9° compagnie. MM. Cardinael Léon capitaine Podevyn Henri, lieutenant Coppin Henri, sous-lieutenant; Cuvelie Bernard, idem. Sergents MM. Lombaert Charles, Six Louis, Decool Jules, Deliem Alphonse. Fourrier M. Dumon Gustave. Caporaux :'MM. Pinck Jérôme, Roffiaen Léonard, Cuvelie Julien, Bryxis Gustave, Rey- naert Henri, Stekelorum Joseph, Braem Désiré, Degryse Albert. 3' compagnie. MM. Decoene Hilaire, capitaine Toussaert Édouard, lieutenant Stragier Édouard, sous- lieutenant Vanaerde Auguste, idem. Sergents MM. Nuytten Charles, Allaer Juvé- nal, Mortreu François, Liégeois Julien. Fourrier M. Joos Gustave. Caporaux MM. Breyne Florimond, Boulan- gier François, Dewaele Adolphe, Dejaegher Léo- pold, Ligy Albert, Lapiere Louis, Stekelorum Julien, Bossaert Henri. 4* compagnie. MM. Merghelynck Maurice, capitaine Ver- haeghe Louis lieutenant Spilliaert Eugène sous-lieutenant Dedeyster Léopold idem. Sergents MM. Liégeois François Wyckaert Léon, Joos Gustave, Breyne Romain. Fourrier M. Holvoet Ursmar. Caporaux MM. Baeckeroot Ange Doolaeghe Philippe, Holvoet Émile, Boyaert Isidore, Lapiere Louis, Costeur HenriCosteur Édouard Vande- marliere. Oemi-b.il ter le d'artillerie. MM. Pyssonnier Théodore, lieutenant-comman dant Criem Désiré, sous-lieutenant. Maréchaux-des-logis MM. Buy le Liévin De Weerdt Charles. Brigadier MM. Corselis Henri, Hof Alphonse, Joye Charles, Lernould Joseph. •Ou nous annonce le décès de M. Dubois qui était, en dernier lieu receveur des con tributions en notre ville. v La majorité parlementaire ne se montre guères bienveillante pour le cabinet. Une section centrale composée de sept membres de la droite, MM. Drsinct, Maglierman Thonissen de Naeyer Delchaye et T'Serstevens, vient de rejeter, l'unanimité, les amen dements introduits par M. Malou dans le projet de loi tendant supprimer la prime l'exportation des caux- de-vie. La section centrale par l'organe de M. Thonissen, émet l'avis que les mesures proposées par le ministre des finances, rendraient l'exportation des eaux-de-vie impossible et causeraient un dommage considérable nos distilleries. Nous sommes particulièrement frappés dans ce rap port de voir la section centrale soutenir que nos distillateurs se trouvent, par suite de la législation en vigueur placés dans une situation d'infériorité fla grante vis-à-vis de leurs concurrents hollandais. Nous avons fait valoir cet argument lorsqu'il s'est agi de supprimer perpétuité, par le fait de la conven tion Anvcrs-Gladbach, la surtaxe qui frappait les caux- de-vie linllandaisrs leur entrée en Belgique. La droite n'en a pas tenu compte cl a voté la con vention sans sourciller. Or. elle se prévaut aujourd'hui de cet intérêt pour rejeter les propositions de M. Malou. Il est probable que le projet de loi sera retiré, bien que dans son exposé des motifs du t3 novembre der nier le ministre des fluauces en eût réclamé le vote immédiat. [Écho du Parlement.) Suivant les cléricaux, ce qu'ils appellent le mouve ment anversois n'était pas arrêté. Les libéraux avaient pu l'enrayer un instant par surprise mais il devait reprendre bientôt son élan, et les élections 4c la garde civique devaient lui procurer l'occasion d'affirmer sa vitalité. On allait balayer tout le corps d'officiers et .-mettre la raison, c'est dire la retraite forcée, M. *le colonel David qui avait osé s'élever contre les mee- tinguistes. Èh bien, les élections ont eu lieu. Les cléricaux ont 'i mis tout en œuvre pour s'introduire dansJa place et chasser les libéraux, leurs efforts ont été vains. I Voici ce que nous lisons ce propos dans le Prieur- La liste des candidats que nous recommandions Tir les élections de la garde civique a passé toute C'est une réponse péremptoire et énergique aux attaques déloyales de la presse cléricale. C'est une pro testation de la bourgeoisie dévouée nos institutions contre ceux qui veulent les détruire. C'est enfin une nouvelle victoire du libéralisme sur la réaction, car les cléricaux comme l'indique le choix de leurs candidats, avaienltransporlé cette élection sur le terrain politique. Nous félicitons la garde civique d'avoir fait acte de pa- Iriolisme et d'avoir donné cette sévère leçon aux per turbateurs de l'ordre public. Le Moniteur