33' ahhéb. 13 Juillet 1873. 6 FRANCS PAR AN. JOURNAL DYPRES ET DE L'ARRONDISSEMENT, N' 3,360. Dimanche, nouvelles île l'étranger. Intérieur. LE PROGRÈS PARAISSANT LE JEUDI ET LE DIMANCHE. VIRES ACQCIRIT ECNDO. ABONNEMENT BAR AN Pour Vari-eml* administratif et judiciaire d'Ypres. fr. tî-OO Idem Pour In restant du pays7-00 Tout ce qui concerne le journal doit être adressé l'éditeur, rue au Beurre, 8â. INSERTIONS Annonces la ligne ordinaire fr. 0-15 IUoi.ambs la ligne fr. 0-30 Les annonces de Bruxelles et de l'étranger sont reçues eliez MM. Lkcmein e; Picard, 15, Montagne des Aveugles, A Bruxelles. Le shah de Perse s'est rendu A Versailles pour as sister au grand banquet que loi offrait le maréchal de Msc-Mahon. Sa première visite a été pour le président -de l'Assemblée, qui s'était plaint, paraît-t-il, de n'avoir pas occupé -dans le programme de la réception de Sa Majesté Persane, la place 'qui lui revenait en sa qualité de représentant de l'autorité souveraine. Les journaux officieux de Paris ne sont pas satisfaits de la décision prise par l'Assemblée nationale d'assister •en corps et avec ses insignes la revue qui aura lieu aujourd'hui en l'honneur du Shah. Le bruit court que le gouvernement français, pour rétablir l'équilibre du budget, songerait recourir aux taxes directes -suivantes impôt de 1 p. c. sur le re venu révision du cadastre 6t décime sur le sel. Ces trois taxes rapporteraient respectivement quatrevingts, cinquRuleet trente millions. En fait d'impôts indirects, -on'croit que M. Magne se ralliera aux propositions du conseil du commerce et de l'indusirie, consistant créer des taxes spéciales sur les tissus les savons la stéarine, les produits de la céramique et les journaux. Le'nouveau ministère italien d'après les dernières nouvelles, est enfin constitué, et, sauf un ou deux mi nistres secondaires dont on attend encore l'acceptation, il est peu près au complet. Dana la séance de la chambre des Communes d'An gleterre M. Richard a produit sa motion relative l'établissement d'un tribunal permanent d'arbitrage international. Deux des membres du cabinet, M. Glad stone et lord Enfield, ont combattu la proposition, non pas qu'ils soient opposés au principe même de l'arbi trage international, auquel l'Angleterre a eu plusieurs fois recours, niais probablement pour des motifs d'op- porruuité et de convenance politique et notamment cause du caractère de permanence que M. Richard voudrait donner l'institution. Mais le Parlement n'a pas agréé les arguments des ministres cl il a adopté la motion de M. Richard par 98 voix contre 88. C'est pour le gouvernement uu échec qui, sans le renverser, atteint son autorité morale et un grand succès pour le mouvement des amis de la paix. La prorogation du Parlement anglais aura lieu le 7 ou le 8 août. Vpiiem, le 13 Juillet. fr- Comme nous l'avons dit différentes re-; prises, c'était bien M. Notbomb qui était chargé du (-apport de la section centrale sur le projet de révision, de la loi de milice, et il a déposé son rapport au début de la séance de jeudi dernier. Nôus ne connaissons pas la teneur de ce document qui doit être curieux plus d'un titre,.car enfin comment expli quer une pareille anomalie la section cen trale se compote de six membres et parmi eux M. Nothomb est le seul qui soit favorable ^au service personnel et hostile au remplace- la ne,?nt Or, c'est précisément lui que l'on ir démontrer que le service p'er- lune chose détestable et qu'il y a retenir le remplacement. Jndarop fort, n'est-ce pas Mais les pine tes étaient ou trop engagés dans 'nts (,J>me eu trop menacés dans leur a'i'|'ur re charger de cette' besogae, ,c'j, au contraire, ne risque, rien éj; art, car il représente»un yarron- elergé est toulpuissaut. trait Lear Les conclusions du rapport seront d'ailleurs comme nous l'avons dit différentes reprises, on abandonnera les quelques modifications la loi sur la milice, et on se contentera de prolonger la durée du service et d'augmenter le budget de la guerre de 36 40 millions. Et la farce sera jouée. Nous sommes curieux de savoir comment nos adversaires expliqueront leurs palinodies. Gomment, pendant dix ans, ils ont fait accroire qu'il fallait diminuer les charges militaires, et aujourd'hui, qu'ils ont le pouvoir en mains, ils augmentent la durée du service, le coût du remplacement et jusqu'au chiffre du budget de la guerre. Il est vrai que tel parait être aujourd'hui l'ordre de nos seigneurs mais enfin le corps électoral verra une bonne fois que les griefs que le parti clérical