Nouvelle* diverse*. que trois sur quatre lui sont sympathiques et lui ont adressé leurs félicitations. Eh bien Bazile surpris la main dans le sac, continue patauger et prétendre que puisque sur quatre capitaines l'un était en voyage,il est hostile, que puisqu'un aulreétait malade, il est encore hostile,-et qu'en résumé sur les quatre capitaines trois seraient hosti les au chef de la garde. C'est là une manière de raisonner digne d'Escobar et qui ne sau rait tromper personne. Aussi nous n'épilo- gueronsplus avec notre adversaire et nous lui laisserons la satisfaction de prouver que quatre moins trois égale un mais nous con staterons que trois est notre part et un la sienne et s'il se montre satisfait nous lui dirons qu'il se contente de bien peu de chose. Les journaux de la droite, imitant en cela leurs patrons, gardent un mutisme complet sur le contenu du rapport de M. Nothomb. On comprend du reste leur embarras, car Ou nous assure que la section centrale a con senti convertir les mille hommes de la ré serve en mille hommes du contingent actif, «t porter ainsi ce dernier contingent de 11,000 12,000 hommes. Voilà encore un nouveau dégrèvement des charges militaires. Eh bien, électeurs, qui vous êtes laissés entraîner par l'espoir de voir réduire les charges militaires, êtes-vous assez mystifié» Nous recevons un article de Poperinghe trop tardivement pour l'iusérer aujourd'hui; nous en remettons l'insertion huitaine. On écrit de Bruxelles au Précurseur propos de la question militaire Les propositions de la section centrale forme ront le traité officiel entre le ministère et la majo rité. SeulementM. le comte de Theux chef nominal du cabinetchargé de faire accepter le traité de paix et d'union par la droite, est en mê me temps chargé d'une sainte mission. Il notifiera la majorité que les évêques subordonnent la question des exemptions ecclésiastiques l'appui qu'ils donneront désormais ceux des membres de la majorité qui se rallieront aux propositions mi nistérielles. Cette clause secrète du traité obtiendra l'assen timent unanime seulementil s'agira de savoir comment elle sera introduite dans la loi. Le gouvernement ne tient pas en prendre l'initiative il aurait l'air de devoir son succès au concours des évêques, et ce serait amoindrir l'es pèce de victoire qu'il va remporter. Mais il est tout prêt se laisser forcer la main. En consé quence dans la séance que la droite tiendra de main soir il sera décidé que la question des exemptions ecclésiastiques sera soulevée par un membre de la majorité qui en fera l'objet d'un amendement le gouvernement invoquera quel ques objections réglementaires mais en ayant soin de s'en rapporter l'appréciation de la ma jorité. Celle-ci, bien préparée d'avance, emportera la vote d'assaut, et ainsi sera résolûe la question militaire, Roma locuta, causa Jinita. Toute la presse cléricale est muette ce matin au sujet de la question militaire. Pas un mot de l'arrangement intervenu. L'ordre de se taire a été donné sur toute la ligne. L'intolérance cléricale s'introduit partout en France. L'Univers annonce avec joie que l'Acadé mie des sciences, revenant, sur un vote antérieur, a refusé d'inscrire, parmi ses membres correspon dants, l'illustré savant anglais Darwin, l'auteur de la théorie fameuse de la sélection sexuelle. M. Dar win n'a obtenu que 6 voix sur 32, et elles lui ont "- été données, dit Univers, par des amis des sin ges? Voilà le style et les agissements des avocats de l'ordre moral. HH ;T .es Annales parlementaires de ce matin glissent itrès-légèrement sur l'incident qui a marqué le commencement de la séance de mardi dernier. On racontait hier dans les couloirs qu'à l'issue même de la séance d'hier, MM. Thonissen et Beeck- man, mandés dans le cabinet de M. le président, y avaient échangé le baiser de paix. A tout péché miséricorde. Nous n'avons d'ail leurs