I M nouvelles <11 verses. davantage... Mais ea fin de compte, les mou lons de Panurge voteront el les contribuables payeront... Ainsi fiuira l'histoire Nous serions presque tentés de rire île la déconvenue infligée aux bons électeurs villa geois et de leur dire vous l'avez voulu comme on fait son lit on se couche Vous avez écouté les petits vicaires et leurs alliés de robe courte Vous avez crié contre les libéraux militaristes, coutre eux vous avez *olé en 1870 et 1872 eh bien payez maintenant. Mais non, mieux vaut plaindre les électeurs qui se sont laissés séduire par de fallacieuses promesses et les contribuables qui, en défi nitive, auront payer toutes ces folies clé- rico-militaristes. On vient de distribuer, sous forme de con vocation une réunion préparatoire pour les élections de la Garde civique, un pamphlet que nous nous abstiendrons de qualifier Cet imprimé ne porte ni nom d'auteur, ni nom d'imprimeur et nous tenons déclarer que notre éditeur ainsi que toutes les per sonnes qui s'occupent de la rédaction de notre journal, soot complètement étrangers cette publication. Le célèbre Lobbes, l'inventeur de l'eau qui fait repousser les cheveux, est dépassé par le Nieuwsbladdans un article qui est trop curieux pour ne* pas le soumettre nos lec teurs Miracles. Le Toexomst et le Progrès arcades ambotous les rédacteurs du Nieuwsbladcomme l'on sait, connaissent le latin et pour cause sont singulièrement exaspérés contre les miracles, et comme ils se démènent et parlent de boutique...... Mais cependant la guérison de Gand; la guérison de Bruxelles (est-ce celle pro- pos de laquelle le docteur De Roubaix a re- fusé de délivrer un certificat?); les miracles qui se font en Amérique, (cela est un peu loin d'ici) et toutes les cures miraculeuses que M. Laserre raconte dans son gros livre, sont là et aucun n'est trouvé faux jusqu'au- jourd'hui. Les 10,000 francs de M. Artus reposent encore chez le notaire de Paris au profit des incrédules qui pourront prou- ver la fausseté de deux des récits faits par M. Laserre. Allons essayez cela magister du Toexomst avec l'aide du malin barbouil- leur du Progrès. Gagnez ces 10,000 francs ou taisez-vous. Nous ne ferons, quant nous ni l'un ni l'autre nous n'avons pas concouru jusqu'ici pour les 10,000 francs qui sont offerts celui qui prouvera que Veau de Lobbes ne fait pas repousser les cheveux, et nous trouvons que les 10,000 francs offerts par M. Artus ne sont pas plus faciles gagner. Et voilà avec quel les carabistouilles nos petits abbés endoctri nent et fanatisent nos populations. L'autre jour en parlant des prétentions cléricales, de l'aumonerie militaire et de la messe obligatoire, nous étions loin de prévoir que ces prétentions seraient formulées de si tôt, dans nos assemblées législatives. C'est cependant ce qui vient d'avoir lieu. M. Solvyns a attaché le grelot dans la séance du Sénat, le 13 Juin dr il a parlé de la réforme de l'aumonerie et de la nécessité de l'organiser de manière qu'elle puisse répon dre, d'une manière plus efficace, sa haute mission religieuse et sociale l'orateur a [lemandé aussi le rétablissement de la messe BÎIitairevobligaloire. et en attendant, qu'on lrJ.it des faveurs aux soldats qui prati- It 'Nepourrait-on, ceux qui sont sages j der une itnigc Ajoutons toutefois que M. D'Anetban, comprenant combien son honorable ami se fourvoyait, s'est empressé de dire je n'ad mets pas l'utilité d'obliger les militaires se rendre l'église. Cette contrainte ne forme pas des hommes reltqieuxdes croyants, elle ne peut faire que des hypocrites. D'un autre côté, le ministre a répondu carrément M. Solvyns que l'organisation de l'aumonerie militaire ne laisse rien dési rer et il a ajouté que la