fait valoir dans l'oppo sition, ne sont que des leurres, dont il n'a plus te moindre souci du moment où il occupe le pouvoir. Nous sommes des premiers exiger que l'on accorde satisfaction aux légitimes pré tentions des populations flamandes mais nous devons constater que dans ces derhières années, il a été beaucoup fait dans cette voie. Ainsi, pour faciliter les relations administrati ves,le Bulletin des lois et le H!imoriilladminis tratif sont rédigés dans les deux langues de plus chaque administration est libre de cor respondre dans la langue qui lui convient. Que veut-on déplus? Toutes les instructions judiciaires aussi bien écrites que verbales et même celles faites l'audience, dans nos ar rondissements flamands, iont faites en langue flamande enfin les receveurs, ingénieurs, contrôleurs et autres fonctionnaires postés dans les pays flamands, comprennent et par lent même la langue flamande. Et tandis que les griefs des flamands ont reçu presque satisfaction complète en tout ce qu'ils avaient de sérieuxleurs criailleries semblent redoubler et le mouvement devenir de plus en plus tapageur. Nous doutons que cela puisse servir la vraie cause flamande car il est impossible de ne pas voir et de ne pas reconnaître que les flamingants actuels se sont recrutés parmi toute une catégorie d'hommes pour qui intérêt des populations flamandes n'est qu'un piétexte, et qui, au fond, rêvent toute autre chose que le maintien de notre nationalité et de nos institutions constitutionnelles. Oui, ces gens-là rêvent le déchirement de la patriéet le renversementde nos institutions, et c'est pour ce motif que nous engageons nos amis Jjfîéo discerner ce qu'il y a d'équi table eUdejuste dans ces préteotions flamin- guantjp,el nejpas le confondre avec ce qu'il y a C^çxagéré et de subversif de nos institu tions éj: de notre nationalité. f Xi L Nous venons de recevoir un numéro du IIet Vrtje Noordendayblad van Zuid- en Noord-NederlandComme nos lecteurs le voient pour ces flamands-là, il n'y a même plus de Belgique. Espérons que de pareilles tendances échoue ront devant le bon sens de nos populations. Jamais nous n'avons été renseignés aussi difficilement et aussi mal sur ce qui se passe au sein du Conseil provincial, que depuis qu'on y a organisé un service télégraphique qui coûte plusieurs milliers au lieu de plu sieurs centaines de francs. Ce n'est pas cepen dant que l'on y fasse excès de besogae car sauf la haineuse et scandaleuse campagne de mardi contre l'honorable Gouverneur de la province,le Conseil n'a encore rien fait depuis les quinze jours environ qu'il est réuni comme il n'y aura plusguèrês que trois ou qua tre séances, on peut prévoir que l'on se bornera vpier l'emprunt de deux millioos et demi et que tous les autres projets seront renvoyés aux calendes grecques. Pour quiconque a vu la mise en scène et la distribution des rôles pour la fameuse séance de mardi dernier, il doit être évident que l'objet principal, de cette session, celui qui semble surtout préoc cuper les membres de la majorité, est d'arra cher,par le scandale,ce que I on n'a pas réussi obtenir par les plus honteuses dénonciations. Nous reviendrons sur l'ignoble chantage que l'oo met eu œuvre contre l'honorable fonc tionnaire qui est la tête de notre province;" comme {'a dit un membre, l'honorable M. De Laey de la droite, ce n'est pas un iulérêt «légitime et-il aurait pu ajouter respectable qui fait agir, mais autour de cette raisé- rable question rétrospective, s'agitent des passions plus ardentes et d'inavouables n convoitises. Oui, voilà le vrai nœud de la question? On n'a pas réussi en dénonçant lâchement et dans l'ombre et on cherche arracher par le scandale, ce que l'on n'a pu obtenir par tfe lâches et de basses dénonciations. Le Journal d'Y près se- comptait dans ses tartuferies, au sujet de la réélection du major de la Garde civique. L'organe de nos Baziles devrait savoir qu'il n'y a rien de plus 'fasti dieux qu'un sot qui vise l'esprit, (et l'es ca lembredaines qu'il nôus débite ce sujet, sont tout au plus bonnes faire hausser le* épaules, même ses propres lecteurs, ce qui n'est pas dire peu de chose. Au fond de quoi s'agit-il dans notre po lémique Bazile a tout bonnement vqutu faire accroire son public que le major notre milice citoyenne n'avait reçu les félic talions et ne jouissait des sympathies, d'un des quatre capitaines que compte tre bataillon la Garde civique tandis

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Le Progrès (1841-1914) | 1873 | | pagina 1