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BREVETÉ EN FRANCE ET A L'ÉTRANGER.
MENTION HONORABLE MÉDAILLE D'HONNEUR.
PREMIER PRIX.
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L'EUROPE ILLUSTREE. Sommaire de m" 9.
(1* Juin 1873.)
Gravures La Flandre Monumentale. Les Tours
du Rabot, aquarelle de /.ubry. Trébizondemarine
de A. La Motte. J. Liebig, portrait par Chevreuse.
Monaco. Le Tir aux Pigeons, dessin et composi
tion de A. Bellogubt.
Texte Courrier, par Fantasio. La Commune
Flamande au moyen-âge, par A. Gérard. Les villes
d'Orient, Trébizonde, par A. La Motte.Les savants
utiles. Juste Liebig, par A. Braquaval. Pourquoi
n'a-t-il pas parlé histoire parisienne, par E. Lepei.lb-
tier. Le Crime d'une Nuit, nouvelle, par F. de
Valcourt.
Nouvelles diverse».
Les rosières... /es 6,000 rosières de 1810. Suresnes
vient de couronner sa rosière dimanche ce s< ra au
tour de Nantcrre. Quelques détails ec sujet ne sont
pas sans intérêt.
Ce n'est que sous le règne de Louis XIII que la céré
monie du couronnement d'une rosière eut un véritable
retentissement et qu'elle se propagea dans plusieurs
villages.
Jusqu'à cette époque, cette fête légendaire se célé
brait d'une manière bien ignorée dans le petit bailliage
de Salancy. Elle avait lieu eu famille et personne n'y
prenait garde.
Quant l'origine, tout le monde sait que c'est 1
vèque saint Médard qui, sous le règne de Clovis, insti
tua cette fête Noyon, en l'honneur de la vertu. De
Noyon, celte solennité passa Nantcrre. On voulait
ainsi rendre hommage Sainte-Géuevièvc qui naquit
dans ce village.
Aujourd'hui on ne couronne pas seulement des ro
sières Suresnes et Nantcrre. Il y en a également
Fonlenay-sous-Bois et plus loin dans la Manche, dans
la Côte d'Or, et dans le petit village de Breda, près
Bordeaux, où cette fête fut instituée par M. de Montes
quieu.
La rosière de Sure«nes ne date que de 1779. Ce fut
l'abbé Jean-Benoit d'Hylot, secrétaire de la feuille des
bénéfices, qui l'institua.
Les lauréates de cette semaine nous rappellent les
rosières de 1810.
Napoléon 1r, en l'honneur de son mariage, fit un dé
cret la date dtv"25 niars 1810, dans lequel était sti
pulé q'«o 6,000 militaires en retraite, ayant fait au.
inoins une campagne, seraient mariés des jeunes filles
choisies partit! les plus vertueuses l'empereur se char-
-geait des 6,000 dots. On répartit dans toute la France
cette levée de rosières le plus-curieux c'est que les
6,000 mariages se firent le même jour, le 23 avril
1810.
La dernière, croyons-nous, de ces 6,000 rosières est'
morte au mois d'avril 1869, c'était M°" Fausser, dé
Strasbourg.
Un corbillard vide, qui revenait du Pèrc-Lachaise,
passait sur le boulevard Saint-Germain, en décrivant
les zig-zags les plus étranges. Les chevaux s'en allaient
de droite et de gauche, puis paraissaient s'élancer pour
reculer brusquement, .tout cela parce que le cocher,
un homme grave et en cravate blanche, était dans un
état complet d'ébriété.
Des sergents de ville, voulant prévenir un accident
ont voulu faire descendre de son siège l'automédon en
goguette; mais celui-ci a résisté, et, prenant son fouet,
il a menacé d'en frapper les agents, en les traitaut de
rémusatiers.
Il a fallu cependant qu'il mit pied terre, mais il
serait difficile de rendre l'expression indignée de sa
physionomie
Ça porte malheur de toucher aux morts grognait-
il d'un ton farouche.
Les nombreuses personnes qui s'étaient arrêtées pour
voir comment cela finirait, riaient se tordre les côtes.
Ce qui a complété la bouffonnerie de la chose, c'est
que les agents ont requis un commissionnaire pour
conduire le corbillard, et que ce dernier a été fort em
barrassé pour grimper sur le siège vacant il y est
cependant parvenu, et il est parti au petit trot, tandis
que le tocher, toujours grave et majestueux, marchait
entre les sergents de ville en répétant
Ça porte malheur de toucher aux morts
Variétés.
Les derniers éebos de la crise.
Gare de Versailles
Avez-vous remarqué une chose
t- Peut-être bien. Quoi donc
C'est que c'est, chaque fois, la nuit que l'on vote
les plus fameux ordres du jour
Sur le Boulevard des Italien;
Mac-Mahon au pouvoir, c'est la France l'empire.
On eût pu désirer la France allant mieux.
Deux amis se rencontrent sur le boulevard. L'un
est Gascon, l'autre Marseillais tous deux sont comé
diens.
Ils parlent évidemment de leurs succès.
Mon cher, dit le premier, de l'accent que l'on
sait, il y avait tellement de monde le jour de mou dé
but, qu'au lieu de rire en large, on riait en long. La
place manquait
Eh bien moi répond l'autre, toujours de l'accent
que l'on sait, il y avait une telle foule lorsque je dé
butai, que les premières galeries étant venues s'effon
drer, les spectateurs restèrent en l'air... ils s'arc-bou-
tèrent
Pilules d'f/ollowayPas d'Excuse. Lorsque des milliers
de personnes certifieur volontairement que Cette médecine les a
débarrassées d'effrayantes maladies qui ruinaient leur santé et
menaçaient leur existence, il n'y aucune excuse pour les
patients qui se refusent en essayer. Les Pilules d'Holloway
sont particulièrement destinées remédier A toutes les défec
tuosités du cerveau, des poumons, du cœur, de l'estomac, du
foie, de la région des reins et des intestins. Ces admirables
Pilules produisent un effet fortifiant et constringent sur la fibre
animale, aiguisent l'appétit, améliorent la disgeslion, donnent
de la vigueur aux ueifs, règlent l'aotisn' du foie, des pommons,
du cœur et engendrent la bonne humeur. Des avantages aussi
étendus n'ont jamais jusqu'ici été connus comme découlant
d'une seule source, mais le Professeur Hulloway prie 1 invalide,
qnelqu'aiïligé qu'il soit, de consentir un essai et dé juger par
'lui même. 1b.
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missements, oonstipation, diarrhée, toux, asthme,pbthisie, tons
désordres de la poitriue, gorge, haleine, voix, des bronches,
vessie, fuie, reins, iules tins, muqueuse, cerveau et sang. 74,000
cures, y compris celles de S. S. le Pape, le duc de Pluskovr, M™»
la marquise de Brélian, etc., etc. Plus nourrissante que 1e
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femme, sujette (les souffrances et des vomissements conti
nuels, et de maux qui, depuis 4 ans, la tourmentaient sans trêve.
Enfin uu brave médecin de nos environs lui conseilla de faire
usage de votre farine. File commença de s'en servir le 19 avril
dernier, et déjà, au grand étounement de plusieurs personnes,
les vomissements ont cessé l'affection des yeux ainsi que celle
des jambes out disparu,'ile sommeil est redevenu paisible, les
douleurs du cœur, de l'estomac et des reins cèdent insensiblement
et sout déjà presque nulles. L. J. Dort.
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