publie le tableau de comparaison du commerce de 1875 avec eclui de 1872. Pour l'ensemble du mouvement commercial en ce qui concerne les marchandises dénommées cc tableau ou remarque A l'importation Pour le mois d'avril 1873 nne diminution de 3 p. c., sur le mois d'avril 1872 pour les quatre premiers uiois'*de 1875, une diminution de 1 p. c. sur les quatre premiers mois de 1872. A l'exportation Pour le mois d'avril 1873, uue diminution île 3 p. c. sur le mois d'avril 1872 pour les quatre premiers muis de 1873une diminution de 5 p. c. sur les quatre premiers mois de 1872. La comparaison de 1873, avec 1872 pour les quatre premiers mois, fait ressortir les principales différences qui suivent. La plupart des journaux étrangers, y compris ceux de Londres, placent sous la rubrique Belgiqueles élections qui viennent d'avoir lieu en Hollande. La France fait mieux. Elle croit que le royaume des Pays- Bas existe encore. Elle écrit Aux élections qui vien nent d'avoir lieu Bruxelles et en Hollande des Pays- Bas, ce sont les candidats appartenant au parti libéral qui l'ont emporté. 1 Le même journal dit que les billets de la Banque nationale portent la signature de l'ancien gouverneur de la Banque belge, M. de Hauny, et sout revêtus de la griffe du gouverneur actuel de la Banque de Belgi que, M. Prévenance. L'Assemblée de Versailles a tenu samedi encore uue séance sans iutéiét. Les bureaux nouvellement tirés au sort ont choisi leurs secrétaires. Les deux tiers des nominations appar tiennent aux droites unies. On signale un fait grave au sujet de l'échange des ratifications de la convention relative au chemin de fer de Gladbach lequel donnera probablement lieu uii incident parlementaire. La Hollande, qui a imposé des conditions la Belgique alors qu'elle devait remplir des obligations que depuis longtemps elle tentait d'élu der, la llqllaiicc après s'être une première fois jouée de M. Malou, a refusé de reconnaître, malgré le voie si formel de notre Chambre sur l'amendement de M. Frère-Orban, elle a refusé de reconnaître l'applicabili té du paragraphe 2 de l'article 12 du traité de 1839 au chemin de fer autorisé par ce même article. Et M. Ma lou, malgré le vote de la Chambre, malgré les déclara tions catégoriques que M. Frère lui avait arrachées, M. Malou, soutenant malgré l'évidence que les termes de droits et péages employés dans le tiailé de 1869 ne concernant pas led tarifs de chemins de fer alors que, dans la discussion devant la Chambre, tout le monde l'avait entendu ainsi, M. Malou s'est courbé devant cette nouvele exigence il a ratifié le traité en renonçant par le protocole qçe le. Moniteur vient de faire connaiire, établir les tarifs de commun accord. Nous avons été même de constater fort souvent depuis quelque temps ce fait, que 1rs trains de voya geurs un peu longs ne sont plus terminés par un tour- gon, comme cela se pratiquait toujours autrefois. C'estcroyons-nous un danger possible pour les voyageurs en cas de collision, car le fourgon atténue rait le choc et l'annihilerait même complètement s'il n'y avait qu'un violent tamponnage. Nous engageons donc fortement l'administration supérieure donner des ordres pour que l'on revienne aux anciens procédés. Nous rappellerons aussi celte occasion que le fait que nous signalons est formellement interdit en France par l'ordonnance de 1846 et que jamais on n'a songé ap porter la moindre modification ses sages dispositions. Il y va ici de la sécurité, voire de la vie d'une grande quantité d'individus, et l'on ne saurait se montrer trop prudent ni trop prévoyant en pareille occurence. Le Journal de Bruxelles annonce que les cléricaux de Louvain ont offert M. Smolders la succession par lementaire de feu M. Landeloos. M. Smolders a accepté la candidature. Uo seul candidat est présenté l'Association libérale pour l'élection législative qui aura lieu le 10 juillet prochain Liège, l'effet de procéder au remplacement de M. Elias, décédé. Ce candidat est M. Emile Jaraar, conseil' T' provin- t Nous avons reçu les rapports des chefs de parquet, sur la question l'ordre du jour l'administration de la justice dans les parties flamandes du pays. Ces rapports sont d'accord pour eouslatcr que le système actuel ne provoque aucune plainte, M. le pro cureur du Roi de Bruxelles est très-catégorique il affirme que la procédure en matière répressive n'a donné lieu, dans la capitale, aucun inconvénient. Peut-être MM. les procureurs du roi sont-ils trop optimistes. 