La clé. t
ncnts ni concluants dit qu'il n'y a pas lieu d'en
admettre la preuve met l'arrêté dont appel néant
émendant, ordonne le maintien du nom du sieur Eu
gène Van Daele sur toutes les listes électorales de la
ville d'Ypres condamne l'intimé aux dépens...
(Du 1' mars 1875.)
Ainsi la Cour de Gand décide que les fonc
tions d'agent de la Banque, conférées par une
société particulière, sont du moins aussi
temporaires et aussi révocables que les
fonctions publiques et que c'est ainsi que
tous les jours lappelant peut être révçqué
ou appelé une autre résidence.
El, ce qui prouve la force de ce considérant,
c'est que trois mois n'étaient pas échus et M.
Vandaele était, en effet, nommé agent de la
banque Ypres. Que serait-il donc advenu
si l'absurde jurisprudence de la Députalion
avait été maintenue, c'est que pour toutes les
élections qui pourraient avoir lieu d'ici au lr
Mai 1874, M. Vandaele aurait dû allet- voter
Roulers, localité laquelle ne le rattachent
aucun intérêt ni aucun sentiment d'affection
ou de famille.
La Députation a reçu, dans ces derniers
temps, des leçons dont elle devrait bien pro
fiter, car le public doit enfin être convaincu
que ses décisions sont empreintes de la plus
profonde ignorance ou dictées par l'esprit de
parti, et dans l'une comme dans l'autre hypo
thèse, elle devrait comprendre que sa con
sidération et son autorité morale doivent con
sidérablement en squffrir.
Nous avons dit, propos de la nouvelle
Banque de VUnion sans doute la foi sauve,
mais malheureusement elle ne sauve pas les
écus. Le passé le prouve ainsi.
El le Journal d'Ypres nous demande ce
propos, ce que nous dirions devant la justice
si la banque nous assignait pour ces lignes.
Notre réponse serait simple Nous dirions
qu'il n'y a dans ces lignes ni diffamation, ni
calomnie que d'après des faits constants, les
banques Langrand et celle de l'Union étaient
administrées par des personnes d'une incon
testable orthodoxie et que leur foi n'a pas suffi
pour sauver les écus de leurs actionnaires
nous pourrions même ajouter qu'un établis
sement formé sous les mêmes patronages,
ne nous inspirerait nous plus aucune con
fiance.Nousdéfions de trouver dans ces lignes
la moindre diffamation.
El depuis quand donc ne pourrait-on plus
proclamer le degré de confiance que l'on ac
corde un établissement fioancier ou indus
triel Mais tous nos bulletins financiers ne
font pas autre chose. On voit bien que les
jurisconsultes du Journal d'Ypres ne sont
pas plus forts en droit pénal qu'en matière
administrative. Vraiment, ils feraient bien
d'étudier un peu mieux les dispositions sur la
diffamation, afin d'en éviter l'application
eux-mêmes.
Voilà tout ce que nous pouvons répondre,
pour le moment au Journal d'Ypreset il
sera difficile, s'il n'est pas satisfait.
M. Dumortier, legrrrrand patriote de 1830,
qui aida faire la révolution en haine de la
langue flamande, estidevenu l'un des parti
sans les plus décidés de celte langue, dont il
ne connaît''pas le premier mot. Il est vrai
^qu'il laisserait couper sa main gauche, pour
^P]ue sa main droite sut parler flamand
•tII faut avouer que M. Dumortier ne risque pas
grand'chose. Mais cette main droite qui par-
1 lerait le flamand, n'en a pas moins excité,
l'hilarité de la Chambre. M. Dumortier
lime bien égayer ses collègues.
