
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pation, diarrhée, toux, asthme, phthisie, tous désordres de la
poitrine, gorge, baleine, voix, des bronches, vessie, foie, reins,
intestins, i muqueuse, cerveau et saDg. 74,000 cures, y compris
celle de S. S. le Pape, le duc de Pluskow, M™6 la marquise de
Btéhan, etc. Plus nourrissante que la viande, elle économise
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Cure N° 68,471. Pruuetto (près M.indoyi), le 27 octobre 1866.
Mousieur,— Je puis vous assurer que je fais usage de la mer»
veilleuse Kevaleuta Arabica du Barry. oèst-à-dire depuis deux
ans, je n'éprouve plus aucune incommodité de ma vieillesse, ni
le poids de mes 84 ans. Mes jambes sont devenues fortes, ma vue
est tellement bonne que je n'ai pas besoin de faire usage de
lunettes mon estomac est robuste comme l'âge de 30 ans.
Bref, je me sens rajeuni,* je préobe, je confesse, je visite les
malades, je fais des voyages assez longs pied, et je me seus l'es
prit lucide et la mémoire fraîche. Je vous autorise donner
oette déolaration toute la publicité que vous voudrez.
Votre très-dévoué. L'abbé Pierre Cartellï,
Bachelier ès-théologie, et ouré de Prune'lo*
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