conscience de l'offi cier et du soldat est et doit demeurer libre, que nul ne peut être contraint de concourir aux actes et aux cérémonies d'un culte quel conque et qu'il entendait maintenir intacte cette liberté. Donc pas de messe obligatoire pas d'au- moniers pied et cheval Aussi les cléricaux se demandent-ils, avec anxiété, ce qu'ils obtiendront pour prix de leur vole l'exemption des aspirants-moines et des petits séminaristes de la milice? Les infortuués espéraient plus, parait-il. Les familles catholiques se préoccupent beaucoup du vote qu'émettront les libéraux sur les projets militaristes présentés par les cléricaux Rien cependant ne nous parait plus facile entrevoir que la conduite tenir par nos amis. Les libéraux ont fait prévaloir et on sait quel prix en 1868 une organisation mi litaire et, en 1870, une loi de recrutement imposant l'une des sacrifices modérés, l'autre des charges personnelles raisonnables l'ex périence n'a pas encore pu démontrer les vices, si vices il y a, de ces lois toutes récen tes les libéraux maintiendront donc ces lois, moins qu'on ne leur prouve qu'il y a quel ques modifications de détail introduire dans cette législation. Rien de plus logique, nos amis De changent pas d'opiuion suivant qu'ils sont au pouvoir ou dans l'opposition. Les cléricaux seuls donnent l'affligeant spectacle de pareils volte-faces. On écrit de Bruxelles Le ministère était malade, disait-on, et l'on croyait que la crise qu'il subissait l'emporterait. Il paraît ce pendant qu'il échappera au remplacement, qu'il veut faire payer si cher aux autres et continuera seruir sa manière les intérêts du pays, la condition que nos soldats servent, eux, la messe. Les évêquns ont posé leurs conditions Ils ont promis d'cnclourr les canons que braquaient sur le ministère, les journaux de'la droite, et de faire voter par celle-ci toutes les oicsures antipathiques au pays, pourvu que l'exemption du service' Utilitaire fut accordée aux moines de toute couleur et de tout ordre. On exige aussi qu'on réor ganise l'aumonerie. Déjà au Sénat, on a entendu uno voix s'élever, celle de M. Solvyns, pour demander qu'on impose tous les soldats l'accomplissement des exercices religieux.Ainsi, moyennant la messe et la confession obligatoires, on finira par en arriver au service obligatoire.... pour les pauvres. On fait déjà le compte des voix. Pour faire avaler la pilule MM. les cléricaux, le général Thiebauld con sentira certaines modifications qui, tout en satisfai sant le clergé régulier et séculier, ne détruira pas le moins du monde 1 économie des projets. Mais, modifiés ou non, ces projets passeront avec une dizaine de voix de majorité au moins. Sur 124 membres il y aura 80 volants environ. Des 44 autres, une vingtaine reste ront prudemment ebez eux, le reste s'abstiendra. Voteront oui 45 membres dont 10 de la gauche vo leront non 35 membres dont 20 de la gauche. Ainsi finira la grande comédie militaire avec haute école, et grande voltige, que l'on joue au Cirque Na- tioual. D'après ce qu'on assure, jusqu'à présent la section centrale, et le cabinet ne sont d'accord sur aucun des points contestés du projet de loi relatif la milice. MM. les ministres, se tiennent sur la réserve et la majorité de la section centrale, notoirement hpslile. aux aggravations solicitées, parait peu^ffisposée changer l'nrdiisticc actuel en un traité de patadéfinj- L'écart filtre ies convictions, dti moins entre les di'yers systèmes préconisés, demeure considérable. M. Van Schoor a fait au Sénat, une déclaration in téressante. Cet honorable sénateur votera le projet relatif au remplacement par l'Etat, parce qu'il le considère com me un acheminement au service personnel. On se rappelle qu'à