pas le droit de nous montrer plus sévères que M. Thonissen lui-même. Mais M. Beeckman fera bien dorénavant de surveiller de plus près les in tempérances de son langage. Les présidents se suivent sans se ressembler toujours et il pourrait lui arriver d'avoir avaler rudement sâ langue, si le guignon voulait qu'il tombât sur un président de composition moins bénigne^jue M. Schollaert. Visite da Roi Thouront. On nous écrit de Thourout Le Roi honorera de sa présence l'exposition de bétail qui aura lieu Thourout la plaine d u Marché aux Chevaux, le samedi 23 août 1873. Le Conseil communal a déjà pris de concert avec M. Mathieu président du comice agricole quelques dispositions pour recevoir dignement le chef de la Nation. L'arrivée du Roi dans notre petite ville est un véritable événement aussi tous les habitants ri valiseront-ils de zèle pour préparer Sa Majesté une brillante réception. L'EUROPE ILLUSTRÉE. Sommaire du n°15. (15 Juillet 1875.) Gravures Exposition de Vienne. Le Palais du Vice-Roi d'Egypte d'après une photographie inédite de la Société impériale des Photographes Viennois. La Route de Téhéran aquarelle de E. Berger. Vues de Téhéran et de Tauris, par A. Marc. Types persans, par le même. Vue de Khiva, par A. Bar- doff Texte Courrierpar Fantasio. - Exposition de Vienne. I.e palais <èu Khédive, par II. Albert. L'expédition Russe dans le Turkcstan. La prise de Khiva, par S. OrlofF Henri Regnauit par Th. de Rarville. le fils du Marquis. Nouvelle par le Baron A. de Pellaiit. Sommaire /'Illustration européenne: 3" année. 12 Juillet 1873. Gravures: M. Victor Jacohs Le miroir liquide. Le Peau page. L'église paroissiale du quadrila tère Louise Bruxelles. Texte: Nos gravures. Une femme raisonnable. Causerie. Faut-il une loi contre l'ivrognerie Lettres viennoises. Le miroir liquide. La Meuse vol d'oiseau. Les Voies du Châtiment. (Roman.) Grand, assortiment de confections pour dames tel que dolmans capuchon mantilles-écharpes et marinières, depuis £r. 3-60, au nouveau maga sin au Bon Marché, rue de Dixmude, 33, Ypres Un tragique événement est Brrivé dimanche, Tou louse. Deux jeunes gens deux frères appartenant une excellente famille de cette ville,se sont noyés dans la Garonne. Dès le matin MM. Cailliasson frères demeurant chez leur mère rue Purgnmiuicres ayant décidé de passer leur journée lapêche se' sont rendus près du moulin du Château où les attendait un bateau qui, dil-ou, leur appartenait; seuls, ils y sont montés et ont parcouru le bassin de la Garonne en jetant ça et là leurs filets ou leurs lignes jusqu'à une heure. C'est ce moment qu'ils sont parvenus une faible distance du Bazacle. Là, ils ont continué leur pêche, après avoir fixé, leur embarcation quelques mètres du chemin de ba- lage. Tout coup l'amarre de la barque s'est rompue et celle-ci s'est dirigée vers la chaussée du Moulin du Bazacle, et a été entraînée dans le courant, très-rapide cet endroit. Les malheureux jeunes gens ont fait des efforts sur humains pour éviter le perd certain qui les menaçait mais, n'ayant pas eu la présence d'esprit d'abandonner leur canot pour se sauver a la nage ils ont été préci pités du haut de la chaussée dans le gouffre et ont disparu. Des témoins oculaires racontent qu'au moment où ils ne pouvaient plus douter du sort qui les attendait les deux frères se soijt jetés dans les bras l'un de l'au tre et qu'ils ont dû mourir dans une suprême étreinte. Un grand nombre de bateliers et de pleurs ont tenté d'aller les recueillir mais la chute ou jour ou u'avaitlpu même retrouvé leurs cadavres. Le crime du boulevard Voltaire Le drame que voici pourrait s'intituler le père la fille et l'amant. Vous allez voir que deux de ceux qui y figurent con stituent un bien joli couple. Les gardiens de la paix ramassaient la nuit dernière, boulevard Voltaire, un homme privé de sentiment, qui perdait son sang par une grave blessure l'épaule gau che. On le transporta l'hôpital Saiot Antoine où il fut admis d'urgence salle Sainl-Barnahé. Il déclara se nommer Louis Dubois, être ouvrier en papiers peints et demeurer 37, rue des Boulets. 