11 ne serait pas bien difficile de citer certaines causes dans lesquelles la traduction laite par interprète, l'audience publique laissait beaucoup désirer au point de vue de l'exactitude. Mais, encore une fois, s'il y a des inconvénients et des abus, ce n'est pas le projet de loi de MM. Coremans et C" qui les fera dis paraître... bien au contraire. (Presse belge.) Nouvelles diverses. L'Orphéon de Bruxelles dirigé par M. Ed. Bauwens, vient de remporter une nouvelle victoire, au concours de chant d'ensemble, organisé St-Deuis, près Paris. Une dépêche est arrivée diuianche'soir, anonçmt un immcnce succès. Le premier prix d'excellence -une couronne d'or a été décerne par acclamation l'Orphéon de plus, le premier prix au concours internatioual 1,000 fr. lui a été accordé l'unanimité. Les chœurs chaulés étaient de Limnander et de M. Boulanger (le second chœur imposé). Méfiez-vous des projectiles explosibles surtout quand vous jouez la balle avec. M. R..., demeurant rue de la Chapelle, avait depuis longtemps chez lui une balle explosible qu'il conser vait sur une étagère comme objet de curiosité. Hier ayant reçu la visite d'un de ses parents il voulut lui montrer la balle en question, et, pour lui en faire sentir le poids, il la lui mit dans la main. Ce dernier, après l'avoir soupesée pendant quelques instants, la lui rendit, mais en la lui jetant de l'endroit où il se trouvait. A peine l'avait—il reçue, qu'il la renvoya son parent delà même façon, et ces deux personnes jouèrent ainsi avec pendant quelques instants. L'un des deux n'ayant pu rattraper la balle elle tomba terre et éclata soudainement, blessant griève ment par ses éclats M. R... sur plusieurs parties du corps. Les soins nécessaires ont clé donnés ce malheu reux, qui se repent, mais trop tard, de son élourderic. Beaucoup de personnes ont la mauvaise habitude, quand elles mangent des cérises, d'en avaler les noy-t aux, sans prévoir le danger qui peut en résulter. M. S..., âgé d'environ 40 ans, ayant mangé dans la journée un assez grand nombre de cérises sans eu rejeter les noyaux, se sentit pris soudain, vers onze heures du soir, d'atroces douleurs d'entrailles. Ne sachant quoi attribuer ce malaise, il crut qu'il n'était que passager et chercha dompter la souffran ce mais ses douleurs empirèrent tellementqu'un médecin dut être appelé. A peine arrivé, et après un léger examen de l'abdomen du malade, le docteur coustata une déchirure intestinale, dont les suites, disait-il, ne pouvaient manquer d'être mortelles. En effet, malgré tous les secours cl tous les soins prodigués au malheureux M. S..., il ne tarda pas expirer, au milieu d'horribles convulsions. Que ceci serve de leçon ceux qui auraient la dan gereuse habitude dont nous parlons. A l'imprimerie de l'État, la Haye, se trouve en ce moment un typographe comme on eu voit rarement, savoir un Japonais, le prince Maçao, daïinio de pre mière 'classe, personnage haut placé dans son pays. 11 est envoyé par son souverain l'effet d'étudier la typo graphie, et afin de remplir exactement ce mandat', il se trouve plusieurs heures par jour devaut la casse. *|pj' On vient de célébrer Bruxelles* dans une paroisse du bas de la ville, une fête jubilaire comme on en voit 4 peu. Un couple septuagénaire après un demi-siècle de mariage révolu, et les deux fils aînés de ce couple pa triarcal avaient chacun un quart de siècle d'union légitime parfaitement constatée. Ccsoul lutAdi^kivl et honnêtes ouvriers. Il y a quelques jours, plusieurs ouvriers blés dans un cabaret de Grenelle de copiif ons avaient échauffé les têtes les quolihc'al snient, et la plaisanterie menaçait déjà^de en querelle, lorsqu'un des interlocuteurs ditl Laisse-mm tranquille, où je t'en casse uiief Une de quoi Eh parbleu ,1 rqon chej ne, la belle quesliQrt -n Commetit rouittf rieuscmeui alai tué, expliquez-vous k: V jSfe iTv"V'

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Le Progrès (1841-1914) | 1873 | | pagina 2