la Chambre, M. Frère ayant demandé si le projet avait celte portée, M. le ministre des finances a protesté. Si la protestation de M. Malou est sérieuse, M. Van Schoor se trompe. Si M. Van Schoor est dans le vrai, le miuislèrc trompe les Chambres et le pays. (Indépendance.) Le collège de l'arrondissement de Louvain est con voqué pour le mercredi, 2 juillet prochain, neuf heures du matin, l'effet d'élire un représentant en remplacement de M. Landeloos, déeédé. Le collège de l'arrondissement de Liège est convo qué pour le jeudi, 10 juillet prochain, neuf heures du matin, l'effet d'élire un représentant en rcmpla- sement de M. Elias, décédé. L'Association cléricale d'Anvers s'est réunie vendre di, en assemblée générale, pour s'occuper de la ques tion militaire Elle a voté la résolution suivante qui sera présentée l'assemblée générale de la Fédération convoquée Bruxelles, lundi 16 de ce mois L'Association con stitutionnelle et conservatrice d'Anvers proteste contre toute aggravation des charges militaires et contre toute mesure qui, directement ou indirectement, tendrait nous entraîner vers une organisation de l'armée l'in star de ce qui existe en Prusse. On écrit de Liège L'impératrice Eugénie et le prince impérial sont passés hier notre gare par le train express de Brux elles, de 11 h. 55 m. Les augustes voyageurs se ren daient en Suisse, au château d'Arcnenbcrg. L'Impéra trice est descendue Verviers et s'est promenée dans ta gare pendant les quelques minutes d'arrêt. Elle était en grand deuil accompagnée, d'une suite peu nombreuse. L'ex-impératrice Eugénie a conservé la ma jesté d'autrefois seulement ses traits ont subi l'atteinte des épreuves douloureuses qui l'ont accablée dans ces derniers temps. Elle a été accueillie par les marques d'une dou loureuse sympathie par tous ceux qui se trouvaient sur son pasage. Cette femme, qui s'est trouvée associée de si hautes destinées et qui maintenant voyage comme la plus simple mortelle, subissant les ennuis d'une curi osité indiscrète a dû ressentir une bien poignante amertume, en pensant que c'est Verviers que l'Em pereur s'est arrête, le' 7 septembre 1870, pour y logcr- et y attendre le prince impérial qui n'a pu, par des né cessités diplomatiques, rejpindre son père. Le prince impérial qui a maintenant 18 ans, a tout la fois des traits de son père et de sa mère. C'est un jeune homme blond d'une taille assez élancée, d'nne grande douceur et d'une grande distinction de physio nomie. Banque Nationale. La Banque Nationale vient d'élever d'un 1^2 p. c. ses taux d'escompte qui sont fixés ainsi qu'il suit, partir du 16 mai courant, savoir Traites acceptées. 6 p. c. Effets de commerce non acceptés. 6 1/2 p. c. Coupons d'emp. belges moins de 100 jours 6 p. c. Prêts sur fonds publics nationaux. 4 p. c. VILLE D'YPRES. coxseil communal. Séance publique Samedi, 21 Juin^ 1873, quatre heures de relevée. ORDRE DU JOUR 2° Communication de pièces. 2° Arrêter le pro gramme des fêtes communales, -r- 3° Déterminer le chiffre d'intervention dans la dépense de construction de la roifie reliant la chaussée d'Ypres Bruges et celle d'Ypres Zonnebeke, en traversant la ville. y u Une touchante manifestation réunissait] dans la grande salle académique du sité, les professeurs, les étudiants et.J étudiants, désireux de témoigner leurs sympathies l'occasion de sog sement. Dans un discours fréqnemmenUn bravos de l'assistance le président cl étudiants, M. Coenraets,,» retracé les i meyer 1'estiraç.eta» respect, nbn-seul élèves, mais aussi de tous-tses coiiciioye] celte harangue, fprt bien pensée etifo* pprlj^^e^^tflmcyer, lithographie

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Le Progrès (1841-1914) | 1873 | | pagina 2