11 avait été blessé par l'ainant de sa fille un joli monsieur accroche-cœurs du faubourg Saint-Aiiloiue, ouvrier eorroyeur et ami des femmes. Cet individu nommé Albert Vienne avait donné un rendez-vous la fille Dubois le rendez-vous s'était prolongé tard et Vienne avait accompagné sa maîtresse jusqu'à sa porte. Dubois était sorti en les attendant. Malheureuse dit-il sa fille d'où viens-tu Elle vient d'où qu'elle veut vieille cahaille ri posta Vienne. Dubois fit un pas en avant. Alors Vienne sautant sur lui lui porta un coup de couteau dans l'épaule suivi d'un second coup. Dubois put heureusement éviter celui-là par un mouvement de côté, et !c couteau se planta dans le mur. Dubois courut chez un pharmacien. Mais on sait qu'il tomba épuisé avant d'y arriver. Vienne, pendant ce temps, était conduit au poste. Que croyez-vous que fit la fille Elle passa la nuit aux alentours du violon pleurant chaudes larmes, et demandant Vienne tous les échos. L'état de Dubois est considéré comme extrêmement grave. Nous trouvons dans le Corriere delle Marche le récit d'un crime commis Jesi dans des circonstances singu lières Il y a quelques jours la femme Capanori âgée de 57 ans, annonçait qu'elle avait trouvé le cadavre de son mari, âge île 70 ans, dans un fossé situé au bas d'une butte escarpée et où il était tombé par accident. Dans le principe, on crut l'accident mais les recher ches faites firent soupçonner un crime. La femme Capa nori fut arrêtée. Elle fit les aveux les plus complets., C'est elle-même qui avait tué son mari, en le poussant sur la pente de la butte où il travaillait le malheu reux avait roulé dans le fossé, où il s'était noyé. Quel était le mobile de ce crime Le plus noble la •plus profond sentiment d'un cœur de femme l'amour maternel. La Capanori a nn fils militaire dont l'absence la désole. Elle se rendait souvent auprès l'employé muni cipal préposé la levée et lé' priait de lui dire comment elle pouvait libérer son fils. L'employé lui dit un jour qu'il n'y avait qu'un seul moyen s qu'il fallait qu'elle devint veuve. Pour ravoir son fils la Capanori conçut le projet de tuer son mari.Nous venons de voir comment elle a mis ce projet exécution. Un souvenir d'ambulauce Un troupier blessé qui commence trouver le temps cruellement long gémit et murmure plu sieurs reprises Oh mon Dieu mon Dieu Une bonne sœur infirmière accourt et de sa douce voix, lui demande Que voulez-vous au bon Dieu, mon ami je suis sa fille. Le soldat oublie ses.souffrances, et d'un ton gogue nard après avoir caressé sa taouslache répond avec un malicieux.sourire Pour lors, que je voudrais être son gendre Le drame de la rue de Puebla. Un mari intéres sant tous égards est M. C..., qui a en ce moment maille partir avec la justice par suite d'un concours de circonstances déplorablemént comiques. M. C..., demeure rue de Puebla 81 il est depuis longtemps affligé d'une femme qui r suivant son expression lui mange le vert et le sec. 11 y a trois semaines M. C... partit pour quinze jours. Il était peine en route qu'une grande idée vint sa femme. Elle prévint par circulaire tous les voisins, que 23 juin, une loterie aurait lieu chez elle_ composiaent exclusivement de meubles, mari. La loterie se tira en effet et lui ra Elle paya le loyer et mangea le reste. Deux jours après M. C... arrivait. 1 fureur. Au milieu de l'explication s'ensuivit, on sonna la poi te.'C'étai comparaître en police corrcctionne a tenu daus sou domicile des jeux autorisation. Le balji Ini en tomba des mains. C chain%f,a*fcorrt:)aiioniidle qui va ji

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Le Progrès (1841-1914) | 1873 | | pagina 2