f s'expliquait assez difficilement d'abord,
2nl notre province n'avait qu'une part
dérisoire dans le grand projet de travaux pu
blics et comment elle n'avait chance de voir
reprendre aucune de ses voies ferrées. Nous
avons déjà dit que, dans notre opinion, la
raison en était que nous n'avions pas d'élec
tions en 1874 et que l'on voulait employer
les gros crédits chauffer les élections dans
les localités, où il y en a l'année prochaine,
La Patrie confirme notre appréciation et nous
trouvons l'aveu trop naïf et trop instructif
pour ne pas le reproduire
Nous sommes convaincus, nous aussi, que la som
me de 3,300,000 fr. suffira pour mener les travaux de
cette saison, du canal de Temeuzcn, bonne fin mais
puisqu'il est reconnu que des sommes plus considéra
bles sont nécessaires pour achever les travaux d'appro
fondissement et d'élargissement du canal, et qu'il y a
des crédits disponibles, nous ne comprenons pas l'op
position du gouvernement l'amendement de la section
centrale. Les fonds que l'on ne pourra point employer
en 1875, resteront disponibles pour 1874, et de la sor
te, les intérêts du trésor sont saufs. D'autre part, nous
voudrions que le gouvernement enlevât l'opposition
doctrinaire gantoise jusqu'à l'ombre d'un prétexte
car on le sait, c'est au caual de Terneuzen qu'elle s'est
accrochée défaut de tout autre grief. Annihiler cette
oppositionfaire ressortir tout ce que le gouvernement
a déjà accordé la ville de Gand, persuader tous
qu'on fait l'opinion catholique une guerre injuste,
tel doit être, selon nous, le rôle du ministère nous
regrettons sous ce rapport, qu'il ne se rallie pas l'a
mendement do la section centrale.
n Cela étant, nous exhortons toute la majorité l'a
dopter, en s'inspirant des motifs qui ont guidé cette
section. Les intérêts du trésor étant sauvegardés, peu
importe qu'on alloue dès cette année une somme su
périeure celle que l'on peut employer
Il paraît que les membres du comité de. la fédé
ration des associations conservatrices, qui se sont réu
nis dimanche, Bruxelles, ont exprimé unanimement
l'avis qu'il y a lieu de repousser toute aggravation des
charges militaires, surtout des charges personnelles.
Où allons-nous La convention délibérait
sous la pression des clubs, des Gordeliers, des
Jacobins, etc. et voilà que notre Chambre
sera dans le même cas, sauf la couleur.
Elle délibérera l'avenir sous la pression des
associations cléricales et des congrégations
de Jésuites.
Qu'en pensent nos jeunes confrères qui
imprimaient, il y a trois ans peine, que le
clérical était un fantôme et que ce parti était
mort et pour ne plus revivre.
Beautés du tarif Wasseige.
Vous partez de Bruxelles pour Anvers par train or
dinaire avec un coupon d'aller et retour en 3' classe.
Cela coûte fr. 2-55.
Si, au retour, vous ave« la fâcheuse idée de monter
dans on train express, on vous fait payer un supplé
ment de fr. 1-60, total fr. 4-15.
Tandis que si, au déport, vous aviez pris un coupon
simple pour train ordinaire, et, au retour, un eoupon
simple pour express, vous n'auriez payé que fr. 3-60.
L'économie que vous avez eu en vue vous a donc
coûté 55 centimes.
Notez que, partant par un train ordinaire, vous ne
pouvez obtenir de coupon de retour par express qu'en
payant le prix de l'express pour l'aller comme pour le
retour, soit encore fr. 3-60.
Il est bon que le public sache dans quel traquenard
le gouvernement cherche l'entraîner, en lui offrant
des billets d'aller et retour prix réduit.
C'est la carotte organisée sans vergogne et pratiquée
sans pudeur. Chronique
On mande de Spa que le Shah^y arrivera demain
5 heures, et y passera quelques jours. Il descendra
l'Hôtel d'Orange.
On écrit d'Ostende que le Shah quittera ce port le 18,
vers 9 heures dû matin.
S. M. s'embarquera bord de l'aviso vapeur an
glais Vigilant. Toute la flotte de la Manche, composée
de vingt navires de guerre cuirassés, rejoindra en mer
le souverain persan pour lui servir d'escorte jusqu'à
Douvres.
1 Les yachts de l'amirauté anglaise Enchanleress.Li-
vety et Vivid ont également reçu l'ordre ôe-se rendço(
âstendc. En outre, les frégates vapeur de ratWine
Tronic anglaise Dévastation, Audacious et Vangyàrd,
qufjdoivcQt aussi servir •"escorte S. M. persane, Ren
dront mouiller sur la grande rade et salueront sa sortie
du port par des salves d'artillerie.
Une batterie d'artillerie montée, venant de Gand, est
attendue ici le 17, pour rendre les honneurs militaires
au Sbab.
Le Shah s'arrêtera Liège le 15 ou le 16 de ce mois,
se rendant Bruxelles. Il visitera dit-on plusieurs
établissements industriels.
La section centrale a adopté l'unanimité le projet
de crédit extraordinaire de 20 millions de fr. pour
construction et ameublement de maisons d'école.
Ce projet de loi n'a donné lieu qu'à peu d'observa
tions, bien qu'il soit resté l'exauieu peudaut la plus
grande partie de la session.
La Section centrale chargée de l'examen du projet
de loi apportant des modifications au régime des alié
nés, considère l'ensemble de ces modifications comme
devant y apporter des améliorations réelles jet elle a
par conséquent* chargé son rapporteur, M. Vlemiuckx,
de proposer la Chambre l'adoption du projet de loi.
Le rapport appelle aussi tout spécialement l'attention
du gouvernement sur le point de savoir si, sans rien
innover, il ne conviendrait pas de donner aux établis
sements de l'État une extension plus considérable, ou
même d'en augmeoter le nombre, ou de charger les
provinces de créer, sous le contrôle de l'autorité supé
rieure, des asiles provinciaux, le tout dans le but de
procurer aux communes les moyens de placer leurs
aliénés indigents dans des établissements publics.
Nous lisons dans le Courrier de Bruxelles
On dit qne la Sectipu centrale chargée d'examiner
les mesures proposées par M. le ministre de la guerre
n'aura pas terminé sa tâche avant uue quinzaine de
jours.
Les membres de la Section se sont promis de garder
le secret de leurs délibérations.
Ce sera comme toujours le secret d'Arlequin.
La nominatioq de M. le baron Baudeau poste de mi
nistre de France Bruxelles, en remplacement de M.
E. Picard* dout la démission est acceptée, est officielle.
Une curieuse découverte faite dans un des derniers
numéros du Magasin Pittoresque.
C'est un document historique
Réclamation adressée François II, en 1561, par
les Etats généraux d'Orléans
Levée d'une contribution son les bénéfices ecclé
siastiques pour raisonnablement stipendier des péda
gogues en gens lettrés, en toutes villes et villages, pour
l'instruction de la pauvre jeunesse du plat pays et
soient tenus les pères et mères, peine d'amende,
envoyer lesdits enfants l'école, et ce faire soient
contraints par les seigneurs et les juges ordinaires.
Faudra-t-il avouer qu'en 1873, la question de l'en
seignement est moins avancée qu'elle ne l'était en
1561 J
Il est vrai que cette loi a eu le sort de toutes les an
ciennes lois, qui déplaisaient au clergé elle est restée
une lettre morte.
La Chambre a reçu notification hier du décès de
deux de ses membres, M. Landeloos, représentant de
l'arrondissement de Lquvain, et M. Elias, représentant
de l'arrondissement de Liège.
Des députations ont été tirées au sort pour assister
aux funérailles de MM. Landeloos et Elias. De plus,
l'assemblée a décidé de ne pas siéger aujourd'hui 'fit
demain, afin de rendre hommage aux regrettés défunts.
M. Elias est mort d'une variole qu'il avait contractée
dans les hôpitaux en les visitant en qualité de président
de la commission des hospices, dont il avait accepté les
fonctions par dévouement.
Le directeur de la Société du Bon Marché,
rue de Dixmude, 33, Ypres, annonce sa nom
breuse clientèle, qu'il vient de l^cevoir un riche
assortiment de confections»en cachemire français,
dernière nouveauté de Paris, tel que dolman
capuchon, mantille écharpè et des tuniques complè
tes depuis 18 francs et au-dessus.
Progiumme des morceaux qui seront exé
1873, 6 7, heures, la Société de l
la musique du corps des Sapeurs-1
direction de M. Ch. Otto.
1* Pas redoublé.
2" La Médaille d'or, ouverture.
5» Valse sur des motifs d'Oberon. (arr^
4° Potpourri sur motifs de diffé
rents opéras,
b^te^rjntemps. galppr f